Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur

Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^

Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu

Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre

amusez vous bien!

Star light

Chapitre 17 :

Alors qu'elle était en train de corriger une montagne de devoir, une avalanche de courrier tomba sur la pauvre Minerva, qui lâcha une exclamation en vieil écossais, à la fois surprise et scandalisée.

« - Je n'ai pas signé pour n'avoir ni le temps de manger ou de dormir, Par Godric et Salazard ! Déclara-t-elle en avisant de quoi il retournait. »

Le directeur se désintéressait de sa charge, lui donnant toujours plus de travail et d'obligations.

Elle gérait les punitions et les retenues, vérifiait qu'elles étaient conformes à la faute commise et lisait les journaux de liaisons à cet effet. Elle réglait les factures de chauffage, d'alimentation, celle des réparations diverses, comme la tuyauterie des douches des Serpentards, qui avait connu des jours meilleurs ou de la toiture de la grande salle. Elle écoutait les nombreuses doléances des professeurs concernant les meubles peu confortables ou trop abîmés des salles de classes et de la bibliothèque, ou sur la manque de matériel pour certaines matières, comme la divination, les sortilèges, les potions ou même ses propres cours. Elle réprimandait le Professeur Slughorn, sortit de sa retraite, pour remplacer Severus Rogue, que même les Gryffondors regrettaient ! Le vieux potionniste faisait preuve d'un favoritisme écœurant pour ceux qui avaient l'immense privilège d'être dans son club. Elle appuyait les demandes de bourses des élèves les moins fortunés, en faisant moultes lettres de recommandations sur la conduite des dits élèves et de leur résultats au conseil d'administration. Elle s'évertuait à faire venir les Aurors pour qu'ils éradiquent la colonie d'Acromentules de la forêt interdite, qui devenait mortellement dangereuse aussi bien pour les créatures de la forêt que pour les élèves et même Pré-au-Lard, depuis le décès d'Aragog. Même Hagrid avait peur de s'aventurer là bas ! Pour ce dernier point, on lui avait répondu que les Aurors étaient occupés à la traque des derniers Mangemorts en fuite.

Est ce que leurs esprits détraqués avaient décidé de faire la grève de l'intelligence ? ! Viendraient-ils la blâmer lorsqu'il y aurait une catastrophe de plus ?

En qualité de grand Manitou, Dumbledore aurait pu appuyer sa demande, mais il était plus occupé à rechercher Harry Potter pour cela...

« -Vieux citronné ! Ne pouvez vous laisser ce pauvre enfant tranquille !? Comme si vous ne lui pas déjà demandé trop ! »

A bout, elle appela son elfe personnel à la rescousse. Elle avait besoin d'une cafetière ! Ou deux, avec une armée de sandwichs pour tenir le coup. Ce soir encore, elle ne serait pas dans la grande salle pour le dîner...

Puis elle envoya une missive à Filius pour qu'il vienne lui prêter main forte. Si elle était devenue la directrice officieuse de Poudlard, il était l'adjoint officieux. Peut être aurait il une idée pour mettre les Acromentules en quarantaine ? Pouvait-il appeler un des briseurs de sort de Gringotts pour lever une barrière suffisamment puissante pour les retenir ?

Dans son bureau, bien loin des préoccupations de sa collègue, Albus Dumbledore faisait les cents pas. Il eut un soupire de soulagement en voyant les flammes de sa cheminée personnelle prendre des teintes de vert caractéristiques d'un voyage en cours. L'instant suivant, Remus Lupin sortit de l'âtre.

« -Mon garçon ! Je ne vous espérais plus !

-Pardonnez moi Albus, Dora n'était pas bien, je suis passé la voir avant de venir vous faire mon rapport.

-Oui, oui, bien sûr, c'est tout naturel. »

Naturel, mais frustrant !

Nymphadora avait été gravement blessée durant la bataille de Poudlard, mettant en plus de sa propre santé, sa grossesse débutante en danger. Elle était d'autant plus surveillée, que les dernières analyses gynécomagique avait révélé que son futur enfant serait un métamorphomage, comme elle. Choses si rare et précieuse !

Dans son état, elle supportait mal les absences répétées de son mari.

« -Comment se porte-t-elle ? Demanda Albus, plus par politesse que réel intérêt.

