(L'Ordre du Phénix) Les fils des Mangemorts


Ils s'étaient séparés dans le Poudlard Express, vers la fin du trajet, mais au moins une bonne heure avant l'arrivée à la voie 9 3/4.

Harry, Hermione, Ginny et Ron étaient restés dans un compartiment, tandis que Draco était allé rejoindre les Serpentard. Nott n'avait semblé n'attendre que son arrivée pour se lever et partir, les mains sur les oreilles, comme s'il voulait plus que tout montrer à quel point les palabres de Pansy l'insupportaient.

Draco avait presque soupiré au passage de Nott vers le couloir. L'autre était peut-être le plus digne adversaire qu'il eut pu rencontrer à Serpentard, celui qui pouvait être considéré comme son égal et rivaliser avec lui pour diriger un groupe, il demeurait assez solitaire et laissait parfois rejaillir ses côtés peu sociaux. Ce n'avait pas été très diplomatique de la part de Nott de fuir de la sorte. Zabini avait éclaté de rire, pendant que Pansy s'outrageait et que les sœurs Greengrass tentaient de la calmer. Draco releva qu'il n'était pas usuel de trouver la jeune cadette de Daphnée avec le groupe.

« Astoria, tu ne suis pas ton petit-ami ? » avait-il demandé à l'intention de la brune qui avait l'âge de Ginny.

« Vas-y toi. », lui avait-elle lancé. « Si tu penses être le bienvenu à le déranger davantage. »

Draco avait haussé les épaules et y était allé. La réaction de Nott aurait tout aussi bien pu signifier qu'il ne voulait juste pas demeurer dans la même pièce que Draco, mais connaissant son allié, c'était plus probablement une invitation à rester tous les deux isolés du reste du groupe mais ensemble. Ils avaient déjà eu la discussion que Nott avait jugé importante. Et elle l'avait été, même si elle ne s'était pas terminée favorablement pour Draco. Mais comment cela aurait-il pu en être autrement, alors que c'était au sujet du retour de Voldemort ? Les deux adolescents s'enfermèrent dans un compartiment miraculeusement encore vide.

« Ce n'était pas très poli. », avait commenté Draco.

« Pansy n'est pas polie. »

Draco avait haussé un sourcil, mais n'avait rien ajouté de plus, bien qu'il ne fut pas d'accord. Ils s'étaient assis l'un en face de l'autre, et étaient restés dans le calme. Il y avait un sujet dont ils ne voulaient pas entendre parler, alors ils avaient conversé de leurs intérêts pour les différents cours.

Draco et Théodore étaient sortis du train ensemble. Ils discutaient encore de comment Draco inviterait Théodore au manoir Malfoy le plus souvent et longtemps possible durant l'été lorsqu'ils avaient vu leurs pères côte à côte. Ils n'étaient guère parvenus à cacher leur surprise, et s'étaient efforcés de faire retrouver à leurs visages des traits neutres avant de combler l'espace entre eux et les adultes.

Draco avait parlé en premier. « Père, Théodore peut-il rentrer au manoir avec nous ? Nous aimerions… »

Il n'avait pas pu terminer. « Non, Draco. » Son père avait été très sec.

Le père de Théodore avait fixé les Malfoy avait dégoût. « Je préférerais que mon fils trouve de meilleures fréquentations. Viens, Théodore, nous rentrons. Et demain, je t'emmène en voyage. Voyez, comme je m'occupe bien de mon fils, inutile de vous en soucier. » Il n'avait, durant tout son temps de parole, jeté un coup d'œil à son fils qu'une petite fraction d'instant.

Théodore avait serré les dents. « Certainement. »

Draco voulait presque lui envoyer un regard désolé, mais d'une part Théodore ne le regarderait pas, d'autre part ce ne serait pas le cas de leurs pères, et il n'était pas convaincu que les deux hommes le prennent bien.

