(Le Prince de Sang-Mêlé) Le prince de Sang-Mêlé


Chacun retourna à sa place, et tous ouvrirent leur manuel. Après l'avoir ouvert à une page plus ou moins aléatoire aux environs de la page 10, Neville trouva son exemplaire raturé à de nombreux endroits, et rempli d'une fine écriture noire penchée. C'était écrit dans tous les sens, en diagonale, à lire en renversant le livre à l'horizontale d'un côté ou d'un autre. C'était écrit à tout endroit disponible, dans les marges, sur le texte imprimé parfois, en haut, en bas, entre deux lignes. Neville se rendit à la page dix, et put saisir rapidement qu'il en allait de même pour toutes les pages, même si certaines s'avéraient plus annotées que d'autres. À tel point qu'il ne craignait plus le courroux de madame Pince si elle le surprenait avec ça, mais plutôt celui de Severus. Certes, le professeur ne supportait pas que des livres appris par cœur soient récités sans montrer qu'une réflexion avait eu lieu derrière, mais il les connaissait lui-même assez pour deviner exactement lorsqu'un ouvrage était récité, et lequel. Severus critiquait certains apprentissages, et la vénération d'Hermione pour les livres, mais il maudirait certainement quiconque montrerait si peu de respect pour le savoir, ou du moins se permettrait de critiquer un véritable maître. Ce livre n'était pas employé comme manuel par un Lockhart, mais bel et bien par un maître des potions.

« Je ne peux pas travailler avec ça. », chuchota-t-il à Harry.

Son meilleur ami le regarda, puis abaissa ses yeux sur le manuel que Neville lui montrait.

« C'est… »

« Griffonner de partout, oui. »

« Merveilleux ! » s'amusa le garçon aux yeux verts. « Enfin quelqu'un qui aurait l'approbation de Sev. »

« Pardon ? »

Harry désigna l'ouvrage. « Il me semble évident que cette personne ne respecte pas ses manuels. C'est sûr qu'il ne pourrait pas lui faire les mêmes remarques qu'à Hermione. Et il est possible que Sev ait déjà vu l'état de certains de mes manuels et n'ait fait aucun commentaire. »

« Tes manuels ? Quel rapport ? »

Harry hésita entre répondre, ou décider qu'ils en parleraient plus tard puisqu'ils étaient en temps limité. D'un autre côté, le concours pour la meilleure potion se jouerait certainement entre Draco et Hermione, et Harry n'avait aucune raison de tenter de rendre fier le professeur Slughorn. « Il se trouve que j'ai, quelquefois, noté quelques réflexions dans mes livres. J'ai beaucoup fait ça quand je cherchais à résoudre un problème. Bien sûr, avec Hermione toujours à côté de nous, j'évite maintenant. J'aime bien ajouter des commentaires… parfois sarcastique ou humoristique dans certaines marges. Mon livre de "Vie et habitat des animaux fantastiques" en est rempli. Si un livre nous sert de référence, mais qu'il est incomplet, ne faut-il pas le compléter ? »

Neville hésitait en observant la recette raturée, incertain. « Donc, tu penses qu'il faudrait suivre ces indications ? »

« Aucune idée. Si tu préfères, on peut échanger nos livres, et j'essayerais avec les modifications, pendant que tu auras l'esprit serein à utiliser une recette plus traditionnelle. D'ailleurs, tu as regardé sur la première page ? Il y a peut-être un nom… »

Neville se rendit en un instant à la page de garde, et les deux adolescents observèrent l'écriture fine.

" Ce livre est la propriété du Prince de Sang-Mêlé "

« En tout cas, c'est pas Voldemort. », s'amusa Harry.

« Ni un quelconque puriste. », souffla Neville.

