(Le maraudeur fugitif) L'épouvantard de Neville
Draco remarqua Ron arriver en face d'eux alors qu'ils étaient à la porte. Il fixa le roux en parlant à Hermione comme s'il cherchait à provoquer le Weasley. « La porte de ma dame est avancée ! Si elle veut bien se donner la peine d'entrer… »
Le Serpentard avait ouvert la porte pour Hermione, sans quitter Ron des yeux, et il arborait un sourire moqueur. Ron était arrivé à leurs côtés, et observait l'autre garçon avec neutralité, réfléchissant à ce qu'il devrait faire. Hermione regarda entre les deux garçons plus grands qu'elle, et décida de les laisser régler leurs affaires seuls.
« Merci, Draco. », fit-elle en se glissant dans la salle.
Draco pencha la tête de côté dans l'attente d'une réponse du rouquin.
Ron restait planté devant lui, silencieux.
Rapidement, Draco perdit patience. « Weasley, aurais-tu égaré ta langue dans ton assiette à midi, ou Buck a-t-il arraché le peu de cervelle qu'il te restait pendant que je n'étais pas là ? Ce serait dommage, j'aurais aimé le voir. »
Ron fronça les sourcils. « Je suis surpris que tu sois en état de fanfaronner après avoir insulté un hippogriffe. Finalement, ç'aurait été bien qu'il t'écrase. Chaque fois que je pourrais chercher un moment ou un moyen pour te parler correctement, il faudra toujours que tu ressortes une insulte ! »
Ron pénétra dans la pièce en passant devant un Draco choqué. Après quelques secondes, Draco se reprit, et décida de suivre Ron dans la salle. N'ayant pas cours, et en l'absence actuelle du professeur, il ne perdait rien à le faire. De toute manière, il se fichait souvent des règles.
« Hey, Weasley ! Qu'est-ce que tu voulais dire par là ? »
L'attention des élèves de la salle se porta sur les deux représentants de familles rivales qui semblaient prêts à leur offrir un spectacle. Hermione gémit en se tournant vers eux. Elle ne pourrait pas les arrêter, et ne savait pas s'il valait mieux que le professeur n'arrive pas ou au contraire qu'il intervienne.
« La traduction la plus évidente est que tu es inutilement méchant, et que tu cherches à nous vexer même quand on ne te fait rien ! Buck peut en attester. »
« Ne le mêle pas à ça ! » Draco était indigné que Wealsey se permette de lui reprocher son attitude avec l'hippogriffe. « C'est une affaire entre toi et moi. »
« D'accord. On est toujours d'accord sur un point. On se déteste ! »
« Parfait ! Tu avais besoin de deux années complètes pour le réaliser ! »
« Et toi de me suivre dans ma salle de cours pour m'entendre te le dire ! »
« Je ne venais pas spécialement pour toi, Weasley. Il y a des personnes bien plus charmantes partout dans ce château qui attirerait mon attention bien mieux que toi. Ne te pense pas aussi important. »
« Pourtant tu es là maintenant ! Dans le seul but de m'insulter encore et encore. Qu'est-ce que je t'ai fait cette année ? »
Remus arriva discrètement dans la salle avec Harry et Neville, sans se faire remarquer.
Draco trouvait la question ridicule. « La liste serait beaucoup trop longue. »
« Cette année ! Cette fichue année, Malfoy ! Je t'ai regardé de travers peut-être ? »
« Maintenant que tu le dis, oui. Cela me paraît assez évident. Comment des yeux aussi dégoûtants sur un visage asymétrique pourraient ne pas me regarder de travers ? »
« Et voilà, encore une insulte gratuite ! »
Draco croisa les bras. « Je ne considérerais pas cela de gratuit placé dans une dispute très claire. Tu me cries dessus, Weasley. »
« Tu m'as suivi dans ma salle de classe ! On a pas cours avec les Serpentard que je sache ! »
« Non, en effet. », fit la voix calme de Remus. Avec quelques sursauts de certains, tous les élèves se tournèrent vers le professeur, toujours accompagné d'Harry et Neville.
