Je ne possède aucun des personnages des films

POST TOP GUN : Pour faire plaisir à Charlie, Pete tente de préparer un dîner surprise, mais tout ne se passe pas tout à fait comme prévu.

Ce texte a été écrit pour la nuit du FOF sur le thème "Xérès"

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Une tentative de soirée surprise

Pete se tenait devant son plan de travail, contemplant avec perplexité la multitude d'ingrédients éparpillés devant lui. Des légumes en tous genres, des épices dont il ignorait le nom exact et une bouteille de Xérès soigneusement choisie chez le caviste du coin. Il avait tout prévu, enfin presque tout, sauf peut-être le plus important : savoir cuisiner.

- Bon, ça ne doit pas être si compliqué, murmura-t-il pour lui-même en retroussant les manches de sa chemise blanche.

Charlie lui avait mentionné son amour pour la cuisine méditerranéenne, alors il s'était lancé dans l'ambitieux projet de préparer des pâtes aux fruits de mer. Le livre de recettes ouvert devant lui semblait le narguer avec ses termes techniques qu'il déchiffrait comme s'il s'agissait d'un manuel de vol en langue étrangère.

Il commença par l'étape qui lui paraissait la plus simple : faire bouillir l'eau pour les pâtes. Au moins, ça, il savait faire. Pendant ce temps, il entreprit de couper les légumes, tentant maladroitement d'imiter les gestes précis qu'il avait vus dans les émissions de cuisine. Les oignons lui firent monter les larmes aux yeux, ce qui ne l'aida pas à améliorer sa technique de découpe approximative.

- L'important, c'est l'intention, se répéta-t-il en versant une généreuse quantité d'huile d'olive dans la poêle.

Peut-être un peu trop généreuse, réalisa-t-il quand l'huile commença à crépiter dangereusement. Il recula d'un pas, ses réflexes de pilote prenant le dessus face à cette menace culinaire inattendue qui se dissipa un peu.

Le temps passa et Pete alterna entre les différentes préparations avec la coordination d'un débutant enthousiaste. Il avait réussi à faire tomber deux fois le couvercle de la salière, renversé du Xérès sur le plan de travail en essayant d'en verser dans la sauce, après tout, les grands chefs ne disaient-ils pas qu'il fallait cuisiner avec du vin qu'on aimerait boire ?... et ses pâtes commençaient à avoir une consistance douteuse.

Ce fut à ce moment précis, alors qu'il essayait de sauver sa sauce des grumeaux mystérieux qui s'y étaient formés, que la sonnette retentit. Pete jeta un coup d'œil à sa montre : Charlie était en avance, bien sûr. Elle était toujours ponctuelle, une qualité qu'il admirait chez elle, sauf peut-être ce soir.

- Une minute ! Cria-t-il en essayant de créer un semblant d'ordre dans le chaos de sa cuisine.

Quand il ouvrit la porte, Charlie se tenait là, magnifique dans sa robe bleue, un sourire malicieux aux lèvres. Une odeur suspecte s'échappait de la cuisine.

- Pete, est-ce que quelque chose brûle ? Demanda-t-elle en haussant un sourcil.

- Oh, merde !

Le pilote se précipita vers la cuisine, suivi par Charlie qui ne pouvait s'empêcher de rire doucement. La scène qui s'offrit à elle était un spectacle : des ustensiles sales partout, des éclaboussures de sauce sur le plan de travail et Pete qui tentait désespérément de sauver ce qui ressemblait vaguement à des pâtes aux fruits de mer.

- Je voulais te faire une surprise, expliqua-t-il avec un sourire penaud. J'ai même acheté du Xérès, parce que je sais que tu aimes ça.

Charlie s'approcha de lui, touchée par l'attention. Elle examina le contenu des casseroles avec un mélange d'amusement et de tendresse.

- Tu as fait tout ça pour moi ?

- L'exécution laisse peut-être à désirer, admit-il en passant une main dans ses cheveux, y laissant une trace de farine dont il ignorait même l'origine.

Charlie ne put s'empêcher d'éclater de rire, un rire chaleureux qui illumina son visage.

- Pete Mitchell, as-tu vraiment cru que tu pouvais devenir un chef étoilé en une soirée ?

