(L'Ordre du Phénix) Luna Lovegood
Hermione et Harry avaient beaucoup de travail en tant que nouveaux préfets, et lorsqu'ils n'étaient pas en tour de garde, ils devaient apprendre l'entièreté de leurs fonctions et les règles, donc étaient principalement coincés dans le compartiment des préfets ou dans les couloirs. Ils purent passer quelque temps avec leurs amis, mais guère beaucoup. Toutefois, la présence de Ginny et Ron permettait à Neville de ne pas demeurer seul. Quand le train arriva à destination, les cinq amis purent descendre ensemble, et se diriger vers les calèches. Neville soupçonnait que Draco resterait avec Nott, pour une raison quelconque qu'il n'aimait pas, et Hermione confirmait que Parkinson ne lâcherait pas son Drakie.
Le garçon-qui-avait-survécu ne quittait pas son pot d'Alihosty, une belle plante dont il avait personnellement pris soin durant quelques années et qui maintenant avait pour fonction de lui apporter le réconfort dont il manquait cruellement. Neville était bien trop sur les nerfs ces derniers temps, sans être capable de comprendre pourquoi. Il avait donc décidé de s'encombrer de cet arbre à hyène dont l'ingestion des feuilles provoquait l'euphorie. Il ne comptait certes pas expérimenter cette fonction, mais le simple fait de tenir le pot de fleurs lui allait. Trévors était sagement posé sur sa tête.
Le groupe s'installa pour attendre une calèche afin d'y monter. Ces carrioles étaient considérées comme magiques. Neville savait depuis longtemps que ce n'était pas le cas, mais sentir le souffle du sombral dans son cou avait toujours un petit effet. Il se retourna, à moitié émerveillé par l'animal sombre et majestueux.
« Ils sont vraiment impressionnants. », souffla-t-il, les yeux fixés sur le solipède qui lui faisait face, alors que ses amis contournaient la carriole pour y grimper.
« De quoi parles-tu ? » questionna Hermione.
« Des sombrals. »
« Quoi ? Quels sombrals ? »
Neville sourit, et détacha son regard de l'équidé magique pour rejoindre ses amis. « Ceux qui tirent les carrioles. »
La nouvelle préfète n'y comprenait rien. « Mais elles avancent toutes seules, comme d'habitude. »
Neville n'en revenait pas qu'il ne leur avait jamais dit. Il monta à bord avec l'aide de Harry. « Elles ne sont pas enchantées, tu sais. », informa-t-il.
Hermione le contemplait avec un air désolé. À côté d'elle, Ron se contentait d'esquiver les regards, gêné. « Neville… », commença l'adolescente avant de se faire interrompre par une voix inconnue, douce et mélodieuse. C'était une voix qui dégageait une telle pureté que Neville se demandait quel genre de vélane en posséderait une semblable.
« Tu ne deviens pas fou. Moi aussi, je les vois. » Il y avait une innocence sereine dans ce ton, qui rassurait et instaurait le calme chez ceux qui l'auraient perdu. Neville tourna son regard vers la fille blonde installée de l'autre côté d'Hermione, en face de Ginny. Lui, qui s'était assis à droite de Harry, au bord de la carriole, était le plus éloigné de la quatrième année. La chevelure blonde, d'une quasi-blancheur digne des Malfoy, semblait tout droit descendue de la lune pour éclairer de sa lumière les endroits obscurs. Ses cheveux étaient d'une longueur impressionnante pour une apparence parfaite et ondulée comme des vagues d'ondes claires. Sa peau pâle ne semblait pas beaucoup connaître l'éclairement des rayons du Soleil, et la faisait paraître pour une pierre stellaire, opaline, lisse, magnifique. Ses grands yeux bleus brillaient de bonnes intentions, et semblaient refléter un ciel de printemps sans nuage, ou un lac à la surface aussi belle que les plus merveilleux jours sur le lac de Poudlard. Elle avait un petit air rêveur qui rappelait la douceur de la mère de Harry, mais un visage expressif de son ingénuité. En une phrase, elle était telle une beauté lunaire apparaissant aux mortels pour les apaiser. En un mot, elle était enchanteresse. Elle lisait un magazine à l'envers, et portait un collier de bouchons de liège.
