-"Je vais en toucher deux mots à Hermione", fit Ginny. "J'ai beau les avoir rencontré. Je veux bien admettre qu'ils ont peut-être changé. Mais je veux être sur qu'Agatha est vraiment bien traitée. Hermione m'a raconté tellement de cas ou la maltraitance se produisait à l'écart des regards étrangers. Je veux en avoir le cœur net. Si tu l'as oublié, moi je n'ai pas oublié que jusqu'à tes onze ans, tu as dormi dans un placard sous l'escalier".

-"Calme toi mon amour, je n'ai rien oublié", fit Harry."Mais Dudley a changé, je te le jure. Il ne laisserais personne faire du mal à sa sorcière bien aimée comme il l'appelle, j'en suis persuadé".

-"J'aimerais tant en être aussi sur que toi", fit Ginny. "Je vais quand même lui en toucher deux mots." Son ton se fit plus menaçant, et en cela elle ressemblait furieusement à Molly. "Et si ils touchent à ne serais-ce qu'un cheveu de la petite, ils auront affaire à moi."

Comme à son habitude, elle transplana dans une petite ruelle. L'entrée du Ministère changeait régulièrement de place afin de ne pas attirer l'attention des moldus. A présent, elle se trouvait au fond d'une petite impasse bordée de vieilles "Council Houses" délabrées, 2 pièces en bas, 2 pièces en haut, comme disait les moldus. Les rares personnes qui habitaient encore ses maisons ne prêtaient aucune attention aux visiteurs parfois curieusement accoutrés qui entraient au n°17/a. En apparence, rien ne distinguait la maison de ses voisines, si ce n'est la présence de nombreux hiboux posés sur la toiture et les rebords des fenêtres. Mais une fois passée la porte aux carreaux poussiéreux, les sorciers se retrouvaient non pas dans une maison vétuste mais dans le hall d'entrée du Ministère.

Le bureau de protection des enfants nés-moldus, rattaché au Département de la Justice, se trouvait au 2ème niveau. Mais dès le hall des ascenseurs, elle fut rejointe par une Hermione visiblement exténuée.

-"Je rentre à l'instant de Jersey. Sale endroit, il pleuvait comme hippogriffe qui pisse. Je suis trempée et exténuée. On va faire un saut chez mon patron et ensuite direction mon bureau". Elle regarda un instant Ginny."Toi, il y a quelque chose qui te tracasse". Ginny ne put rien répondre car elles tombèrent alors nez à nez avec Dai Jenkins, le Chef du Département de la Justice Magique.

-"Le dossier Sébastian Levreau à Jersey, Monsieur. C'était bien ce que je pensais. J'ai demandé son placement chez les Wilkinson. Ils sont prévenus et ont déjà préparé sa chambre. Je pense que le petit Sébastian sera infiniment mieux dans une vraie famille que dans cet horrible établissement moldu. Sorcier ou pas, les gosses y sont traités d'une manière qui me répugne."

Une fois pris congé de son chef, Hermione guida Ginny dans les couloirs, saluant au passage quelques collègues et connaissances avant d'ouvrir la porte de son bureau.

-"Ouf! Je suis claquée." Fit-elle en s'affalant sur sa chaise avant de jeter un coup d'œil sur la desserte entre les deux bureaux. "Heureusement, il reste du café chaud. Au stade où j'en suis, je crois que je vais me le faire en intraveineuse". Puis ouvrant son tiroir, elle en sortit un boite en carton et l'ouvrit."Tiens sers-toi et dit moi un peu ce qui te tracasse."

Un muffin posé devant elle sur le bureau, Ginny pris une grande inspiration avant de commencer.

-"C'est le cousin de Harry, Dudley. Le fils des moldu chez qui Harry a grandi. Enfin c'est surtout de sa fille ainée dont il s'agit."

Hermione posa le dossier qu'elle s'apprêtait à consulter tout en écoutant Ginny pour prêter plus attention à ce qu'elle disait. Inconsciemment, l'évocation du gros cousin de Harry l'inquiétait.

