Chapitre IXX — On prend les mêmes et on recommence


Lorsque Draco avait émergé avec une sale tête, Blaise avait insisté pour qu'il les accompagne, arguant que ça lui ferait du bien de sortir et de se changer les idées. Il avait refusé tout net, préférant se réfugier dans sa chambre alors que les trois autres s'en allaient.

Au bout d'une trentaine de minutes à réfléchir, encore énervé de ce qui s'était passé, il se leva et écrivit une note rapide qu'il attacha tout aussi rapidement à la patte de son hibou.

Il fallut à peine un quart d'heure avant que des coups ne se fassent entendre à la porte d'entrée. Il s'y rendit le pas traînant et ouvrit la porte, révélant une jeune femme aux cheveux auburn et aux tâches de rousseur.

Elle portait une robe si vulgaire que Draco se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de venir nue.

Il l'a laissa entrer et en passant devant lui, elle minauda en lui caressant le torse. Ils se dirigèrent tous les deux vers la chambre de Draco, qui la regardait rouler exagérément des hanches.

Il s'adossa à sa porte, lorsqu'il l'eut fermée et regarda la jeune femme assise désormais sur son lit. Elle le regardait en battant des cils et de sa main droite faisait lentement descendre la fermeture qui ornait le devant de sa robe. Il ne fallait pas être Trelawney pour deviner qu'elle ne portait strictement rien en dessous.

Elle empoigna les deux côtés de sa robe, juste au niveau de son sternum, et en le regardant droit dans les yeux, elle écarta les pans, dévoilant sa poitrine. Ses seins étaient ronds, fermes, et trop parfait pour son corps fin, remarqua Draco. Elle continuait de le regarder et lui fit signe d'approcher avant de s'appuyer sur ses deux mains posées juste derrière elle.

Draco s'approcha doucement et, arrivé entre ses jambes, il lui saisit le cou, un peu trop brusquement, avant de l'embrasser. Elle lui saisit avec poigne les fesses et colla ce qu'elle pouvait de sa poitrine contre lui, en gémissant grossièrement dans la bouche de Draco. Cela ne lui fit aucun effet. Elle le repoussa, et tout en continuant de le regarder se recula sur le lit jusqu'à atteindre les oreillers.

Avec ce nouveau point de vue, Draco confirma qu'elle ne portait aucun sous-vêtement. Cela ne lui fit aucun effet, mais par habitude il grimpa sur le lit et rampa jusqu'à la surplomber. Alors qu'elle haletait d'anticipation, il plongea son nez dans son cou et huma profondément, comme l'aurait fait un chien renifleur.

— Demande moi si je t'entends. Lui dit-il dans l'oreille.

— Oh oui Draco. S'exécuta t-elle sans réfléchir et en posant les mains directement sur sa braguette. Tu m'entends là, hein, Draco ?

Elle palpa avec frénésie mais il ne se passa rien.

— Demande moi autre chose, tenta t-elle.

Mais c'était trop tard, il s'était assis au bord du lit, la tête dans les mains.

Elle s'approcha de lui par derrière et glissa une main sous sa chemise tandis que l'autre était de retour sur sa braguette.

— On a tout notre temps, lui dit-elle tout bas dans l'oreille.

Il se leva soudainement en retirant ses mains.

— ça ne vas pas le faire. Murmura t-il alors qu'il faisait les cents pas, une main passant nerveusement dans ses cheveux blonds, sans la regarder.

— Comment ça, ça ne va pas le faire ? S'insurgea t-elle en remontant les pans de sa robe. Je te signale que c'est toi qui m'a envoyée un message.

— Ouais, désolé. Il ne la regardait toujours pas. Je… c'était une erreur.

— Pardon ? Tu ne disais pas ça, il y a six mois pourtant.

— Ouais, mais il y a six mois, elle n'existait pas. Hurla t-il soudain en regardant le plafond.

— Elle ? La jeune femme commençait à comprendre.

