(La coupe de feu) Alastor Maugrey Fol Œil
« Alastor Maugrey. », annonça le nouveau professeur de défense contre les forces du mal à ses élèves de quatrième année de Gryffondor et Poufsouffle après qu'ils furent tous installés dans la salle sombrement décorée à sa manière.
L'endroit ressemblait plus à un laboratoire de potion dans une vision visible uniquement en cauchemar qu'à une bibliothèque ou une galerie de portrait, c'était certain.
« Ex-Auror, ministère mécontent, et nouveau professeur de défense contre les forces du mal. », poursuivit-il tout en notant son nom de famille au tableau. « Je suis là parce que Dumbledore me l'a demandé, fin de l'histoire, au revoir, rideaux. Des questions ? »
Il attendit une minute. Aucun élève n'émit le moindre son.
Ils étaient mercredi après-midi, et subissaient pour la première fois le cours du légendaire auror. Neville et Harry étaient au premier rang, et se demandaient déjà ce qu'ils y faisaient. Hermione y était également, à leur droite, avec Ron comme voisin.
Draco et les Serpentard avaient eu ce même cours au matin. C'étaient trois heures de cours que le blond s'était contenté de leur résumer par : « Il est fou. Et son œil aussi. »
Quand il s'avéra que personne ne poserait la moindre question, le nouveau professeur reprit.
« Pour ce qui est des forces du mal… je suis partisan des travaux pratiques. »
Harry et Neville échangèrent un regard effaré. Avait-il vraiment parlé de mettre en pratique les forces du mal, ou parlait-il simplement de pratiquer la défense comme Remus les avait fait pratiquer devant l'épouvantard ?
« Mais d'abord, qui parmi vous peut me dire combien de sortilèges impardonnables y a-t-il ? »
« Trois, Monsieur. », informa Hermione, mal à l'aise.
« Et ils sont ainsi nommé parce que ? »
« Parce qu'ils sont impardonnables. L'utilisation de l'un deux… »
Le professeur l'interrompit tout en se retournant vers le tableau pour écrire. « Vous fera gagner un aller simple pour Azkaban, exact. D'après le Ministère, vous êtes trop jeunes pour voir ce que font ces sorts. Je ne suis pas d'accord ! Il faut que vous sachiez ce qui vous attend ! Pour que vous soyez préparé ! Monsieur Finnigan, trouvez un autre endroit que sous votre table pour votre chewing-gum ! »
Seamus s'ébahit. « C'est pas vrai ! Ce vieux bougre peut voir derrière son dos ! » chuchota-t-il.
L'homme se retourna et lui lança vivement sa craie. « Et entendre à l'autre bout de la pièce ! Alors, par quel sortilège commençons-nous ? »
Son regard parcourant la classe informait qu'il cherchait un volontaire, ou par défaut quelqu'un à désigner d'office.
Hermione déglutit. Peu rassurée, elle décidait de commencer la danse afin de soustraire ses camarades à cette nouvelle tentative d'intimidation plutôt réussie du professeur. Elle était tout aussi impressionnée que les autres, mais elle avait les connaissances.
« Il y a le sortilège de l'Imperium, monsieur. Il a été interdit en 1717, et soumet la cible à un contrôle total du sorcier qui le lance. »
« En effet. Il a donné du fil à retordre au ministère il y a quelques années, celui-là. Son incantation est Impero. Peut-être que ceci vous montrera pourquoi. »
L'homme s'approcha de sa table, et ouvrit un de ses bocaux. Il en sortit une araignée, et l'agrandit avec un Amplificatum. Puis, il lança un Impero dessus. Il la fit ensuite léviter parmi les élèves, se poser sur les tables et les visages, et créa la panique.
« Sa piqûre est mortelle. », précisa-t-il alors qu'il la plaçait sur Ron. Il rit ensuite de la peur évidente du roux. Chaque fois qu'un élève riait, il l'envoyait vers celui qui trouvait cela drôle, et c'en étaient d'autres qui s'amusaient ou paniquaient.
