(Le maraudeur fugitif) La signature
Un mois s'écoula doucement, au rythme de l'automne arrivant et des feuilles chutant.
Harry avait décidé de ne pas révéler à Remus qu'il savait. Il avait également convenu de ne pas informer Neville. Draco avait raison, il était inutile d'inquiéter son meilleur ami, d'autant qu'ils ne risquaient rien ; autrement, Sev ne l'aurait pas permis.
C'était le choix de Remus de le révéler ou non. Harry était contrarié que son oncle ne lui fasse pas confiance pour lui dire, ne lui ai jamais dit en dix ans alors qu'il s'occupait de lui, mais il acceptait que ce fut un sujet délicat à aborder.
Le premier week-end à Pré-au-lard de cette année était celui d'Halloween. Et le samedi était aussi le jour de la pleine lune.
Le mois précédent, Remus s'était absenté des cours et des repas les deux jours encadrants la nuit. Harry soupçonnait alors que son oncle allait rester dans ses quartiers tout le week-end, mais serait présent pour leur faire cours lundi.
Le professeur McGonagall avait appelé tous les étudiants de troisième année dans la cour samedi matin. Elle allait leur expliquer les consignes, et ramasser les autorisations signées par les tuteurs.
Draco avait convaincu Neville d'y assister, ne serait-ce que pour rendre l'autorisation. Harry et le Serpentard espéraient secrètement que McGonagall ne soit pas informée de leur punition, même s'ils savaient que c'était un espoir inutile, ou du moins qu'elle choisirait de ne pas en tenir compte.
Quand la directrice adjointe expliqua que les sorties à Pré-au-lard étaient un privilège et que s'ils s'y comportaient mal, le privilège leur serait retiré, Draco eut un sourire narquois. Ils n'avaient pas encore eu l'occasion de « mal se comporter » à Pré-au-lard. Cela n'avait aucun sens de leur retirer ce privilège pour une action commise cinq mois plus tôt à un tout autre lieu et pour des raisons ne concernant aucunement le village.
Enfin, McGonagall demanda à tous d'apporter les autorisations.
Les trois garçons tentèrent de se fondre dans la foule. Draco en premier, à la suite d'Hermione et Ron. Neville puis Harry emboîtèrent le pas au Serpentard.
Quand ils arrivèrent auprès du professeur, Draco tendant son papier, le professeur leur lança un regard désapprobateur.
« Vous êtes privé de cette sortie, messieurs. »
Draco ne perdit pas son narquois. « Oh, allez, professeur, ça n'a aucun rapport. Laissez-nous l'occasion de "mal nous comporter" avant de nous punir. »
« Monsieur Malfoy, la décision concernant votre discipline a été prise. Vous, en tant que Serpentard, avez encore moins de légitimité que Messieurs Longbottom et Potter à me demander de réviser ce choix. Aucun professeur n'ira à l'encontre d'une punition donnée par un de ses collègues. »
Draco roula des yeux, se sentant clairement peu concerné par le respect à accorder à un autre professeur que son parrain. « Vous êtes la directrice adjointe, vous pouvez prendre des décisions supérieures et juger lorsqu'une punition est inappropriée. Nous n'avons même rien fait de mal. Le directeur nous a donné 200 points chacun pour ça. »
McGonagall lança un regard sévère au garçon. « Le directeur a lui-même annoncé que le professeur Snape pouvait prendre toutes les décisions qu'il jugeait nécessaires pour assurer votre discipline à tous les trois concernant cette affaire. Je vais prendre vos autorisations, Messieurs, mais vous ne partirez pas cette fois-ci avec le groupe. »
« La prochaine fois, alors ? » demanda Harry avec plein d'espoir.