-Elle n'ait plus autorisé à sortir de son lit. La frustration liée à son inactivité se mêlent à ses douleurs chroniques, dues à ses blessures. Rajoutez à cela les hormones et son caractère bien trempé, et vous aurez une idée de comment elle se porte, grinça Remus.

-Ces soucis disparaîtrons dès que vous tiendrez votre petit garçon dans vos bras, en bonne santé. »

Remus hocha la tête et s'installa sur un fauteuil que lui présenta le Directeur. Le loup-garou nota l'impatience de ses gestes et sortit la carte que le directeur lui avait donné, réplique de celle que l'on pouvait trouver au Ministère et qui servait à mesurer les pics de magie. Depuis la fuite à Menton, plusieurs pics avaient été repéré à différents endroits du globe. Un à Moscou, au Caire et le dernier à Florence. Si les deux premiers n'avaient rien donné, Albus espérait que cette fois serait la bonne, même si a en juger à la mine de son ancien élève, c'était peu probable.

« -Alors ?

-La signature magique était trop vieille pour que je puisse vérifier s'il s'agissait ou non de la sienne. Mais la puissance du sort résonnait encore dans les murs de la bâtisse. Quelqu'un y a bien vécu, mais je ne saurais dire qui. Rien ne laisse penser qu'il s'agissait d'Harry. La maison était abandonnée sans propriétaire depuis la mort du dernier.

-Comme les fois précédentes...

-Fort heureusement aucun blessé n'est a déploré, et rien n'indique que le sorcier ou la sorcière l'ait été également... »

Le directeur fronça les sourcils, songeur et passa maintes fois la main dans sa barbe. Remus poursuivit.

« -Dans ce cas, ne pourrions nous dire qu'après près de quatre mois de recherches, Harry n'est nullement une menace ? Qu'il souhaite juste être laissé en paix ? Il a tellement souffert Albus... Ce n'est pas une vie de courir le monde de peur qu'on nous retrouve...

-AVEZ VOUS PERDU TOUT BON SENS ?! Beugla le directeur.

-Mais...

-Il n'est peut être pas un danger pour le moment, mais s'il n'est pas pris en main rapidement, il va finir par le devenir ! Les médecins de Sainte Mangouste n'ont-ils pas été suffisamment clair ?! Son état est trop instable ! Il doit être maintenu sous étroite surveillance ! Croyez vous que je mettes tout en œuvre pour le retrouver par amusement ?! Ou par cruauté ?! Ce pauvre garçon !...Moi qui le considère comme mon propre petit fils... Comment pouvez vous même imaginer que je...

-Albus... Je ne voulais pas insinuer que...

-Nous devons retrouvez Harry ! S'il devient un obscurial, seule la mort l'attendra ! Je ne saurais supporter une perte supplémentaire. Sirius...Severus... Molly... Ses pauvres enfants... Miss Granger... Les Malfoys... Leurs esprits me hanteraient, avec raison, si je ne protégeais pas Harry de lui même... Eux qui ont sacrifié leur vie pour lui...»

Deux jours plus tard, un nouveau pic apparut à Bombay...

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Evan et Edward passèrent la nuit ensemble, après leur retrouvaille. Le sorcier s'endormit après avoir soigné son compagnon, épuisé par tout ce qui c'était passé depuis Thanksgiving.

Edward le garda contre lui, se saoulant de sa présence, tout autant que de son odeur. Il avait d'abord craint de lui faire prendre froid, mais dès les premières secondes de leur étreinte, la magie d'Evan se glissa entre eux en une fine pellicule, pour mieux le protéger de sa température anormalement basse et de la pression de marbre de son corps.

Il le cajola tendrement, fasciné par le rythme des battements de son cœur, bercé par la présence joyeusement crépitante de sa magie, qui l'effleurait depuis son arrivée, lorsque soudain, son compagnon s'agita dans son sommeil.

Sa magie devint plus électrique, plus piquante et se répandit dans la pièce, comme paniquée, à la recherche d'un ennemi invisible.

Edward fronça les sourcils et redoubla ses caresses en murmurant des paroles réconfortantes. Sans qu'il n'y ait de véritable changement, au contraire. Evan commençait à geindre et à trembler entre ses bras.