« Que vais-je lui faire faire, maintenant ? Sauter par la fenêtre ? » fit-il d'un ton plus grave. La classe se calma alors qu'il la dirigea vers un sceau d'eau puis la retient en lévitation alors qu'elle tentait d'y entrer. « Se noyer ? »
Enfin, il la ramena dans sa main.
« Des dizaines de sorciers déclarèrent avoir agi aux ordres de Voldemort sous l'influence du sortilège de l'Imperium. Seulement voilà, comment désigner ceux qui mentent ? Le sortilège de l'Imperium est indétectable. De telles accusations ne peuvent ni être prouvées, ni démenties. D'anciens Mangemorts ont ainsi échappé à Azkaban. »
Il laissa encore les élèves réfléchir quelques instants à ses paroles avant de demander la suite. « Un autre, un autre, allez debout… »
Plusieurs mains se levaient.
« Potter, c'est ça ? »
« Oui, professeur. »
« Alors ? »
« Il y a le sortilège de Doloris. Il provoque une douleur extrême à quiconque le subit et ne laisse aucune marque sur le corps. Il… utilisé trop longtemps, il peut faire perdre la raison et la mémoire. »
« Exact ! Particulièrement odieux. Viens, viens. »
Harry dut suivre le professeur à sa table.
L'homme poursuivit. « La douleur est tellement intense qu'elle donne parfois l'envie de mourir plutôt que de continuer à endurer cette souffrance. »
Une fois qu'Harry fut bien placé pour observer l'araignée du professeur posée sur la table, l'ancien auror lança le sortilège sur la créature, sous les yeux de l'élève. « Endoloris. »
Alors que l'araignée poussait des cris aigus et gesticulait, Harry pouvait entendre les cris de ses parents, et les rires de Bellatrix Lestrange. Ce n'était pas aussi terrible qu'une attaque de Détraqueur, mais depuis sa rencontre avec ces créatures sombres, depuis que ce souvenir avait refait surface une fois, il lui arrivait qu'il ressurgisse… comme maintenant. Mais la suite du souvenir ne venait pas. Il n'y avait que les hurlements de ses parents, aucun sauveur pour les sortir de cette agonie.
Les élèves étaient horrifiés. Quand Neville vit une larme couler le long de la joue de son meilleur ami, il se leva d'un bond. « Arrêtez ! »
Hermione cria à son tour, outrée. « Vous ne voyez pas que ça le perturbe ?! »
Seulement alors, le professeur regarda Harry. Il arrêta son sort. « Oui, bon… retourne à ta place, mon garçon. », fit-il comme s'il était un enfant reconnaissant ses torts.
Alors qu'Harry restait immobile, Neville contourna leur table pour saisir son ami par les épaules et le ramener à sa chaise. Le professeur laissa faire, et s'approcha d'Hermione avec l'araignée. Il posa l'animal sur la table de la jeune fille.
« Vous connaissez peut-être le dernier sortilège impardonnable, miss Granger ? »
Hermione, n'ayant aucune intention de le voir sous ses yeux, nia.
« Non ? » fit le professeur avec étonnement. « Avada Kedavra ! » cria-t-il en pointant l'animal.
Le rayon vert sortit de sa baguette avec le bruit d'une rafale de vent et frappa d'un coup l'araignée qui s'affaissa, morte, sur le livre de l'adolescente.
« Le sortilège de la mort. », annonça le professeur gravement. « C'est un maléfice qui exige une grande puissance magique. Si vous sortez tous vos baguettes en cet instant et que vous les pointiez sur moi en prononçant la formule, je ne sais même pas si vous arriveriez à me faire saigner du nez. »
« On ne connaît qu'un seul être qui ait survécu. », poursuivit-il en s'approchant de Neville, à nouveau assis à sa place aux côtés d'Harry. « Et il est ici même. »
À la fin du cours, alors qu'ils sortaient de la classe, Harry restait encore silencieux, et Ron admirait le professeur.
