(La chambre des secrets) Hermione pétrifiée
Le premier mai était jour de Quidditch pour Serpentard contre Poufsouffle.
Ce serait un match facile de l'avis de Draco.
Il en oubliait tous ses soucis. Depuis 4 mois et demi, il n'y avait pas eu de pétrification. L'événement n'avait finalement duré qu'un mois et demi, et s'ils avaient fait comme les autres élèves, à savoir ne pas chercher à en faire leur affaire, ils n'auraient pas été aussi stressés.
Ils s'étaient inquiétés comme des fous jusqu'à fin février, alors que les dernières nouvelles avaient eu lieu mi-décembre. C'était deux mois de trop à s'inquiéter inutilement.
Pendant que les joueurs se préparaient, Draco fut abordé par le Capitaine.
« Ne nous fait pas honte, cette fois, Malfoy ! Si on perd contre Poufsouffle, ton père pourra mettre tout l'argent qu'il veut, tu ne pourras pas rester dans l'équipe. »
Helen et l'autre poursuiveur s'approchèrent.
« Flint, laisse-le un peu. Et puis, quelle honte y aurait-il à perdre contre l'équipe du préfet-en-chef ? »
« Préfet-en-chef ou pas, l'équipe de Poufsouffle est nulle ! Ça l'a toujours été. »
« Ils ont un très bon attrapeur maintenant. »
« Nous ne pouvons pas faire moins bien que Gryffondor, c'est hors de question ! »
L'équipe entière se dirigeait à présent vers le terrain. Le poursuiveur de quatrième année appela ses camarades au calme.
« Nous sortons, il ne faudrait pas que quelqu'un puisse voir que notre équipe n'est pas en parfaite cohésion. »
Ils arrivaient à l'entrée du terrain lorsque McGonagall arriva près d'eux.
« Monsieur Malfoy, laissez votre place à un attrapeur remplaçant, et venez avec moi. »
« Qu'est-ce qu'il a fait ! » s'étrangla Flint, dans une tentative de cacher un cri de rage.
« Je ne vous dois pas d'explication, Monsieur Flint. Monsieur Malfoy… »
« Oui, professeur. », acquiesça Draco. Il se retourna pour donner son balai à Helen alors qu'elle informait déjà qu'elle irait chercher sa sœur pour le remplacement.
Draco suivit ensuite le professeur qui lui expliquait où ils allaient. « Nous allons chercher messieurs Longbottom et Potter. Il faut que vous voyiez quelque chose… »
C'est alors qu'ils virent Hagrid arriver plus loin. McGonagall l'appela, et ils allèrent à sa rencontre.
« Hagrid ! »
« Oui, professeur McGonagall ? »
« Pourriez-vous trouver messieurs Longbottom et Potter s'il vous plaît ? Je crois savoir que vous regardez les matchs ensemble. »
Hagrid regarda le jeune Serpentard qui se tenait en tenue de Quidditch à côté du professeur.
« Y'a un problème ? »
« Je le crains, Hagrid. »
Harry et Neville étaient déjà dans les gradins, attendant Hermione et Hagrid.
« Où est Hermione ? » demanda Neville, inquiet.
« Je n'en sais rien. Elle était étrange à la sortie du déjeuner… »
Neville approuva. Hermione était partie précipitamment en sortant son miroir de sa poche, et leur avait seulement dit qu'elle les rejoindrait pour le match.
« Tu as une idée de ce qu'elle est partie faire ? »
« Tu connais Hermione… elle est certainement allée à la bibliothèque. Elle a dû oublier un détail dans un cours et vouloir retrouver l'information immédiatement. »
« Neville ! Harry ! » appela la voix très reconnaissable de Hagrid.
Les deux garçons tournèrent la tête vers l'homme avec un sourire. Quand ils virent qu'il leur faisait signe de venir, ils s'inquiétèrent, mais le rejoignirent.
« Que se passe-t-il, Hagrid ? » questionna Neville.
