Bonjour Bonjour !
Comme d'habitude, merci aux fidèles lectrices : Gwen who
A la fin de ce chapitre, j'ai un message de service à faire passer, alors je vous retrouve en bas !
Bonne lecture !
Chapitre 16
Forks, 11 mai 2020
POV Bella
Je sors de mon rendez-vous avec la Dre Nichols et Carlisle. Je suis soulagée. Mon opération de l'endométriose en février a été un succès, plus rien n'est visible à l'imagerie. Pareil pour le sopk, le dry needling a remis mes ovaires en ordre, je n'ai plus un nombre incalculable de minuscules follicules dans les ovaires. Tout ceci se confirme par mes analyses sanguines et mes derniers examens.
Ma pression artérielle est normale, même après diminution progressive puis arrêt du traitement. Ma santé hormonale est normale grâce à ma contraception. Mon cholestérol est descendu à des niveaux normaux grâce au traitement que je peux désormais arrêter. Je suis en train de renverser mon insulino-résistance selon Carlisle, grâce à mon traitement et mon hygiène de vie.
Après notre séance dans la rage room de Seattle avec Jasper, j'ai réalisé que j'avais besoin de gérer mes émotions autrement, en plus de la thérapie. Je me suis donc mise à la boxe, dans la même salle de sport où Emmett est coach sportif. Il m'entraîne parfois entre deux cours, pour son plus grand plaisir.
En parlant de lui, je ne vais plus vraiment pouvoir compter sur lui pour m'aider dans mes entraînements, puisque le boxeur amateur est devenu papa il y a deux jours.
Je quitte donc l'étage du bureau de Carlisle pour rejoindre Edward dans l'aile de la maternité. Lorsque j'entre doucement dans la chambre de Rosalie, je souris en découvrant Edward avec une des jumelles dans les bras, alors qu'Emmett tient la seconde contre son torse pour du peau à peau. Rosalie, elle, se délecte de son plateau de sushis. Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas frôler l'overdose, car depuis son accouchement samedi, nous lui avons tous apporté au moins un plateau.
Je la salue en la prenant dans mes bras, avant de saluer Emmett et de m'approcher d'Anne. Je caresse délicatement ses petits cheveux du bout des doigts, avant de faire la même chose à Lili, dans les bras d'Edward. Je reste debout à côté de sa chaise. À l'observer tenir sa nièce.
-Ça a été ton rendez-vous, me questionne-t-il.
-Je t'en parle après, je lui réponds rapidement.
-Tu veux porter notre filleule, me demande Edward à voix basse.
-Ne la réveille pas, j'ai toute sa petite vie pour la porter.
Anne ne semble pas de cet avis, puisqu'elle se met à pleurer contre son père, réveillant Lili au passage. Edward en profite pour se relever pour me laisser sa place et me tend la petite que je prends contre moi. Elle reste calme contrairement à sa sœur, qui pleure de plus en plus.
-Rosalie, je crois que c'est une mission pour toi, lui lance Emmett en lui donnant Anne.
-Rose, si tu souhaites qu'on sorte pour que tu…, je commence, mais elle ne me laisse pas finir.
-Non, pas de souci, vraiment. La moitié du service m'a déjà vue sous toutes les coutures, si par contre, vous ça vous gêne, vous pouvez sortir, ajoute-t-elle en mettant sa fille au sein.
Edward et son frère discutent un peu pendant que je tiens Lili dans mes bras. Elle est toujours calme, prête à se rendormir. Elle tend son petit bras en l'air à la recherche de quelque chose à agripper. Je lui donne mon petit doigt qu'elle serre dans sa paume. Elle est si mignonne.
Je ne sais pas depuis combien de temps je l'observe ainsi en la berçant quand je constate qu'il n'y a plus de conversation dans la pièce. Je relève la tête pour voir trois paires d'yeux me regarder tendrement avec insistance, me faisant rougir.
-Ce n'est pas de ma faute si elle est si mignonne, je me défends, de quoi, je ne sais pas.