-"Comment dire, tu te souviens de tout ce pataquès quand nous avons emmené les enfants prendre le Poudlard Express, avec le portail qui s'est bloqué? Et bien, de l'autre côté du portail, il y avait Dudley, le cousin de Harry, planté là comme un strangulot. Je te passe les détails sur comment Lily aidée de Kreattur a aidé à débloquer le portail. Suite à çà, Dudley a expliqué à Harry ce qui lui arrivait. Depuis, ils sont restés en contact régulièrement par hibou. Pour l'essentiel, la fille de Dudley, Agatha qu'elle s'appelle, a je pense des pouvoirs assez développés pour quelqu'un de son âge. Elle arrive à transplaner de façon quasi consciente, en plus de quelques incidents gênants et elle parle aux chats. Une chat-rabia, tu te rends compte!

Enfin bref, nous avons diné chez Dudley et à première vue, tout se passe bien. Il y a quand même eu cet incident avec un voisin qui a essayé de voler la voiture du Père de Dudley. Il s'est passé tout un tas de choses bizarres qui ont même peut-être surpris les moldus du voisinage. Agatha à prévenu le Père de Dudley. Seulement, le voleur ne s'est pas laissé faire et a tenté de le poignarder. Et c'est là qu'Agatha est intervenue. Je pense qu'elle n'a pas pu se contrôler. Elle a poussé un cri et le voleur s'est retrouvé propulsé contre un arbre et dans l'incapacité de dégager sa main du couteau qui c'est retrouvé planté dans l'arbre. Quand les policiers moldus sont arrivés, Harry a géré la situation avec eux. Après la soirée s'est vraiment bien passée. Et tu vas rire, mais Harry m'a dit que son oncle lui avait demandé de jeter un sortilège de protection afin que le voleur ne revienne pas importuner Dudley et sa famille. Mais tu sais, je ne voudrais pas qu'une fois la porte refermée, disons, que ses parents l'enferme dans le placard sous l'escalier. Si tu vois ce que je veux dire."

Ginny avait parlé d'une traite, mais Hermione garda un instant le silence avant de se lever et faire face à toute une série de rayonnages qui recouvraient un pan de mur entier.

-"Le Surrey n'est malheureusement pas dans mon secteur. Mais je vais déjà voir ce que nous ont signalé les Traceurs. Vu ce que tu me dis, cela n'a pas du passer inaperçu. Tu ne le sais peut-être pas, mais les Traceurs, en plus de placer sous Trace tous les sorciers avérés à partir du 1er septembre suivant leur 11ème anniversaire, assurent en permanence une observation des ondes magiques dans tout le pays. C'est comme çà, entre autre, qu'ils repèrent les utilisations illicites de la magie et, pour mon travail, de la magie provenant d'endroits où il n'y a pas de sorciers répertoriés, donc avec une forte probabilité de trouver un enfant sorcier dans une famille moldue.

Mais dans le cas qui nous intéresse, ..."

Hermione s'interrompit au milieu de sa phrase. En face d'elle, Ginny rougissait à vue d'œil, comme si elle avait avalé une pleine assiette de piments. Après quelques borborygmes, elle souffla un jet de flammes heureusement limité. Après encore une nouvelle quinte de toux ponctuée de flammèches, elle parvint à reprendre son souffle avant d'éclater de rire.

-"Muffins souffle-de-dragon je présume. Ron m'en avait parlé. Tu lui diras qu'il a un peu forcé sur l'essence de pimentine. Mais sinon, ils sont au point".

Hermione ne savait pas si elle devait éclater de rire ou fulminer.

-"Je vais le tuer, non je vais les tuer tous les deux! Imagine si çà avait été Kingsley, mon patron ou je ne sais quel pête-sec du Ministère".

-"Oui, j'imagine", fit Ginny qui ne parvenait pas à retrouver son sérieux et lâcha un nouveau jet de flammes en hoquetant.

Après quelques instants, Hermione refit face au rayonnage et pointa sa baguette vers le casier marqué "Surrey"...

-Voyons donc déjà ce que nous ont signalé les Traceurs. La ville c'est bien Little Winging, non?"