— Je pense à elle tous les jours. J'ai l'impression de sentir son odeur partout. Il appuya son front contre le mur, dos à la jeune femme, qui devait tendre l'oreille pour tout entendre. A chaque coin de rue, je crois entendre sa voix. Elle me hante. Si seulement c'était Hermione… ce serait si simple.

Il avait prononcé cette dernière phrase si bas, et pour lui même, que la jeune femme ne l'entendit pas.

— Et on peut savoir c'est qui, elle ? Demanda t-elle en remontant la fermeture de sa robe et en ricanant. Qui a eut le malheur de faire chavirer le cœur du grand Draco Malefoy ?

— Je ne sais pas. Dit-il désespéré, le front toujours posé sur le mur de sa chambre.

— Pardon ? Pouffa la jeune femme en se recoiffant. Tu me vires pour une sorcière que tu ne connais même pas !

Sans qu'elle s'y attende, Draco envoya son poing se fracasser contre le miroir qui ornait une partie du mur, juste à côté de lui, en lui hurlant d'une voix froide de se taire. Du verre se répandit tout autour de lui. Elle le regardait, légèrement terrorisée par son coup de sang, et vit la manche de sa chemise se tacher de rouge. Après tout se dit-elle c'était un ancien mangemort. Elle n'aurait jamais du venir.

Le regard toujours inquiet, alors que Draco n'avait pas bougé, elle l'informa qu'elle s'en allait. Il sût qu'elle était partie quand il entendit la porte d'entrée claquer et le silence envahir l'appartement.

Blaise et Théo le découvrirent, assit sur le sofa du salon, une bouteille de whisky à demi remplie, dans la main. Sa tête reposait sur le dossier et sa main droite, salement amochée, tachait de son sang tout ce qu'il y avait autour. Les yeux fermés, il buvait par intermittence, seul signe de son état de vie.

Blaise s'approcha alors que Théo lui murmurait qu'il allait faire du café, enfin qu'il allait demander à Horton.

— Hey, ça va mec ? Demanda t-il prudemment.

— Impec ! Mec ! Lui répondit Draco avec sarcasme.

— Il est arrivé quoi à ta main ? Demanda Blaise en regardant de plus près les multiples plaies. Dans certaines traînaient encore des bouts de verre. Ce n'était vraiment pas beau à voir.

— J'ai voulu refaire la déco de ma chambre. Ironisa Draco avant de boire une autre gorgée.

— Je crois que tu as assez bu, Draco. Dit son colocataire avec un ton paternaliste. Il lui retira la bouteille des mains, sans résistance, alors que Horton et Théo arrivaient, un plateau contenant des tasses de café flottant devant eux.

— Est ce que maître Draco veut que je soigne sa main ? Demanda l'elfe légèrement inquiet.

Draco lui murmura de dégager et Théo et Blaise remercièrent l'elfe en lui disant qu'ils s'en occupaient. Théo tentait de demander à Blaise, en silence, par des signes, si il avait pu savoir ce qui s'était passé. Blaise lui répondit en haussant les épaules, un air inquiet sur le visage. Son meilleur ami se mettait rarement dans des états aussi lamentable. La dernière fois qu'il l'avait vu enfiler une bouteille de whisky pur-feu comme ça, c'était pendant la 6ème année. Et cette fois là, Voldemort avait élu domicile chez ses parents. Qu'est ce qui pouvait désespérer son ami autant que le plus grand mage noir ?

— Ça ne marche pas, souffla Draco, les yeux toujours fermés.

— Qu'est ce qui ne marche pas ? Demanda Blaise en regardant Théo, perplexe.

— Les filles. Elles ne sont pas « elle ».

Les deux amoureux se regardèrent. Bien sûr qu'ils auraient dû deviner que leur ami parlait d'Hermione. C'était si évident.

— Les filles ne sont pas Hermione ? Précisa Théo.

— Non, enfin, oui, aussi. Bafouilla Draco en ouvrant les yeux, pour les regarder. Je parle de LA fille. Celle qui sent bon et qui m'a parlé.