La magie se mit à tourbillonner autour de lui, vibrante comme un essaim d'abeille et se fraya un chemin à travers sa peau, puis ses organes. Il aurait certainement dût en être effrayé, mais l'énergie n'était en rien menaçante, à son contact, elle semblait ronronner. Elle poussa les portes de son esprit avec un naturel désarmant et s'agglutina autour de sa conscience, pour mieux le faire plonger dans un état méditatif, avant de le propulser dans un étrange labyrinthe emplit de brume, dont les buissons grouillants semblaient sur le point de l'engloutir.

Au loin, des cris s'élevaient. Reconnaissant la voix d'Evan, il se précipita. Arrivé à destination, il tomba nez à nez avec une version plus jeune du sorcier, aux prises avec une araignée géante. Il lui jeta un ultime sortilège avec une baguette ? Qui l'envoya au loin. Aussitôt après, Evan se précipitait auprès d'un autre sorcier. Cédric. Ce dernier se relevait difficilement, légèrement claudiquant.

« -Tu vas bien ?

-Grâce à toi Golden...Saleté de Bestioles !

-Ron te rejoins sur ce point, marmonna Evan.

-Et il a bien raison !... Ne te reste plus qu'à te saisir du trophée !

-N'importe quoi ! Tu es arrivé avant moi ! Tu n'as qu'à le prendre !

-Et j'ai bien failli me faire becter... Il est à toi ! Tu le mérites !

-Tu parles !

-Harry... »

Harry?!

« -Je le prends, si tu le prends avec moi.

-Bourrique de Gryffondor !

-C'est pour ça que tu m'aimes.

-Y paraît... »

Avec un sourire taquin, Cédric lui vola un baiser avant de claudiquer à ses côtés pour saisir le trophée.

« -Ne le laisses pas le prendre ! Entendit-il hurler. Il va mourir et ce sera de ta faute ! »

Face à la scène, il y avait le Evan qu'il connaissait, celui qu'il tenait dans ses bras et qui tremblait toujours.

« -Un souvenir, murmura Edward. »

Les deux garçons attrapèrent le trophée et tout bascula. Le labyrinthe disparu et laissa la place à un cimetière encore plus macabre, avec une allégorie de la mort sur l'une des tombes, grandeur nature, éclairé par un feu sous un immense chaudron.

Cédric se redressa la premier, tandis qu'Evan/Harry hurlait de douleur en se tenant la tête à deux main.

« -Harry ? Qu'est ce qui se passe ?! »

Une ombre se détacha entre les tombes, baguette brandit. Cédric ne réfléchit pas plus d'une demie seconde avant de se tenir devant son amant, en posture de défense.

« -Qui êtes-vous !? Brailla-t-il.

-Tues le garçon ! Grinça l'étrange paquet que tenait l'ombre encapuchonnée.

-Restes derrière moi ! »

Seigneur ! Il connaissait ce souvenir pour l'avoir déjà vu ce fameux jour dans la cafétéria.

Fallait-il qu'Evan revive sans cesse la même tragédie ?

« -Non ! Va t'en ! Je t'en supplies !

-C'est trop tard ! Il va mourir ! »

Il était là ! En face de lui, là où il ne pouvait rien manqué de l'assassinat de son premier amour.

« -Evan ! »

Edward courut à lui et lui fit un rempart de son corps.

« -Ne regardes pas ! Regardes moi !... »

Il prit son visage en coupe et le tourna vers lui.

« -Il va mourir ! Répéta son compagnon.

-Non ! C'est déjà arrivé... C'est fini ! C'est passé !

-Non ! Il va mourir encore... si je l'oublies... pour toi ! »

Avant qu'il ne puisse trouver quoi répondre, Edward sentit le rêve s'estomper et se déliter. Evan était en train de se réveiller ? L'instant d'après, il était de retour à Forks. Evan était toujours dans ses bras, les yeux un peu flous, la respiration légèrement sifflante. Doucement, le vampire lui fit reprendre pied avec la réalité.

Lorsque Evan fut plus calme, celui-ci lui demanda :

« -Comment tu as fais pour entrer dans ma tête ?

-C'est ta magie... Je crois, elle m'y a emmené...

-... »

Après un instant d'hésitation et d'un silence gêné, Edward osa poser la question qui lui brûlait les lèvres.

« -Est ce que c'est parce que tu pensais que tu allais oublier Cédric, que tu es partit ce jour-là ? Parce que ça te faisait peur ? »

Un sanglot lui répondit.