« N'y comptez pas trop, monsieur Potter. À moins que le professeur Snape révise votre punition, il a clairement décidé que vous en étiez dispensés pour l'année. »
Elle tendit la main pour prendre le document de Draco, puis celui de Neville à qui elle adressa un sourire sincère. « Merci, monsieur Longbottom. Je regrette, vous savez. Vous êtes clairement plus sage que vos camarades. Je vous remercie de ne pas me créer autant de difficulté que vos amis pour accepter la punition. »
Neville répondit avec un petit sourire triste et s'écarta du groupe d'élèves pour se placer à côté de Draco dont la contrariété se faisait ressentir de loin.
Enfin, le professeur prit le papier d'Harry. Une expression triste passa sur son visage. « Je regrette, monsieur Potter… »
« Professeur ? » questionna le garçon avec inquiétude. Le professeur lui rendait son autorisation.
« Je ne peux pas accepter la signature de Sirius Black. »
« Mais professeur ! »
« Monsieur Potter, je ne peux pas. Suite aux événements de cet été… vous n'êtes plus sous la garde de votre parrain, et seuls un parent ou un tuteur peuvent valider votre autorisation de sortie. »
« Il l'était encore quand il l'a signé ! »
« Ce n'est plus valide, Monsieur Potter. Je regrette, vraiment. »
« Vous pourriez la signer, vous. »
« Non, Monsieur Potter. Je suis votre directrice de maison et votre professeur, pas votre tutrice. »
Harry abandonna, laissant les autres élèves apporter leur propre autorisation.
Il rejoignit ses deux complices, et Neville le prit dans une étreinte douce. « Je suis désolé, Harry. »
Harry enfouit son nez contre l'épaule de son meilleur ami et posa une main dans son dos. « Je dois trouver un nouveau signataire. », déclara-t-il doucement, sans parvenir à cacher la peine dans sa voix.
Draco parla comme d'une banalité. « Dis-toi qu'ainsi tu peux conserver un papier avec la signature de ton parrain. Il te restera quelque chose de lui si jamais tu… »
« Draco. Arrête. », grogna Neville. Sa patience et bonté légendaire n'admettraient pas pour autant qu'un de ses amis blesse les sentiments d'Harry. Et le sujet de Sirius était très sensible ces derniers temps.
Hermione s'approcha des garçons. « Je… je peux rester avec vous si vous… »
« Non, Mione. Va t'amuser avec Weasley. », refusa Draco.
Harry et Neville mirent fin à l'étreinte et regardèrent la fille de qui Ron s'approchait.
« Nous pourrons très bien nous occuper tous les trois. », assura Neville.
« On vous racontera tout. », promit Ron. « Hermione, tu viens ? »
La fille lança un dernier regard compatissant à ses trois premiers amis, puis partit avec le dernier à la suite du groupe classe.
Une fois que plus aucun de leurs camarades ne fut en vue, ni Rusard ou McGonagall, Draco tourna un œil critique vers les deux Gryffondor.
« Bon, que faisons-nous à présent ? »
Harry tourna un regard déterminé vers le Serpentard. « Je vais trouver un signataire. »
« Je pense que Sirius pourrait vouloir venir te voir. », dit doucement son meilleur ami.
« Comment ?! » s'étonna Draco, pendant qu'Harry sursautait avec un « Quoi ?! »
Neville sourit aux deux. « Il avait été repéré pas très loin d'ici. Et nous savons à quel point il tient à toi. Je ne pense pas que ce soit un hasard. Il s'approchait pour pouvoir te voir. Il doit être dans les parages pour voir quand le groupe partira à Pré-au-lard. »
« S'il me cherche là-bas, il ne me verra jamais venir. Et il ne sait même pas que nous sommes punis. »
« Non, mais il peut se douter que sa signature sera refusée. Il saura que tu dois être resté à Poudlard, et qu'il a une chance de pouvoir te rencontrer pendant que la majorité de l'école est absente. »
Draco secoua la tête. « Il n'est pas possible de pénétrer sur le terrain de Poudlard facilement. Vous devriez abandonner cette idée. De plus, je ne suis pas pressé de le rencontrer, personnellement, et au cas où vous n'auriez pas remarqué, nous sommes à peu près les seuls présents en dehors des premières et deuxièmes années. Je n'ai personne d'autre avec qui passer mon temps. »
« N'as-tu pas des livres ? » questionna Harry avec malice.
