Bonjour à tous !
Voilà le chapitre 3, toujours dans le même esprit que les deux précédents. En espérant que cela vous plaise :)
Clexa-Cosima : Merci pour ta review ! J'espère réussir à te convaincre avec ce nouveau chapitre :)
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
Le jour où les résultats tombèrent, il y avait un silence pesant dans la petite salle où Clarke s'était arrangée pour que Costia et Lexa rencontrent les médecins. Un des médecins, un homme d'une quarantaine d'années avec un air grave, s'assit devant elles avec un dossier épais en main. Clarke, depuis leur arrivée, était restée en retrait, son regard fuyant celui de son amie qui cherchait son réconfort. Il prit une inspiration profonde avant de parler.
"Mademoiselle Green, après une série d'examens et d'analyses poussées, nous avons une idée plus claire de ce qui cause vos maux de tête et votre fatigue. Les résultats montrent la présence d'une tumeur cérébrale. Il s'agit d'un glioblastome, un type de cancer très agressif."
Le monde de Costia s'effondra en quelques mots. Le choc fut si brutal qu'elle ne réagit pas immédiatement. Son cerveau essayait de comprendre, mais c'était comme si les mots flottaient dans l'air sans se fixer. Alexandra, quant à elle, perdit pied immédiatement. Elle se redressa, le visage livide, et interrompit le médecin d'une voix tremblante.
"Non, non, ça ne peut pas être un cancer. Il doit y avoir une erreur. Vous devez refaire les tests. C'est... ce n'est pas possible. Elle va bien, elle n'a même pas 30 ans !"
Le médecin hocha la tête doucement, habitué à ce genre de réaction. "Je comprends que cela soit difficile à entendre, mais malheureusement, les résultats sont formels."
Il n'eut pas le temps de répondre autre chose que Clarke s'avança vers son amie, les yeux tentant de refouler ses larmes. Elle posa une main réconfortante sur son épaule. "Il y a des options de traitement, elle va s'en sortir, une étape à la fois."
Mais Lexa ne semblait plus capable d'entendre quoi que ce soit. Elle se leva brusquement, les mains tremblantes, et sortit de la pièce sans un mot. Costia la regarda partir, la gorge serrée, incapable de la retenir. Elle se tourna vers sa meilleure amie, le cœur lourd.
"Est-ce que je vais mourir ?
-Non, non, Costia on n'en est pas là. Tu vas te battre, on va t'aider. Tu n'es pas seule." Clarke s'accroupit alors à côté d'elle.
Le deuxième médecin se manifesta alors en tant que neurochirurgien. Il expliqua à Costia, sa main entourée de celle de Clarke, la suite à venir. Le traitement se voulait d'abord chirurgical, une chirurgie d'exérèse comme était le nom. D'abord, il tenterait d'enlever le plus possible de la tumeur qui s'est infiltrée dans le parenchyme cérébral. La deuxième étape, car il était impossible de tout retirer, consistera à faire une radiothérapie sur le lit tumoral associée à une chimiothérapie. Il ne s'attarda pas sur les risques d'échec, voyant que la blonde avait déjà du mal à assimiler toutes ces informations.
De l'autre bout de l'hôpital, Lexa marchait sans savoir où aller. Elle avait peur, elle était confuse, mais elle s'en voulait également de son comportement. Être partie de la pièce sans un regard pour Costia, oui, elle s'en voulait. Mais comment faire demi-tour et revenir après cette fuite ? Comment pouvait-elle soutenir sa petite amie si elle-même sentait que ses épaules n'étaient pas assez solides pour.
Elle sentit son bras être attrapé et tiré dans une étreinte. Elle reconnut le parfait de Clarke et enfin, les larmes se mirent à couler.
"Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je peux faire ? Comment...je...
-Chut, calme-toi."
Elles restèrent ainsi quelques minutes, avant que Lexa ne se sépare des bras de Clarke. Elle comprit, au vu du regard que lui lançait la blonde, que sa place était auprès de sa petite amie et qu'il fallait qu'elle soit forte.
Trois petits bruits distincts sur la porte firent se relever Costia. Sa copine venait de rentrer, les yeux rouges montrant l'état de tristesse de celle-ci. Costia n'arrivait toujours pas à réaliser ce qu'il se passait, mais elle sentait que la situation risquait d'être plus dure pour Lexa que pour elle-même. Elle ouvrit alors ses bras, signe à sa compagne de s'y glisser.
"Je vais aller bien mon cœur, tout va aller bien."
Ceux à quoi Lexa craqua de nouveau, murmurant seulement des je t'aime en signe de réponse. Aujourd'hui, elle craquait complètement.