« -Pardon... Pardon...

-Oh Evan ! »

Le sorcier cacha son visage, honteux.

« -Je ne te reprocherais jamais de l'avoir aimé ou de l'aimer encore... De porter son deuil... de vouloir en parler... de le chercher en moi, tout autant que nos différences...il fait partit de toi... de ton histoire...Si nous nous sommes rencontrés, c'est parce qu'il a été là pour toi...Lorsque je ne le pouvais pas... S'il est ton cher fantôme, il sera le mien... Alors, je t'en pries, n'hésite jamais à me parler de lui... de vous... et viens me voir lorsqu'il te manque...Ne te caches pas...Je veux tout apprendre de toi... Les petites choses...les plus belles, comme les plus terribles, ou les plus banales... Je voudrais tant que tu te sentes libre de tout me montrer... Je ne te jugerais jamais... »

Lentement Evan leva la tête vers lui. Les larmes emplissaient ses yeux. Sous la lumière de la lune, elles ressemblaient à de minuscules diamants, dont l'éclat miroitant était fascinant pour les yeux d'un vampire, qui scruta son visage avec une étrange délectation.

Chastement, il posa ses lèvres sur chacune de ses larmes, puis sur ses paupières, ses joues et le coin de ses lèvres. Il s'en serait contenté, si Evan ne l'avait pas embrassé avec urgence et désespoir la seconde d'après. Comme pour lui signifier toute la reconnaissance qu'il avait pour lui et l'amour qui commençait tout juste à naître en son cœur.

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La nuit était d'un noir bleuté éclairée par le scintillement des étoiles et la faible clarté de la lune naissante, tandis que la neige tombait sans bruit.

Dans la chambre conjugale, le feu crépitait joyeusement dans la cheminée, ponctuant le discours de Sebastian, qui faisait la lecture à son amant lové sous sa forme animagus, avec Amber, sur un coussin de la taille d'une chambre à air. Le potionniste narrait, de sa voix grave, les aventures d'Ebenezer Scrooge, la période était de circonstance, depuis une bonne demie-heure, lorsque le lévrier se redressa brusquement et émit un grondement sourd.

Les barrières avaient laissé passer quelqu'un et à cette heure-ci, cela ne pouvait être que « lui », aussi Sebastian ne releva même pas la tête de son ouvrage, se contentant de tourner distraitement une page.

Un bruit d'escalade à peine audible se fit entendre, puis celui d'une fenêtre qu'on ouvre.

L'animagus se leva et se retransforma aussitôt, les yeux rivés sur le plafond, alors que des pas y résonnaient. Il tergiversa quelques instants, puis se rua vers la porte.

« -Je vais lui apprendre à ce dents longues, à venir jouer les Roméo à point d'heure !

-PADDY ! S'écria sombrement « Monsieur ». Reste ici ! »

Shawn eut toutes les peines du monde a obéir et resta un moment la main sur la poignée.

« -Mais Sev..,

-Evan m'a prévenu qu'Edward viendrait après la chasse. Les cauchemars disparaissent lorsqu'ils dorment ensemble...

-Pourquoi il ne me l'a pas dit à moi ?!

-Peut-être à cause de ton comportement proche de la Mère Dicta-poule pudibonde... »

Paddy eut un glapissement scandalisé et imita à la perfection le poisson boulu.

« -Je ne suis pas... prude !

-Avec moi ? Non. Mais avec Evan ?... Rétorqua Sebastian l'œil torve. C'est à croire que tu oublies que tu as eu son âge. Même si votre niveau de maturité n'a rien à voir. Lui au moins, n'oublie pas de prendre ses potions contraceptives... »

Sous son regard acéré, Paddy eut le bon goût de rougir. Il se rappelait de cette fois -là ! Il avait « emprunté » la carte du maraudeur et la cape d'invisibilité de James, pour se faufiler dans les dortoirs des Serpentards. Ils auraient pu passer une folle nuit, c'est ce qu'il avait prévu dans sa tête d'adolescent en rut, mais il avait oublié, alors pour ne pas prendre de risque : ceinture !