Une fois Anne repue, c'est au tour de Lili de manger. Emmett récupère sa fille pour la donner à Rosalie, alors qu'il prend Anne dans ses bras pour lui faire faire son rot.
Edward et moi ne nous éternisons pas plus longtemps, nous avons déjà accaparé suffisamment la nouvelle petite famille, sans compter que le défilé des grands-parents ne devrait plus tarder, Carlisle terminant son service bientôt et les parents de Rosalie ayant atterri plus tôt cet après-midi.
Je prends le volant pour rentrer à la maison. J'écoute Edward plus que je ne parle. Il est si heureux pour son frère et Rose, et tenir sa nièce et la petite Anne l'a mis dans tous ses états, même si je pense que comme moi, il a eu un petit pincement au cœur.
Il y a quelques mois en arrière, il m'aurait été impossible de tenir un bébé dans mes bras. J'avais même esquivé la visite à la maternité après l'accouchement de Nancy, prétextant couver quelque chose pour ne pas lui rendre visite.
Aujourd'hui, les choses sont différentes. Toutes mes séances individuelles avec le Dr. Williams m'ont grandement aidée à accepter tout mon mal-être autour de la maternité. J'ai même ressenti de la joie et de l'envie en serrant Lili contre moi, c'est dire. Tout cela aurait été de la science-fiction il y a encore quelques semaines.
Et les séances communes avec Edward m'ont aussi beaucoup aidée, surtout celle complètement surréaliste avec Jasper et la rage room. Grâce à cette séance, j'ai pu me défouler et me défaire de mon trop plein d'émotions. Après ça, j'ai essayé la course à pied, sympa, mais pas aussi défoulant que la boxe.
J'avais imaginé la possibilité d'avoir besoin de taper dans le sac en rentrant après la maternité, mais étonnement, je n'en ressens pas le besoin. Je m'en étonne moi-même. Peut-être est-ce dû aux nouvelles reçues lors de mon rendez-vous de cet après-midi et les perspectives qui s'offrent à nous pour le futur.
Lorsque que nous rentrons à la maison, Edward est surpris de ne pas me voir me changer pour aller boxer dans le garage. Je lui explique que je n'en ressens pas le besoin, que la visite s'est vraiment bien passée. Il me prend alors dans ses bras pour une étreinte douce comme j'en raffole.
-Je suis si fière de toi ma Bella, me dit-il en embrassant mes cheveux et frottant mon dos dans de longs mouvements apaisants.
-C'est grâce à toi, Edward. Merci d'avoir pris ce rendez-vous chez le Dr. Williams après mon départ de la maison. Si tu ne l'avais pas fait, je ne veux pas savoir ce qu'il se serait passé entre nous après ça.
-Moi non plus, je n'ai pas envie de savoir, ajoute-t-il, pensif.
-Tu sais, Edward… Je réalise que je ne te dis pas assez merci quotidiennement: merci d'être là, de me soutenir, de me supporter, d'être avec moi et de rester malgré tout. Les sentiments y sont pour beaucoup, mais je suis sûre que d'autres couples n'auraient pas survécu à ce que nous traversons, dis-je sincèrement, du fond du cœur.
Edward s'écarte très légèrement de moi, son index soulevant mon menton pour que mon regard trouve le sien.
-Pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse ou dans la pauvreté, dans la joie ou le chagrin, cela te rappelle quelque chose, ma Bella, me demande-t-il en souriant. Tu es ma raison de vivre, reprend-il, sérieux, et je revivrai toutes les tempêtes que nous avons vécu si cela signifie être avec toi. On s'en sortira, regarde déjà tout le chemin que nous avons parcouru, ajoute-t-il avec enthousiasme. Nous sommes plus proches de la ligne d'arrivée que du départ, Bella.
-Arrête, tu vas me faire pleurer, dis-je en sentant les larmes monter.
-Des larmes de joie, j'espère, demande-t-il me faisant sourire.