Les jours qui suivirent furent plus durs encore pour Costia. Lexa était là physiquement, mais quelque chose en elle semblait s'être brisé. Elle venait à l'hôpital, restait silencieuse à côté de la blonde, mais son regard était perdu. Parfois, elle quittait brusquement la chambre, incapable de supporter l'atmosphère étouffante. Elle ne parlait presque plus, même à Clarke.
Costia essayait de faire bonne figure, de montrer qu'elle gardait espoir, mais elle voyait bien à quel point Lexa était en train de s'effondrer.
La veille de son opération, la journée avait été comme d'habitude silencieuse pour le couple. Comme elle s'y attendait, Lexa était sortie de la pièce, la laissant ainsi seule face à ses réflexions. Clarke apparut alors, et elle sentit enfin qu'elle devait faire éclater tous ses sentiments.
"Elle ne supporte pas de me voir comme ça," murmura-t-elle, les larmes coulant doucement sur ses joues. "Elle fuit, Clarke... elle a toujours été forte, mais là, je la perds. S'il arrive quelque chose demain et que c'est ce nous là son dernier souvenir..."
Clarke prit sa main et la serra doucement. "Lexa t'aime plus que tout. C'est juste...elle ne sait pas comment gérer ça. Elle a l'habitude de tout contrôler, et là, elle ne peut rien faire. Elle a peur, comme toi. Mais elle va revenir, Costia. Elle a juste besoin de temps."
Costia hocha la tête, mais au fond d'elle, la peur grandissait. Peur du cancer, peur de l'inconnu, et maintenant, peur de perdre Lexa avant même d'avoir perdu cette bataille. "Et si on n'avait pas ce temps, hein ? Et si, demain était mon dernier jour ?"
Clarke sentit la peur de son amie et la prit dans ses bras. "Je sais que tu as peur pour demain, mais ça va aller. Tu n'es pas la première patiente du docteur Kayne. Je vais être là, du début à la fin. Tout va bien se passer."
Lexa, quant à elle, savait que son comportement était déplorable. C'est bien pour cela qu'elle évitait le regard de Clarke depuis ses quelques jours, honteuse de sa propre faiblesse, de ne pas être capable de soutenir Costia comme elle le voudrait.
Elle était assise sur une chaise du couloir menant à la chambre de sa petite amie. L'ambiance de l'hôpital lui pesait, l'atmosphère immobile et silencieuse ne faisant qu'amplifier son angoisse. Elle s'en voulait de se sentir ainsi, de vouloir fuir cette réalité. Mais c'était plus fort qu'elle, elle avait peur, peur de perdre Costia, peur que demain arrive.
Clarke, sortant de la chambre, aperçu Lexa assise au loin. Il fallait qu'elle lui parle, surtout après la discussion qu'elle venait d'avoir avec Costia.
Elle souffla doucement avant de s'asseoir sur la chaise présente à ses côtés. Lexa détourna le regard, sentant le dialogue de Clarke arriver. La blonde ne se laissa pas intimider et se rapprocha de Lexa, la forçant à la regarder dans les yeux.
"Tu n'as pas le droit de l'abandonner. Costia a besoin de toi. Pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. " Son ton était ferme, elle était prête à découdre de tout ça.
"Je ne l'abandonne pas," répondit Lexa, mais sa voix manquait de conviction. Elle se leva brusquement, commençant à faire les cent pas. "Je ne peux pas... je ne peux pas la voir comme ça. C'est trop difficile. Je ne peux pas la perdre."
Clarke se mit devant elle, bloquant son chemin. "Et c'est pour ça que tu penses que fuir la situation va l'aider ?" La colère s'infiltra dans sa voix, mais elle essayait de garder son calme. "Tu crois vraiment que ça va l'aider si tu ne lui parles pas ? Si tu ne l'encourages pas ? Bordel Lexa, demain elle passe en chirurgie ! Imagine-toi son ressenti, sa peur"
Lexa se tut, ses mains tremblant légèrement. Elle se rendit compte qu'elle fuyait non seulement Costia, mais aussi ses propres émotions. "J'ai peur Clarke. J'ai peur de la perdre, peur de ne pas être à la hauteur."
Clarke la regarda intensément, ses yeux pleins de compréhension mais aussi de détermination. "Je comprends ta peur, Lexa. Je la ressens aussi. Mais si tu fuis maintenant, tu vas lui faire encore plus de mal. Elle n'a pas besoin de ça et tu le sais. Tu es sa petite amie, tu es son soutien. Si elle voit que tu es désespérée, elle va perdre espoir et perdre le goût à se battre."
Lexa ferma les yeux, prenant une profonde inspiration pour essayer de calmer son agitation intérieure. "Mais je ne sais pas comment l'aider. Je ne sais pas quoi lui dire."
"Juste sois là pour elle," répondit Clarke avec douceur. "écoute-la, rassure-la. Parle-lui de tout et de rien. Elle a besoin de sentir que tu es là, que vous allez affronter cela ensemble. Et je suis là pour t'aider, mais tu dois être présente pour elle et non être un fantôme."