« Il est brillant ! Fou et effrayant, mais brillant. »
Hermione n'était clairement pas de cet avis. « Montrer des sortilèges impardonnables en classe ! Non, Ronald, ce n'est pas brillant. »
Neville approuva. « Il peut sans doute nous apprendre de grandes choses, mais il n'est pas un bon professeur. Ses méthodes sont pires que celle du professeur Snape dans ses pires jours. »
Maugrey se fraya un chemin jusqu'à eux et saisit Harry par l'épaule. « Hey, ça va mon garçon ? »
Après un sursaut, Harry le regardait avec un mélange de hantise et de ressentiment.
« Allez, viens, on va prendre le thé toi et moi. »
« Je préfère pas. », déclara le garçon.
Neville saisit son meilleur ami par les bras pour le retourner vers le chemin qu'ils prenaient. « Désolé, professeur, mais nous avons encore été puni par le professeur Snape. », mentit-il.
Ils retrouvèrent Draco à la bibliothèque.
« C'était bien ? » demanda le Serpentard lorsque ses amis s'installèrent à sa table.
« Bien ? » répondit Hermione, les larmes aux yeux, avec une légère agressivité. « Non, ce n'était pas bien, Draco Malfoy ! As-tu eu le même cours que nous ou était-ce juste pour nous ? Il nous a fait la démonstration en classe des trois sortilèges impardonnables. »
« Il a tué une araignée devant Hermione. », explicita Neville. « Après l'avoir torturée sous les yeux d'Harry. »
« Qui, l'araignée ou Mione ? » tenta avec narquois le Serpentard dans un maladroit essai de les détendre.
« L'araignée. », cracha Harry, la fureur dans ses yeux alors qu'il fixait ceux clairs du blond.
« Si ça ne va vraiment pas, Harry, tu peux aller à l'infirmerie. », fit-il avec plus de sérieux.
« Tu aurais pu nous prévenir ! » lui reprocha Hermione.
« À quel sujet ? »
« Le sujet du cours ! Ou plutôt la manière de faire du professeur Maugrey. »
« Ça n'aurait rien changé au déroulé. » Il tourna son regard vers le roux. Il ne se souvenait que trop bien quel était l'épouvantard de son camarade. « Weasley, est-ce qu'au moins tu as reçu l'araignée sur la tête ? »
« J'espère qu'il te l'a fait aussi. », grogna le garçon en retour.
« Dois-je en déduire que oui ? »
« Draco, ce n'est pas drôle ! » réprimanda une fois de plus la fille.
« Soit. Puisqu'il semble évident que nous ne parviendrons pas à nous entendre sur le sujet, que diriez-vous de travailler nos autres matières plutôt ? À moins que vous ayez une idée pour enlever cette tête d'enterrement de la face d'Harry. On dirait qu'il a vu un fantôme. »
Harry le foudroya du regard. « À peine. »
Neville essaya d'adoucir l'atmosphère. « Nous pourrons informer Severus ce soir du déroulé des cours du professeur Maugrey. En attendant, je rejoins l'idée de Draco… je crois que le professeur McGonagall nous a donné un essai… »
« Sev ne pourra rien faire. », marmonna Harry en se mettant au travail.
Le lendemain après-midi, ils avaient leur second cours de potion, un cours de trois heures cette fois-ci, ce qui laissait le temps de faire plus qu'une petite potion de révision. Ils commencèrent véritablement le programme des travaux pratiques.
Harry ne parvenait pas à pleinement se concentrer sur sa tâche, et Neville peinait également à suivre le rythme nécessaire. De leur côté, Hermione et Draco étaient trop concentrés sur leur objectif de produire la meilleure potion possible pour les aider.
Severus était occupé à réprimander Crabbe et Goyle, se demandant pourquoi il laissait deux idiots aussi incompétents dans le même binôme, si ce n'était pour n'avoir qu'un seul chaudron à évaporer, lorsque Lily se leva.
Elle s'approcha doucement de la table la plus proche, celle du quatuor. Aucun ne la remarqua.
