Désolé d'avoir tant tardé à poster la suite de ma fiction. Mais pour la première fois, j'ai été confronté au syndrome du parchemin vierge. Ajoutez du boulot à ne plus savoir où donner de la tête, ... Enfin le chapitre 11 des aventures de Dudley est là, avec 2-3 trucs à modifier mais il est là. Merci à tous pour vos reviews et votre patience.

Quelques semaines plus tard, les travaux au 4/6, Privet Drive sont terminés et toute la famille est réunie. Dans la cuisine refait à neuf, Pétunia est en train de faire manger Andrew, le petit dernier qui, telle un monarque, trône sur sa chaise haute. Au bout de quelques instants, elle peut dire sans l'once une hésitation que le contenu de l'assiette ne rencontre aucun succès auprès du plus jeune des Dursley. Elle a beau essayer d'amadouer Andrew, rien n'y fait. Le coup de l'avion qui veut atterrir, la litanie des : une cuillère pour maman, une cuillère pour papa, une cuillère pour Agatha, etc, pas moyen. A chaque fois, Le petit diable détourne adroitement la tête, souffle sur la cuillère. Bref, toutes les ruses du bébé qui ne veut pas manger. Après quelques minutes de ce petit manège, Pétunia se dit qu'en changeant de personne, cela marchera peut être, et elle appelle Vernon à la rescousse.

-Alors comme çà, petit jeune homme – fait il d'une grosse voix – vous ne voulez pas manger votre pitance. Qu'avons-nous là ? Je vois une petite omelette faite avec les œufs des poules de vos grands parents, cuisinée avec amour par Mme Votre Mère. Et môssieur fait le difficile !

Si Vernon fait mine d'être sévère, il fait seulement mine car son sourire dément le ton, tout à son plaisir qu'il est de s'occuper de son petit fils.

-Alors que faisons-nous, jeune homme ? Moi si tu ne la mange pas cette omelette, je crois bien que je vais m'en occuper– et il essaye de faire avaler une cuillérée à Andrew qui détourne à nouveau la tête. A la seconde tentative, Vernon marque un temps d'arrêt. Entre ses doigts, la cuillère a fait comme un écart vers la gauche. Nouvel essai et cette fois la cuillère oblique vers la droite. Vernon reste un instant la cuillère à la main, les yeux écarquillés, la bouche à demi ouverte. Nouvelle tentative et cette fois il en est certain, la cuillère lui a glissé entre les doigts pourtant fermement serrés pour finir par terre. Il marque un nouveau temps d'arrêt, son regard allant de la cuillère à son petit fils hilare. C'est Allison qui sonne la fin de la récréation.

-Ne vous inquiétez pas, Vernon. Je pense qu'il nous couve quelque chose. Je vais m'occuper de lui. Depuis hier, il n'y a que la compote de pommes qui passe.

En quelques minutes, la compote est avalée sans anicroches et Allison emporte Andrew dans sa chambre tandis que Vernon, toujours aussi décontenancé, s'est réinstallé devant la chaise haute. Il refait plusieurs fois le geste de tendre la cuillère, regarde ses mains un instant avant de grommeler.

-C'est dans ta tète, Vernon. Tout çà c'est dans tête.

Tout à son problème de cuillère, il n'a pas réalisé que Pétunia vient de rentrer dans la cuisine et le regarde d'un air perplexe.

-Qu'est ce qui est dans ta tête, chéri ? – fait Pétunia.

-Hein ? Heu, heu rien mon amour, rien. C'est juste Andrew qui est patraque. L'omelette n'a pas eu de succès. Oui, c'est çà. Allison m'a dit qu'il doit être un peu patraque. Bon, euh, je t'aide à mettre la table ? Comme çà c'est fait.

Cette fois, c'est Pétunia qui reste un instant sans voix avant de retourner vers la salle à manger, suivie par Vernon les bras chargés d'une pile d'assiettes.