Neville parvint à contrôler sa béatitude afin que personne ne la remarque. Cependant, il ne trouva rien à dire, et bégaya. « Bon… bonjour. »
Ginny, attentive, alterna un regard entre Neville et la Serdaigle avant de se décider à faire les présentations. « Je vous présente Lunatique Lovegood. Une Serdaigle de quatrième année. Enfin, Lunatique… c'est comme ça que tout le monde l'appelle. »
« Je me prénomme Luna. », simplifia la blonde.
Harry sourit à la fille. « Ravie de te rencontrer. Je suis… »
« Tout le plaisir est pour moi, mais je sais qui vous êtes. Tu es Harry Potter. Et lui, c'est Neville Longbottom. Je n'imaginais pas vous rencontrer ici. Bien sûr, il y a Hermione Granger et Ronald Weasley. Je songeais que Draco Malfoy serait avec vous. »
La carriole avançait à présent sur le sentier, en direction de Poudlard.
Harry se renfrogna un instant. « Oui, Draco est avec les Serpentard. Je ne pense pas qu'il supporte longtemps la compagnie de Parkinson, mais il semble être particulièrement enthousiaste à l'idée de rester auprès de Nott. »
Hermione entra en contradiction. « Draco resterait avec Parkinson. C'est sa petite-amie. »
Ron faillit s'étrangler de rire. Harry la regarda d'un air sceptique. « En es-tu sûre ? »
« Bien sûr. Ils dansaient ensemble au bal de Noël d'ailleurs. »
Ron la regarda plus mécontent. « Tu sors avec Viktor Krum ? C'est ton petit-ami maintenant ? »
Elle rougit. Elle avait complètement oublié la jalousie de Ron. « Non ! Simplement… »
« Joli ton collier. C'est toi qui l'as fait ? » demanda subitement Harry à l'intention de la Serdaigle.
« C'est un talisman, en fait. Il sert à éloigner les nargoles. »
« Qu'est-ce que c'est ? » s'enquit Neville.
La fille chantonna. « Ils volent les affaires. J'ai faim. J'espère qu'il y aura du pudding. »
Harry retenta une nouvelle approche. « Tu as dit que tu les voyais aussi. Les sombrals. »
« Oui. », se contenta-t-elle d'acquiescer. Hermione lui lança un regard gêné qui faisait comprendre tout ce qu'elle pensait de la fille : la Serdaigle était, selon son avis, complètement folle.
Neville développa à sa place. « Seuls ceux qui ont vu la mort peuvent les apercevoir. Et il me semble ici être le seul à avoir vu la mort de Cédric. En plus de son fantôme. Les sombrals ont toujours tirés les carrioles de Poudlard. Hagrid s'occupe d'eux, et de les dresser. »
Ginny ne doutait pas que Luna serait parfaitement capable de surenchérir sur les qualités des sombrals, et qu'aussi bien Neville que Harry seraient plus qu'enclins à l'y encourager. Mais le garçon-qui-avait-survécu avait besoin de calme, et surtout d'abandonner les sujets qui traitaient de mort. Aussi, se dépêcha-t-elle d'être la première à parler. Les présentations étaient terminées. « Et si nous profitions simplement du silence et de la quiétude de la forêt durant le trajet ? »
Ron semblait contrarié, mais n'osa rien dire, et tous les autres étaient d'accord pour écouter les bruits ténus du soir.