Elle n'observa le contenu du chaudron que quelques instants. Elle prit la main d'Harry pour stopper son mouvement alors qu'il découpait étrangement maladroitement son ingrédient.
Le jeune garçon releva la tête pour regarder la femme, stupéfait. Son visage montrait toute son incrédulité.
Elle lui sourit.
« Ne dirait-on pas un jeune homme particulièrement peu éveillé ? »
Elle récupéra doucement le couteau de la main de l'adolescent, puis fit pivoter la planche à découper pour l'orienter vers elle. Elle entreprit alors d'effectuer la découpe.
À ce stade, Severus était immobile, à fixer la jeune femme. Les autres élèves alternaient entre observer l'assistante de leur professeur ou la réaction de ce dernier. Ils s'attendaient tous à ce qu'il s'écrit, à sa manière, pour interdire à Mademoiselle Evans d'aider un étudiant. Mais il était là, dans l'allée, droit et figé. Il écoutait l'explication qu'elle fournissait, dernier son qui s'élevait dans la salle à l'exception des bruits des potions elles-mêmes.
« Il y a plusieurs choses qui ne vont pas avec ta potion, Harry. La première, elle n'est clairement pas assez rose. Pour rattraper cela, tu devras découper une salamandre de plus. La seconde, était ton maintient sur ton couteau. Une mauvaise découpe aurait pu endommager l'ingrédient, et provoquer une réaction encore plus terrible que l'état déjà déplorable de ta potion à ce stade. »
Elle finit rapidement de faire la découpe de la première salamandre tout en expliquant comment elle s'y prenait, quelles étaient les astuces pour faciliter la précision de la coupure, pourquoi éviter tel ou tel endroit, les différentes parties à conserver, et caetera.
Quand elle eut terminé, elle redonna le couteau à son fils, et retourna s'asseoir. Ce ne fut que lorsqu'elle se fut remise à sa lecture que Severus reprit ses tours de ronde entre les élèves afin de surveiller leurs chaudrons. Il ne fit pas la moindre remarque au sujet de ce qui venait de se passer, ni à Harry, ni à Lily, ni à quiconque d'autre.
C'était le dernier jour où ils pouvaient mettre leurs noms dans la coupe de feu. Du moins, où les élèves majeurs pouvaient.
Après le cours de potion, ils avaient décidé d'aller traîner dans la salle qui contenait à présent la coupe de feu temporairement. Hermione et Draco s'étaient assis sur un banc pour lire. Les autres observaient le spectacle des étudiants de Poudlard poussant leurs camarades ou traversant la limite d'âge pour déposer leurs noms.
Ron continuait de souhaiter la « gloire éternelle » dont le directeur avait parlé. Il songeait à participer, avec hâte, dans trois ans. Neville et Harry étaient unanimes sur le sujet : ils n'en rêverait ni l'un ni l'autre.
Cedric Diggory venait de mettre le sien, après l'insistance de deux de ses amis, et de se faire applaudir pour cela, lorsque les jumeaux Weasley entrèrent en courant dans le lieu.
« Ça y est ! On l'a faite ! » fit l'un.
« On l'a mitonné ce matin ! » poursuivit l'autre.
Hermione releva le nez de son livre et les nargua. « Ça ne va pas marcher. »
Les deux jumeaux s'approchèrent. L'un se plaça par derrière elle à sa droite, et l'autre se positionna un genou à terre devant elle dans la diagonale opposée. Bien qu'il ne fut pas bousculé, Draco sortit à son tour de sa lecture, dérangé par l'intrusion des deux garçons plus âgés dans son espace vital.
« Ah ouais ? » commença Fred.
« De l'air ! » râla le seul Serpentard de la pièce, sans parvenir à les chasser.
« Et pourquoi ça, Hermione ? » questionna George.