« Le professeur McGonagall était avec votr'ami Malfoy et m'a d'mandé d'aller vous chercher. J'pense qu'elle va vous attendre aux portes du château. »
Les deux garçons devinrent livides d'anxiété.
McGonagall et Draco attendirent l'arrivée de deux autres garçons à l'entrée du château.
Les deux garçons arrivèrent en courant vers eux. Quand ils furent proches, ils étaient visiblement essoufflés.
« Que se passe-t-il… professeur ? » demanda Harry, toujours premier à reprendre son souffle.
« Accompagnez-moi, messieurs. »
Sur ce, la femme rentra, suivie par les trois garçons, dans un silence total. Ils ne purent s'empêcher de reconnaître le chemin de l'infirmerie.
Quand il fut évident que c'était là qu'ils allaient, le professeur les avertit. « Je vous préviens, ça va vous faire un choc. »
Ils entrèrent, et McGonagall les mena à un lit où reposait Hermione… dans une position évidente de statue, un bras en l'air.
Neville se précipita à son chevet, en larme. « Hermione ! »
Harry ne bougea pas. Il l'a fixait.
Draco contourna lentement le lit, pour se placer de l'autre côté, interdit.
« Nous l'avons trouvé près de la bibliothèque, elle avait son miroir dans la main. L'un de vous sait-il ce qu'elle y faisait ? »
Pendant que Neville, effondré, pleurait, et que Draco restait muet, Harry répondit doucement. « Absolument aucune, professeur. »
« Elle a dit qu'elle nous rejoindrait pour le match… » articula Neville sans sécher ses larmes.
Draco prit la parole dans un souffle. « Est-ce que nous pourrions… pourrions-nous rester seuls un moment avec elle ? »
McGongall et Pomfresh acceptèrent et partirent. Draco s'assit sur le lit d'Hermione là où il était, et Harry fit de même en se plaçant à côté de Neville et en posant une main sur le dos de son meilleur ami dans l'espoir de le consoler.
Les deux attrapeurs restèrent en silence jusqu'à ce que les pleurs de Neville cessent.
Quand il n'y eut plus de son dans la salle, Harry concentra son attention sur le garçon-qui-a-survécu. « Neville, nous allons trouver qui a fait ça, je te le promets. »
Neville geignit. « Nous avons promis au professeur Snape de ne plus nous en occuper. »
Pendant que les deux Gryffondor parlaient, Draco baissa les yeux. Il vit alors que Hermione semblait tenir quelque chose dans sa main. Doucement et discrètement, il entreprit de retirer ce qu'il avait vu. C'était un bout de papier chiffonné, qu'heureusement elle ne tenait pas fort.
Il tourna la tête vers les deux autres qui parlaient encore sans faire attention à lui. Il décida donc de cacher la note dans ses vêtements. Il verrait plus tard ce dont il s'agissait.
« En soi, ce que nous avons promis est de ne plus nous occuper du basilic. »
« C'est de la mauvaise foi, Harry ! Il ne le nous pardonnera jamais si on rompt notre promesse. Et il ne nous fera plus confiance. »
« À partir du moment où Hermione est dans cet état là, cela nous concerne. Nous ne pouvons pas nous contenter de l'observer comme ça. »
« Non, Harry. Nous ne ferons rien. »
Les pleurs de Neville recommençaient. Harry posa doucement sa main sur les cheveux de son ami qui était toujours à genoux sur le sol, et commença à le caresser. Le garçon laissa tomber sa tête entre ses bras, posés sur le lit.
Pendant que Neville pleurait encore, Harry tourna la tête vers le Serpentard blond. « Hermione a recommencé à chercher quelque chose, c'est certain. »
Draco hocha la tête en silence.
Harry poursuivit. « Je ne peux pas penser qu'elle ait sorti le miroir juste pour prouver que ça marchait. »
« Elle se réveillera. Oncle Sev la ranimera bientôt quand les mandragores seront prêtes. Elle pourra alors nous dire à quoi elle pensait. »
« Mais dans combien de temps ? » Harry entendit que sa propre voix geignait. Il ne supportait pas de savoir Hermione coincée dans cet état.