Luna ne se sépara du groupe de Gryffondor qu'à l'entrée de la grande salle, pour se diriger vers la table des Serdaigle. Neville tentait de cacher du mieux qu'il pouvait son attitude maussade. Rien n'allait vraiment depuis le retour de Voldemort. Le Gryffondor avait l'impression que ses grands discours, et même ceux de Dumbledore lui-même, seraient mis à mal cette année. Draco s'éloignait, l'Ordre refusait que les jeunes se battent, et le garçon-qui-avait-survécu ignorait toujours ce qui pouvait tant tourmenter son ami de Serpentard. Comment pourrait-il ne pas s'inquiéter lors que l'autre adolescent, fils d'un Mangemort en liberté, commençait à prendre ses distances, avec une prudence qui n'annonçait que sa précarité ?
Harry, au lieu de penser à cette situation, préférait observer directement les Serpentard, à la recherche de Draco. Le blond pouvait aisément être repéré de loin parmi toute cette foule avec un peu d'entraînement. Il n'était guère très discret, et ses cheveux étaient toujours de loin reconnaissables. Harry l'identifia sans mal, au côté de Nott et de Parkinson, dans le groupe de Serpentard habituel. Le Gryffondor n'aimait pas cela, mais il lui était tout simplement impossible d'exiger que son ami se coupe de ceux de sa maison et de son âge durant les banquets où la répartition en maison était de rigueur.
Le regard de Neville se perdait vers la table des professeurs où Hagrid était indiscutablement absent. Il localisa Severus entre Lily et une petite dame au visage rond et aux habits aussi roses que le maître des potions était vêtu de noir. Ce serait sans doute le nouveau professeur de défense contre les forces du mal.
Comme d'accoutumé, tous étaient bien installés lorsque McGonagall fit entrer les premiers années pour le tri. Ils s'avancèrent jusque devant l'estrade, et le Choixpeau commença sa chanson. Il était de tradition qu'il en chante une nouvelle chaque année, mais personne ne s'attendait à une telle performance cette année. Le chant n'était pas particulièrement plus réussi que les fois précédentes, mais le contenu, bien plus long, était aussi bien plus détaillé, et était de toute évidence une matière à réflexion. Neville ne doutait pas que Harry s'emploierait à étudier chaque strophe, chaque vers, et lui fournirait un résumé avec les précisions importantes. Hermione et Draco pourraient également se prêter à ce jeu d'esprit pour lequel le garçon-qui-avait-survécu déclarait forfait à l'instant.
Aux temps anciens lorsque j'étais tout neuf
Et que Poudlard sortait à pein' de l'œuf
Les fondateurs de notre noble école
De l'unité avaient fait leur symbole
Rassemblés par la même passion
Ils avaient tous les quatre l'ambition
De répandre leur savoir à la ronde
Dans l'école la plus belle du monde
« Ensemble bâtissons et instruisons ! »
Décidèrent les quatre compagnons
Sans jamais se douter qu'un jour viendrait
Où la destinée les séparerait.
Toujours amis à la vie à la mort
Tels étaient Serpentard et Gryffondor
Toujours amies jusqu'à leur dernier souffle
Tell's étaient aussi Serdaigle et Poufsouffle.
Comment alors peut-on s'imaginer
Que pareille amitié vienne à sombrer ?
J'en fus témoin et je peux de mémoire
Vous raconter la très pénible histoire.
Serpentard disait : « Il faut enseigner
Aux descendants des plus nobles lignées »
Serdaigle disait : « Donnons la culture
À ceux qui ont l'intelligence sûre »
Gryffondor disait : « Tout apprentissage
Ira d'abord aux enfants du courage »
Poufsouffle disait : « Je veux l'équité
Tous mes élèv's sont à égalité. »
Lorsqu'apparur'nt ces quelques divergences
Elles n'eur'nt d'abord aucune conséquence
Car chacun ayant sa propre maison
Pouvait enseigner à sa façon
Et choisir des disciples à sa mesure.
Ainsi Serpentard voulait un sang pur
Chez les sorciers de son académie
Et qu'ils aient comme lui ruse et rouerie.
Seuls les esprits parmi les plus sagaces
Pouvaient de Serdaigle entrer dans la classe
Tandis que les plus brav's des tromp'-la-mort
Allaient tous chez le hardi Gryffondor.