-"Oui, Little Winging et l'adresse c'est 4/6; Privet Drive"

-"Donc, voyons voir. Little Winging. Hermione se mit à feuilleter le mince dossier avant d'esquisser un geste de triomphe. "Privet Drive, Little Winging. On dirait que les Traceurs ont eu du travail. Nous avons des pointes régulières d'ondes magiques. Et, bingo ! Je vais pouvoir me servir de çà. Intervention de la police moldue pour une tentative de vol de voiture. Le suspect a déclaré qu'une gamine avait coincé son couteau dans un arbre en criant. L'individu a été pris en charge par les services psychiatriques et un oubliator s'est rendu sur place pour s'occuper de l'individu sortilège d'amnésie et tout le toutim. Pas d'autre mention. Ce qui s'appelle une affaire laissée en plan". Hermione reposa le dossier en secouant la tête d'un air consterné.

-"Dorothy traite ses dossiers par dessus la jambe. Logiquement, elle aurait du a-minima aller jeter un œil sur place. Je vais reprendre le dossier à mon compte et commencer par aller voir çà de plus près. De toute façon, cet incident me donne un prétexte tout trouvé à enquête."

Ginny esquissa un sourire. "C'est ce que je voulais te demander, simplement vérifier que rien ne cloche pour Agatha."

Quelques minutes plus tard, elles transplanèrent dans un petit bosquet à un jet de pierre de Privet Drive. Avant de sortir du bosquet, Hermione se tapota doucement le dessus de la tête avec sa baguette. En quelques secondes, elle devint méconnaissable. Petite et rondouillarde et des cheveux noirs coiffés au carré.

-"Si la petite est une sorcière, alors nous serons amené à nous revoir. Je préfère ne pas entacher ses relations futures avec le monde magique, si tu vois ce que je veux dire".

Le quartier était calme mais Ginny retint pourtant Hermione qui se dirigeait déjà vers la maison de Dudley.

-"Voilà, je pense que tu reconnais l'endroit" fit Ginny. "Je préfère t'attendre là sinon ils vont se poser des questions si je me pointe avec une personne des services sociaux. Et puis, le chat, tu vas voir, il est spécial. Même si tu me jetais un sortilège de désillusion comme tu t'apprête à le faire, il va me repérer, me reconnaitre et prévenir Agatha. Question confiance, çà la fiche mal".

Et Hermione se dirigeât vers le 4/6, Privet Drive. Elle ne fut qu'à moitié surprise de voir que deux chats l'observaient, assis sur un muret. Dans le jardin, une fillette aux cheveux auburn jouait avec un énorme chat, presque un petit tigre. Observant un instant la scène, esquissa un sourire tout en se disant "Cette petite respire le bonheur, Ginny s'est inquiétée pour rien. Ou bien je n'y comprend rien, mais si cette petite est maltraitée, moi je suis un veracrasse."

Dans le jardin, la fillette s'était arrêté de jouer et regardait à présent Hermione. A ses côtés, le chat regardait lui aussi Hermione puis se tourna vers sa maîtresse avant de si diriger vers elle. En quelques instants, elle comprit en quoi ce chat était spécial, tant il ressemblait à Pattenrond. A présent il était à un mètre d'elle et elle s'accroupit, tendant une main.

-"Je me trompe peut-être, mais toi, tu es à moitié fléreur. N'est-ce-pas mon beau? Ne t'inquiète pas, tu n'as rien à craindre de moi".

Hermione resta un instant à le caresser lorsqu'elle fut interrompue par une petite voix.

-"Excusez-moi Madame, mais c'est quoi au juste un fléreur?"

Hermione fit un bond. A son grand étonnement, elle n'avait pas entendue la fillette se rapprocher de l'autre côté de la haie.

-"Disons que c'est un chat particulièrement intelligent et perspicace. Mais dis-moi jeune fille, tu dois être Agatha Dursley."

-"Oui, et lui c'est Majestic, mon meilleur ami. Et vous, vous êtes qui, et puis comment çà se fait que vous me connaissiez?