Hermione geignit. « Professeur Lupin… »
« Merveilleux. », chuchota sarcastiquement Draco.
Ron blêmissait. « P-p-pro-professeur… »
« Ne vous inquiétez pas, Ronald, je ne vous tiendrais pas rigueur pour la première démonstration de mauvaise humeur que vous me ferez. Cependant, j'apprécierais que cela ne se reproduise pas. Je sais que j'ai affaire à des adolescents, mais n'exagérons rien. Draco, êtes-vous ici pour assister à mon premier cours ? Je serais ravi de vous compter parmi des élèves supplémentaires. Je crois que vous n'avez pas cours pour le moment. »
Draco ne put cacher la grimace qui traversa son visage à l'idée de passer du temps supplémentaire en cours avec un homme qui lui apparaissait comme pathétique d'apparence, tout en était un individu capable de faire s'énerver la mère d'Harry.
Draco n'aurait jamais cru que ce fut une chose possible s'il ne l'avait pas vu au banquet de rentrée. Après tout le temps qu'il avait passé en compagnie de la femme ces deux dernières années, il en était venu à apprécier sa présence maternelle et douce. Et il ne l'avait jamais vue hausser le ton.
Remus sourit, « N'ayez crainte, si vous vous appliquez durant ce cours, je n'exigerais pas votre présence à celui de votre Maison, bien que je ne vous interdirais pas d'y assister également. »
Avant que Draco ne puisse trouver une porte de sortie, Harry s'emmêla. « Malfoy a peur de ce que pourrait être un véritable cours de défense contre les forces du mal. Il craindra trop ce qu'il pourrait rencontrer dans cette salle pour accepter d'y venir plus souvent. »
Encouragé par la remarque d'Harry, Ron tenta d'aller dans le même sens que le garçon avec qui il voulait être plus amical. « Donc comme il est déjà ici, autant le rester et ne pas avoir à revenir plus tard. »
Draco grinça des dents en tournant la tête vers Ron. « Weasley, espèce de… »
« Pas d'insultes. », prévint Lupin. Les deux rivaux sursautèrent, ne s'attendant certainement pas à la finesse de l'audition du professeur.
D'un coup de baguette, Lupin referma la porte. « Bien, cependant je dois vous prévenir que monsieur Malfoy aurait raison de craindre ce premier cours… quelqu'un sait-il quelque chose sur les épouvantards ? »
« Je n'ai même pas mes affaires de cours ! » protesta Draco alors qu'Hermione leva la main aussi rapidement que pour tous les cours.
Hermione répondit distraitement au Serpentard en attendant d'être interrogée. « Tu n'auras qu'à prendre les miennes. »
Draco parut incertain. « Euh, tu veux dire partager le manuel, Mione… pas prendre tes affaires. »
« Son cerveau doit être trop concentré sur l'objectif de répondre à la question posée. », chuchota Ron alors que Remus donnait la parole à la fille.
Hermione récitait rapidement ce qu'elle avait lu. « "Un épouvantard est une créature qui peut changer d'aspect à volonté, et qui prend toujours la forme la plus effrayante possible en puisant dans les peurs les plus profondes de la personne qui lui fait face. Sa véritable apparence est inconnue."… »
Remus ne perdait pas les messes basses des deux garçons pendant qu'Hermione répondait.
« Fais attention avant de critiquer l'intelligence de miss-je-sais-tout, Weasley. Tu fais partie de ceux qui seront toujours en dessous, où que tu la places sur l'échelle. »
« Et tu crois être où par rapport à elle, toi ? »
« Tu devrais te taire, Weasley. Tu pourrais regretter ce que tu dirais. », chuchotait le Serpentard qui n'était pas d'humeur à jouer à cela. Ron voulait rétorquer quelque chose, mais il voulait aussi et surtout agir mieux, alors il se retint.