La bonn' Poufsouff' prenait ceux qui restaient
Pour leur enseigner tout ce qu'ell' savait.
Ainsi les maisons et leurs fondateurs
Connurent de l'amitié la valeur.
Poudlard vécut alors en harmonie
De longues années libres de soucis.
Mais parmi nous la discorde grandit
Nourrie de nos peurs et de nos folies.
Les maisons qui comme quatre piliers
Soutenaient notre école et ses alliés
S'opposèrent bientôt à grand fracas
Chacune voulant imposer sa loi.
Il fut un temps où l'école parut
Tout près de sa fin, à jamais perdue.
Ce n'étaient partout que duels et conflits
Les amis dressés contre les amis
Si bien qu'un matin le vieux Serpentard
Estima venue l'heur' de son départ.
Et bien que l'on vît cesser les combats
Il laissait nos cœurs en grand désarroi.
Et depuis que les quatre fondateurs
Furent réduits à trois pour leur malheur
Jamais plus les maisons ne fur'nt unies
Comme ell's l'étaient au début de leur vie.
Maintenant le Choixpeau magique est là
Et vous connaissez tous le résultat :
Je vous répartis dans les quatr' maisons
Puisque l'on m'a confié cette mission.
Mais cette année je vais en dir' plus long
Ouvrez bien vos oreilles à ma chanson :
Bien que condamné à vous séparer
Je ne peux pas m'empêcher de douter
Il me faut accomplir ma destinée
Qui est de vous répartir chaque année
Mais je crains que ce devoir aujourd'hui
N'entraîne cette fin qui m'horrifie
Voyez les dangers, lisez les présages
Que nous montrent l'histoire et ses ravages
Car Poudlard est en grand péril
Devant des forces puissantes et hostiles
Et nous devons tous nous unir en elle
Pour échapper à la chute mortelle
Soyez avertis et prenez conscience
La répartition maintenant commence.
Le message était clair pour Neville : ils devaient tous s'unir. Les maisons avaient été amies, et devaient le redevenir, pour enfin battre les ténèbres qui menaçaient leur ère. Même le Choixpeau montrait sa connaissance et sa compréhension de la situation présente. Bien sûr, c'était dû au fait qu'il séjournait dans le bureau de Dumbledore, et pouvait ainsi entendre toutes les conversations. Un peu comme le fait que le garçon-qui-avait-survécu connaissait bien plus de secrets de Poudlard que la totalité des élèves car il y avait grandi et avait toujours été proche de la plupart des professeurs.
Comme Neville s'y attendait, Harry était prompt à traduire à sa manière les vers, sans écouter le tri des premières années. Il entreprit de disserter dessus, oubliant tous les griefs qu'il commençait à avoir contre Draco, et tous ceux qu'ils avaient contre l'ensemble de Serpentard. Il argumentait sur chaque passage, comme s'il l'avait déjà appris par cœur, ce qui n'était pourtant pas le cas et il en avait conscience puisqu'il pestait aussi sur la difficulté de se souvenir des détails. Il ne pouvait, avec les moyens dont il disposait, que produire une vague interprétation.
Neville ne l'écoutait que d'une oreille distraite, laissant Hermione jouer avec son meilleur ami aux devinettes sur la chanson, et les Weasley représentés principalement par Ginny et Ron maugréer sur eux. Le garçon-qui-avait-survécu ne prêtait pas non plus attention à la répartition. Il préférait permettre à son esprit de dériver sur la table des professeurs. Il était un peu loin pour voir les détails de l'humeur de leurs enseignants, mais grâce à l'insistance d'Hermione et l'accord rapide de Harry pour se situer au plus proche des futurs premières années qu'ils allaient devoir guider, il était tout de même assez près pour observer quelques expressions. Il n'y avait nul doute que Severus, arborant son air imperturbable, demeurait très agacé d'être placé auprès de cette femme en rose.