-"Je m'appelle Lena Kilmister, et, et bien disons qu'il y a certains évènements qui ont été portés à ma connaissance et que j'aimerais parler en parler avec tes parents s'ils sont là."

Quelques instants plus tard, Agatha revint accompagnée de sa Mère qui observait Hermione d'un air suspicieux.

-"Alison Dursley. Ma fille me dit que vous souhaitiez me parler. Je suppose que cela fait suite à ce qui c'est passé avec M. Polkiss. Je suppose aussi que vous pouvez justifier de votre qualité".

Hermione tendit une carte porteuse d'un sortilège qui modifiait son intitulé selon les circonstances.

-"Lena Kilmister, Service de Protection de l'Enfance. Je suis missionnée par les services de police, effectivement suite à l'interpellation de M. Piers Polkiss.

La Mère d'Agatha fit entrer Hermione dans le salon et la fit asseoir dans le canapé avant de se diriger vers la cuisine. A côté d'Hermione, Majestic s'était installé, la regardant de ses yeux mi-clos. Au bout de quelques instants, il sauta sur les genoux d'Agatha tout en miaulant doucement. Bien que cela fût très discret, Hermione entendit le petit miaulement qu'Agatha lui fit en guise de réponse.

Une fois le thé servi, la Mère d'Agatha se tourna face à Hermione.

-"Maintenant, expliquez-moi en quoi les circonstances de l'arrestation de M. Polkiss intéressent tant les service sociaux."

Hermione resta un instant silencieuse, les yeux dans le vague, comme plongée dans une intense réflexion.

-"Il s'agit d'un simple contrôle de routine suite aux déclarations de M. Polkiss lors de son arrestation. Ses propos, certes particulièrement décousus, ont été reportés à mes services. Ils faisaient état de, pardonnez-moi, disons de problème éducatifs dans votre famille." Hermione ne s'interrompit pas devant la mine outrée que faisait Allison.

-"Rassurez-vous, j'ai vite fait la part des choses, connaissant les antécédents de M. Polkiss. Cependant, la procédure, dans des cas pareils, m'oblige à vérifier les conditions de vies des enfants qui me sont ainsi signalés. Je suis navré de cette démarche mais, ..."

Elle fut interrompu par l'arrivée de Dudley qui portait dans ses bras Andrew qui semblait on ne peut plus heureux, en proie à un fou rire. Dudley semblait lui aussi avoir bien rigolé.

-"Chérie, regarde un peu les cheveux de ce jeune chenapan. Je ne sais pas ce qu'il a encore trafiqué, mais ces cheveux sont d'un coup devenus tout jau..." Il s'interrompit brusquement en voyant Hermione et son épouse qui du regard lui intima l'ordre de se taire avant de se ruer vers lui et lui arracher le bébé des bras.

-"Mais où t'es tu encore frotté, mon poussin? Bon, il va falloir nettoyer tout çà. Chéri, tu veux bien t'occuper de cette dame des services sociaux. Oui, apparemment, ils ont du temps pour trouver un intérêt aux élucubrations de ton copain Piers". Son ton était on ne peu plus ironique, voire méprisant et Hermione ne put s'empêcher de baisser les yeux tant elle avait honte de la forme de sa démarche.

Dudley n'avait rien remarqué et s'était penché vers Agatha qui lui parlait à l'oreille. Après un instant, il se tourna enfin vers Hermione et lui tendit la main, nullement troublé par le ton qu'avait employé son épouse.

-"Appelez-moi Dudley. Je suis le Père d'Agatha et Andrew. Vous le savez surement, nous avons aussi des jumeaux, Louis et Georges. Ils sont au football mais ils ne devraient plus tarder. Donc, les propos de ce pauvre Piers vous donnent du travail, si j'ai tout bien suivi. »

Hermione attendit un instant avant de répondre. Harry avait raison. Ce n'était plus l'odieux moldu d'autrefois, elle le sentait bien. Elle ne pouvait pas faire de légilimancie sur lui, mais tout laissait voir qu'il avait changé. Mais avant qu'elle n'ai ou répondre quoi que ce soit, le téléphone se mit à sonner. Pendant que Dudley décrochait et donnait quelques instructions à un de ses techniciens, Majestic était venu se rouler en boule sur les genoux d'Hermione. Face à elle, Agatha s'était installée. Après un instant, elle se pencha vers Hermione.

