Voilà suite :)
– Toujours rien ?
– Non Dean, il n'y a aucun site qui parle de la chute ou de la mutilation d'un ange ou qui soit assez puissant ou tordu pour faire ça !
– Rien non plus dans mes livres.
– Bordel ! Même pas un indice, rien, que dalle.
– Non Dean, il n'y a rien, et toi, tu as trouvé des infos sur la pluie d'étoiles ?
– Non, à part qu'on a retrouvé deux corps, tout près des impacts au sol. Un homme et une femme, et la police ne sait pas qui ils sont.
– Dean, le seul qui sache la vérité, c'est Castiel. Il faudrait tôt ou tard lui demander.
(Dean déposa sa tasse de café et regarda Sam avec un regard voilé et un peu triste.)
– Il a raison, fiston, c'est le seul qui sait ce qui s'est passé et ce qui est arrivé aux deux personnes retrouvées mortes.
– Je sais, Bobby, mais j'aimerais encore attendre avant de le replonger dans cet enfer.
– Je sais, fiston, mais plus vite on saura ce qui s'est passé et plus vite on pourra tuer celui qui lui a fait ça.
– Très bien, je vais aller le chercher.
– Moi je vais lui préparer un chocolat chaud, ça lui fera du bien et ça lui remontera le moral.
– Tu es une vraie mère poule, Bobby.
– Imbécile !
(Dean monta les escaliers lentement et rentra dans sa chambre. Il vit Castiel toujours étendu, les yeux rougis par les larmes et ses pansements étaient ensanglantés. Il trouva l'ange magnifique, plongé dans un sommeil sans rêves. [Oh là doucement Dean, on ne pense pas ça de son meilleur ami, allez reprends-toi !])
– Cas, réveille-toi, dit Dean doucement pour ne pas faire peur à l'ange.
– Hum... hum !
– Cas, lève-toi, chuchota Dean.
– Hum... De... Dean ?
– Salut Cas ! Excuse-moi de te réveiller, il faudrait que tu descendes au rez-de-chaussée.
– Très bien, aïe ! [Cas tenta de se redresser, mais en vain, ses blessures étaient trop douloureuses.]
– Je vais t'aider, attends. [Dean le redressa doucement, puis l'aida à se tenir debout et marcha à côté de lui tout le long du trajet jusqu'au rez-de-chaussée. Il assit Cas à la petite table de la cuisine. Bobby lui mit sa tasse de chocolat chaud devant lui.]
– Qu'est-ce que c'est ? Demanda l'ex-ange.
– Ça, c'est un chocolat chaud, c'est une boisson chaude qui est idéale pour remonter le moral de quelqu'un et c'est très nourrissant !
[Castiel regarda sa tasse et en but une gorgée, il dégustait, appréciait la texture et le goût qui étaient entre le sucré et l'amer.]
– C'est très bon, Bobby, merci !
– De rien, mon grand.
[Castiel pencha légèrement la tête sur le côté, signe de son incompréhension la plus totale.]
– Mais Bobby, je ne suis pas grand.
– Cas, c'est une expression et une marque d'affection, répondit Dean.
[Un sourire se dessina sur le visage barbu de Bobby.]
– Cas, qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Sam.
[Castiel eut un regard terrifié et devint soudainement très pâle.]
– Cas, on est là, tu peux nous parler, tu sais !
– Merci, Dean. [Cas ferma les yeux pour reprendre un peu de contenance.] J'ai chuté.
– Tu nous l'as dit hier, mais comment et qui t'a fait ça ? Demanda Dean.
– Je suis retourné au paradis pour voir mon régiment et pour recevoir ma nouvelle mission et... [Il serra la tasse entre ses mains.]
– Continue... dit Bobby.
– Et j'ai refusé !
– Pourquoi ? Qu'est-ce que c'était, cette mission ?
[Cas détourna son regard des trois hommes et surtout de Dean qui se trouvait en face de lui.]
[Dean posa sa main sur le visage de Castiel pour le forcer à le regarder et pour qu'il voie qu'il le soutiendrait quoiqu'il arrive.]
– Cas, parle-moi, je t'en prie !
– Je devais te tuer, toi, Sam, Bobby, Kevin, et récupérer la tablette du paradis ainsi que celle des démons.
[Cas baissa à nouveau la tête.]
– Dean, quant à lui, se disait : bordel, Cas, son CAS, a perdu sa grâce pour nous sauver, il s'est sacrifié, encore !
– Sam et Bobby, quant à eux : ON VA LEUR FAIRE LA PEAU !
– Tu as chuté pour ne pas devoir nous trahir et nous tuer ! Résuma Sam en colère [après tout ce qu'ils avaient fait, les anges ne pouvaient pas leur foutre la paix, non, c'est trop demandé.]
