Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur
Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^
Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu
Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre
amusez vous bien!
Star light
Chapitre 23 :
Lorsque la situation fut sous contrôle, le MACUSA autorisa Julia a rentrer chez elle. Elle n'avait cessé de fulminer devant une Leah abasourdit de la voir dans cet état de nerf, presque au bord de l'hystérie et ne cessant des menaces à l'encontre de sa mère. Maintenant qu'elle pouvait lever le camps, la première chose qu'elle allait faire était de débarquer chez elle, pour mieux mettre les choses au clair !
« -Jules ! S'il te plaît, laisse moi venir avec toi !
-Non, je ne préfères pas ! Répondit Julia catégorique. Tu as assez vu mon pire côté pour la journée ! Que dis-je ! Les mois à venir ! »
Elle fit un moulinet avec sa baguette et ses affaires volèrent jusqu'à son sac, en vrac, parfois en boule, tant c'était le cadet de ses soucis.
« -Je ne suis pas rassurée de te voir partir dans cet état... S'il te plait... »
Le ton à la fois suppliant et angoissé de sa petite amie la stoppèrent avant qu'elle ne franchise la porte de la chambre.
« -C'est ma mère, ma croix, répondit Julia la main sur la poignée. Tu n'as pas à subir ça ! »
Elle se précipita dans les escaliers, la change-forme sur les talons.
« -Tu n'as pas a porter ça toute seule ! Ça ne me fais pas peur !
-Bordel ! Brailla la psychomage en français. Ne te mets pas la dedans ! C'est ma mère, mon problème ! Tu n'as pas a t'occuper de ça !
-Ça comme tu dis, c'est ta vie ! Donc mon problème ! Julia ! »
Leah la saisit par le bras alors qu'elle arrivait devant la cheminée et la prit derechef dans ses bras.
« -Ne me laisse pas tomber, s'il te plaît... Je ne pourrais pas... Pas encore... »
La voir sur le point de pleurer elle si solide, si maîtresse de ses émotions, bouleversa Julia qui lui rendit son étreinte avec force. Elle la câlina une seconde avant de lui murmurer.
« -Je ne t'abandonnes pas... Jamais... Je dois le faire toute seule, tu comprends ?... Pas que pour moi... Pour nous aussi... je t'appelle vite, ne t'inquiète pas d'accord ? »
Leah hocha la tête et ravala ses sanglots, avant de sourire à son emprunte, vaillante.
« -D'accord. »
Julia la pressa une dernière fois contre son cœur et sauta dans la cheminée, toujours aussi résolue. Elle n'eut que le temps de voir Sue se précipiter sur sa fille pour la soutenir avant que les flammes vertes ne s'élèvent et l'emportent.
Un portoloin et un transplanage plus tard et elle était devant la porte de l'appartement de sa mère. Comme l'auror Jacobson le lui avait dit, il y avait une de ses collègues en civile non loin. Une bouffée de colère lui monta dans la gorge en avisant les conséquences des actes de sa propre mère.
Sans plus de cérémonie, elle toqua à la porte et attendit que sa mère vienne lui ouvrir.
« -Ah te voilà ! Ravie de voir que tu t'inquiète un peu pour ta mère, et que ton secrétaire passe correctement mes messages, mais ça n'arriverait pas si tu me tenais informer de ... »
Tout en parlant, elle lui avait fait de la place pour entrer et se remit à ses fourneaux. Excédée, Julia lâcha son sac dans l'entrée et apostropha sa mère avant qu'elle n'ait pu finir son monologue.
« -Je n'ai pas un secrétaire maman ! Mais une secrétaire ! La même depuis 10 ans !
-Sur quel ton tu... ! »
Julia leva sa baguette et sa mère eut un mouvement de recul.
« -Je ne m'en suis jamais servie sur toi, mais je pourrais bien changer d'avis. »
Sa voix était polaire, au point que sa mère eut le bon goût de frissonner.
« -Il y a un auror en bas qui te surveilles depuis ce matin à cause de ce que tu as fais !
-Un auror ? Vos policiers magiques ?! Franchement Julia ! Et c'est moi qui en fais trop ?