Draco secouait négativement la tête avec lenteur. Comment pouvait-il savoir ?
Mais Neville avait la réponse. « Un mois. Les mandragores seront prêtes dans un mois. J'irais personnellement les vérifier tous les jours. Madame Chourave m'a déjà enseigné, je sais à quoi elles devront ressembler. »
« Un mois… » souffla Harry. Les larmes montaient lentement à ses yeux. « Un mois sans Hermione. »
Ils retournèrent chacun dans leurs salles communes.
Quand il arriva à Serpentard, Draco ne voulait parler à personne.
Serpentard fêtait sa victoire sur Poufsouffle. Plusieurs membres de l'équipe tentèrent de faire se joindre à eux le deuxième année.
« Allez, Draco, faut fêter ça ! On a battu les Poufsouffle avec plus de marge que Gryffondor, on est le roi ce soir ! »
Draco secouait négativement la tête. « Pas ce soir pour moi. »
« Que voulait McGonagall ? »
« Rien… rien d'important. », s'étrangla le garçon.
Mais ses camarades continuaient d'insister. Pansy intervint. « Mais laissez-le à la fin ! Il vous dit qu'il n'a pas envie ! »
« S'il fait partie de l'équipe, il partage nos défaites comme nos victoires. », rétorqua Flint.
Un garçon plus âgé que les deuxièmes années critiqua. « Où est la reine de la soirée, alors ? C'est l'attrapeur qu'il faut fêter. »
Une voix féminine s'éleva d'un coin de la salle, près d'une table. « Ici, en train de bien l'arroser ! »
Draco avait la tête qui lui tournait. C'était beaucoup trop bruyant et oppressant. Il avait besoin de calme. D'urgence. Il commençait à avoir l'impression que tout s'agitait autour de lui, que tout le monde parlait fort, que beaucoup s'adressaient à lui sans qu'il les reconnaisse. Il avait l'impression que ça durait des heures, et que toutes les couleurs tournaient pour rendre le monde fou et flou.
« Qu'as-tu, Malfoy ? Tu es excessivement pâle ce soir. »
Draco voulait accueillir la voix douce comme une bénédiction. La première parole qu'il comprenait depuis il ne savait pas combien de temps. Il se retourna dans une impression de tituber. Il se sentait pencher sur un côté ou en arrière, comme la tour de Pise.
Il cligna des yeux pour fixer son regard sur celui qui se tenait devant lui. Il finit par accommoder correctement. Il était sûr de connaître cette tête… mais qui ? Avait-il bu ? Il ne s'en souvenait pas. Quelqu'un lui avait-il versé à boire jusqu'à ce qu'il soit saoul ? Il n'avait que 12 ans, il n'avait pas le droit.
« Tu ne vas vraiment rien me dire, Malfoy ? Juste me fixer comme ça ? »
Draco creusait sa mémoire pour se souvenir. Il ne pouvait pas, lui, un Malfoy, se tromper de nom pour saluer quelqu'un. Soudainement, il eut un sentiment de dégoût et d'aversion. Ce sentiment qu'il devrait ressentir pour un Weasley par exemple, mais le garçon devant lui était bien plus malingre que Ronald, et il était brun.
« N.… Nott ? »
Le garçon fronça les sourcils pendant une fraction de seconde. « Je vais penser que tu es vraiment malade, Malfoy. »
Draco l'ignora et se précipita vers les dortoirs. Il devait prendre « l'air » d'une manière ou d'une autre.
Une fois enfermé dans le dortoir désert, il prit une inspiration. Il se sentait bien plus libre ici. Toutes ses pensées revinrent alors avec fraîcheur. Il n'avait certainement pas bu. Il avait juste dû faire un léger malaise pour une raison quelconque. Il avait failli commettre un impair en public ! Ce n'était pas permis d'un Malfoy.
La porte du dortoir s'ouvrit. Draco tourna la tête pour voir Nott le fixer en fermant la porte dans son dos.