Chose dont ils n'avaient malheureusement plus besoin. Azkaban n'avait pas eu que des atteintes psychologiques. Il en était ressortit incapable de porter ou de faire un enfant. L'un à cause des Détraqueurs qui avait épuisé sa magie au point d'empêcher qu'il puisse porter les enfants de son compagnon et l'autre à cause d'une blessure infligée par un codétenu qui avait été très mal soignée. La seule chose qu'il pouvait encore faire avec mini Paddy c'était le lever, rien de plus et c'était un miracle dût uniquement aux soins attentifs de son amant, qui n'était pas le plus jeune maître des potions depuis trois siècle pour rien. Record que Dray comptait bien battre...

En apprenant qu'ils ne pourraient jamais avoir d'enfant, il avait eu le cœur brisé. Une nouvelle qui avait ravit Dumbledore. Il voyait ainsi l'héritage d'Harry grossir puisqu'il était seul légataire sur le testament de feu Sirius Black. Il aurait tant voulut fonder une famille avec son Serpentard... Peut être était pour cela qu'il était si Dicta-poule avec Evan ? Il compensait ?

Voyant sa mine soudain sombre, Sebastian n'eut pas besoin de chercher bien loin la raison de sa mélancolie. Il s'en voulut d'avoir manqué de tact. Sa bouche était encore aller plus vite que lui. Il avait taquiné son amant et il l'avait rendu triste au point de presque le faire pleurer...

Il se coula tout contre lui, en passant ses bras autour de sa taille, glissant ses mains expertes dans le creux de ses reins, sa bouche dans celui de son cou. Il butina la peau, grignota la jugulaire, mordit le lobe de son oreille avant de souffler :

« -Je vais te faire de très vilaines choses ce soir Paddy... Je vais te faire crier... Me Supplier... jouir... Si fort... Que tu oublieras les hobbys d'Harry... jusqu'à ton prénom...

-Oh Monsieur... »

Le susnommé sourit contre la nuque frissonnante, alors qu'une main baladeuse se faufilait sous l'élastique de son pantalon de pyjama.

« -Monsieur ?

-Oui, Paddy ?

-Laissez moi vous montrer que vous avez toute mon attention... »

Sa main pressa doucement l'érection grandissante de son amant, qui eut un grondement appréciateur.

« -... S'il vous plaît, Monsieur.

-Il me plaît, Paddy. »

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Aux abords des protections du Manoir, à la frontière en le territoire Quileute et celui des Cullen, Jacob veillait au grain, surveillé non par Leah, qui passait le week end dans le Sud de la France, mais par Rosalie, qui était la seule de sa famille à avoir le droit de s'approcher du Manoir, pour le moment du moins, en dehors d'Edward.

« -Ne peux tu pas faire confiance ? Ne serait-ce qu'un peu ? Demanda-t-elle.

-Non.

-Edward ne fera jamais de mal à Evan. C'est son compagnon. »

Le Quileute eut un ricanement que la blonde n'apprécia pas.

« -L'amour n'est pas toujours suffisant. Il n'est pas un gage de protections universelles.

-Serais tu un maître en la matière ? »

Jacob retint difficilement un grondement sourd de sortir de sa gorge. Il avait promis à sa Bêta d'être sage...

« -Tu connais l'histoire d'Emily ? Finit-il par demander.

-Qui ?

-L'emprunte de l'ancien Alpha... Il l'aimait, mais le jour à il a perdu le contrôle, elle était trop prêt... Il l'a défiguré... Alors non, je ne suis pas un maître... Mais j'ai de quoi être méfiant. Les vampires ou les loups peuvent aussi dangereux les uns que les autres. Alors c'est bien que je sois là et que toi aussi... »

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Hello !

Désolée pour l'attente, mais les derniers mois n'ont pas été joyeux malgré les fêtes de Noël. J'ai publié pieces montées, mais je n'ai pas écris une ligne depuis des semaines. Pour dire la vérité, je me suis fait larguée comme une merde par ma copine Le 23 Décembre et ça m'a mise en vrac...

Pas d'inquiétude cependant, je vais beaucoup mieux, et je me suis remise à écrire. Je vais faire en sorte de rattraper mon retard au plus vite et de finir les fictions en cours, telle Sang Noir et Pièces montées.

Sinon, merci pour vos retours sur le dernier chapitre, désolé de ne pas avoir répondu je ferais en sorte de le faire sur les prochains commentaires.

J'espère que ce chapitre vous a plus et j'attends vos retours^^

A tres vite

Angel