-Je suis à bout de patience maman, alors s'il te plaît, va t'asseoir dans le salon que l'on puisse discuter. Et pour une fois ! Pour une fois ! Fais le sans m'interrompre. »
Sa mère leva les yeux aux ciels et soupira excédée avant d'obtempérer
« -C'est toujours moi qui passe pour la méchante... »
Pour se retenir de lui lancer un sortilège de mutisme, quoique entièrement mérité, Julia se pinça l'arête du nez et prit trois grandes inspirations, avant de s'asseoir dans un fauteuil en fasses de sa mère. Elle avait les bras et les jambes croisées, la mine froncée et revêche.
« -l'homme à qui tu as parlé, n'était pas un employé de l'hôpital, c'était...
-Comment j'aurais pu le sav... ! »
La voix de sa mère s'éteignit et elle se mit à battre des mains devant sa bouche soudain prise de panique.
« -Je t'avais prévenue... Je l'enlèverais lorsque j'aurais terminé, alors calme toi, s'il te plait... »
Sa mère la fusilla du regard et se remit dans sa position initiale, non sans avoir mimé quelques mots fort peu gracieux.
« - Leah est amie avec un de mes patients qui a été mis sous protection avec sa famille. Il est activement recherché par un politicien véreux qui ne recule devant rien pour lui nuire. Et je t'arrête tout de suite : ce n'est pas ma relation avec Leah qui pose problème. Non ! C'est le fait que toi, ma propre mère, tu débarques à mon travail pour brailler sur les "ingérences supposées" de ta fille, tout ça parce que je mets deux heures à répondre à un foutu texto ! DEUX HEURES ! Une séance de cinéma dure moins longtemps, bordel ! »
Elle se leva brusquement, faisant presque basculer le fauteuil derrière elle.
« Tu as mis deux services de police magique en alerte internationale pour CA ?! Tu as mis un enfant en danger pour CA. Dis-moi, maman, qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?! »
D'un mouvement brusque, elle lui retira le sortilège de mutisme.
« -Mais... Je m'inquiète parce que je t'aime..., commença-t-elle en chouinant presque, les larmes aux yeux.
-L'amour ?! L'amour sert à contrôler, enfermer, critiquer sans cesse pour toi ?!
-Tu es mon bébé d'amour, j'ai...
-Maman, stop, soupira Julia. Ce n'est pas la première fois que tu fais quelque chose comme ça, mais là il ne s'agit plus de moi. Alors voilà ce qu'il va se passer... Tu vas être mise sous surveillance policière et si tu te comportes bien, et que tu n'es plus un danger pour mes patients, les aurors en bas de ton immeuble disparaîtront. Mais si jamais on devait de reprocher quelque chose, menaça-t-elle. La peine sera l'effacement de ta mémoire...
-Mais mon cœur, j'ai...
-Non ! Tu as de la chance, je me suis portée garante pour toi ! Sinon l'effacement aurait eut lieu aujourd'hui ! Et tu aurais tout oublié ! Oui même moi ! Alors sois tu changes de comportement sois ils te feront m'oublier ! »
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Edward était en train de se rendre à son cours de biologie lorsqu'il sentit un étrange bourdonnement au loin. Comme lorsque la magie d'Evan cherchait à se défendre contre ses fantômes, désespérée de ne pas trouver de l'aide. Mais cela faisait plusieurs semaines que ça n'avait pas eu lieu ? Dray devait venir aujourd'hui ! Evan avait l'air si enthousiasme ! La venue tant attendu du jeune homme était comme si la magie du week end se prolongeait admirablement !
Ni une, ni deux, il prétexta un malaise et quitta le lycée en quatrième vitesse, prenant à peine le temps d'avertir ses frères et sœurs de son départ. Dès qu'il fut hors de vue, il utilisa sa vitesse vampirique pour traverser la ville en passant par les bois. Plus il se rapprochait du manoir, plus la sensation de bourdonnement était intense et lui vrillait le cœur d'angoisse.
Mon Dieu, il n'était partit que quelques heures ! Qu'est ce qu'il s'était passé pour que la magie d'Evan le cherche à ce point ? Est ce que Dray allait bien ?