La voix de Slughorn, dans leur dos à tous deux, avec un ton toujours aimable, malgré de la réprobation, et interrogatif, s'éleva soudainement. « Mais qu'est-ce que vous faites, tous les deux ? Vos camarades sont tous au travail, et Harry a à peine sorti ses ingrédients. »

D'une main, dans son dos alors qu'il se tournait vers le professeur, Harry fermait le livre de Neville. « Désolé, professeur. Nous étions tellement excités à l'idée de préparer toutes sortes de potions cette année que nous nous sommes attardés sur le sommaire pour commenter. »

Le bonhomme soupira. « Oui, eh bien vous pourrez le faire à l'extérieur du cours. Pour l'instant, allez préparer votre philtre de la mort vivante. À moins que vous ne soyez pas intéressés par la récompense ? Je vous assure que Felix felicis serait un merveilleux ami pour une journée. »

« Nous nous y mettons tout de suite. Aïe ! » Harry se retourna, tout en se frottant l'arrière du crâne où il avait subi un choc assez douloureux.

Il put voir Hermione se battre avec une fève, et Ron l'observer avec un regard d'excuse. « Désolé… elle m'a échappé. Cette potion est horrible, même Hermione a du mal ! »

« Vous êtes en ASPIC, Wiselbee. », rétorqua le professeur avant de s'éloigner.

Ron le suivait du regard, éberlué. « Il m'a appelé comment, là ?! »

« Il a une mémoire des noms sélective, il semblerait. », commenta Harry. Il pouvait observer dans toute la salle que chacun semblait avoir de grandes difficultés avec cette histoire de fève qui sautaient dans tous les sens. Slughorn devait être habitué à de telles erreurs de manipulation, puisqu'il se trouva avoir des réflexes d'attrapeurs lorsqu'une des fèves lui passait à côté. Les élèves semblaient aussi avoir rapidement appris à rester attentifs pour esquiver. Aussi vrai qu'Hermione se démenait, Draco et Nott n'en menaient pas large non plus, bien qu'ils se trouvèrent beaucoup plus calmes que l'adolescente dont la fève esquivait les coups, et qu'ils semblaient discuter ensemble même.

« Harry. », rappela Neville.

Il se retourna vers son meilleur ami. « Oui ? »

« Il faudrait ouvrir le livre, et prendre les ingrédients pour enfin préparer cette potion. »

« Oh, bien sûr. Je te donne le mien, tiens. » Il lui fit glisser son manuel, déjà ouvert.

« Merci. »

Les deux retardataires se mirent enfin au travail. Rapidement, Harry put voir que la première étape, "couper une fève soporifique", avait été modifiée. Le terme "couper" était entouré, et un trait pointait vers une remarque à l'écart, manuscrite bien évidemment "écraser avec la lame libère mieux le jus". Le soulignage sur "la lame" attira également le regard de Harry. Juste à côté, se trouvait une autre annotation : "utiliser une dague en argent". Il suivit cette indication prudemment, curieux d'en voir le résultat. La fève se laissa écraser sans la moindre difficulté, et le jus en sortait sans problème. Cela lui suffit pour juger que ces notes avaient du génie. Toute la classe se démenait, et lui, même s'il était l'un des meilleurs élèves, n'avait pas eu le moindre problème et avait réglé ça en quelques instants.

Sitôt Hermione repéra que Harry préparait tranquillement le reste de sa potion, elle comprit qu'il était parvenu à s'occuper de sa fève. Elle ne l'avait toujours pas. « Comment tu as fait ça ? » questionna-t-elle, à bout de nerfs.

« Il faut l'écraser, pas la couper. », informa-t-il.

« Non, il est écrit qu'il faut la couper. », contra-t-elle immédiatement.

Ron regardait son livre avec un air perdu, mais approuva rapidement Hermione. C'était écrit couper.