Quelques instants plus tard, la sonnette de la porte d'entrée retentit.

Une fois qu'Allison

-Je crois que nos invités sont là. Agatha, tu veux bien aller leur ouvrir s'il te plait ?

Une fois la porte ouverte, Agatha reste un instant bouche-bée. La fillette qui lui fait face lui ressemble tant qu'un instant elle à l'impression de se trouver face à un miroir. Les yeux grands ouverts, elle regarde en silence son « reflet », puis les deux adultes qui doivent être ses parents. et qui ont marqué une pause quelques mètres en arrière et semble être en grande conversation. Finalement c'est la petite fille qui rompt le silence.

-Oh, ben çà alors – fait elle – Papa m'avait dit qu'on se ressemblait! Mais à ce point! C'est vachement impressionnant! Moi c'est Lily et toi, tu es Agatha, ma cousine, n'est-ce-pas? Mes parents arrivent de suite, Papa voulait montrer quelque chose à Maman.

Dans le séjour, Pétunia c'est levée brusquement en entendant cette voix et reste un instant comme pétrifiée sous le regard interrogatif de Vernon, tandis que Dudley s'est levé lui aussi pour accueillir ses invités. Pétunia est cependant plus rapide que lui. Arrivée dans le hall, la vision de la petite Lily la pétrifie littéralement tant elle ressemble à Lily Evans. Elle reste un instant les yeux écarquillés sous le coup de la surprise, les mains serrées sur sa poitrine avant de réaliser que les deux petites filles la regardent. Elle se ressaisie enfin, essuie les larmes qui menaçaient de déborder de ses yeux. Mais c'est la petite Lily qui rompt le silence.

- Bonsoir, moi c'est Lily et vous, vous devez être ma grand-tante Pétunia. Puis elle se retourne pour appeler Harry et Ginny qui étaient restés en retrait. C'est Dudley qui les accueille, tandis que Pétunia est rentrée accompagnée des deux fillettes.

- Je suis heureux que vous soyez venu. Plus que quiconque c'est toi, Harry, et bien sur toi Ginny que je voulais avoir avec nous ce soir. Après tout, la fin des travaux çà ce fête en famille. Je parie que c'est la même chose chez les sorciers, non ?

Dans le salon, Vernon se lève, gêné, ne sachant que dire, que faire face à son neveu qu'il a méprisé et maltraité pendant tant d'année. Il s'avance pour grommeler quelque chose qui ressemble à « Bonsoir, toi, heu, bonsoir Harry ». Mais c'est Pétunia qui, toute aussi gênée que son mari, qui prend son courage à de main pour sourire à Harry avant de fondre en larme. Tandis que les adultes s'installent dans le salon, les deux fillettes filent dans la chambre d'Agatha.

En quelques minutes elle sont quasiment devenues les meilleures s'amies du monde, comme si sans rien dire ou presque elles avaient compris qu'elles étaient semblables, bien au-delà de la simple ressemblance physique. La conversation des deux fillettes est interrompue par l'arrivée de Majestic.

-Lily je te présente le Premier Souricier Majestic, mon meilleur ami. Je lui dit tout et lui aussi me parle. Tiens regarde. - Et Agatha de miauler quelque mot à l'attention de Majestic qui s'approche précautionneusement d'Agatha pour l'observer avant de s'avancer plus près encore pour se frotter contre elle et miauler doucement.

-Ah, je crois qu'il t'a accepté.

-Tu sais, moi aussi j'ai un chat à la maison, mais plus petit. Lui, il me fait penser à Pattenrond, le chat de Tante Hermione. Il est très vieux mais il est encore capable de courser les souris et il n'a pas son pareil pour flairer les embrouilles. Elle est interrompue par Majestic qui était monté sur l'appui de la fenêtre et qui se met à miauler avec véhémence à l'attention d'Agatha qui reste un instant à l'écoute avant de se lever précipitamment et de dévaler les escaliers. Un rapide coup d'oeil par la fenêtre lui ayant confirmé ce que vient de lui dire Majestic.