Après un moment de silence, Lexa hocha lentement la tête, sa détermination commençant à se reformer. "Tu as raison. Je ne peux pas la laisser seule. Je dois être forte pour nous deux."
Clarke sourit, une lueur d'espoir dans ses yeux. "Exactement. Et si jamais tu as besoin d'aide, je suis là. On est toutes les deux dans ce combat. Mais maintenant, va la voir, elle n'attend que ça."
Lexa se dirigea vers la porte, son cœur battant la chamade, mais cette fois-ci, c'était avec l'intention de se battre pour Costia. Elle ne pouvait plus fuir. Elle avait besoin de se monter à la hauteur de l'amour qu'elles partageaient.
Elle s'approcha lentement du lit de Costia, ses yeux humides. "Je suis désolée," murmura-t-elle, sa voix brisée. "Je... je ne sais pas comment gérer tout ça. Mais tu n'as pas à le subir. Je suis désolée, tellement désolée."
Costia tourna la tête vers elle fatiguée, mais un petit sourire apparut sur son visage. "C'est toi et moi, Lexa. Depuis le début. Je vais me battre. Mais j'ai besoin de toi avec moi"
"Je ne te quitte plus, je te promets." Elle déposa un baiser sur ses lèvres puis s'installa à ses côtés. Elle prit sa main, et cette fois, elle ne la lâcha pas.
Ce soir-là, elles étaient restées éveillées longtemps, Lexa serrant Costia dans ses bras, espérant secrètement que ce moment suspendu dans le temps ne se termine jamais.
Costia se réveilla avec un sourire doux, essayant de masquer l'inquiétude qui grandissait en elle. Aujourd'hui sonné la première étape du combat. Cette intervention chirurgicale avait pour objectif de retirer ce qu'ils pouvaient de la tumeur. Les médecins avaient déjà prévenu que l'enlever totalement était impossible et qu'un long chemin de chimiothérapie l'attendait.
L'atmosphère était lourde dans la pièce. Lexa était presque silencieuse, sa gorge nouée par l'angoisse. Costia malgré la douleurs et la fatigue évidente qui pesaient sur ses épaules, essayait de rester forte. Mais ses yeux, habituellement si vifs et pleins de vie, trahissaient l'inquiétude.
"Je déteste te voir comme ça, » murmura Lexa en baissant les yeux, son pouce caressant distraitement la paume de Costia.
« Je sais, » répondit doucement Costia, avec un sourire faible. « Moi aussi. Mais… je veux que tu restes forte pour moi, d'accord ? »
Les mots semblaient vides. Lexa avait toujours été la plus rationnelle, la plus solide des deux, mais là, elle se sentait brisée. Elle hocha simplement la tête, incapable de répondre, ses yeux pleins de larmes qu'elle ne voulait pas verser devant Costia. Elle ne trouvait pas les mots non. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était serrer la main de Costia plus fort.
« Je t'aime, » souffla-t-elle finalement, sa voix brisée.
Costia caressa doucement sa joue, une larme solitaire roulant sur sa peau. « Je t'aime aussi. On se reverra après ça, je te le promets. »
Peu de temps après, une équipe médicale entra dans la chambre pour préparer Costia. Clarke était déjà au bloc opératoire, prête à suivre de près la procédure. Quand ils emmenèrent Costia au bloc, Lexa sentit une partie d'elle-même partir avec elle. Elle resta debout, immobile, dans le couloir, fixant la porte fermée qui venait d'engloutir l'amour de sa vie. La seule chose qui la maintenait debout, c'était Clarke, qui veillait toujours à être là pour la soutenir. Elle finit par s'assoir, un poids terrible sur la poitrine. Chaque minute qui passait lui semblait une éternité. Le silence de l'hôpital ne faisait qu'amplifier son angoisse.
Clarke, en tant que médecin, était présente dans la salle d'opération. Elle surveillait chaque détail, veillant à ce que l'équipe suive scrupuleusement le protocole. Mais malgré ses compétences et son professionnalisme, elle n'avait jamais été aussi inquiète. Le fait que Costia soit aussi une amie la mettait dans une position délicate. Elle était restée calme devant Lexa, mais à l'intérieur, c'était une tempête. Elle savait que cette opération n'était qu'une tentative désespérée pour soulager temporairement Costia. Au fond d'elle, elle savait le destin tragique qui attendait son amie.
Les heures passèrent lentement. Lexa, restée seule dans la chambre, tournait en rond, se battant pour ne pas s'effondrer sous le poids de ses pensées. Chaque minute paraissait une éternité, chaque seconde plus étouffante que la précédente. Finalement, Clarke émergea, la fatigue marquée sur ses traits, mais aussi une profonde tristesse.
« Lexa, » murmura-t-elle en s'approchant.