De retour au manoir Malfoy, Lucius avait ordonné à son fils d'aller dans sa chambre et de ne pas en sortir avant d'avoir pleinement réfléchi à ses actions et sa place dans le monde. Draco avait cru voir de l'inquiétude fortement dissimulée sous une figure d'extrême froideur et de mépris. Il s'était donc enfermé pour faire ses devoirs d'été, et seule sa mère était venue le trouver pour lui apporter du réconfort. Elle, Draco en était certain, elle s'inquiétait véritablement. Elle avait semblé terrifiée alors qu'elle avait pris son fils dans une étreinte pendant qu'il était encore installé à son secrétaire.

Ainsi avaient commencé les vacances de Draco et Théodore, et ceci n'avait été que le premier jour.


Théodore avait un enthousiasme avoisinant le zéro à l'idée de suivre son père en voyage. Surtout s'il considérait que ce n'était jamais arrivé, et que Lord Voldemort était soi-disant revenu.

Après qu'il fut forcé de s'habiller le plus dignement possible, son père transplana avec lui dans un cimetière. Crabbe, Goyle et leurs pères apparaissaient également. Théodore pinça ses lèvres. Cela ne disait définitivement rien qui vaille.

Crabbe et Goyle regardaient Théodore avec un grand questionnement dans leurs yeux pendant que leurs pères les faisaient avancer vers un manoir sombre. Les deux adolescents attendaient vraisemblablement que Théodore soit celui qui leur apporte une explication. Qu'importe, il n'allait pas leur dire, leur expliquer quoi que ce soit, certainement pas quand ils étaient avec les trois adultes. Qu'ils se débrouillent pour deviner.

Une fois dans la demeure, leurs pères les firent monter un escalier pour déboucher sur une vaste salle. L'effroi n'aurait guère suffi à décrire ce que ressentirent les jeunes en voyant de leurs yeux le visage du maître de leurs pères, qui les attendait au fond de la pièce. Les trois Mangemorts firent avancer leur fils, marchant derrière eux, et les firent s'arrêter au centre de la pièce, face au Seigneur des Ténèbres.

Voldemort avait déjà patienté presque un mois avant de pouvoir parler avec ces fils de Mangemort. Il n'allait pas patienter un jour de plus. Il se leva de son siège et s'approcha lentement, fluidement, d'eux. Il ne s'approcha pas trop, il ne voulait pas les effrayer… pas trop. Sa voix possédait toujours sa douceur envoûtante, celle qui pouvait convaincre des foules et charmer ceux qui le serviraient plus tard.

« Mes enfants, vous voilà devant moi, enfin. Treize ans, presque quatorze, où je n'ai pas pu vous voir, voyez comme vous avez grandi… Nul doute que vous deviendrez aussi capable que vos pères. »

Il n'y avait aucun doute pour Théodore que Voldemort méritait son titre de Lord. C'était impressionnant et effrayant. L'homme pourrait les tuer sur place s'ils ne le contentaient pas, n'est-ce pas ? Non, certainement ne le ferait-il pas, ils étaient les fils de ses suivants.

Crabbe et Goyle étaient ostensiblement mal à l'aise, et s'ils n'avaient pas eu cette dignité de Serpentard, ils se seraient sûrement mus pour se cacher derrière Théodore. Mais ils restèrent à l'endroit que leurs pères avaient choisi pour eux, tous les trois alignés face au puissant sorcier.

« Vous voyez, j'ai été tenu dans l'ignorance trop longtemps. Mes vieux amis, dont vos pères, n'ont pas pu me donner ce que je voulais. Je n'ai pas eu de nouvelles de Poudlard depuis bien longtemps. Dites-moi, comment se porte notre bien-aimée Maison de Serpentard ? Qu'a fait Dumbledore récemment ? Que savez-vous sur Neville Longbottom, et ses amis ? Comment va ce cher Severus Snape qui veille pour moi sur notre glorieuse Maison de Serpentard ? En prend-il bien soin ? J'ai beaucoup de questions, mais nous avons beaucoup de temps. Alors, qui veut parler en premier ? »

Théodore ne voulait absolument pas être là. Il ne voulait pas approcher même de loin des affaires de son père, et surtout pas y participer. Ne pouvait-il pas être un noble Sang-Pur sans être un terroriste ?