« Je vous assure, essayez de l'écraser avec le plat de votre lame. »

Hermione refusa catégoriquement. « À moins que Severus te l'ai dit lui-même, ou le professeur Slughorn, je respecterais le manuel. »

Harry haussa les épaules. « Moi, je respecte Severus : ne pas croire tout ce que les livres disent. »

Elle souffla d'exaspération et retourna au travail. « Ne l'écoute pas, Ron, ça pourrait être dangereux de modifier une recette, tout le monde le sait, il devrait le savoir. Ça a peut-être marché pour cette étape, mais ta potion pourrait exploser par la suite. »

Hésitant, Ron regarda entre les deux. Harry soupira avec patience et se tourna vers le roux. « Fais comme tu veux : elle est meilleure que moi en général. »

Une fois que les trois furent retournés à leur travail, Neville chuchota à son meilleur ami. « Tu fais confiance en cette modification ? »

« Pourquoi pas ? Franchement, c'est beaucoup plus facile, et on est en temps limité, surtout que toi et moi avions pris du retard. Maintenant, j'ai plutôt de l'avance. Et Sev a souvent dit que l'instinct et la logique jouaient aussi des rôles importants en potion, du moins quand on avait des prédispositions pour cet art, sinon on risque de faire pire que mieux. Je le sens bien, là. Et puis, on ne cherche pas à gagner le prix, seulement à finir cette potion. Tu ne veux pas t'éborgner avec ta fève, si ? »

« Non. D'accord, je vais écraser. »

Et ainsi ils continuèrent leur préparation. La version du Prince de Sang-Mêlé facilitait grandement cette préparation délicate, et Harry se trouvait aussi passionné pour déchiffrer les modifications et les commentaires qu'il ne l'était devant une énigme. Ce n'était pas que les manipulations qui changeaient, c'était même certains dosages. Par exemple, dans la consigne "SEUL le jus de 12 fèves est utilités", le nombre avait été barré et un "13" écrit dessous. Neville n'était guère rassuré à l'idée de modifier une recette sans la certitude qu'un expert le validait. Aussi préférait-il suivre le vrai manuel, sauf lorsque l'étape devenait infernale et que le Prince de Sang-Mêlé avait la solution.

De son côté, Draco avait décidé d'interroger Théodore dès qu'ils s'étaient mis tranquillement au travail, même si cette fève infernale leur résistait quelque peu.

« Et donc… Parvati et Padma Patil… comment ont-elles su que tu suivais le cours d'histoire ? »

« Tu n'abandonneras pas, n'est-ce pas, Draco ? »

« Non. Ce n'est pas prévu au programme. »

« Tu m'as envoyé des marques des ténèbres comestibles, Draco. »

Draco chuchota plus bas encore. « Et tu m'as demandé une faveur que j'étais obligé de respecter sans quoi je perdrais mon honneur. Je pense qu'il était légitime de t'agiter ça sous le nez, Théo. D'autant lorsqu'on sait ce que tu aurais voulu faire, et que j'ai, disons, habilement retourné la faveur opposée contre toi. » Il reprit d'un ton plus serein. « Les jumeaux Weasley se sont montrés très intéressés par mon argent. C'est eux qui ont fait la livraison, c'est eux que tu dois remercier. »

« Tu dépenses la fortune des Malfoy pour ce genre de choses, Draco ? Peut-être devrais-tu revoir tes priorités. »

« Et donc, Parvati et sa sœur ? »

« Tu es vraiment proche de Patil-Gryffondor. »

Draco le toisa. « Patil-Gryffondor ? T'as rien trouvé de mieux ? »

« Et comment devrais-je l'appeler pour la différencier de Patil-Serdaigle qui est à une table de nous ? »

« Je vais finir par t'éborgner avec ma fève si tu esquives toujours ma question. »

Théodore fixa Draco, sans mot dire, sans poursuivre sa tentative veine de couper sa fève non plus, durant un certain temps. Le blond s'occupait tranquillement de son travail, comme s'il n'avait rien dit ou l'ignorait. Quand finalement, il chuchota à nouveau.