« Je suis peut-être intelligent et travailleur, et sérieux dans mes études, mais je préfère encore les interactions humaines aux bibliothèques ; ne me confonds pas avec Hermione. Et ce n'est pas non plus moi qui lis des livres latins comme loisir. »
« Tu lis couramment le latin. »
« Je n'en fais pas mon livre de chevet. »
Neville secoua la tête avec un petit sourire, et attrapa ses deux amis par les bras pour les entraîner vers l'intérieur. « Alors, commençons déjà par aller chercher la signature appropriée. »
« Comment veux-tu trouver ça en restant à Poudlard ? », critiqua Draco.
Pour toute réponse, Neville tourna la tête vers Harry qui se contentait de rouler des yeux.
« Oh, Lupin, n'est-ce pas ? » crut comprendre le Serpentard. Puis il fronça les sourcils. « Mais, il ne peut pas… »
« Il ne veut pas. », acquiesça simplement Harry avec un hochement de tête.
Draco nota qu'ils marchaient vers les cachots. « Ta mère non plus, sans vouloir remuer le couteau dans la plaie. »
Harry gronda. « Ma mère est… »
« Je l'aime beaucoup, Harry. », coupa le blond. « J'ai appris à la connaître. C'est une bonne mère, douce, quelque part elle me rappelle Mère. Même si elle je la verrais plus appelée Maman. »
La voix de Draco devenait rêveuse alors qu'il parlait, mais il se reprit et poursuivit d'un ton à la fois sérieux et prudent, peu désireux d'attiser la colère de son ami contre lui.
« Mais il est indéniable qu'elle n'est plus lucide. Nul doute que son état s'améliore, et je ne suis pas prêt à être celui qui la critiquera. Cependant, nous nous devons d'être honnêtes avec nous même : elle n'est pas guérie. Elle reconnaît à peine la présence de nos camarades lors des cours de potion. Il n'y a que pour nous trois qu'elle est toujours vivante, et cela n'inclut même pas Mione. »
Le trio traversa le bureau vide du maître des potions et ils frappèrent aux quartiers de l'homme puis entrèrent sans attendre d'y être invités, toujours autorisés par les protections.
Le professeur ne semblait pas présent, mais Lily, installée sur le canapé, releva la tête de son livre et leur fit un sourire invitant. Sans se faire prier, les adolescents s'installèrent à ses côtés.
« Bonjour Maman. », fit Harry avec bonne humeur.
« Bonjour les garçons. Sev est dans son laboratoire, et il prépare une potion très compliquée et dangereuse. N'allez pas le déranger. »
Draco émit un sourire narquois. « Nous n'en rêverions pas, Tante Lily. » Il ignora les expressions surprises de ses amis. « Puisque nous sommes coincés à Poudlard, pourrais-tu nous raconter d'autres histoires sur Oncle Sev ? A-t-il déjà été privé de sortie à Pré-au-lard ? »
« Je ne pense pas que Severus apprécierait que nous détaillions sa vie privée comme ça. », commenta Neville.
Draco écarta l'objection d'un revers de la main. « Ce sont des choses que les parents font, de raconter à leurs enfants des anecdotes de leurs temps d'études. »
« Je préférerais en apprendre plus sur les plantes. Quelles sont toutes les spécificités de l'asphodèle ? Aussi bien d'un point de vue botanique que pour ses applications en potion ? »
Harry sourit alors que Lily commençait à raconter. Il se leva doucement, s'excusant sommairement qu'il avait une question à poser à Sev mais qu'il ne le dérangerait pas longtemps.
Il laissa ses amis avec sa mère et entra tranquillement dans le laboratoire avec le moins de bruit possible.
La salle était sombre, l'atmosphère étouffante, et le chaudron fumant. Cela rappelait à Harry le gobelet que Sev avait apporté à Remus peu avant la rentrée.
