Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 1 d'une nouvelle fanfiction sur l'univers d'Harry Potter.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à Rowling, sauf l'histoire.

Harry Potter et le sang de la nuit

Résumé : Et si Harry Potter n'avait jamais grandi chez les Dursley, mais avait été adopté par un vampire ancien ? Son éducation, sa vision du monde et même sa magie auraient été radicalement différentes. Evidemment, Harry est un vampire !

Bonne Lecture


Chapitre 1 :

La nuit était tombée sur Little Whinging, enveloppant les maisons identiques de Privet Drive d'un voile d'ombre. Une brume surnaturelle s'étendait sur la rue, glissant comme une présence vivante, étouffant les bruits nocturnes. Au seuil du numéro quatre, un bébé dormait paisiblement dans un panier, inconscient du monde qui l'entourait. Sur son front, une cicatrice en forme d'éclair pulsait faiblement sous la lumière spectrale des réverbères.

Non loin de là, une silhouette se tenait immobile. Grande et élancée, drapée dans une cape d'un noir plus profond que la nuit elle-même, l'homme observait l'enfant avec un intérêt presque scientifique. Ses yeux, rouge sombre, brillaient d'une lueur prédatrice. Lazarus Valen, ancien des anciens, un vampire dont le nom avait été effacé des archives du monde sorcier, contemplait l'enfant marqué par la mort.

Il n'était pas venu par hasard. Une rumeur courait dans les cercles obscurs : un enfant avait survécu à la mort elle-même. Un enfant que le Seigneur des Ténèbres avait voulu tuer et qui, contre toute logique, avait survécu. Un être imprégné de magie, portant une cicatrice qui chantait aux oreilles des immortels comme un appel à la destinée.

Lazarus s'approcha lentement. Il n'y avait ni battement de cœur, ni respiration dans son corps : il était un prédateur parfait, silencieux et insaisissable. Ses doigts blancs et longs se posèrent sur le front de l'enfant. La peau était chaude, humaine. Mais sous la chair palpitait quelque chose de plus ancien, de plus sombre. Une force latente qui n'avait pas encore trouvé sa voix.

Un sourire, mince et calculateur, se dessina sur ses lèvres.

« Que fais-vous ? Que lui voulez-vous ? »

La voix était froide, tranchante comme le verre brisé. Lazarus ne bougea pas. Il savait qui venait de parler. Derrière lui, un homme apparut dans la brume : Albus Dumbledore, son regard perçant braqué sur la scène.

Lazarus ne détourna pas les yeux de l'enfant.

« Ceci ne vous concerne pas. » Répondit le vampire d'un ton moqueur. « Mais vous êtes bien stupide de le laisser ici. »

Dumbledore s'avança d'un pas, sa robe ornée de constellations miroitant sous la lune. Il posa un regard sévère sur le vampire.

« Il est en sécurité. Il doit grandir ici, loin de la magie, loin de tout ce qui pourrait faire de lui... une arme. »

Lazarus eut un petit rire, un bruit sec, sans chaleur.

« Une arme ? Non, ce garçon est bien plus que cela. Son sang est marqué par quelque chose d'unique... Il ne vous appartient pas, Albus. »

Le regard de Dumbledore se durcit.

« Je ne vous laisserai pas le prendre. »

« Alors empêche-moi. » Se moqua Lazarus.

Un silence lourd s'abattit. Dumbledore savait qu'il ne pouvait pas vaincre Lazarus ce soir-là. Pas sans réveiller tout le quartier, pas sans conséquences. L'ancien vampire n'était pas un ennemi comme Voldemort : il ne cherchait ni pouvoir, ni conquête. Il suivait ses propres lois, une logique que même un sorcier aussi rusé que Dumbledore ne pouvait prévoir.

Les yeux bleus du directeur s'attardèrent un instant sur le bébé, qui dormait toujours paisiblement. Puis il recula d'un pas, ses traits marqués par une fatigue immense.

« Ne faites pas cela. » Lança-t-il.

Le vampire sourit, dévoilant des dents blanches et acérées.

« Vous ne serez pas un problème. » Ricana-t-il.

Il plongea ses yeux rouges dans ceux de l'humain et d'une simple pensée effaça se passage de la mémoire du vieil homme. Il ne saurait même pas que l'enfant n'était pas ici. Lorsqu'Harry le rencontrerait, il sera prêt et il ne pourra pas l'utiliser à sa guise.

Puis il se fondit dans l'ombre, l'enfant entre ses bras, disparaissant dans la nuit. Laissant Dumbledore partir, sans savoir que le destin d'Harry Potter serait bien différent et que ses plans n'aboutiraient jamais... Le Survivant ne serait pas une marionnette, Lazarus ne le permettrait pas.


Lorsqu'Harry ouvrit les yeux, il n'était plus à Privet Drive.

Autour de lui, des torches brûlaient d'une flamme bleue irréelle, projetant des ombres mouvantes sur d'immenses murs de pierre. Le plafond était si haut qu'on le devinait à peine, noyé dans l'obscurité. Il faisait froid, mais d'une manière étrange, comme si la chaleur n'avait jamais existé ici.

Une silhouette était assise sur un trône d'onyx au centre de la pièce.

« Tu es réveillé. » Constata-t-il.

La voix était basse, envoûtante, et semblait résonner directement dans l'esprit du garçon. Il se redressa légèrement, ses petits doigts frôlant le velours noir du canapé sur lequel il reposait.

L'homme face à lui n'était pas humain. Ses yeux rouges sombre brillaient comme des braises et sa peau pâle reflétait la lueur des torches d'une manière irréelle. Pourtant, il ne ressentait aucune peur. Cet homme ne lui voulait pas de mal. L'enfant le sentait. Il savait bien qu'il avait perdu ses parents cette nuit, que quelque chose s'était produit, mais cette personne n'était pas comme celle qui avait tué sa mère...

« Tu ne pleures pas. »

Harry le fixa en silence. Il ne comprenait pas tout, mais quelque chose en lui savait que cet homme était son maître désormais.

Lazarus se leva lentement, son manteau noir ondulant autour de lui comme une brume vivante.

« Tu as été choisi. »

Il s'agenouilla devant l'enfant, posant une main froide sur son front marqué.

« Le destin voulait que tu grandisses dans la médiocrité et la souffrance. Mais moi... moi, je vais faire de toi un roi. »

Harry ne comprenait pas tout, mais il sentit les mots s'ancrer en lui, comme une promesse gravée dans la pierre.

Lazarus sourit, ses crocs effleurant sa lèvre inférieure.

« Tu es mon fils désormais. »

Et dans l'ombre du château oublié, le Survivant devint autre chose. Quelque chose de plus fort. De plus sombre.

De plus immortel.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Je suis à fond, je suis déjà à la fin de la quatrième année. J'ai hâte d'avoir votre avis.

À la semaine prochaine.

Biz