« Qu'est-ce que tu fais ici, Nott ? »
« Je m'éloigne de l'agitation. Comme toi, je suppose. »
Nott pencha la tête de côté et continuait d'observer Draco, qui commençait vraiment à être agacé de cette étude approfondie dont il semblait être le sujet.
« Tu as quelque chose à me dire ? »
« Où étais-tu ? »
« Quand ? »
« Tout l'après-midi. Pourquoi t'es-tu fait remplacer ? »
« Par nécessité. »
« Laquelle ? »
« Rappelle-moi depuis quand mes affaires sont-elles les tiennes, Nott ? »
Le garçon haussa un sourcil, puis s'avança jusqu'à son lit pour s'asseoir.
« Pour l'instant, cela n'a pas encore été décidé. »
« Que veux-tu dire ? »
« Il va falloir que nous décidions qui de nous deux dirige le groupe de deuxième année, Draco. Que tu le veuilles ou non, nous allons devoir choisir. Et cela dépend de toi essentiellement. »
« Tu n'aurais jamais dû penser être à ta place d'essayer, Nott. »
« Non ? Pourtant, il fallait bien que quelqu'un s'en charge, lorsque tu as laissé la place vacante. »
« Je ne l'ai jamais délaissée. »
« Tu as préféré rester avec le garçon-qui-a-survécu l'année dernière. Cette année, tu semblais nous être revenu au début, mais depuis l'incident avec la Chambre, tu recommences à traîner avec eux. Et tu n'es toujours pas revenu parmi nous. Alors que devrait faire le groupe à ton avis, s'il doit te considérer comme son prince, mais sans cesse te voir absent parce que tu préfères les lions. Je me demande, Malfoy, si ton père est au courant de tes choix d'amis. »
Draco ouvrait la bouche pour répondre lorsque la porte du dortoir s'ouvrit. C'était le préfet. « Sortez. Le professeur Snape est là. » Le préfet repartit aussitôt après avoir parlé.
Nott se releva, et passa à côté de Draco. « Tu vas réussir à bouger tout seul, ou il faut que je te conduise à l'infirmerie ? »
« Je n'irais nulle part avec toi, Nott, et tu le sais. »
Les deux garçons allèrent dans leur salle commune où tout le monde se rassemblait.
Quand les préfets revinrent des dortoirs et signifièrent qu'il n'y avait plus personne, le professeur prit la parole.
« Suite à un incident fâcheux, des consignes de sécurité supplémentaires ont été choisies pour être mises en œuvre. Dorénavant et jusqu'à nouvel ordre, un couvre-feu est instauré à partir de 18 heures. Aucun d'entre vous ne doit être à l'extérieur de son dortoir ou de sa salle commune passé cet horaire.
« De plus, vous vous rendrez à chacun de vos cours en étant escorté par le professeur concerné. Je viendrais moi-même vous accompagner à la grande salle pour le petit-déjeuner le matin. Aucun retard ne sera admis pour vous présenter ici, puisqu'aucun déplacement ne peut avoir lieu sans la présence d'un professeur.
« Quant à cette soirée festive, elle s'arrête dès à présent. Allez tous vous coucher. Draco. Viens. »
Tous les élèves se retournèrent vers leurs dortoirs, en dehors de Draco qui s'approcha de son parrain.
« Oui, professeur ? »
Snape ne répondit pas à Draco. Au lieu de cela, il regardait vers le couloir des dortoirs. « Nott, ne restez pas là. Retournez dans votre dortoir maintenant. »
Le garçon ne se fit pas prier et se dépêcha de partir.
Enfin, le professeur se concentra sur son filleul.
« J'ai appris évidemment pour Miss Granger. »
Draco hocha la tête.
« Comment ont réagi Harry et Neville ? »
« Nev pleurait. »
Snape observa un petit moment son filleul en silence. Le garçon faisait les réponses les plus courtes qu'il pouvait.
« Tu ne t'es pas encor changé. »
Draco afficha sa surprise et baissa la tête pour regarder ses vêtements. « Je… je n'y ai pas pensé. » Il replongea son regard clair dans les yeux de son parrain.