[Dean était loin d'être calme, il n'avait qu'une envie : tuer les anges responsables de la chute de SON CASTIEL, et leur faire payer chacune de ces souffrances. Oh oui, ils vont souffrir !]
– Ou... Oui ! [Les larmes commençaient à perler sur ses beaux yeux bleus.]
– Et tes blessures ? Demanda Bobby, lui aussi ayant des envies de meurtres.
– Ils m'ont d'abord puni pour le refus et...
– Et ? Demanda Dean, toujours en colère.
– Et ensuite, ils m'ont... [Les larmes commencèrent à couler.]
– Cas, qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
– Ils m'ont... torturé, Dean ! Ils m'ont blessé avec des lames divines, ont brisé mon... vaisseau plusieurs fois... ils attendaient que je me régénère pour recommencer ENCORE ET ENCORE ! [Les larmes devinrent des sanglots, Dean se rapprocha et serra Castiel fortement, pour lui montrer qu'il n'était pas seul, qu'il ne vivait plus cet enfer.]
– Pourquoi t'ont-ils fait ça ? Demanda doucement Sam.
– Pour... Savoir où vous étiez tous les quatre... je, je ne leur ai rien dit. Mais... [Castiel baissa la tête dans le cou de Dean.]
– Continue, s'il te plaît. Demanda calmement Dean. [Cas releva la tête et regarda Sam, sans se détacher de Dean.]
– Mais Métatron a réussi, a brisé mes défenses et a pu lire dans mon esprit et voir ce que je savais. [Il se remit à pleurer.] Ensuite...
– Quoi, dis-nous mon grand ?
[Cas respira un grand coup.] Ensuite, il a ordonné à cinq anges de mettre fin à mon existence. Ils m'ont emmené, mais à la place de me tuer, ils m'ont coupé les ailes et poussé hors du ciel. Ils ont dit, et je cite : « Comme ça tu verras ton protégé mourir et être ramené en enfer par les chiens », puis j'ai couru jusqu'ici, car...
– Vas-y, Cas, tu peux nous parler [Dean prononça ces mots avec une extrême douceur.]
– Je voulais vous prévenir et aussi, je n'avais nulle part où aller ! [Les larmes continuaient de couler, mais plus lentement.]
– Tu es ici chez toi et merci pour ce que tu as fait pour nous.
– Mer... merci, Bobby.
[Bobby partit à l'étage.]
– Pourquoi ne savaient-ils pas où nous trouver ?
– J'ai mis une protection qui bloque la vision des anges sur vous, Bobby, Kevin et sur tous les endroits où vous viviez !
– Tu as fait ça ? Mais pourquoi ? Dit Dean.
– Je tiens à vous et je tiens beaucoup à toi, Dean, je préfère mille fois mourir que de vous voir souffrir et perdre la vie !
(Dean ne savait pas quoi dire, alors il prit Cas dans ses bras. C'était un geste spontané d'une grande tendresse. [Minute papillon, depuis quand tu fais un câlin à quelqu'un, et de plus du même sexe ? Oh, et puis merde, Castiel a besoin de lui, donc bye bye le côté macho, si Cas a besoin de tendresse, il va être servi.])
– Désolé de te demander ça, mais tu reconnais ces gens ?
– NON PAS EUX, ils n'ont pas osé ! (Il pleura de nouveau.)
– Tu les connaissais ?
– C'est Rachelle et Isuriel.
– Qui sont-ils ? Demanda Dean.
– Ra... Rachelle était mon second et Isuriel était mon frère d'armes, ils faisaient partie de mon régiment. (Les pleurs étaient devenus hystériques.) [Puis commençaient tout doucement à ralentir.]
– Mes condoléances.
(Bobby descendit avec une valise.)
– Euh... Bobby, c'est quoi ça ?
– Cas a dit qu'ils nous cherchaient.
– Euh... oui, et alors ? Demanda Dean, qui ne comprenait pas le rapport.
– Et donc, on va au bunker.
– Je vais faire les valises.
– Ok Sammy.
– C'est quoi le bunker ?
– Un endroit hyper sécurisé.
– Tu crois que tu sauras supporter le voyage ?
– Oui, je crois !
– Bon, on y va, ou on attend qu'ils nous tombent dessus ?
(Sam et Bobby chargèrent les valises dans l'Impala et le vieux pick-up de Bobby.)
Dean aida Castiel à marcher jusque l'Impala, l'installa sur le siège et lui mit une couverture sur les genoux pour qu'il n'attrape pas froid. Il démarra et s'engagea sur la route direction le bunker des chasseurs.