Crabbe et Goyle hésitaient. Ils hésitaient parce qu'ils avaient l'habitude de se tenir derrière quelqu'un, et que cette personne choisie était actuellement à leur côté. Ils n'étaient pas aussi idiots que ce que les autres pensaient ou disaient, même si à côté de Théodore ils étaient vraiment bas. Goyle était peut-être un vrai idiot. Crabbe était plus méchant que stupide. Bien sûr, scolairement ils étaient tous les deux des crétins finis. Honnêtement, Théodore songeait que Crabbe risquait de devenir non moins ingérable que Zabini. Les deux étaient certainement prêts à suivre le Seigneur des Ténèbres, et surtout leurs pères. Théodore n'éprouvait pas cet amour familial, même s'il ne parvenait à associer Crabbe et Goyle à l'amour filial, ils étaient sans aucun doute plus proches de leurs pères que lui.

Merlin, Théodore en venait même à penser que Goyle ne méritait pas ça. Goyle était juste un imbécile qui ferait ce qu'on lui dirait. Le duo avait été éduqué comme ça. Suivre les ordres, suivre un chef de sang plus pur, obéir.

Les deux étaient des amis d'enfance de Draco, si tant est qu'ils puissent être appelés des « amis ». Draco méprisait certainement leur lenteur d'esprit, et eux jouaient plus le rôle des chiens s'accrochant à un sorcier supérieur comme on leur avait toujours appris à le faire. De fait, Crabbe et Goyle n'avaient pas hésité très longtemps à se retourner contre Draco quand celui-ci s'égarait avec les Gryffondor. Le prétexte avait été simple : faire revenir le noble Malfoy parmi eux, lui faire entendre raison, « pour son bien ». Théodore ne savait pas ce qui était le pire : que les deux se pensaient vraiment ami avec Draco et souhaitaient qu'il revienne près d'eux, ou qu'ils furent juste là pour le remettre sur le droit chemin que Sang-Pur et Serpentard conjugués imposait.

Théodore ne voulait pas tenter une telle amitié. Les amis ne servaient à rien. Seule comptait les relations, et ne pas faire semblant d'être ami. Crabbe et Goyle avaient bien compris cela avec lui : inutile de se dire ami. Suivre le meilleur suffisait.

Et le meilleur de la pièce n'était pas Théodore. C'était leurs pères à chacun d'entre eux, et c'était le Seigneur des Ténèbres qui attendait une réponse. Pour une fois, Théodore ne savait pas ce que feraient Crabbe et Goyle. Ou peut-être était-ce qu'il ne voulait pas savoir, mais soupçonnait déjà que ce ne serait pas ce qu'il aimerait. Crabbe et Goyle parleraient, mais après lui.

« Poudlard est une école, il s'y passe ce qui se passe dans une école, rien dont vous devriez vous soucier. »

Voldemort observa bien le garçon. Il savait parfaitement qui était chacun d'eux sans avoir besoin de se souvenir quel père avait apporté lequel. Il les connaissait mieux qu'ils ne le soupçonneraient. Il avait toujours été avec Quirrel.

Il sentait Nott senior vibrer de colère.

Le jeune Théodore Nott junior était le plus intéressant des trois.

« Je me soucie de ce qui arrive à Serpentard. Vois-tu, j'aime Poudlard, tu comprendras certainement que je m'en préoccupe. Je ne voudrais pas que Dumbledore, cet imbécile amoureux de moldu, favorise encore ses Gryffondor Sang-de-Bourbe inutiles. »

« Dans ce cas, vous serez satisfait d'apprendre que la meilleure élève de notre année est une née-Moldue de Gryffondor qui a pleinement mérité sa place sans le moindre favoritisme de ses professeurs. »

« Draco Malfoy n'est-il pas le premier de votre classe ? »