- Hey, je suis le meilleur pilote de la Navy, je pensais que la cuisine serait un jeu d'enfant en comparaison, répondit-il avec ce sourire caractéristique qui l'avait fait craquer dès le premier jour.

Charlie s'approcha encore, réduisant la distance entre eux.

- Tu sais ce que j'aime chez toi ? Tu ne fais jamais les choses à moitié.

Ses yeux pétillaient de malice.

- Même quand il s'agit de transformer ta cuisine en zone de catastrophe.

Pete fit mine d'être offensé, mais son sourire le trahissait.

- Je te signale que j'ai suivi une recette à la lettre.

- Comme tu suis les règles de vol, je suppose ? le taquina-t-elle en effleurant du doigt une tache de sauce sur sa joue.

- Exactement !

Il l'attrapa par la taille, l'attirant contre lui.

- J'improvise quand la situation l'exige.

Charlie glissa ses bras autour de son cou, son rire se transformant en un sourire tendre.

- Et quelle est ton improvisation pour ce soir, lieutenant Mitchell ?

- J'ai toujours un plan B, murmura-t-il avant de l'embrasser doucement.

La jeune femme répondit à son baiser, savourant ce moment de tendresse au milieu du chaos culinaire. Quand leurs lèvres se séparèrent, Charlie resta blottie contre lui.

- Tu sais qu'on peut toujours commander des pizzas ?

- Pas très romantique, grimaça Pete.

- Plus romantique que l'intoxication alimentaire, répliqua-t-elle en riant. Et puis, l'important c'est d'être ensemble, non ?

Pete la serra un peu plus fort contre lui, reconnaissant qu'elle ne se moque pas trop de sa tentative ratée.

- Dans ce cas, laisse-moi au moins te servir un verre de ce Xérès pendant qu'on attend la pizza.

- Maintenant ça, c'est dans tes cordes, approuva-t-elle en l'embrassant à nouveau.

Ils se dirigèrent vers le canapé, abandonnant temporairement le champ de bataille qu'était devenue la cuisine. Pete servit deux verres avec la précision d'un homme soulagé de retrouver un terrain connu. Charlie s'installa confortablement, repliant ses jambes sous elle.

- À nous, dit-elle en levant son verre.

- À nous, répéta Pete, captivé par la lueur dans ses yeux.

Le Xérès était excellent, bien meilleur que n'aurait été le dîner. Charlie se rapprocha de Pete sur le canapé, posant sa tête sur son épaule.

- Tu sais, c'est probablement le dîner le plus mémorable qu'on m'ait jamais préparé.

- Même si techniquement, nous n'avons rien mangé ?

- Justement, rit-elle avant de l'embrasser à nouveau.

Cette fois, le baiser s'approfondit, devenant plus passionné. Pete bascula doucement Charlie sur le canapé, leurs verres de Xérès oubliés sur la table basse. Leurs corps s'enlacèrent naturellement, comme s'ils étaient faits pour être ensemble.

- Tu es sûre que tu n'as pas faim ? Murmura-t-il entre deux baisers.

- Si, souffla-t-elle contre ses lèvres, mais pas de nourriture.

Pete sourit contre sa bouche, pensant que finalement, cette soirée était parfaite à sa façon. La cuisine pouvait attendre, tout comme la pizza. Pour l'instant, il avait tout ce dont il avait besoin dans ses bras.

Les baisers sur le canapé devinrent de plus en plus passionnés, leurs respirations s'accélérant au rythme de leurs cœurs. Les mains de Charlie glissèrent sous la chemise de Pete, découvrant la chaleur de sa peau tandis qu'il parsemait son cou de baisers légers comme des plumes. L'odeur de sa peau se mêlait aux effluves du Xérès, créant une atmosphère enivrante. La lumière tamisée de la ville filtrait à travers les stores, créant des ombres dansantes sur leurs corps qui se découvraient avec une tendresse infinie. Leurs vêtements glissèrent un à un sur le sol, comme les dernières barrières d'une intimité qu'ils avaient tant désirée.