Il resta silencieux, sachant pertinemment que le maître des potions avait repéré son arrivée, et attendit que l'homme soit prêt à lui accorder un peu de son temps.
Severus fit encore quelques étapes de la potion avant de se tourner vers le garçon qui était resté contre le mur, loin du chaudron. Le professeur était satisfait de ce respect des consignes de sécurité et sourit à l'élève.
« Que désires-tu, Harry ? »
« La signature de Sirius est refusée. »
Severus fronça un peu les sourcils. « Pré-au-lard ? »
« Oui. »
« Ce n'est pas grave. Tu n'es pas autorisé à t'y rendre de toute manière. »
« Mais ce n'est pas la question. Peux-tu la signer s'il te plaît ? »
« Je ne le ferais pas. »
« Mais ce n'est pas juste ! »
« Cela ne change rien, puisque tu ne pourras pas t'y rendre dans tous les cas. »
« Draco et Neville ont la même punition, et ça ne les empêche pas d'avoir une autorisation signée. Même Neville a obtenu une signature d'Hagrid ! L'homme sait à peine écrire et il lui a signé ce papier ! »
« Me crier dessus n'y changera rien. », signifia calmement le professeur tout en se retournant vers le chaudron.
Harry attendit à nouveau en silence que les prochaines étapes soient exécutées. Apparemment, c'était une potion assez complexe pour nécessiter toute l'attention du prodigieux maître.
« Où sont tes amis ? » demanda Severus après quelque temps.
Harry haussa les épaules, même si le professeur avait le dos tourné. « Je pensais aller voir Oncle Remus… »
Severus se tendit imperceptiblement. « Il est malade. »
« C'est la pleine lune… », répondit le garçon d'un air rêveur et calme.
« Suite à certaines décisions de justice, Remus ne peut pas signer ton document, Harry. Il est inutile que tu ailles le supplier quand il a besoin de repos. »
Harry sourit. « Tu t'inquiètes pour lui. »
« Absolument pas. », réfuta l'homme un peu trop durement. Harry choisit d'y voir un mensonge.
Il l'observa en silence découper quelques ingrédients avant de reprendre avec curiosité.
« Combien de temps met à préparer la potion tue-loup ? »
« Un mois. »
Harry hocha silencieusement la tête en observant les doigts fins du professeur travailler sur une plante élégante dont la préparation semblait délicate.
« Et si je demandais à Maman ? » interrogea-t-il à nouveau.
« Lily n'est pas jugée comme apte à déterminer ce genre de chose pour toi. »
« Il n'y a que toi qui puisses signer pour moi, et tu ne le feras pas. »
« Exactement. »
Harry serra les poings. Il ne voulait pas s'énerver contre le professeur pourtant. Après quelques minutes, il repensa à ce qu'avait dit son beau-père. « Es-tu d'accord avec ce jugement ? »
L'homme remua un peu la potion bouillonnante à l'odeur infecte avant de répondre. « Non. Lily est parfaitement capable de savoir ce qui est bon pour toi. Elle n'est pas en état de prendre soin de toi en tout temps, mais je pense qu'elle est assez consciente pour prendre une décision de ce poids. »
« Je suis certain qu'elle signerait si je lui demandais. »
Severus émit un son amusé. « N'importe qui te le signerait s'ils en avaient le droit. »
« Sauf toi. »
« Sauf moi. »
« Pourquoi ? Tu dis toi-même que ça ne change rien. »
L'homme se retourna vers le garçon. « Si rester passif ou entreprendre une action menait au même résultat, quel serait l'intérêt de faire un effort plus grand pour aucune différence ? »
« C'est juste une signature. Ça ne coûte rien. Même en encre c'est totalement négligeable. »
Severus haussa un sourcil. « Je parlais d'un cas général, Harry. C'est un principe, que l'action soit minime ou importante. Si tu crées des exceptions pour les faits les plus simples, comment placeras-tu la limite entre considérer que tu peux prendre la peine d'effectuer l'action ou décider qu'elle n'en vaut pas la peine ? »
« Ce n'est pas juste. »
Le professeur se retourna vers sa table de travail et reprit son brassage. « La vie n'est pas juste. Cependant, s'il n'y a pas de différence, pourquoi ne rien faire serait-il plus injuste que de faire ? »
Harry resta à nouveau silencieux quelque temps. Quand il reprit la parole, c'était encore sur un autre sujet.