-Papy, il y'a quelqu'un qui farfouille autour de ta voiture, et …

Le reste de sa phrase est couvert par le bruit d'une chaise qui se renverse lorsque Vernon se lève brusquement, suivi ¼ de seconde plus tard par Dudley et Harry qui machinalement à pris sa baguette dans sa veste pour la cacher dans le bas de la manche de sa chemise. Bien qu'il ai été vif comme l'éclair, Allison a vu l'espace d'une seconde la baguette est reste un instant interdite avant de se tourner vers Pétunia, puis vers Ginny qui hoche imperceptiblement la tête avant de la rassurer.

-Ne t'inquiète pas Allison. Au fait, tu permets que je te tutoie ? Avec Harry en protection, ton beau-père et ton mari ne risquent rien.

Devant le 4/6, Privet Drive, un individu est effectivement en train d'essayer d'ouvrir la voiture flambante neuve de Vernon Dursley.

-Dis donc, Polkiss, espèce de salopard, tu veux que je t'aide ou bien t'y arrive tout seul ?

Tout ce joue en un instant. Piers n'hésite pas une seconde avant de sortir un couteau de sa poche et se jeter sur Vernon. Harry et Dudley se ruent pour le maîtriser mais c'est Agatha, qui ayant suivi les adultes, pousse un hurlement en voyant la lame briller à la lueur des réverbères. En un instant, les candélabres se mettent à clignoter puis s'éteignent tandis que Piers Polkiss est propulsé contre un arbre dans le tronc duquel la lame de son couteau s'enfonce comme dans du beurre. Entouré par Harry et les Dursley père et fils, il essaye désespérément de dégager la lame avant de cesser de s'escrimer.

Il regarde alternativement sa main, puis Harry, Dudley et Vernon avant de se remettre à tirer comme un beau diable. Dans le hall, on entend clairement Allison en train de téléphoner à la police. Comprenant qu'il va encore faire un passage par la case prison, il essaye désespérément de détacher sa main qui semble collée à la poignée du couteau, mais rien n'y fait. Le regard fou, l'écume aux lèvres, il se met à vociférer.

-Qu'est ce que tu m'a fait, Potter. Et vous les « gras du bide » père et fils, vous valez pas mieux. Laissez-moi partir maintenant que j'vous dit ! – Et Piers de continuer à s'escrimer pour se libérer. Petit à petit, ses vociférations attirent l'attention des voisins qui finissent par s'inquiéter de la cause de tout ce raffut.

Au milieu de l'attroupement, Harry garde un œil sur Piers tout en se demandant comment il va faire pour rétablir la situation au beau milieu de tout ces moldus.

L'arrivée d'un panier à salade fait diversion et du coin de la bouche il appelle Dudley.

-Viens vite. Tiens-le au collet que j'inverse le sortilège, comme çà on évitera les questions indiscrètes. – et Harry de pointer sa baguette vers la main de Piers – Relashio. Voilà qui est fait et, …..

Loin d'être calmé, Piers se remet à hurler de plus belle des phrases sans cohérence aux oreilles des voisins.

-Il m'a ensorcelé ! Ce fils de p…. de Potter m'a ensorcelé ! Au secours, à moi ! La petite peste, elle a hurlé et çà m'a collé la main !

Protégé des regard indiscrets par Dudley, Harry pointe à nouveau sa baguette, mais cette fois vers le visage de Piers.

-Oubliette ! Le regard de Piers devient vague tandis que les deux cousins l'empoignent chacun par un bras et le trainent vers le véhicule de police.

Devant la maison, Vernon est en train d'expliquer ce qui c'est passé. Tout en parlant, il n'a pas perdu une miette de ce qui vient de se passer et du soudain apaisement de Piers qui d'un coup a l'air bien docile entre les deux cousins.

