(La coupe de feu) L'audace de Théodore


Depuis le bal, Krum passait beaucoup de temps en compagnie d'Hermione. Il était juste assis à côté d'elle à la bibliothèque, et la regardait travailler.

Draco s'installait en face de la fille et lançait des regards noirs aussi souvent que possible vers le bulgare, qui choisissait simplement de l'ignorer.

Neville ne voyait pas quoi faire avec son œuf, et il laissait Harry l'étudier et le retourner dans tous les sens à la recherche de ce qu'ils auraient manqué.

Ce que Draco et Harry déploraient le plus, était l'absence de match de Quidditch à cause du tournoi des trois sorciers.

Les cours se déroulaient normalement, à tout le moins comme n'importe quelle année scolaire mise à part l'attitude de mademoiselle Evans.

L'événement du bal ne semblait pas avoir changé cette nouvelle habitude qu'elle avait de surveiller les chaudrons des élèves. Elle intervenait même de plus en plus souvent.

Harry ne savait pas comment ils avaient réglé la tension, mais ils ne laissaient rien paraître.

Les quelques personnes présentes à ce moment-là n'avaient pas pipé mot non plus.

Ce fut mi-février que Théodore engagea la partie suivante du plan qui consistait à " aider Potter à obtenir le beau-père qu'il voulait ".

C'était bien évidemment lors d'un cours de Potion.

Mademoiselle Evans était debout, occupée avec le chaudron de Crabbe.

Théodore surveillait leur discussion et attendit que la potion de l'idiot soit bien stabilisée et sur une voie bien meilleure qu'elle ne l'aurait jamais été sans l'aide de l'assistante du professeur.

Quand Evans approuva que c'était bien mieux, Théodore décida de l'interpeller avant qu'elle ne s'éloigne de leur table.

« Mademoiselle Evans, pourrais-je vous poser une question ? »

« Bien sûr. », accepta-t-elle avec un doux sourire.

Elle était trop gentille. Théodore ne pouvait pas retenir son sourire narquois. Il savait que ce qu'il comptait faire pourrait lui valoir une punition, et une assez conséquente. Mais il avait passé un accord, et cela l'amusait. Ce qui l'amuserait le plus serait que Snape laisse Evans répondre sans intervenir.

Théodore avait bien repéré que Snape ne ferait jamais rien contre ce que la femme faisait. Sauf peut-être si elle tentait de l'embrasser comme au bal, mais ce n'était pas le genre de chose qui risquait d'arriver dans la salle de classe, et Théodore ne l'évoquerait certainement pas. Donc si elle acceptait de répondre, Snape laisserait faire. Et Evans répondrait, parce qu'elle était bien trop gentille.

« Que pensez-vous des capacités d'enseignement du professeur Snape ? »

Il n'avait fait aucun effort pour parler à voix basse. Il fallait que tout le monde écoute et entende. Surtout Potter et Draco à l'avant de la salle.

Les élèves, aussi bien côté Gryffondor que Serpentard, tentaient d'étouffer leurs sidérations. Mais Ron n'avait pas pu empêcher son « Quoi ? » aiguë de sortir de sa bouche.

Le professeur Snape s'était retourné vers l'impertinent et Mademoiselle Evans. Il ne semblait pas apprécier la situation, mais comme Théodore l'avait prévu, il ne dit rien et n'intervint pas.

La femme ne semblait pas perturbée le moins du monde par la question. Elle sourit agréablement, et commença à lui répondre.

« La version rapide serait de dire qu'il est un bon professeur. », déclara-t-elle avec assurance. Elle entreprit ensuite d'argumenter son raisonnement.

« La version plus longue… il est indéniable qu'il possède une connaissance approfondie dans bien des domaines, notamment en potions.

« Il est impossible de contester qu'il a tout le savoir et l'expertise nécessaires pour répondre à chaque question des élèves de n'importe quel niveau, expliquer chaque concept, et fournir les meilleures recettes mieux que le ferait n'importe quel manuel, du plus simple au plus avancé.