Draco claqua son livre sur ses genoux avec agacement, mais ne put retenir son sourire. Les jumeaux étaient doués pour être amusant, et il serait de trop mauvaise foi de refuser de l'admettre, il avait appris à les apprécier. Ces jumeaux étaient peut-être les seuls Gryffondor qu'il acceptait de côtoyer facilement en dehors de son groupe d'amis. En vérité, il les préférait à Ronald.
Incapable de se soustraire à leur regard, Hermione se trouva contrainte de leur expliquer.
« Vous voyez cette ligne ? » Elle désignait le tracé bleu lumineux au sol qui encerclait la coupe.
« C'est une limite d'âge. », poursuivit Draco avec un léger sourire narquois. Puisque les jumeaux jouaient avec Hermione, il participerait de la même manière : s'ils se complétaient l'un l'autre, il ferait de même avec l'adolescente.
Hermione se prêta au jeu sans hésiter un instant. « Dumbledore l'a tracé lui-même. », se moqua-t-elle des jumeaux.
« Et alors ? » fit l'un d'eux.
Hermione n'en revint pas de devoir autant détailler et poussa un soupir d'exaspération devant leurs pitreries. « Alors, un génie tel que Dumbledore ne peut pas être berné par un procédé aussi lamentablement simplet qu'une potion de vieillissement. »
« Ah, mais c'est pour ça que c'est génial. », expliqua George.
« Parce que c'est si lamentablement simplet. », compléta l'autre.
Draco était forcé de l'admettre et pouffa, plus d'amusement que de moquerie. Hermione le connaissait assez pour savoir qu'il approuvait le raisonnement des jumeaux plus que le génie de Dumbledore et lui donna un coup ludique qui ne fit que le faire rire.
Les jumeaux s'étaient relevés et approchés de la coupe.
« Prêt Fred ? »
« Prêt George ! »
« On boit cul sec. »
Ils croisèrent leurs bras l'un avec l'autre pour boire, tout en se donnant en spectacle comme ils faisaient toujours pour animer et amuser la galerie.
Ils avalèrent le contenu de leurs petites fioles, puis sautèrent dans le cercle.
Ça marchait.
Toute la salle applaudit, très enthousiaste, à l'exception d'Hermione qui retournait à sa lecture et de Draco qui l'imitait, ce dernier refusant d'être vu félicitant des Gryffondor, des Weasley ou des idiots, ces deux-là étant tout cela à la fois.
Les jumeaux jetèrent alors avec majesté leurs deux noms dans la coupe.
Encore une fois, rien ne sembla se passer.
Tous applaudirent encore, hurlant leurs acclamations.
Mais soudainement, la flamme bleue explosa en une sorte de feu d'artifice, et deux flammes projetèrent les deux frères plus loin. Quand ils se redressèrent, ils purent s'admirer l'un l'autre arboré de nouveaux cheveux blancs et de vieilles barbes, pour les changements les plus évidents. Aussitôt, ils commencèrent à se battre, chacun accusant l'autre d'être la cause de ceci, sous les rires et les encouragements des Gryffondor de la salle.
« C'est ta faute ! » « La tienne ! » « Ah ouais, tu veux te battre ? » « Arrête où je t'arrache les oreilles ! » « J't'arrache le nez ! » « Tu fais pas le poids ! » « À ton âge, c'est pas vrai ! »
Ils s'arrêtèrent lorsque les portes de la salle claquèrent à l'arrivée charismatique de Viktor Krum et Igor Karkaroff. Le silence vint subitement, et tous observèrent attentivement, avec des pointes d'admiration peut-être, l'élève célèbre joueur de Quidditch mettre son nom dans la coupe.
Quand il pivota pour repartir, il croisa le regard d'Hermione, et lui sourit. Draco, juste à côté d'elle, capta l'expression légèrement souriante de son amie — et surtout sa rougeur. Il passa rapidement de l'horreur fugitive à la contrariété totale. Il ne trouva rien à dire et s'enferma dans sa lecture. En ce qui le concernait, le spectacle de contempler avec amusement les élèves les plus âgés de Poudlard soumettre leurs candidatures était terminé.