La répartition passa et se termina. Le professeur McGonagall rangea le tabouret et le Choixpeau tandis que Dumbledore s'avançait à son lutrin pour faire son annonce. Le professeur de métamorphose était revenue à côté de Lily lorsque le directeur révélait deux changements dans l'équipe éducative. D'abord, le professeur Gobe-Planche remplacerait Hagrid lors de l'absence prolongée de ce dernier. Ensuite, il présenta le nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Madame Ombrage, cette femme rose. À ce moment seulement, Harry remarqua la voisine de son beau-père.
« Elle était à mon audience. », souffla-t-il. « La sous-secrétaire d'État. C'est une alliée de Fudge. »
Neville fronça les sourcils. « Comment sais-tu qu'il s'agit d'une alliée de Fudge. »
« Eh bien,… » Harry ne s'interrompit qu'un instant, lorsque l'exécrable roseur se racla la gorge de cette voix aiguë qu'elle avait utilisée pour intervenir durant son audience et qu'elle employait à présent afin de perturber le discours du directeur. « Elle a voté contre moi,… » La femme se levait et contournait la table des professeurs pour s'approcher sur l'avant de l'estrade. « … et elle semble avoir une prédisposition à couper Dumbledore de la sorte. »
La femme s'était avancée plus proche que Dumbledore, et observait les élèves tout en énonçant son allocution, comme si c'était à elle de le faire, comme si elle était plus importante que le directeur. « Comment ne pas aimer voir toutes vos brillantes et joyeuses mines me sourire de cette manière. Je suis sûre que nous deviendrons tous de très bons amis. »
Alors que tous l'observaient avec une neutralité plus négative que positive, les jumeaux Weasley sourirent. « Compte là-dessus. », déclarèrent-ils d'une même voix, annonçant d'ores et déjà qu'ils allaient être tout aussi infernaux que les années précédentes envers leurs professeurs, peut-être même plus étant donné qu'ils disposaient à présent de l'autorisation d'utiliser leur baguette et magie à tout moment, et qu'ils en usaient à tout temps afin de préparer bon nombre de farces et d'expériences pour leur grand projet de futur magasin de farces et attrapes.
Ils se firent bien entendu entendre, et la femme s'interrompit une fraction d'instant pour les toiser avant de reprendre à l'intention des autres avec son sourire mièvre. « Le ministère de la magie a toujours considéré que l'éducation des jeunes sorcières et sorciers était très importante. Chaque directeur a apporté quelque chose de nouveau à cette école historique. » Elle fit une salutation souriante à Dumbledore, qui lui rendit avec un faux sourire poli avant qu'elle ne se détourne et qu'il ne revienne à sa figure neutre mais certainement pas amicale envers elle.
« Le progrès pour le progrès ne doit pas être encouragé. Préservons ce qui doit être préservé, améliorons ce qui doit être amélioré, et supprimons les méthodes qui doivent être in-ter-di-tes. »
Elle avait terminé par un chuchotement que tous pouvaient clairement entendre résonner dans la grande salle.
« Elle enfonce des portes ouvertes. », commenta Ron.
« Ça n'a aucun sens. », mentionna Neville.
« Si, ça en a un. », contredit Harry sombrement.
« Lequel ? »
« Ça veut dire que le ministère met son nez dans les affaires de l'école. », expliqua Hermione avec gravité.
« Ils ne peuvent pas faire ça. », développa Harry en se retournant vers ses amis. « Poudlard a toujours été une école entièrement privée. Le ministère n'a pas le droit d'intervenir, seul le directeur a les pouvoirs ici. »
« Alors ils vont changer ça, qu'est-ce que tu crois ? C'est ce qu'ils font. », rétorqua Neville.
Ginny approuva. « Ça m'étonnerait que Dumbledore ait voulu de cette Ombrage comme professeur. Sous-secrétaire d'État ? La seule raison de sa présence ici est de se mêler des affaires de l'école et de gêner Dumbledore. »
Ils parlèrent ainsi tout le dîné, oubliant de s'occuper des premières années. À la fin du repas seulement, Hermione décida de prendre son rôle de préfète, avec un Harry docile et responsable.