« Il peut vous expliquer comment interagissent entre eux chaque combinaison d'ingrédients dans les moindres détails, et je n'ai pas le moindre doute sur sa capacité à prévenir les accidents dans sa salle de classe, à savoir exactement ce qu'un élève a fait de mal, et à le corriger si le cœur lui en disait.

« Il est capable d'expliquer les concepts les plus complexes de manière concise et précise, et ne rend pas plus compliquées pour autant les choses les plus simples.

« Il est certes très exigeant envers ses élèves. Mais cela peut les pousser à se dépasser et à obtenir de bons résultats. Sa personnalité n'est pas toujours la plus agréable, mais la sévérité est une qualité chez un professeur. Même s'il peut sembler partial dans ses évaluations, je vous assure qu'il donne toujours la notation exacte et amplement méritée dans ses attentes envers chacun d'entre vous.

« Si vous posiez cette question à un élève, la réponse dépendra toujours de la perspective, subjective, de l'interroger. Les professeurs sévères sont rarement bien vus par tous leurs étudiants. Mais certains pourraient véritablement apprécier sa rigueur, et sa passion pour les matières qu'il enseigne. J'avoue que d'autres pourraient le trouver intimidant et décourageant. Il veut juste pousser chacun à donner de son meilleur. »

Théodore la coupa. « Pardon de vous interrompre, mais il me semblait de notoriété que le professeur Snape n'est pas passionné par l'enseignement. Du moins en potions. »

« Il n'a pas beaucoup de patience pour ceux qui ne font pas d'efforts, et il faut admettre que la plupart de sorciers ne sont pas intéressés par les potions, un peu comme les moldus repoussent les mathématiques. Votre professeur est capable de faire partager sa passion des potions avec ceux qui acceptent de ne pas se rebuter à l'aspect de la matière ou aux rumeurs qui le disent injuste envers particulièrement Gryffondor et favorisant les Serpentard.

« Je peux vous assurer qu'il a cette passion pour les potions, parce que je l'ai vu faire, et qu'il me l'a fait partager. Mais autant vous le trouvez ennuyeux à cause de sa sévérité, autant lui trouve ennuyeux de s'occuper d'enfants inattentifs. Il a des moments de pédagogie formidables, que ceux qui ne sont pas aveuglés par leur détestation du professeur ou de la matière pourront voir, et dont ceux-là pourront profiter.

« Savoir si un professeur est bon dépend toujours autant du professeur que de l'élève. Chacun n'apprécie pas les mêmes méthodes. Mais je vous assure que la sévérité et la rigueur sont un élément clef de la sécurité en salle de potions.

« J'ai fait mes études avec le professeur précédent. C'était un homme très aimable que j'affectionnais beaucoup, mais il était bien trop permissif, et les accidents étaient incroyablement réguliers. Entrer dans sa salle de classe était dangereux. Même si personnellement, étant aussi douée que je l'étais, j'appréciais toujours ses cours sans avoir peur que mon chaudron n'explose. »

Ron, dispersé par le discours de Mademoiselle Evans, ne put s'en empêcher. La question lui brûlait les lèvres, et il en avait complètement oublié la présence du professeur. Il lâcha en bougonnant la critique.

« En quoi la sévérité est-elle une qualité chez un professeur, de toute manière. Si cela nous repousse… »

Lily se tourna vers le garçon roux. Severus avait décidé d'ignorer la conversation, et continuait de surveiller le travail de chacun, rappelant à l'ordre ceux qui oubliaient de faire leur travail, mais jamais assez fort pour perturber la femme.

« C'est une qualité, et ce pour plusieurs raisons, même s'il est important de noter que la sévérité doit être équilibrée avec une approche bienveillante et compréhensive, dont, il me semble, le professeur McGonagall en a une parfaite compréhension. Un professeur sévère et juste saura reconnaître les efforts de ses élèves, les encourager et les soutenir dans leur cheminement académique. Je vous assure que le professeur Snape sait cela. Il est juste nécessaire que vous fassiez des efforts pour le voir.