Arrivé devant les grilles, il se faufila lorsqu'elles s'entrouvrirent et fila comme une fusée vers la porte. Garé à l'avant du manoir, la voiture des Clearwater. Est ce que cela voulait dire que Julia était encore là ?
Les lumières du porches clignotaient furieusement et la magie du lieu était lourde et pesante, chargée de cette odeur si particulière, si électrique. Celle d'Evan y était plus présente, plus affolée, mais elle n'était pas la seule. Il prit à peine le temps de toquer avant d'entrer à la volée et de filer guidé par la magie d'Evan.
Il était dans le salon, recroquevillé sur le canapé, la tête posée sur ses genoux. Il ne cessait de se balancer d'avant en arrière, prisonnier de l'étreinte de Dray qui ne cessait de lui murmurer des paroles réconfortantes. Une fiole de potion calmante traînait sur la table, vide.
« -Tout va bien se passer Bambi, je te le promets... Tout va bien se passer. »
Mais Evan ne cessait de pleurer et de gémir des paroles que le vampire avait du mal à comprendre. Dans la cuisine, il sentait la présence de Julia, des parrains d'Evan et d'un autre sorcier, probablement l'auror Jacobson ? Mais cela n'avait pas vraiment d'importance... L'important c'était Evan et sa magie qui l'appelait à l'aide.
Tout doucement, il s'approcha des deux jeunes hommes sous l'oeil de Leah et de sa mère assissent un peu plus loin et qui semblaient se ronger les sangs de concert.
« -Evan ? Souffla-t-il. »
Le jeune homme leva ses grands yeux nimbés de larmes et se jeta dans ses bras. Il s'accrocha à lui comme si sa vie en dépendait, sa magie tout aussi bouleversée que lui, commença enfin à s'apaiser à son contact.
Sur le visage de Dray, la grimace de contrariété qui fronçait ses traits se défroissa enfin, et il lui sembla qu'il reprenait une respiration normal, lui aussi. Il le vit mimer un « merci », avant qu'il n'emporte son compagnon dans ses bras et ne l'emmène dans sa chambre. Evan se laissa faire tout en resserrant sa prise sur le cou et la chemise du vampire, dont il respirait l'odeur, comme les enfants leur doudou.
En le voyant si dépendant de la présence rassurante du vampire et en voyant à quel point celui-ci était respectueux de sa personne, ne jouant pas du pouvoir qu'il pouvait avoir sur le sorcier, Dray en fut grandement soulagé. Son petit griffon, malgré les tristes circonstances, était sur la bonne voie. Il allait s'en sortir.
A peine fut-il entrer dans la chambre qu'Edward envoya valdinguer ses chaussures et s'en alla s'emmitoufler sous la couette avec Evan qui continuait de jouer les bébés koalas, pas que cela lui pose le moindre problème bien au contraire. Ainsi lové, il pouvait le câliner tout à loisir, embrasser tendrement son front et lui murmurer des mots doux. Tout pourvut qu'il retrouve toute sa sérénité et sa joie de vivre. Celle qui irradiait son visage encore une heure avant.
Lorsque ses pleures se furent enfin calmées et que sa respiration redevint calme et profonde, Edward osa poser la question qui lui brûlait les lèvres.
« -Qu'est ce qu'il s'est passé, amour ? »
Un soupire étranglé lui répondit.
« -Dumbledore... Il va encore tout gâcher... Il va me retrouver et m'enfermer à nouveau...
-Personne ne t'enfermeras, lui promit Edward en le cajolant. Pas tant que je serais là. »
Les sanglots reprirent de plus belle, tandis qu'Evan s'agrippait à sa chemise.
« -Tu ne sais pas de quoi il est capable...
-En effet, mais ce que je sais en revanche, c'est que si cet homme te fais le moindre mal, il se frottera à tes parrains, à Dray, à une meute de change-forme et à une famille de vampire. Tous, nous remuerons ciel et terre pour te retrouver et te mettre en sécurité. Même s'il y parvient. Et je te le jure, je te retrouverais toujours. Comme aujourd'hui, j'accourrais pour te protéger. »
Les larmes ne semblaient plus vouloir se tarir, mais Edward se demandait si il pleurait de reconnaissance ou d'angoisse ? Ou peut être les deux... il espérait seulement que ce n'était pas douleur, mais ce qu'Evan lui révéla ensuite, ne laissait aucun doute.