— On t'a déjà dit qu'il n'y avait pas de fille. Assura Théo qui pensait de plus en plus à lui dire la vérité. Il ne voulait juste pas qu'on lui impute l'éventuel échec de la relation des deux idiots. C'était à Hermione d'être honnête.

— Mouais… souffla Draco. Je sais que vous mentez. Elle existe et je la connais j'en suis certain.

— Sympa de douter de nous, grogna Blaise, maladroitement.

— Et tu voudrais que ce soit qui ? Tenta Théo. Après tout si il le mettait sur la piste sans dévoiler l'info, Granger ne pourrait pas lui en vouloir.

— Bah, ce serait plus simple si…

— Oui ?

— Ce serait plus simple si c'était Hermione.

Il se pencha en avant pour se reprendre la tête dans les mains, ignorant la douleur, pendant que Blaise faisait les gros yeux à Théo, l'avertissant de ne pas aller plus loin.

— Mais ce n'est pas possible. Renchérit Draco. Je connais son odeur et sa voix… Et puis je doute qu'elle aurait accepté ça. Elle ne me parlait plus.

— Tu étais quand même très chamboulé, continua Théo, peut-être que tu ne te souviens pas très bien ?

Blaise lui donna un coup de coude dans les côtes, en faisant non de la tête.

— Il faudrait que j'aille la voir ! S'exclama Draco. T'as raison Théo, il faut que je sois sûr.

Il se leva brusquement en titubant sous l'effet de l'alcool et se dirigea d'un pas décidé vers la porte d'entrée. Blaise voulu se lever pour l'arrêter quand le bras de Théo l'en empêcha.

— Il ne faut pas qu'il y retourne ce soir. Dit Blaise à Théo en regardant son colocataire disparaître derrière la porte. Tu as entendu Potter.

— Si, justement. Il est toujours plus humain quand il est bourré. Argumenta Théo. Et il ne lui fera pas de mal. Le pire qui peut lui arriver c'est une grosse migraine et être accablé de honte.

La porte d'entrée s'ouvrit de nouveau et Draco passa la tête en les surprenant.

— Je vous aime les gars – hic – C'est cool que vous soyez de nouveau ensemble.

Et il repartit, aussi vite qu'il était apparu.

— Tu vois. Rit Théo en pointant du doigt la porte d'entrée. Plus émotif.

— Oui, mais…

— Oh Granger ? Le rassura Théo. Elle ne fera rien. Parce qu'elle est amoureuse et beaucoup trop gentille pour lui faire du mal.

Il pris Blaise dans ses bras et l'embrassa légèrement, avant de reculer sa tête en prenant un air de réflexion.

— Finalement tu as peut-être raison. Granger va sûrement l'amocher. Mais on va dire qu'il l'aura bien cherché.

Il se mit à rire, ce qui déclencha le rire de Blaise.

Hermione n'avait pas réussi à trouver le sommeil après le départ de Harry. Allongée dans son lit, le regard rivé sur le plafond, les yeux rouges d'avoir pleuré, elle ressassait les images de Draco.

Elle le revoyait, figé dans une expression de surprise, la chemise ouverte sur son torse glabre, et le pantalon ouvert sur son caleçon noir. Elle l'entendait crier son nom et la traiter de menteuse. Il mentait tout autant qu'elle. Elle se leva. Il fallait qu'elle fasse quelque chose ou elle allait devenir folle.

Quand elle arriva dans son salon, tout était encore dans le même état qu'au moment du départ des deux hommes.

Elle passa un pull vert qui pendait sur une chaise et s'affaira à ranger ce qui traînait.

Elle se rendit dans sa cuisine et entama, ici aussi, un ménage. Elle prit même soin de vider les placards d'épiceries pour y passer un coup de baguette.

Au bout de trois heures, tout son rez de chaussé brillait de mille feux. Elle s'effondra dans le canapé, et au moment ou elle ferma les yeux, l'image de Draco s'imposa de nouveau à elle. Elle rouvrit brusquement les yeux qui tombèrent sur sa bibliothèque.

Elle se releva et sortit tous ses livres pour les empiler sagement par terre.