« 3… 2… »

« D'accord. », céda Théodore, les yeux rivés vers la lame de Draco qui se positionnait comme s'il avait appris comment viser quand la fève sauterait. « Mais évite de me menacer, Draco, je serais enclin à riposter de manière très désagréable pour toi. De toute manière, je n'ai aucune raison de ne pas te le dire. Je ne voulais seulement pas le faire devant tes amis de Gryffondor tout à l'heure. Lionne Patil s'inquiétait beaucoup pour toi après que ton père soit venu te chercher. Elle avait une vision à te transmettre, mais comme tu n'étais pas là, elle a décidé de me faire confiance. Absurde, vraiment. »

« Je confirme. Je devrais lui en toucher deux mots. »

« Considérant les faveurs respectives qu'on a exigées, tu n'es pas un meilleur choix, je me trompe ? »

Draco se tendit un peu trop visiblement. Théodore écarquilla les yeux. Il souffla. « Ne me dit pas que… »

« Tais-toi. Explique plutôt comment elle pouvait savoir que tu avais histoire. »

« Jaloux ? Tu devrais sortir avec elle si c'est le cas. Vu comment elle s'inquiétait, et qu'elle se soit installée proche de vous ce matin dans, si j'ai bien compris, une tenue inattendue, tu devrais peut-être y voir un signe. Il paraît que les hormones veulent ça à cet âge. »

« Tu as le même âge. »

« Tout le monde ne peut pas devenir un tel idiot amoureux en même temps. Je m'en abstiendrais. Quoi qu'il en soit, comme nous n'avions pas grand-chose d'autre à faire et qu'elle paniquait à ton sujet, j'ai essayé de lui enlever un peu de la source de stress dû à l'examen. Ce n'était pas un franc succès pour la première tentative, mais au rattrapage qu'on a fait elle semblait aller mieux. Je leur ai fait un cours de révision express d'histoire durant trois jours. Et elles avaient un niveau tel que je suis extrêmement surpris qu'elles aient obtenu la mention adéquate pour passer en ASPIC. »

« Il faut croire qu'elles ont progressé en trois jours. Tu veux remplacer Binns ? »

« J'ai mieux à faire de mon temps. »

« Tu as pris quoi en ASPIC ? Quel est ton projet ? »

« Mon éventuel projet ne te concerne pas, et j'ai pris tous les ASPIC. »

« Tous ceux que tu peux faire, tu veux dire. »

« Tous. »

Draco le fixa un long moment avant de se lasser. « T'es pas croyable. »

« Je suis le seul en cours d'études anciennes d'ailleurs. Oh, il y a bien quelques exceptions… les options où je n'ai pas passé d'examens ne peuvent pas, bien sûr, figurer sur ma liste de cours à suivre. Maintenant, on devrait peut-être essayer de réussir ce fichu philtre. Si même le filleul du professeur Snape n'y arrive pas, personne n'obtiendra ce fameux Félix. »

« C'est pas un prénom… »

« C'est un prénom. »

« Au prochain cours… rappelle-moi d'aller avec Harry, Nev et Mione. »

« Que deviendra Weasley ? »

« Soit vous l'accueillez… soit je lui signalerais que Padma se sent seule. Ou alors il ira tout seul, parce que Padma vous rejoindra. »

Slughorn arriva dans leur dos. « Eh bien alors, les garçons, ça n'avance pas beaucoup. Vous pouvez discuter, mais il faut que vous vous concentriez aussi sur votre potion. »

Théodore le fixa. « Attendez, vous nous permettez de discuter ? Depuis tout à l'heure on parle en cours de potion, et ça vous convient ? »

Draco ricana. « Et bien, ce n'est pas un cours d'Oncle Sev. »

« Je te mets au défi de discuter durant un cours de métamorphose. »

« Tenu. »

Théodore secoua légèrement la tête de droite à gauche, lassé. Comment Draco pouvait-il être prêt à mettre le bazar dans la classe de McGonagall ?

Slughorn observait attentivement le blond. « Tu es le fils de Lucius, c'est ça ? Rappelle-moi ton prénom ? »

« Draco. Et ça me représente assez bien, je trouve. »

Théodore le regardait sans comprendre. Il avait peut-être interrompu le cours de patronus, il n'en avait rien vu pour autant.