« -Il m'a fait tellement mal ! Si tu savais... »
Tandis qu'il lui parlait, des bribes de souvenirs effleurèrent son esprit. Cela ressemblait un peu à toutes les fois où sa magie le guidait jusque dans ses rêves. A la différence qu'aujourd'hui c'était le rêve qui s'invitait dans leur réalité. Dumbledore était-là, dans la pièce avec eux. Il arrivait à le voir ! Il semblait vraiment être là, presque palpable, si ce n'était que les contours de son corps étaient comme flou.
« -Tu ne t'appartiens même plus mon petit... Vois comme ta magie est instable, murmurait-il sur un ton à la fois paternaliste et affecté.
-Non ! Ce n'est pas vrai ! … C'est vous qui... !...Pourquoi vous faites ça !?... Sortez ! Sortez de ma tête !»
Le visage contre la poitrine de son compagnon, Evan revivait la scène et répondait à son fantôme.
Edward se sentait désemparé devant la puissance du souvenir. Il se retrouvait incapable de bouger, comme englué par la peur de son compagnon. La magie d'Evan bourdonnait à nouveau, effleurait son esprit comme pour lui permettre de reprendre pied avec la réalité.
Le fantôme leva sa baguette, pas pour entrer dans l'esprit du jeune homme comme la première fois, mais pour le menacer.
« -Je vais devoir prendre des mesures, mon petit. Crois bien que j'en suis désolé, mais c'est pour le plus grand bien ! »
Le sortilège fusa si vite que rien n'aurait put l'empêcher de faire son office.
Dans la seconde suivante, des chaînes d'un étrange métal noir, apparurent à leurs poignées et à leurs chevilles. Leur contact était à la fois brûlant et glacé et semblait aspirer leur force et pire encore la magie. Mais les chaînes n'existaient pas ! Ils étaient en sécurité dans la chambre sous les toits ! Alors comment pouvait-il les entendre tinter ?!
« -Tu es un danger pour toi, mon petit... Encore plus pour les autres... On ne peut pas te laisser dans la nature sans surveillance. »
Un cri de terreur résonna alors dans la chambre, dont Edward ne sut jamais s'il sortait de sa bouche, de celle d'Evan ou les deux. Ils se retrouvèrent dans une cellule capitonnée, avec pour seule lumière, la trappe pour passer la nourriture. Le temps passait tantôt lentement, tantôt rapidement, au poids de donner le tournis au vampire qui peinait à se défaire de l'angoisse du sorcier. Il était le seul capable de le sortir de là ! Il devait lui prouver !
Il s'accrocha à ce qu'il savait de source sûr. Evan était contre lui, protéger par l'étreinte de ses bras, au chaud dans son lit, là ou Dumbledore ne pourrait jamais l'atteindre ! Et pourtant, il y avait cette double image d'Evan recroquevillé sur le sol ! Malade, tremblant de froid et faim, comme s'il n'était jamais venu à Forks ! Comme s'il ne se souvenait pas de lui ! Un sentiment de rage gonfla dans sa poitrine, tout autant que d'amour pour cet être qu'il avait vu si puissant, si charismatique la veille et qui était si fragile, si brisé...
Combien de temps ces monstres l'avaient-il laissé là ? Voulaient-ils finir de le briser pour acquérir plus de gloire ? De richesses ? De magie ?
« -Evan... Evan, je t'en supplie, amour, regardes moi... »
Il se vit se pencher sur le Evan du souvenir, Harry, celui qui avait pris la place de celui qu'il connaissait si bien.
« -Tu n'es plus dans cet horrible endroit... Tu es ici à Forks... avec moi...entouré de tout ceux qui t'aime, amour...
-Je ne suis pas fou, chouina-t-il en réponse, secoué de sanglots irrépressibles. Ils disent que je suis incontrôlable... Que je suis dangereux !