« La sévérité peut aider à établir des règles et des attentes claires en classe. Cela crée un environnement structuré où les élèves comprennent ce qui est attendu d'eux, ce qui peut favoriser une meilleure concentration et une meilleure participation. J'admets que votre professeur de potion n'est pas un expert de demander de la participation, mais il me semble clair que la concentration est un élément clé de son enseignement.

« De plus, la sévérité peut encourager les élèves à prendre leurs responsabilités au sérieux. Lorsqu'un professeur est strict, les élèves sont plus susceptibles de respecter les délais, d'étudier régulièrement et de se préparer pour les évaluations. Cela peut les aider à développer des compétences en gestion du temps, et à adopter une attitude plus disciplinée envers les études. Et c'est cela que le professeur Snape attend de vous tous.

« Une chose très importante dans une classe de potion, c'est la sévérité du professeur qui contribuera à maintenir un certain niveau de discipline et à prévenir les comportements perturbateurs en classe. Lorsque les élèves savent qu'il y a des conséquences claires et strictes pour les comportements inappropriés, ils sont plus susceptibles de se comporter de manière respectueuse et de se concentrer sur leur apprentissage. »

Harry intervint. « D'accord, c'est une qualité pour établir des règles claires, encourager la responsabilité des élèves et maintenir la discipline en classe. Mais qu'en est-il de cet équilibre entre sévérité et bienveillance ? Il me semble clair que la plupart des élèves de Gryffondor ne sont pas d'accord pour dire qu'ils sont motivés à venir en classe. »

Severus tourna un œil dur sur le garçon. « Parce que vos camarades de Gryffondor sont des idiots pour la majorité, Monsieur Potter. Mais lorsque je vous vois sautiller sur place à cette table dans l'attente de mes consignes, il me semble évident que l'environnement d'apprentissage positif et stimulant est trouvable par ceux qui sont disposés à apprendre. »

Harry sourit avec taquinerie. « Il faut admettre que vous êtes de plus en plus agréable à côtoyer depuis notre première année, professeur. »

Severus leva les yeux au ciel, mais il était clair qu'il était de bonne humeur et n'en voulait pas au garçon. « Cinq points en moins pour Gryffondor, et une retenue, Potter. C'est le prix de votre insolence. »

Lily, qui s'était à présent approchée de la table d'Harry, répondit à la question qui lui avait été posée.

« Les professeurs sévères peuvent sembler intimidants et stricts, ce qui peut créer un environnement d'apprentissage stressant pour certains élèves, comme c'est le cas pour Neville. Cependant, il est important de noter que chaque élève est différent et a des préférences différentes en matière d'enseignement.

« Certains peuvent préférer des professeurs plus indulgents et amicaux, car ils se sentent plus à l'aise pour poser des questions et exprimer leurs opinions. Je peux comprendre que tes camarades aient du mal à faire cela avec Severus, mais il me semble qu'il progresse, non ? Je n'ai pas souvenir qu'il refusait de répondre à vos questions lorsque vous restiez respectueux.

« D'autres élèves, comme Hermione, apprécient la discipline et la rigueur, car cela les aide à se concentrer et à atteindre leurs objectifs académiques. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, chaque professeur est différent, tout comme chaque élève. Il est impossible de plaire à tous, surtout à des adolescents qui pour la plupart n'aiment pas travailler. »

Elle se retourna vers Théodore. « En fin de compte, oui, de mon propre avis, le professeur Snape a de bonnes capacités d'enseignement. »

Les coudes posés sur sa table de travail, et les mains croisées au niveau de son visage, Théodore cacha un large sourire narquois derrière ses doigts. Il fixa son regard dans les yeux de la femme aussi verts que ceux de Potter, et ne se soucia pas du tout de la présence de Snape dans la salle.