Lexa la regarda avec une lueur d'espoir, cherchant désespérément une bonne nouvelle dans ses yeux, mais Clarke ne souriait pas.
« Ils n'ont pas pu tout retirer, comme on s'y attendait, » expliqua Clarke d'une voix douce, son regard rempli de tristesse. « La tumeur est beaucoup trop invasive… Mais elle va se réveiller. Ça va être difficile… »
Lexa se sentit vide. Elle avait espéré un miracle, mais au fond d'elle, elle savait que ce moment viendrait. « Et maintenant ? » murmura-t-elle, presque inaudible.
« On va continuer à gérer les symptômes, » répondit Clarke, hésitant à continuer. « Mais… elle va avoir besoin de toi, plus que jamais. Ce n'est que le début du combat. »
Le regard de Lexa était vide. Elle hocha lentement la tête, mais son esprit était ailleurs, perdu dans un tourbillon d'émotions qu'elle ne savait pas comment gérer. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver Costia, sentir à nouveau sa main dans la sienne, et espérer que, d'une manière ou d'une autre, tout s'arrange.
Costia flottait entre deux mondes, une sensation de pesanteur l'enveloppant comme un drap froid. Elle avait l'impression d'être piégée dans une nuit sans fin, son corps lourd et son esprit confus. Un bourdonnement incessant envahissait ses oreilles, comme si la réalité tentait de l'atteindre à travers un voile épais.
Puis, petit à petit, elle commença à émerger, d'abord par une douleur sourde à l'arrière de son crâne, puis par des murmures lointains. Elle essaya de bouger, mais son corps lui semblait étranger, paralysé. La panique monta en elle, brutale et oppressante. Où était-elle ? Pourquoi ne pouvait-elle pas ouvrir les yeux ?
Lentement, avec un effort monumental, Costia parvint enfin à faire papillonner ses paupières. La lumière de la pièce était tamisée, mais elle lui parut d'abord aveuglante. Son cœur battait la chamade. Était-elle encore là ? Avait-elle survécu à l'intervention ?
Ses yeux se fixèrent sur le plafond blanc de l'hôpital, et une vague de soulagement la submergea. Elle était en vie. Le simple fait de pouvoir ressentir la dureté des draps contre sa peau et d'entendre les légers bips des machines lui fit réaliser qu'elle avait réussi à traverser cette épreuve, du moins en partie.
Elle se souvint des paroles des médecins : ils avaient déjà averti qu'ils ne pourraient pas tout retirer de la tumeur. La suite était une chimiothérapie. Mais pour l'instant, elle se concentrait sur le fait qu'elle était là, vivante.
Costia tenta de tourner légèrement la tête, et son regard croisa celui de Lexa, assise à côté d'elle, le visage marqué par l'angoisse et l'épuisement. Lexa avait veillé sur elle. Ses yeux rougis trahissaient les heures d'attente, mais ils s'illuminèrent immédiatement quand ils rencontrèrent ceux de Costia.
« Hé… » murmura Costia d'une voix rauque, à peine plus qu'un souffle. Ses cordes vocales semblaient aussi fatiguées que le reste de son corps.
Lexa se pencha en avant, attrapant délicatement sa main, comme si elle craignait de la briser. « Tu es là… » souffla-t-elle, des larmes de soulagement coulant enfin sur ses joues. « Je suis là, Costia, je suis là. »
Costia pressa faiblement la main de Lexa, son esprit toujours embrouillé, mais la peur qui l'avait envahie quelques instants plus tôt commençait à se dissiper dans cette chaleur familière. Elle avait toujours su que la suite serait difficile, mais pour l'instant, elle se sentait heureuse de simplement être avec Lexa.
« Est-ce que… » Costia ferma les yeux un instant, cherchant la force de poser la question qui la hantait. « Qu'est-ce qu'ils ont dit ? »
Lexa inspira profondément, incapable de répondre immédiatement. Elle caressa la main de Costia, cherchant les mots. « Ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient… mais ils ne pouvaient pas tout enlever. La chimiothérapie commence bientôt. »
Costia resta silencieuse un moment, les yeux fixés sur le plafond. Un mélange de peur et d'acceptation l'envahit. Elle savait que c'était la réalité à laquelle elles devraient faire face ensemble.
« Alors… on va devoir se battre, » murmura-t-elle, la gorge nouée, un sourire tremblant apparaissant sur ses lèvres.
Lexa ne put que hocher la tête, une lueur de détermination dans ses yeux. Elle se pencha pour déposer un baiser doux sur le front de Costia, sentant son corps trembler légèrement sous le poids des émotions.
Mais malgré la gravité de la situation, Costia ressentait un étrange soulagement. Elle était vivante, même si cela n'était que temporaire. Et, pour le moment, elle était avec Lexa. C'était tout ce qui comptait.