« Quand doit être prise la potion tue-loup ? »
« Tous les jours durant la semaine précédant la pleine lune. Une seule prise en moins, et le loup-garou ne conservera pas son esprit humain durant sa transformation. »
« Que prépares-tu ? »
Il y eut une longue pause avant que le professeur ne réponde. « Tu le sais. »
Harry acquiesça. « Le traitement de Remus. … Ça à l'air très compliqué pour soigner un simple rhume. »
« Ce n'est pas un rhume. »
« Qu'est-ce que c'est alors ? »
« Une maladie chronique. »
Harry laissa une fois de plus le silence remplir la salle.
Il restait toujours à une distance respectable, mais bougea un peu sur le côté pour mieux voir ce que faisait le professeur.
Il rompit une fois de plus le silence. « Depuis combien de temps ? »
« Exprime-toi plus clairement, Harry. »
« Depuis quand est-il malade ? Depuis quand lui prépares-tu cette potion ? Cet été était la première fois que je te voyais lui apporter, mais je ne voyais Remus que la moitié de chaque mois avant. Il ne venait jamais quand il était dans sa phase du mois. »
Severus ne répondit pas.
Harry attendit et attendit encore, durant de longues minutes, avant d'insister.
« Sev, depuis quand prépares-tu la potion tous les mois ? »
« Cette potion est une invention récente. »
Harry se doutait qu'elle n'était pas aussi récente que son beau-père le laissait croire, même si ce n'était pas un mensonge. « Et tu la prépares depuis qu'elle existe ? »
« Harry, ce ne sont vraiment pas tes affaires. »
« D'accord… depuis quand Oncle Remus est-il malade. »
« Plus longtemps que ça. Et ce ne sont encore moins tes affaires. »
« Ça a quand même l'air très compliqué pour une maladie chronique. »
« Harry, tu sais de quoi il s'agit, n'essaye pas de te faire passer pour un idiot devant moi, ni devant personne de préférence à moins que ce ne soit une question de vie ou de mort. Laisse-moi travailler maintenant. »
Le garçon soupira, mais partit néanmoins, reconnaissant lorsque le maître des potions ne pouvait pas bénéficier de son aide. Il aimerait brasser avec lui, mais n'avait pas envie de risquer d'anéantir tout son travail. Surtout si c'était un traitement aussi important pour son oncle.
Lorsqu'il atteint la porte, la voix de Severus l'interrompit.
« Remus sait-il que tu sais ? »
« Non. Draco et Hermione ont aussi compris grâce à ton cours, mais nous n'avons rien dit à Neville. Pourquoi as-tu fait ça ? Tu voulais que toute l'école sache ? »
« La plupart de tes camarades sont des idiots. Ceux qui seront assez logiques pour comprendre devraient aussi être assez intelligents pour savoir que ni moi, ni les autres professeurs, ne laisserions cela possible s'ils n'étaient pas protégés. Et je crois bien avoir légèrement évoqué la potion tue-loup. »
« Puisque Oncle Remus n'est pas si malade que ça en journée, je vais aller le voir alors. »
« Harry. »
« Oui ? »
« Il ne saurait pas refuser ta compagnie, mais il a peu d'occasions pour se reposer avec son travail régulier tout au long de la semaine. Il est vraiment fatigué. »
Harry quitta le laboratoire.
Dès qu'il entra dans la salle principale, il respira l'air frais avec plaisir, réalisant à quel point ça lui avait manqué durant son temps passé avec son beau-père. Il sourit en voyant ses amis avec sa mère, et décida de les rejoindre.
Sev avait raison, il ferait mieux de laisser Oncle Remus se reposer.