« … "L'épouvantard est un non-être qui se nourrit des émotions humaines, et plus particulièrement de la peur. Ses proies favorites sont les personnes craintives ou angoissées. Les moldus sont capables de ressentir leur présence ou de les entrevoir brièvement, mais ils préfèrent généralement considérer ces rencontres comme le fruit de leur imagination." »
Remus tenta de l'interrompre. « Merci, Hermione. »
« "Les épouvantards préfèrent vivre dans des endroits sombres et confinés comme les armoires, les placards ou les espaces sous les lits…" »
« Très bien, merci, mademoiselle Granger, ce sera tout. »
Hermione se tut, au grand soulagement de la moitié de la classe et à l'amusement de l'autre. Le nouveau professeur semblait avoir compris pourquoi Snape n'interrogerait jamais Hermione.
Remus commença son cours. « Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a un sort pour se protéger d'eux. Sa formule est "Ridikulus". Répétez après moi, sans vos baguettes surtout, "Ridikulus". »
Docilement, Gryffondor et Poufsouffle répétèrent. Draco souffla en croisant les bras. « C'est son cours qui est Ridikulus. », chuchota-t-il.
Remus jeta un coup d'œil rapide au Serpentard, ayant une ouïe très développée, il l'entendait facilement, mais il décida de l'ignorer.
« Bien, nous allons essayer cela. »
Après un coup de baguette du professeur, une armoire vint se placer devant les élèves.
« Neville, tu peux commencer ? »
Le garçon hocha la tête avec crainte. Il ne pouvait pas dire non, mais il était très franchement intimidé.
Remus avait toujours son sourire doux et encourageant. « Bien. Peux-tu nous dire de quoi as-tu le plus peur ? »
Neville tenta de ne pas regarder ses pieds, et plaça ses yeux dans ceux de Remus. Il parla d'une voix basse, mais parvint à ne pas bégayer. « Professeur Snape. »
« Professeur Snape ? » répéta Remus avec surprise.
Plusieurs rires s'élevèrent dans la salle. Ron n'en faisait pas partie. Il ouvrit grand la bouche, sidéré. Il s'était disputé de nombreuses fois avec Harry au sujet de Snape, et Neville avait toujours été du côté de son meilleur ami sur ce point — comme pour beaucoup de points. Il ne pouvait pas comprendre que son camarade choisisse de défendre l'homme qui représentait sa plus grande peur.
Harry ne semblait pas surpris, et lançait des regards noirs, protecteur, vers ceux qui riaient. Ron ne pouvait pas s'expliquer que les deux garçons tiennent Snape en si haute estime si l'un le craignait et que l'autre en était pleinement conscient.
« Il fait peur à tout le monde… », remarqua Remus comme s'il se parlait à lui-même. Il aurait pu ne pas être entendu, mais il l'avait été. Le calme revint rapidement dans la classe alors que tout le monde se mettait d'accord pour approuver le commentaire.
Ils avaient trouvés un aspect comique à ce qu'un élève avoue que ce qu'il redoutait le plus était l'un de ses professeurs, mais ils étaient tous intimidés par l'homme en question.
Ron nota qu'Hermione et Draco avaient l'air choqués. Ils ne devaient pas le savoir. Les connaissant, ils devaient à la fois être étonnés par la révélation de leur ami que par l'admission du professeur.
Remus réfléchit à ce qu'ils pourraient faire à ce sujet. Il lui fallait une idée pour que Neville puisse vaincre son épouvantard. Il se visualisa Snape à l'esprit, comme il était maintenant, intimidant et charismatique. Ses capes lui donnaient toujours un air sombre…
Heureusement, Remus avait une très bonne expérience pour ce qui était des moqueries et de la manière de ridiculiser quelqu'un… en particulier Severus. Remus avait rarement fait quoi que ce soit, mais il savait tout ce que faisait James et Sirius.
Il songea à faire changer ses vêtements, mais encore devait-il trouver quels vêtements seraient bien à lui affubler.
