Désolé pour tout ce retard, mais on va dire que j'ai eu beaucoup de boulot et pas beaucoup de temps libre pour écrire. Même chose que les précédents chapitres : aucun des personnages de Supernatural ne m'appartient.

Merci pour vos reviews et votre franchise.

Bonne lecture à tous !

Dean prit l'ange dans ses bras et le serra de plus en plus contre lui, jusqu'à ce que l'ange, épuisé par ses larmes et ses souffrances, ne s'endorme.

– Bobby, je vais l'installer dans ma chambre.
– Très bien, gamin. Tu veux que je monte la garde en premier ?
– Non, Sammy, je vais m'en charger.
– OK, donne-nous des nouvelles sur son état, de notre côté on va faire des recherches sur ce qui s'est produit !
– D'accord, Sammy, bonne chance.

Dean porta Castiel avec douceur jusqu'à sa chambre. Il déposa l'ange, toujours endormi, sur son lit. Il acheva de le déshabiller, ne lui laissant que son boxer, puis le recouvrit avec le drap et alla chercher une chaise. Il s'assit dessus, tout en regardant son ami, couvert de bandages, allongé sur son lit dans la petite chambre poussiéreuse.

Au milieu de la nuit, Dean était tombé dans un sommeil léger, puis se réveilla brusquement. Il avait entendu Cas gémir fortement et le vit s'agiter, se débattre, hurler même.

– Hé, Cas, réveille-toi, c'est un cauchemar, mon vieux, allez Cas, réveille-toi ! Toi ! (Dean avait prononcé ses mots avec gentillesse, mais fermeté.)
– NON ! NON ! LAISSEZ-MOI ! Laissez-moi ! LÂCHEZ-MOI ! LÂCHEZ-MOI !
– CAS, RÉVEILLE-TOI !
– NE LE TOUCHEZ PAS ! NE LUI FAITES PAS DE MAL ! JE NE VOUS LAISSERAI PAS FAIRE ! DEAN ! (Castiel hurla ses mots.)
– DEBOUT !
– NON ! (Castiel se réveilla en sursaut.)
– Dean !
– Cas, tout doux, calme-toi, ce n'était qu'un cauchemar.
– Dean, je... je me sens tout drôle ? C'était si vrai !
– Cas, ce n'était qu'un rêve. (Dean alla s'asseoir près de Cas et le serra dans ses bras.)
– Dean, je suis tellement désolé ! (Les yeux bleu azur de Cas se remplirent de larmes.)
– Pourquoi Cas, pourquoi es-tu désolé ?
– Désolé de ma faiblesse, de mon inutilité ! Désolé d'être devenu... bon à rien. (Les larmes de Castiel se mirent à couler.)
– Tu dois me haïr pour ce que je suis devenu, tu devrais me laisser tomber.
– Bordel de merde, Cas, dis pas n'importe quoi ! Jamais je ne te haïrai, et encore moins te laisserai tomber. En plus, jamais au grand jamais, je ne te considérerai comme inutile, tu m'entends, espèce d'idiot ! (Il le tenait et le secouait en disant ces mots.) Ne pense plus jamais ça, Cas, promets-le-moi ! (Il redressa la tête de Castiel et le regarda droit dans les yeux.)
– Promets-le-moi !
– Je te le promets, Dean.
– Très bien, Cas, rendors-toi.
– NON, Dean ! JE NE VEUX PAS ME RENDORMIR ! Ça fait trop mal !
– Et si je m'allongeais à côté de toi ?
– Pourquoi ferais-tu ça, Dean ?
– Parce que tu as mal, tu as peur aussi, et en plus, la chaise est beaucoup moins confortable que le lit, mon pote.
– Merci, Dean. (Cas eut un léger sourire et se poussa pour laisser de la place à Dean.)
– Bonne nuit, Cas. (Dean s'allongea et tint Castiel dans ses bras.)
– Je l'espère, Dean. (Après une heure, Castiel fut vaincu par la fatigue et s'endormit.)

Le lendemain matin, Bobby, comme à son habitude, se mit aux fourneaux et décida de préparer énormément de viennoiseries, gâteaux et pâtisseries en tout genre. Il se sentait mal depuis qu'il avait vu les étoiles tomber et aussi lorsqu'il avait vu les cicatrices de Castiel. Alors, pour surmonter son mal-être, il décida de préparer un petit déjeuner digne d'un empereur pour ses fils adoptifs et le nouvel arrivant.

Au début, il avait considéré Castiel comme un ennemi, mais cet espèce d'emplumé lui avait prouvé qu'il n'était pas un trou de cul comme ses amis à plumes.

Maintenant, Bobby le considérait comme un membre à part entière de la famille, surtout depuis que le dit ange avait sacrifié sa vie à de nombreuses reprises pour sauver celles de ses garçons, enfin plus précisément celle de Dean.

On peut dire que ces deux-là ont connu tous les enfers possibles et inimaginables, et qu'ils s'en sont sortis avec un lien indestructible. (En cette matinée, on peut dire que Bobby était fort songeur.)

– Bobby, c'est quoi cette odeur ! Dit Sammy qui venait de descendre.
– Attends, merde, mes cookies ! (Bobby se précipita dans la cuisine et sortit ses cookies qui étaient aussi noirs que du charbon.)
– Euh... Bobby, je crois que je n'en mangerai pas, ils sont... comment dire, un peu cramés.
– Non, tu crois ? De toute façon, il n'y a pas que ça à manger, regarde !
– Non, d'un chien, Bobby, tu t'es levé à quelle heure pour faire tout ça ?
– Je n'ai pas dormi, pourquoi ?
– Pour rien, mais t'en as fait pour un régiment, tu ne crois pas ?
– Non, tu verras !
La matinée s'écoula lentement, et vers 13 h, Dean descendit les escaliers et trouva Sam et Bobby dans le salon, l'un faisant des recherches dans des livres poussiéreux et l'autre sur le net.

– Salut, fiston.
– Salut, Dean.
– Bonjour. (Répondit Dean d'une voix pâteuse et encore endormie.)
– Alors, comment va Castiel ? demanda Sam.
– Pas bien, Sam, il se sent maintenant inutile et est littéralement découragé. En plus, il a mal à cause de ses blessures.
– On dirait que ceux qui lui ont fait ça voulaient le briser, dit Bobby.
– Et je crois qu'ils y sont parvenus, Bobby. Tout ce que je peux vous dire, c'est que peu importe qui lui a fait ça, qu'ils soient anges ou démons, je peux vous promettre que je leur ferai la peau.
– Je t'aiderai à le venger.
– Ouais ! (dit Bobby.) Je l'aime bien ce petit emplumé têtu comme une mule, alors moi aussi je veux le venger.
– OK, alors au boulot !
– Dean, tu n'irais pas le réveiller pour qu'il mange quelque chose ?
– Non, Sam, j'aimerais le laisser dormir un maximum.