-Non tu ne l'es pas... Tu es un sorcier extraordinaire... Tu es brillant, créatif !... Tu es un animagus, un peintre... Tu raffoles de la tarte à la mélasse... Tu as Hedwige et Amber...Tu aimes voler et apprendre des langues étrangères... Et ton sourire ! Il illumine ton visage, fait rayonner ma vie... Je t'aime tellement... Evan !Déclara-t-il en resserrant sa prise sur son corps... Reviens avec moi ! Dans mes bras, tu seras toujours en sécurité ! Viens Evan ! Viens, laisse Harry ici et rentre avec moi...
-Ed... Edward ?... »
Sa voix était rauque et hésitante, mais lucide.
« -Oui ! Oui, amour, viens ! Viens avec moi... c'est fini... Il n'y a plus de chaîne, il fait grand jour ! Il y a de la neige qui est tombée dans le jardin...
-C'est moi ? C'est moi qui l'ai fait tomber ?
-Oui c'est toi amour, répondit-il en souriant avant d'embrasser tendrement son front. »
Les pleurs se tarirent doucement, les chaînes s'évaporèrent lentement, et le fantôme de Dumbledore vacilla légèrement, tel le reliquat d'angoisse qu'il était avant de disparaître comme comme la flamme d'une bougie qu'Edward aurait soufflé. La cellule lugubre et froide, redevint la chambre douce et confortable qu'il avait toujours connu. La lumière blafarde de la trappe laissa place à la flambée qui gonflait toujours dans l'âtre. La magie d'Evan cessa de bourdonner pour venir se glisser entre eux et ronronner comme elle le faisait lorsqu'elle était apaisée...
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Le lendemain matin, malgré une nuit parfois agité, Evan se réveilla plus calme, même s'il semblait un peu éteint. Edward ne l'avait pas lâcher depuis le matin, n'avait cessé de la cajoler et de l'embrasser tendrement pour le rassurer, tout en lui répétant à quel point il était en sécurité.
Sa bouille toute embuée de sommeil, se coula contre son cou, tandis qu'il grognait contre les rayons blanchâtres du soleil qui perçaient entre les rideaux.
« -L'est quelle heure ? Marmonna-t-il. »
Attendrit, Edward lui caressa les cheveux avant de murmurer :
« -L'heure que tu veux amour...
-Je votes pour l'heure des câlins alors. »
Edward sourit d'autant plus lorsque les bras d'Evan resserrèrent leur étreinte autour de lui et fit de même avant d'embrasser ses cheveux en bataille. Lui aussi votait pour l'heure des câlins, même si ils devaient penser à l'heure de manger aussi.
Comme une réponse à ses pensées, un gargouillis d'ours au sortit de l'hibernation se fit entendre. Sur son torse, il sentit Evan se crisper honteux.
« -Je crois que ton estomac demande un autre programme, rit le vampire.
-Mmmmmggrrrpff... »
Fut sa réponse. Pourtant, Evan se redressa après quelques minutes de plus, la mine toute froissée.
« -Pour une fois qu'il se plaint, je vais l'écouter... »
Comme à son habitude, Evan s'articula difficilement jusqu'à la salle de bain. Edward n'eut pas besoin de s'occuper d'Hedwige, car il était bien plus tard que les fois précédentes et elle était déjà sur son perchoir à dormir paisiblement. Edward glissa tout de même une friandise dans la petite gamelle prévue à cet effet et attendit sagement qu'Evan sorte.
Habillé d'un jogging et de sweat noir, il descendit tranquillement les escaliers, la main de son petit ami dans la sienne.
Le reste de la maisonnée était installé dans le salon, avec un assortiment de thé, de café, chocolat chaud et viennoiseries faites maison, le tout dressé artistiquement sur un présentoir en porcelaine et montant d'argent. Il y avait des croissants aux amandes, à la pistache, des roulées à la cannelle, de la chantilly pour accompagner les boissons, avec des marshmallows et des miettes de cannes à la menthe.
« -Wahoo ! Fit Evan en entrant.
-Hello mon bel au bois dormant ! S'écria Dray en lui collant un café avec chantilly et cannelle, qu'il avait préparé pour lui en l'entendant descendre, dans les mains. Viens vite par là ! »
Le blond le tira par la manche et l'installa sans cérémonie entre les différents cartons disséminés dans toute la pièce, estampillés « déco de Noël ». Le tout était emmagasiné dans les greniers ds Prince, Black, Malefoy et Potter depuis des années, et tous ici réunis, la décoration de noël semblait sur le point de les ensevelir. Draco quant à lui, avait l'air surexcité, encore plus que Shawn qui était en train de démêler une guirlande avec des gestes saccadés.