« Draco alors… C'est Severus que tu appelles "Oncle Sev" ? »

Draco blêmit, et les trois Serpentard autour de lui rirent.

« Il va te tuer. », se moqua Blaise.

Draco se renfrogna froidement. « Allez-y, riez. En attendant, pas un seul d'entre vous ne peut se vanter d'avoir un cours d'alchimie avec lui. »

Ils se calmèrent.

« T'es pas sérieux ? » demanda Pansy.

« Bien sûr que si. »

Blaise l'étudia sombrement. « Si on lui dit comment tu l'appelles, tu penses que t'auras toujours cours ? »

« J'aurais juste une petite remontrance. C'est tout. »

« Fayot. », marmonna Zabini.

Le professeur mit fin à tout débat. « Bon, allez, concentrez-vous tous les quatre. Vous savez, j'étais le directeur de la maison avant. J'aimerais ne pas avoir honte de vous. »

Enfin, la fin de l'heure arriva, et Slughorn vérifia les chaudrons de tous. Il sembla époustouflé lorsqu'il observa la potion de Harry. Il y fit tomber une feuille spécifique qui permettait de jauger de la qualité du philtre. La feuille fondit, comme si le liquide noir la brûlait.

« C'est incroyable… personne, pas même Severus… Admirable, tu as de toute évidence hérité des talents instinctifs de ta mère, Harry. Cette potion est parfaite. Tellement parfaite qu'une seule goutte nous tuerait tous. »

Harry le coupa dans son enthousiasme. « C'est de l'exagération, n'est-ce pas professeur ? Si mon somnifère est parfait, il ne nous tuerait certainement pas. »

« Je me suis peut-être laissé emporter, mon jeune ami, néanmoins, le philtre de la mort vivante donne, comme tu le sais, un sommeil si proche de la mort qu'on jugerait que la personne est morte. »

« Oh, donc c'est la potion de Roméo et Juliette. »

« De qui ? » demanda Ron tandis que Slughorn reprenait le tour des chaudrons à commencer par le reste des Gryffondor.

Harry rougit un peu. « Oh, euh, c'est une histoire que mon tuteur m'a fait apprendre pour ma culture générale quand j'étais petit. »

« Sirius ? »

« Pas vraiment… »

Après avoir fait le tour de toute la classe, Slughorn revint à l'avant, et appela tout le monde à s'approcher.

« C'est absolument incroyable. Deux élèves ont réussi à presque égaler ou même surpasser pour l'un d'entre eux, la qualité du seul élève qui ait jamais gagné le Félix félicis. Je n'ai qu'un seul flacon, bien entendu, donc le meilleur va me rejoindre. Harry, mon garçon, vient. »

Très fier, et émerveillé par les prouesses du Prince de Sang-Mêlé dont il serrait le livre sous son bras, Harry s'approcha du professeur.

« Comme promis, voilà un flacon de Félix félicis. Fais-en un bon usage. »

« Merci, Monsieur. »

« Naturellement, il faut applaudir le résultat grandiose de Neville aussi. »

Toute la salle dévisagea le professeur, à l'exception de Harry, Neville et Hermione. Neville était peut-être un génie de botanique et de soins aux créatures magiques, très bon en duel également, toute l'école même les Poufsoufle et Serdaigle savait que les potions étaient sa bête noire quand il s'agissait de la pratique. Qu'il soit dans leur salle de classe tenait déjà d'un miracle.

« Longbottom ? » répéta Pansy, sidérée.

Harry la regarda. « Eh bien, c'est mon meilleur ami, non ? On a beaucoup travaillé les potions l'année dernière. »

Zabini le toisa. « Ouais, avec Draco aussi, non ? »

« Oui, sauf que Draco ne semble pas avoir beaucoup dormi récemment. »

« Bon, très bien, le cours est terminé. Vous en discuterez dehors. », congédia le professeur.