Il devait trouver une solution hilarante, mais acceptable. Il ne voulait pas, en tant que membre de l'équipe pédagogique, aller trop loin dans le ridicule obligatoire pour le besoin de lutter contre l'épouvantard.
De plus, il devait prendre en considération à la fois la peur de Neville mais aussi l'adoration d'Harry. Ce dernier aurait des envies de meurtres s'il choisissait mal.
« Voilà ce qu'on va faire… », commença Remus, avant de se pencher pour chuchoter à l'oreille de Neville. « Tu connais les robes excentriques du professeur Dumbledore… »
Neville hocha la tête. Remus continua de susurrer. « Tu te souviens probablement de ses favoris fuchsia flashy ou jaune citron ? Représente-les-toi dans ton esprit. Visualise-les, juste les vêtements. Tu y es ? »
Neville hocha à nouveau la tête.
« Bien… tu vas imaginer le professeur Snape avec ces vêtements. »
« Mais c'est… », commença à s'exclamer le garçon. Remus l'interrompit.
« Concentre-toi juste sur les vêtements, Neville. Juste ça. Prêt ? »
Neville se concentra pour penser aux vêtements de Dumbledore sans imaginer Snape. « Oui… »
Remus s'écarta, et ouvrit magiquement l'armoire.
Le professeur Snape en sortit avec un air intimidant. Toute la classe se tint en haleine.
Neville pointa sa baguette, et s'exclama avec force. « Riddikulus ! »
Le professeur arrêta de s'approcher du garçon et observa son nouvel accoutrement comme quelque chose d'affligeant.
Le terrible maître des potions et des cachots, chef Serpentard, professeur le plus redouté de Poudlard, portait une robe de sorcier d'un vert clair et lumineux, si brillant que l'homme aux yeux noirs pourrait devenir aveugle à sa vue.
C'était une robe rarement portée par Dumbledore, que Neville lui avait vu seulement durant l'été lorsqu'il était plus jeune. Pourtant, tout le monde pouvait devenir, à la forme excentrique des coutures, que cette robe appartenait au grand manitou.
Neville pouvait se dire qu'affubler le professeur Snape avec les vêtements du plus grand sorcier de leur époque était quelque chose de plus intimidant encore, mais d'une manière ou d'une autre, les robes de Dumbledore étaient si ridicules que n'importe qui d'autre que le directeur les portant ne pouvait provoquer que l'hilarité.
Et la salle entière rit, même Neville et Harry.
Remus riait également, tout en se rappelant avec nostalgie de bons moments qu'il avait eus, étudiant, avec ses amis. Ce que les trois autres maraudeurs faisaient n'était pas bien, mais Remus ne pouvait contredire que ce fût souvent amusant.
Seuls Hermione et Draco ne participèrent pas. La première n'appréciait pas l'idée de se moquer d'un professeur, bien qu'elle devait admettre que c'était sûrement mérité s'il était capable de devenir l'épouvantard d'un de ses élèves. Le second pensait qu'il ferait des cauchemars pendant des semaines avant d'oublier cette vision de son parrain.
« Merci Neville. Tout le monde va affronter son épouvantard, alors mettez-vous en ligne. », déclara le professeur.
Pendant que tout le monde se plaçait, Draco secouait la tête. Il n'avait pas envie de le faire, ni maintenant ni plus tard. Il ne voulait pas montrer la moindre faiblesse, que ce soit devant les Gryffondor ou devant les Serpentard. Qu'importe le cours auquel il assisterait, il y aurait des indésirables.
Remus s'approcha de lui. « Vous passerez à un moment, Draco. »
Draco croisa le regard d'Hermione et Neville. La fille semblait lui signifier de se joindre à eux, autoritaire. Cela ne le motivait pas. Cependant, l'expression de Neville était tout autre. Il l'encourageait d'un sourire.