Alors qu'ils continuaient à s'embrasser, Pete glissa ses mains sous les fesses de Charlie, les empoignant fermement tandis qu'il se positionnait entre ses cuisses écartées. Avec un dernier baiser, il resserra sa prise sur ses hanches et plongea en elle d'un coup de reins puissant. Charlie poussa un cri aigu, ses yeux s'écarquillant de désir et de plaisir intense.

- Ahhhh... Pete ! Gémit-elle, ses doigts s'enfonçant dans les épaules musclées de son amant.

Ce dernier sourit, l'embrassa et s'enfonça jusqu'à la garde, étirant délicieusement les parois veloutées de son vagin. Puis, il commença à aller et venir en elle à un rythme régulier, ses hanches claquant contre celles de Charlie à chaque poussées profondes. Les seins de la jeune femme se dressèrent fièrement alors qu'elle se cambrait pour répondre à son rythme, Pete se pencha en avant et captura un mamelon rose entre ses lèvres, le suçant et le mordillant gentiment. Sa langue tourbillonnait autour de la petite crête sensible, envoyant des ondes de plaisir qui parcoururent le corps frémissant de Charlie. Tandis que sa bouche s'affairait sur sa poitrine, les mains de Pete caressaient et malaxaient les courbes douces de ses hanches, de ses cuisses, s'attardant sur les globes parfaits de ses fesses.

La passion consumait maintenant totalement les deux amants, Pete accéléra donc le rythme de ses coups de reins, sa verge martelant sans relâche le bas ventre de sa partenaire dont le corps convulsait de plaisir sous l'assaut brûlant du désir, ses hanches se relevant instinctivement pour rencontrer son bassin chaque coup de boutoir.

- Oui, oui, juste comme ça ! Cria-t-elle, sa voix se brisant en un gémissement strident lorsque Pete frappa un point particulièrement sensible en elle.

Pete grogna de satisfaction face à la réaction de Charlie avant de l'embrasser à nouveau avec passion et de changer légèrement de position, modifiant l'axe de ses pénétrations. Aussitôt, il toucha un point encore plus profond et sensible en sa partenaire. Un hurlement de jouissance pure jaillit de sa gorge alors que des spasmes intenses parcouraient son sexe serré.

- Ah ! Pete ! Cria-t-elle, son corps entier se raidissant puis se convulsant de manière erratique.

Ses muscles internes se contractaient violemment autour de la verge de Pete et le plaisir était si intense que des étoiles dansaient devant les yeux de la jeune femme qui avait l'impression que son esprit allait se dissoudre complètement dans l'extase. En totale osmose sensuelle, les deux amants atteignirent leur point d'orgue en même temps, gémissant de plaisir et de passion partagé puis, alors que son orgasme s'estompait, Pete s'effondra sur Charlie. Leurs corps en sueur étaient pressés peau contre peau, leurs cœurs battant de manière synchronisée. La jeune femme gémit et trembla sous lui, des répliques de plaisir encore brûlant ses nerfs. Elle enroula ses bras et ses jambes autour de Pete, le tenant près d'elle alors qu'ils luttaient tous les deux pour reprendre leur souffle. Elle caressa ses cheveux pendant que Pete déposa de doux baisers le long de sa mâchoire avant de capturer ses lèvres dans un tendre baiser, murmurant un « je t'aime » contre sa bouche qui la fit frémir.

- Moi aussi lieutenant, répondit la jeune femme.

Plus tard, alors qu'ils reposaient enlacés dans les bras l'un de l'autre, toujours sur le canapé, Charlie traça du bout des doigts les contours du visage de Pete.

- Tu sais, finalement, je préfère largement ce dîner à n'importe quel restaurant étoilé.

Pete sourit contre sa paume, déposant un baiser léger sur son poignet.

- Je devrais rater mes recettes plus souvent, alors ?

- Disons que tu as d'autres talents à exploiter, murmura-t-elle en se blottissant contre lui.

Dans la cuisine, les restes du dîner raté attendaient toujours d'être rangés, mais ni l'un ni l'autre ne semblait pressé de quitter leur cocon de bonheur. La nuit était encore jeune et ils avaient tout le temps de savourer leur amour, bien plus délicieux que n'importe quel met gastronomique.