-« Majestic à l'air de vous apprécier. » Puis après avoir observé longuement Hermione, elle reprit sur un ton plus affirmatif qu'interrogatif. « Vous aussi, vous êtes une sorcière, n'est-ce-pas ? » Hermione ne répondit rien, laissant Agatha poursuivre. « Quand vous l'avez caressé tout à l'heure en arrivant, Majestic a senti que vous étiez une sorcière. Il m'a dit aussi que ce n'était pas votre vraie apparence. Je me trompe ? Vous savez, il sait reconnaitre si les gens sont, comment dire, oui, si certaines personnes sont sincères ou pas, gentilles ou pas. Mais vous, ce n'est pas comme la dame-scarabée, …..

-« La dame-scarabée ? Rita ! Rita Skeeter est venu ici ? » fit Hermione dans un murmure.

-« Ah, vous la connaissez aussi. A votre ton, je devine que ce n'est pas votre amie, non ? »

-« Comme tu dis. Et je doute fort que tu rencontres un jour quelqu'un qui se dise être son ami. Mais que venait-elle faire ici ? Mais bien sur suis-je bête ! Harry, cette vieille vipère continue de fouiner sur le passé de Harry ! ».

-« Oh, vous connaissez le cousin de Papa ! ».

Hermione se mordit la lèvre de surprise. Cette gamine, ou au moins son chat allait finir par comprendre le pourquoi de sa visite.

-« Oui, je connais Harry Potter. Comme beaucoup de gens dans le Monde Magique. Tu verras vite que beaucoup de gens connaissent Harry et qu'il est célèbre à juste titre. »

-« Mais, alors vous faite quoi, Madame ? »

-« Disons que le Ministère de la Magie. Oui, tu verras qu'il y a un Ministère de la Magie. C'est un peu notre gouvernement et notre Ministre souhaite que les enfants comme toi, comme je l'ai été, c'est-à-dire qui sont nés de parents sans pouvoirs magiques , on les appelle des moldus. Et bien, ces enfants, nous devons nous assurer qu'ils ne rencontrent pas de problèmes. Mais je vois que ton Père vient de raccrocher »

-« Désolé pour ce contretemps mais j'ai une urgence à régler. Je vous fait faire le tour de la maison que vous voyez les conditions dans lesquelles nous élevons nos enfants et je pense que mon épouse pourra répondre à vos éventuelles questions. Ensuite, je dois filer sur Grays, un problème sur une livraison que j'attendais. Agatha, j'espère que ta chambre est rangée et que tes livres ne trainent pas de partout».

Une fois sur le palier, Dudley et Hermione entrèrent dans la chambre d'Agatha. Derrière eux, Agatha avait refermé la porte et s'était dirigé vers la fenêtre où une chouette venait de se poser et sembler observer la scène avec le plus grand intérêt.

-« Assez inhabituel, n'est-ce pas ? » fit Dudley. « Ma fille a depuis toute petite une passion pour les chats et les chouettes. Quand nous avons fait les travaux, j'en ai profité pour créer la volière sur la terrasse. Tiens, je vois que le hibou de Har, …., je voulais dire, Agatha, ton hibou préféré est revenu » bredouilla Dudley tout en rougissant.

Hermione éclata de rire devant la mine génée de Dudley, vite imitée par Agatha et, il l'aurait juré, par Majestic qui s'était assis sur son coussin préféré. Ce fut Agatha qui rassura son Père.

-« Détends-toi Papa, la dame est aussi une sorcière. Elle est envoyée par le Ministère de la Magie pour s'assurer que je n'ai pas de problème", elle s'interrompit. Devant elle son Père avait fermé les yeux, comme en proie à une immense tristesse.

-"Celui qui te maltraitera, que Dieu, ou plutôt que Merlin ai pitié de lui"