« Pas depuis la troisième année. Serpentard s'est porté à merveille depuis votre absence, le professeur Dumbledore ne changera plus à son âge, nous savons que Neville Longbottom a survécu à votre attaque de sa famille la nuit où vous avez disparu, ses amis sont parmi les meilleurs de notre année, le professeur Snape prend soin de Serpentard parce qu'il est un professeur et un Serpentard. Il n'y a rien à savoir. Poudlard est une école. »

Crabbe et Goyle s'agitaient à côté de Théodore. Même eux pouvaient deviner que le garçon ne répondait pas correctement aux questions posées. Son insolence envers Draco devant le professeur Snape était une chose. Son insolence devant le Seigneur des Ténèbres en était une autre.

Voldemort commençait à tourner autour des trois adolescents. « Je pense que tu n'as pas bien compris, Théodore. J'ai posé des questions, et je m'attends à en recevoir les réponses. Que tu ne saisisses pas l'intérêt de ces questions n'est pas important. C'est pour cela que tu es l'enfant, et moi l'adulte. »

Théodore utilisait toute sa volonté pour ne pas trembler de tout son corps. Bien sûr qu'il avait peur. Il ne voulait pas, être, . Il n'avait jamais désiré le retour du Seigneur des Ténèbres et aurait souhaité que ça n'ait jamais lieu. Il préférerait mille fois que son père l'ignore comme d'habitude au lieu de l'amener ici et de le faire participer à ce qui le répugnait.

Ce qui le répugnait le plus, actuellement, était cette face de serpent qu'avait le vieux sorcier de plus de 60 ans, cette pâleur visqueuse, ces deux fentes qui remplaçaient le nez absent, ces yeux rouges, cette voix bien trop douce et captivante qui accompagnait le tableau comme s'il pouvait encore tromper avec la figure qu'il avait. Cette voix qui autrefois aurait pu charmer, mais qui à présent ne pouvait qu'imposer la peur dans leurs os. Parce qu'ils étaient face à lui, à sa merci. Que leurs pères étaient ici, et ne tenteraient rien pour les sauver, et même s'ils le voulaient n'en auraient pas les capacités.

Théodore voulait vomir, et il sentait vraiment cette nausée dans son estomac et son cœur. Le stress, la peur et le dégoût étaient tant de choses qui agissaient véritablement sur son corps.

Il ne voulait pas être là.

Il ne voulait pas y être mêlé, il voulait juste ne rien faire. Il ne voulait pas se dresser contre l'homme, parce qu'il ne voulait pas mourir, mais il ne voulait en aucune façon l'aider.

« Vous pouvez demander à Crabbe et Goyle, ils vous répondront mieux que moi. Je ne sais, pour ma part, rien qui puisse vous être utile. »

Nott senior commença à s'approcher de son fils tout en sollicitant la parole. « Mon Seigneur… »

« Que veux-tu, Nott ? » s'enquit Voldemort.

« Si je puis me permettre, veuillez pardonner ce vieil homme pour n'être pas parvenu à éduquer son fils. Sa mère est morte quand il était jeune, et n'a pas pu bien le dresser. Il n'est certainement pas aussi sage que les fils de Crabbe et Goyle. »

Il posa une main à la poigne puissante sur l'épaule du jeune Théodore qui dut serrer les dents pour ne pas gémir sous la pression.

« Où veux-tu en venir, Nott ? » exigea Voldemort.

« Je comprends que vous vous souciez du bien-être des enfants au Sang-Pur de Serpentard, et les jeunes Vincent Crabbe et Gregory Goyle méritent d'être bien traités, cependant… quand il s'agit de mon fils, n'hésitez pas à employer tout les moyens nécessaires pour le faire plier. C'est un idiot qui ne comprend rien, et qui est fier d'être un inutile. »

À ce stade, Théodore tremblait déjà véritablement, et son visage apparaissait d'une pâleur extrême. Son père n'avait pas terminé.