« Alors, pensez-vous qu'il ferait un bon père, Mademoiselle Evans ? »

Harry avait envie de se cacher.

Draco mit une main devant sa bouche pour s'empêcher de rire. Il savait depuis la première année que Nott, bien qu'éduqué admirablement comme un digne Sang-Pur d'une des vingt-huit familles sacrées, était le plus prompt à ne pas respecter le professeur Snape ou ses camarades de Serpentard. Nott était un solitaire calculateur qui n'hésitait pas à critiquer ses adversaires et à les enfoncer. Même s'il était un politicien dans l'âme qui préférait avoir des relations que des amis, Nott savait aller droit au but et ne pas tergiverser des heures.

Surtout, Draco surveillait la réaction de son parrain, et l'homme n'avait jamais paru aussi choqué. Le fait qu'ils étaient en public rendait la situation encore plus comique, même si Oncle Sev ne devait certainement pas être de cet avis.

Le reste de la classe était en haleine. À quoi donc jouait Nott ?

Lily ne se souciait pas davantage de ce que pouvaient penser les différents élèves ou le professeur de la salle. Elle souriait largement de manière agréable.

« Bien sûr. Il serait merveilleux. Je n'ai pas le moindre doute que l'enfant qui pourrait l'appeler un père serait incroyablement chanceux de l'avoir. »

Elle sembla réfléchir un instant dans la lune, puis son expression devint plus malicieuse. Alors qu'elle regardait encore Théodore, il était plus qu'évident qu'elle s'adressait à quelqu'un d'autre.

« Si j'avais un fils, j'aimerais qu'il puisse profiter d'avoir un père comme lui. »

Harry ne put se retenir. Il déclara haut et fort. « Si j'avais un père, j'aimerais qu'il soit comme lui. »

Les deux côtés de la salle, Serpentard comme Gryffondor, laissèrent échapper des exclamations de surprise, sidérés. Lavande Brown s'évanouit.

« Miss Granger, Draco, occupez-vous de Miss Brown. Les autres, terminez tous vos potions, mettez-les en flacon et posez-les sur mon bureau. Ce sera noté, et je n'attends pas moins qu'un résultat parfait. Si vous pensez pouvoir vous disperser dans ma classe, c'est que votre travail était certainement impeccable. Mademoiselle Evans va terminer de vous superviser, sans le moindre bavardage supplémentaire. Potter, dans mon bureau immédiatement. Votre nombre de retenues va devenir exemplaire. »

Severus se détourna vers la petite porte dérobée du fond de la classe, et fut suivi par un Harry docile qui ne pouvait s'empêcher d'être satisfait.


Severus avançait à grands pas vers ses quartiers, peu soucieux de savoir si l'élève le suivait aisément ou non.

Harry pouvait sentir que le terrible professeur n'appréciait pas du tout la manière dont c'était déroulé le plan secret de Nott.

Arrivé aux quartiers, Severus maintient la porte pour Harry, une expression de sévérité extrême sur le visage. « Entre. », imposa-t-il durement.

L'adolescent ne se le fit pas répéter et entra. Severus claqua la porte juste après le passage du garçon.

« Au nom de Merlin, à quoi pensais-tu ? » siffla-t-il.

Harry haussa les épaules. « À dire la vérité. Je te l'ai déjà dit. C'est ça que je veux. Maman est d'accord. Et je suis sûr que si tu avais laissé les autres reprendre leurs esprits après la surprise, ils auraient été d'accord. »

« Cela m'étonnerait grandement. », traîna le professeur. « Oublierais-tu que tu n'es que Potter ? Et que je suis l'injuste chef Serpentard qui méprise ouvertement tout Gryffondor ? Ça ne me plaît pas plus qu'à toi ou à Neville de maintenir cette couverture. Je le fais car c'est nécessaire. »