-Donc, Monsieur l'Officier, j'ai ouvert la porte et j'ai vu ce voyou en train d'essayer de fracturer la porte avant-droit de ma voiture. Il s'est jeté sur moi avec un couteau et – et là, Vernon marque une pause en pensant que s'il raconte que sa petite-fille a hurlé, que les lumières ont disjoncté, et que Piers s'est retrouvé propulsé contre un arbre, la main collée au manche de son couteau, il va passer pour un dingue. C'est Harry qui finalement donne l'explication tout en faisant un clin d'œil à l'attention Vernon.

-Mon Oncle lui a envoyé un bon uppercut qui la propulsé contre l'arbre. Et après mon cousin et moi l'avons maîtrisé.

-Magistral coup en tout cas. Vous auriez dû faire boxeur. – fait le policier à Vernon qui se rengorge quelque peu tout en expliquant qu'il a fait un peu de boxe étant jeune.

-Et bien, vous avez de beaux restes. En tout cas, messieurs, vous avez maîtrisé cet individu avec efficacité et discernement. Je vais noter vos identités et ensuite je l'embarque.

Dudley explique en quelques mots ce qu'il a vu tout en ce demandant ce que Harry va bien pourvoir répondre aux questions quant à son identité, sa profession. Il a eu le temps de le voir ranger discrètement sa baguette dans le bas de sa manche gauche et sortir une petite carte de sa poche revolver. Lorsque Harry décline son identité, l ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en pensant que décidemment, ces sorciers arrivent à faire face à toutes les situations.

-Inspecteur Potter, je suis de la maison – et il tend sa carte.

-Commissariat de Shoreditch, fait le policier, c'est la cellule phénomène paranormaux, non ?

-Çà et pas mal d'autres choses, fait Harry avant de confirmer les explications de son oncle et de son cousin.

Une fois les policiers repartis, Vernon retient Harry quelques instants sur le pas de la porte.

-C'est bien beau tout çà, mon garçon. Mais n'êtes vous pas censé rester cachés des gens normaux ? Non, ne proteste pas. J'ai peut être l'air stupide mais je ne suis pas aveugle. Dudley avait beau s'être mis au milieu, je t'ai bien vu braquer ta baguette sur le visage sur ce crétin de Piers. Et à l'heure qu'il est, s'il se souvient des détails de l'incident, moi je mange mon chapeau à minuit au sommet du Ben Nevis. Alors tu va faire quoi maintenant ? Me faire à moi aussi un de tes tours pour me faire oublier ce qui vient de se passer – fait Vernon.

-Pourquoi çà ? Pour te faire oublier que ta petite fille vient peut-être de te sauver la vie ?

-Ouaih, fait Vernon qui ne sait plus trop comment réagir. Il est certains que çà vaut tout l'or du monde. Et il marque une pause avant de reprendre, les yeux rivés sur ses souliers. J'ai juste une requête à te faire. Harry. Et il marque une pause comme si le fait d'appeler son neveu par son prénom lui avait brulé la gorge. Est-ce que tu peux faire quelque chose pour les protéger ? Je veux dire Dudley, Allison et les enfants. Je dis çà parce que ce petit salopard de Polkiss, cette fois il a passé les bornes je crois.

Harry reste un instant silencieux, regardant son oncle comme s'il le voyait pour la première fois. Vernon qui lui demande d'user de la magie. En lui-même il se dit que ce qui vient de se passer vaut effectivement tout l'or du monde. Sur le trottoir d'en face, quelques voisins sont encore à commenter ce qui vient de se passer à renfort de grands gestes.

-On attendra que ce soit plus calme, fait il en désignant du pouce les voisins qui sont toujours en grande discussion sur le trottoir d'en face, à faire des commentaires sur les turpitudes de Piers. Mais oui, c'est tout à fait faisable. Maintenant, je pense qu'on ferait mieux de rentrer, sinon j'ai bien peur que Dudley ne nous attende pas pour entamer la bouteille de Firewhisky.