« S'il trahit son sang, il n'a pas besoin de la sécurité que vous voulez apporter à ceux de notre lignage. »

Théodore avait peut-être peur à l'extrême, et était assurément un Serpentard et non un Gryffondor, mais il ne pouvait pas laisser son père l'insulter autant. « Je ne trahis pas mon sang. » Il considérait au contraire que son sang lui imposait de toujours agir dignement, et avec droiture. Les horreurs de la guerre des sorciers ne devraient pas être commises par des sorciers aussi purs.

Sang-pur ne signifiait pas la supériorité magique. Cela signifiait la supériorité de caste, l'accès aux traditions les plus anciennes et aux connaissances les plus vastes, aux collections amassées par des siècles de vie d'une lignée sorcière qui méritaient le respect des autres. Appartenir à une caste supérieure signifiait devoir se comporter avec plus de noblesse, et la dignité de l'homme de pouvoir, de l'homme responsable. Se comporter comme des terroristes était indigne des Sang-Pur. Les Sang-Pur devaient détenir le pouvoir sur la société, oui, afin de ne pas laisser l'influence moldue faire disparaître leurs antiques codes de société. Mais ils devaient user de leurs talents, et de leur intelligence, de leur ruse et leur parole, de tout moyen politique digne. Les Sang-Pur devaient diriger une société sorcière respectable, pas imposer un règne de terreur. Ils étaient légitimes, mais toutes actions contraires à la morale faisaient diminuer leur noblesse, et amoindrissaient le respect qu'ils méritaient.

L'emprise de son père se serra davantage. Théodore se demandait s'il pourrait être blessé à l'épaule sans l'utilisation de magie.

« Peut-être, mon Seigneur, pourriez-vous lui rappeler comment les sorciers réticents étaient disciplinés dans les anciennes nobles familles. »

Crabbe et Goyle savaient assez de choses pour comprendre toutes les implications, et observer Théodore avec effroi et surprise. Théodore avait parfaitement conscience que les deux idiots ne s'inquiétaient pas pour lui. Ils n'étaient pas amis. Mais sans doute ne s'attendaient-ils pas à cette déclaration de son père et craignaient-ils ce que feraient les leurs. Pour sa part, Théodore n'était certainement pas plus rassuré.

Voldemort abaissa son regard sur l'adolescent. « Est-ce ainsi, Théodore ? C'est ce que tu veux ? »

Tremblant, le garçon s'efforça de trouver une voix calme et posée. « Certainement pas. »

« Pourtant, ton père pense que tu as besoin d'être discipliné. N'est-ce pas à un père de décider pour ce genre de chose ? »

Nott senior réagit avant lui. « S'il ne vous apporte pas les réponses que vous voulez, mon Seigneur, alors je considérerais qu'il a besoin de cette discipline. La plus dure que vous jugerez nécessaire, mon Seigneur, je vous laisserais entièrement juge. »

Le père de Goyle était légèrement inquiet par la dureté de Nott senior. « Mon Seigneur… mon fils… »

« N'auras pas besoin de la moindre correction, j'en suis certain. Ce serait de toute manière à toi de juger, Goyle, tu es son père. Très bien, Crabbe, Goyle laissez-nous. Vos fils pourront venir raconter leur histoire quand nous aurons terminé de discuter avec Théodore. »

Le père de Goyle était toujours hésitant. « Peut-être, mon Seigneur… »

Cette fois, Voldemort fut sec. « Qu'y a-t-il, Goyle ? »

« Vous pourriez interroger nos fils d'abord, et laisser Nott discuter avec le sien pour le raisonner avant. »

Théodore songeait que le père de Goyle voulait seulement en finir au plus vite et faire partir son fils avant qu'il ne soit témoin de la « discipline » du Seigneur des Ténèbres. Dommage pour Crabbe, ça l'aurait certainement amusé.

« Bien, faisons ainsi. », concéda Voldemort. « Nott, tente de convaincre ton fils de ce qui est le mieux. »

Ainsi, Thédore fut traîné dans une autre pièce du manoir par son père. Il savait déjà ce qui l'attendait avec cet homme. Pas qu'il appréciait, mais la perspective que la suite soit effectuée par Voldemort l'inquiétait davantage.