« Quand as-tu quitté l'infirmerie ? »
« Je ne sais pas. »
« Depuis combien de temps es-tu ici ? »
« Je ne sais pas. »
Severus soupira. Il sortit une potion de sa cape.
« Potion de sommeil sans rêves. Si tu en as besoin. Ne t'en fais pas pour la durée, tu n'as pas cours le dimanche. »
Draco hocha la tête, et se détourna. « Bonne nuit Oncle Sev. »
« Bonne nuit Draco. »
Neville ne savait pas quoi faire alors qu'ils arrivaient dans leur salle commune. Il ne pouvait penser qu'à Hermione pétrifiée dans ce lit.
Harry tira Neville jusqu'à un coin isolé.
« Neville, je pense que tu te sentirais mieux si nous allions voir Hagrid. »
« Maintenant, mais, Harry… » Neville se tut lorsque McGonagall entra.
« S'il vous plaît. Venez tous, j'ai une annonce à faire. Suite à… un événement supplémentaire, un couvre-feu a été décidé. Tous les élèves devront regagner leur salle commune avant 18 h. Vous vous rendrez à chacun de vos cours accompagnés par un professeur. Ce sera tout. »
Elle se détourna, mais juste avant de partir, elle regarda à nouveau ses chers lions. « Il faut que vous sachiez que si on arrête pas bientôt l'auteur de ces crimes… »
Elle fit une légère pause, et reprit avoir la voix pleine d'émotions. « Ça pourrait bien être la fermeture définitive de l'école. »
Chacun sembla prendre du temps à assimiler l'information.
Lorsque McGonagall fut repartie, Harry se tourna vers Neville et chuchota. « Je pense qu'il va être temps que je ressorte la vieille cape de mon père. Ce soir, je t'amène chez Hagrid. »
« Mais Harry… »
« Que peut-il nous arriver sous une cape d'invisibilité ? Hagrid prendra soin de nous. »
Ils se levèrent à la nuit noire, alors qu'ils pouvaient distinctement entendre les ronflements de Ron.
Harry sortit la cape de son coffre le plus discrètement possible pendant que Neville préparait une lampe.
Ils étaient tous les deux en pyjama, avec un pull par-dessus et leurs chaussures à leur pied.
Ils se blottirent l'un contre l'autre sous la cape et se dépêchèrent d'aller jusqu'à la cabane de Hagrid.
Harry toqua, et ils restèrent sous la cape.
Lorsque Hagrid ouvrit, il avait une arbalète à la main, et demanda avec empressement qui était là. Neville l'ignora et sortit de sous la cape pour courir s'agripper à son tuteur dans une étreinte. Hagrid posa maladroitement une main sur le dos du garçon, surpris.
Harry sortit aussi de sous sa cape. « Bonsoir Hagrid… on peut rentrer ? »
« Oui, oui, bien sûr. Dépêche-toi. »
Harry ne se fit pas prier, et Hagrid referma la porte aussitôt qu'il fut rentré.
« Hagrid, pourquoi tu as… une arbalète. »
« Oh, ça ? Je… Je m'attendais à… peu importe. »
Neville pleura. « Hagrid, tu sais pour Hermione ? »
« Quoi ? Oh, oui, bien sûr. Je suis désolé, Neville, vraiment désolé. Je vais vous préparer à boire. »
« Oui, Hagrid, merci. », le remercia Harry.
Hagrid tremblait alors qu'il servait le thé, et fit même déborder la première tasse.
« Hagrid ? Tu… tu vas bien ? » s'inquiéta Harry. Hagrid était visiblement dans un grand état de nerf. Harry avait mené Neville ici pour que Hagrid puisse l'aider, mais ça semblait être une affaire bien plus difficile que prévu.
« Oui, ça va, ça va. »
Avant qu'il ne puisse servir une autre tasse, des coups retentirent à la porte. Hagrid attrapa son arbalète et chuchota à l'attention des garçons. « Sous la cape, vite. »