« Quelle nécessité lorsque tu es mon tuteur officiellement ? Qu'y a-t-il d'absurde à ce qu'on se tolère et s'apprécie alors que je suis un enfant à ta pleine et entière charge devant la loi ? Ta couverture devant Voldemort ne tient plus depuis un an. Alors pourquoi refuser ce rôle ? Pourquoi continuer ce jeu en classe ? »

« Tu sais que le Seigneur des Ténèbres va revenir, Harry. Je suis un de ses Mangemorts. Je n'aurais pas d'autre choix que de retourner auprès de lui. Je préfère autant rester en vie. »

« Il saura que tu ne lui es pas fidèle ! Tu as sauvé mes parents, les deux ! Tu soignes ma mère, elle vit même avec toi maintenant. Tu as fait mettre une de ses Mangemorts à Azkaban, tu as contré Quirrell alors qu'il était à l'arrière de sa tête tout ce temps, tu t'es clairement mis de notre côté face à Peter Pettigrow. Il n'y a rien que tu puisses faire dans ton comportement en classe vis-à-vis de nous qui pourrait le convaincre que tu es dans son camp ! »

« Je sais quoi faire, Harry, n'en doute pas. Je sais chaque chose que j'ai déjà faite, et chaque argument en ma défaveur. Je ne compte pas en ajouter. Je… »

Harry le coupa en pleurant. « Tu ne pourras pas retourner auprès de lui et survivre ! Pense à Maman et à moi ! Ne puis-je pas avoir… avoir… tu sais ce que je veux. »

« Je ne veux pas vous perdre, Harry ! » claqua l'ancien espion. « Si vous restez auprès de moi quand il sera là, je ne pourrais vous protéger. »

Il s'avança et enlaça l'adolescent dans ses bras. Harry pleurait contre lui, emmitouflant sa tête dans la cape noire.

Severus chuchotait à présent. « Je ne pourrais pas supporter de vous perdre, Harry. Aussi longtemps que le Seigneur des Ténèbres vivra, nous ne pourrons pas être ensemble. Oui, je t'aime, et j'aime ta mère. J'aimerais que ce soit possible. Ça ne l'est tout simplement pas. Il faut que tu arrêtes ça. Je pourrais tenter de justifier beaucoup de choses, mais je ne pourrais pas vous garder en sécurité si vous restez près de moi. »

« Mais j'ai besoin de toi. Et Maman a besoin de toi. »

« Ta mère a besoin de soins. Mais je ne peux pas… la laisser poursuivre dans son fantasme, Harry. Quand elle reprendra entièrement ses esprits, et je dis bien "quand" et non pas "si", elle ne me pardonnerait jamais si je profitais de cette faiblesse momentanée de sa part. Je ne suis pas ton père, Harry, et quand elle se souviendra pleinement de qui il est et qu'elle l'aime… elle ne tolérerait pas si je l'avais remplacé. »

« Maman pourrait vouloir retourner auprès de lui si par miracle il était soigné lui aussi lorsqu'elle le sera, mais moi pas. Je sais qui je veux. Je ne l'ai jamais connu, lui. »

« Je suis désolé, Harry, sincèrement. Mais je ne peux pas. Il y a trop d'enjeux. Tu dois mettre fin à cela, et ne pas communiquer ces choses à tes camarades. Merlin sait pourquoi tu en aurais informé Théodore Nott. »

Harry rit doucement. « Eh bien, c'est plus affaire de circonstances. Il était avec Draco quand on lui a rendu visite, si tu veux ce que je veux dire. »

« Ne doute jamais que je t'aime, Harry, mais je ne peux pas prendre ce rôle, même si je le voulais. … Même si je le veux. Je suis désolé. »

« Moi aussi. »

Le professeur prit un ton plus sévère. « Ne crois pas pouvoir éviter la punition. Toi et Monsieur Nott allez être très occupés pendant quatre week-ends complets pour comportement inapproprié en classe. »

« Il sera ravi de l'apprendre. »