« -Sev... Sebastian, se rattrapa-t-il aussitôt, est allé chercher les sapins avec Jacob ! Ils vont bientôt revenir ! Il faut qu'on soit prêt !
-Dray ? Tu en es à combien de café, dis moi ?
-Assez pour ne pas subir le décalage horaire et faire de la pâtisserie... Mais c'est pour la bonne cause !
-Ah ?
-Vous avez deux semaines de retard sur l'avant Noël ! Rends toi compte ! »
Dray parlait si fort qu'Evan plissait les yeux tout en s'écartant légèrement de son cousin, tandis que Edward tentait désespérément de mettre ses sens de vampire en mode avion.
« -Oui, hein? Quel sacrilège, abonda Evan avec un sourire indulgent.
-N'est ce pas ?! »
Entre deux gestes frénétiques presque désespérés pour défaire sa guirlande, Shawn soupira.
« -C'est un autre sacrilège de nous obliger à faire tout ça sans magie, grommela-t-il. Il m'a confisqué ma baguette !
-C'est parce que ça n'aurait pas été aussi amusant avec ! »
Edward se retint d'éclater de rire en entendant Shawn répliquer dans sa guirlande :
« -Amusant pour toi ! Espèce de tyran peroxydé shooté à la caféine... »
Alors que Dray fourrait la bouche d'Evan avec un croissant aux pistaches, « -J'ai innové la recette, goûte et dis moi que c'est le meilleur croissant que tu n'es jamais mangé ! », Edward enjamba gracieusement quelques cartons pour aller aider Shawn qui commençait à s'entortiller dangereusement la guirlande autour du cou.
Quelques secondes plus tard, Jacob et Sebastian revenaient au manoir en ayant littéralement dévalisé le stand de sapin de noël, sous les directives de Dray, qui bien sûr en voulait un dans chacune des pièces les plus importante de la maison. Il y avait aussi des guirlandes de sapins et des poinsettias blancs.
Le Serpentard se précipita à la porte et battit des mains comme un enfant ravi d'avoir été si efficacement exaucé. Pendant qu'il s'extasiait, Evan en profita pour donne un goût de café à un chocolat chaud et l'échangea avec le mug de son cousin, sous l'œil à la fois goguenard et reconnaissant de Shawn.
« -Ça c'est mon Bambi ! S'exclama-t-il. Tu rajouterais pas un filtre de paix pendant que tu y es ?
-Ne pousses pas le bouchon Paddy. Tu es tout aussi intenable tout le long de l'année et tu n'as ni l'excuse du décalage horaire, ni de Noël, et on ne te refiles pas un filtre de paix à chaque café pour autant, rétorqua Evan amusé.
-Peut être qu'on devrait, intervint Sebastian en embrassant le jeune homme en guise de bonjour. »
De l'autre côté du salon, Dray n'en finissait plus de tourner autour du sapin qu'un Jacob échevelé venait de déposer prêt de l'immense cheminée. Il put enfin voir le visage de son emprunte en vrai et la sensation de chaleur et de contentement qui grandit dans sa poitrine et dont les autres loups lui avaient parlé se manifesta. Il admira le jeune homme, subjugué et interdit.
« -Pourquoi tu me regardes comme ça sexy boy ? Demanda soudain Dray, le sortant de sa torpeur.
-Pour... rien. Je te trouvais juste...
-Beau ? Séduisant ? Charismatique ?
-Intense... »
A cette réponse à peine murmurer Dray plongea son regard d'acier dans les yeux noirs de son vis-à-vis et vit une lueur étrange y danser, ce qui le troubla bien plus qu'il ne le laissa paraître.
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Hello Cher tous!
Pas mal d'émotion dans ce chapitre! Mais j'espère que ça vous a plut? Le prochain chapitre est presque fini donc le rythme d'écriture est plus que bien parti.
Sur ce je vous dit à bientôt
N'hésitez pas à lâcher le com de l'amour vraiment s'il vous plait n'hésitez pas!^^
Angel