Neville venait de passer l'épreuve après tout. Draco avait peut-être des ennemis dans les deux groupes de classe, mais ses amis étaient ici et maintenant. Pouvait-il accepter que ses amis voient de quoi il avait peur ? C'était probablement acceptable. Alors Draco se dirigea vers la file… à la dernière place. Il n'était tout de même pas pressé de passer. Avec un peu de chance, le cours terminerait sans qu'il ait besoin de passer.
Les élèves s'enchaînèrent.
L'attention de Draco fut retenue par le cobra géant qui apparut pour Parvati. À côté d'un basilic, il trouvait cela ridicule. Cependant, il pouvait se souvenir des visions de la fille en première année… avait-elle vu quelque chose l'année dernière également ?
Ron affronta une araignée géante. Draco avait envie de rire en repensant à sa rencontre avec Aragog. Si Weasley prenait Harry et Neville pour des fous, comment réagirait-il en apprenant que le second était ami avec une acromantule, et que le premier l'avait suivi sans peur à la rencontre de la créature.
Harry et Neville échangèrent un regard à la vue de l'épouvantard de Ron. S'il savait pour toutes les acromantules cachées dans la forêt… Harry était presque tenté de lui dire. Ou alors peut-être lui apprendrait-il à lancer le sortilège d'Arania Exemai.
Ron était absolument paniqué alors qu'il lançait le Riddikulus. L'araignée se retrouva sur des patins à roulettes et s'écroula maladroitement.
Vint ensuite le tour d'Harry.
Remus se demanda en quoi l'épouvantard pourrait bien se changer. Il n'aurait pas dû être surpris par la réponse qu'il obtint de la manière la plus désagréable possible.
Devant Harry, l'épouvantard se changea en détraqueur.
Remus se glissa rapidement entre l'épouvantad-détraqueur et l'adolescent. La créature se changea alors en lune et le professeur la transforma en un ballon qui s'envola en se dégonflant lorsque le professeur donna un coup de baguette pour le propulser vers le placard et refermer la porte.
Remus se retourna vers les élèves. « Le cours est terminé, oui, je suis désolé, il ne faut pas trop abuser des bonnes choses. Pour la prochaine fois, rédiger un essai sur les épouvantard, imaginez différentes peurs que vous pourriez rencontrer et comment vous vous en protégeriez. Merci. »
Il s'adressa ensuite à Harry. « Harry, peux-tu rester un peu, je te prie. »
Le quatuor entier s'arrêta lorsque le professeur appela l'un d'eux. Harry accepta. « Oui, professeur. »
Draco prit alors la parole. « Professeur, suis-je dispensé de revenir tout à l'heure ? »
« Je suis ennuyé, Draco. Vous êtes entré dans cette salle pour mettre le bazar et vous disputer avec un de mes élèves. »
« Si vous voulez me donner une retenue pour ça, faites-le simplement, professeur, mais ne me prenez pas en traître en me proposant un marché pour l'annuler ensuite. Il me déplairait de subir deux fois le même discours. Et ce n'est pas de ma faute si vous arrêtez le cours plus tôt ; de plus, les Gryffondor et Poufsouffle bénéficient tous de cet arrêt prématuré. »
Harry intervint. « Remus, quand tu connaîtras mieux Draco, tu verras qu'il n'aurait pas fait moins de désordre sans Ronald. C'est un grand spécialiste de ce genre de chose. »
« Je peux aussi être des plus courtois avec mes amis. Je ne supporte juste pas les idiots. »
Les trois jeunes Gryffondor l'observèrent en silence comme s'ils n'y croyaient pas.
« J'ai dit, je peux. Si un de mes amis est idiot, je n'y peux rien. », se défendit-il en fixant Harry.
Remus coupa court. « Vous n'aurez pas à revenir, Draco. Partez tous, s'il vous plaît, j'aimerais être seul avec Harry. »
Les trois adolescents partirent, Hermione devant alors qu'elle commençait à prendre la tête du groupe. « À la bibliothèque. C'est toi l'idiot, Draco. Nous allons commencez le devoir de… »
Neville ferma la porte en sortant.