-Oui, parce qu'après l'orage vient le beau temps, dis-je en faisant référence à mon rendez-vous de cet après-midi.
Je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer doucement mes lèvres sur les siennes pour un baiser rempli de tendresse.
Forks, 20 juin 2020
POV Edward
Lorsque je me réveille, je trouve la place de Bella dans le lit encore tiède. Ma main glisse sur les draps et rencontre une carte.
J'ouvre les yeux difficilement et tente de me réveiller suffisamment pour lire le papier.
Joyeux anniversaire mon chéri!
Ne sors pas du lit, j'arrive.
Je t'aime,
Bella
Femme dit, homme exécute. Je dépose sa carte sur la table de chevet et je me cale dans mon oreiller. Je somnole encore quelques minutes avant que la porte de la chambre ne s'ouvre délicatement sur Bella, un plateau à la main.
Je me redresse contre la tête de lit, un sourire niais aux lèvres. Bella a réussi à monter un plateau sans catastrophe. Elle le dépose sur la table de chevet, avant de me rejoindre dans le lit après m'avoir embrassé et souhaité un joyeux anniversaire de vive voix.
-Merci mon amour, dis-je en prenant le plateau sur mes genoux.
Bella a prévu suffisamment pour deux. Elle s'est donnée de la peine pour préparer des pancakes, des œufs à la coque, du bacon et une salade de fruits.
Nous mangeons le festin tranquillement, nous nourrissant mutuellement. Je ne boude pas mon plaisir à récupérer le jus de fruit qui perle sur sa lèvre inférieure avec un baiser.
Le plateau terminé, je le repose sur la table de chevet et attire Bella dans mes bras. Ses douces caresses sur mon torse m'apaisent et pourraient à tout moment me renvoyer au royaume du sommeil si je ne me concentre pas un petit peu pour lutter contre la digestion.
Nous restons ainsi une bonne partie de la matinée, dans les bras l'un de l'autre à nous embrasser et nous câliner comme deux adolescents. Même si à vingt-sept ans aujourd'hui, je ne suis plus très sûr que l'on puisse encore parler d'adolescent, même lorsque les câlins se transforment en bataille improvisée de chatouilles.
Lorsque je libère enfin Bella de mon emprise, elle roule dans le lit pour atteindre sa table de nuit. Elle en sort ce qui ressemble à une enveloppe et roule dans les draps en sens inverse pour se retrouver à nouveau dans mes bras.
-Joyeux anniversaire, dit-elle en me tendant mon présent.
L'enveloppe n'est pas complètement plate au toucher. Je l'ouvre délicatement sans la déchirer et en sort tout d'abord une carte, pourvue seulement d'une horloge. Aucune inscription au dos. Je la regarde perplexe, alors qu'elle sourit de toutes dents, la rendant radieuse et lumineuse.
-Regarde mieux dans l'enveloppe.
Impatient, je retourne carrément l'enveloppe et la secoue pour faire tomber son contenu devant moi. Je suis toujours perdu. Une languette en plastique. Cela ne ressemble à rien que je connais. J'y vois une similarité avec un test de grossesse, mais ils n'ont pas vraiment cette tête. Il me faut un moment pour réaliser, faire le lien avec la carte et mon sourire devient aussi grand que celui que Bella aborde sur son visage. Un test d'ovulation.
-On a le feu vert, je demande.
-On a le feu vert, me répond-elle simplement. Joyeux anniversaire mon amour.
-C'est le meilleur cadeau que je pouvais rêver d'avoir.
Alors, ce chapitre vous a plu ? Le ciel s'éclaircit pour Bella et Edward !
Petit message de service, aujourd'hui, je vais publier un OS. C'est un défi lancé par mes soins à Gwen who, elle publie le sien aujourd'hui également. J'espère que cela vous plaira et que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi, à l'écrire !
A la semaine prochaine sur cette fiction et peut-être à plus tard si vous laissez une review sur l'OS !
S.