Au bas de sa bibliothèque se trouvaient deux tiroirs, qu'elle ouvrit pour en sortir des boîtes en carton et d'autres livres. Elle s'assit par terre, au travers des piles, et saisit le premier livre. C'était un roman et la première lettre de son auteur était un R. De sa baguette le volume alla se ranger sur les étagères. Cela faisait quelques minutes que les livres volaient entre elle et la bibliothèque, quand des coups brusque à la porte la stoppèrent. Qui pouvait bien débarquer à une heure du matin chez les gens sans y avoir été invité.

Serrant sa baguette dans sa main droite, elle se dirigea vers la porte.

— Qui est ce ? Demanda t-elle la voix tremblante.

— C'est moi, dit une voix grave et désolé, c'est Draco.

— Qu'est ce que tu veux ? Elle raffermit sa prise sur sa baguette, au souvenir de ses hurlements.

— Juste parler. Sa voix était basse. Aller s'il te plaît, ouvre…

— …

— Je veux te voir.

Elle inspira par le nez, passa sa baguette dans sa main gauche et posa la main sur la poignée.

— S'il te plaît. Implorait-il derrière la porte.

Elle abdiqua et ouvrit la porte. Il était visiblement éméché, les yeux vitreux, se tenant au mur sur sa droite. Il lui sourit piteusement et se prit soudainement un coup de poing sur le nez.

Un bruit de craquement se fit entendre, et Hermione comme Draco se mirent à geindre. Elle se tenait la main, les yeux plein de douleur, sa baguette à ses pieds. Lui, avait la main gauche sur son nez, sa droite étant trop douloureuse, et la tête en arrière. Du sang coulait sur son menton. Il n'arrêtait pas de répéter « budain » et « Bas encore Granger ! ».

Elle retourna dans son salon, après avoir récupéré sa baguette, et il la suivit.

— C'est bas brai Hermione, entendit-elle entre deux gémissement de douleur, il d'a fait quoi bon bez ? Ça fait bal, budain !

Il s'effondra dans le canapé, tête en arrière pour éviter que le sang ne couvre ses genoux. Sa main gauche était toujours posée dessus, et sa main droite qui le tiraillait, posée contre sa poitrine.

Il l'entendit lancer un sort et puis, jurer de douleur. Quand elle lui parla enfin, elle était juste à côté de lui.

— Enlève ta main. Dit-elle sèchement.

— Tu bas faire quoi ? Demanda t-il anxieusement en la regardant du coin de l'oeil. Il baudrais bieux que j'aille à Sainde-Bangousde.

— Fais pas l'enfant. Soupira t-elle, en posant doucement sa main sur sa joue.

Elle était à genoux sur le canapé, juste à ses côtés, et le surplombait pour regarder son nez. Il obéit. Cela faisait des semaines qu'il n'avait pas été si proche d'elle. Il tenta d'inspirer pour humer son parfum, mais le sang obstruait ses narines et la douleur le fit jurer alors qu'un goût métallique lui emplissait la gorge.

— Mais arrête d'inspirer si fort ! L'engueula t-elle alors qu'elle était penchée au dessus de sa tête pour regarder son nez de plus près.

— Je dois bien resbirer ! Râla t-il, même si une partie de lui était ravi de la situation.

Elle tâtait avec délicatesse, de la pulpe de ses doigts, les pourtour de son nez. Il pouvait sentir sa poitrine effleurer son épaule gauche. Il sentit son érection grossir alors qu'il en avait été incapable avec des filles nues les jours précédents. Il déplaça sa main valide et trouva un coussin sur sa droite pour le couvrir, sans qu'elle ne le remarque.

— Ce n'est pas déplacé. Souligna t-elle studieuse. Je vais pouvoir réparer.

— Ah oui ? La frontière entre douleur et plaisir était mince, il venait de le noter. Il essaya de se concentrer sur une petite tache de lumière qu'il y avait au plafond. Tu es sûre ?

— Certain. Affirma t-elle, en s'éloignant.

Puis soudain, comme ça, sans prévenir, elle l'enjamba, un genou de part et d'autre de ses hanches. Il sentit le coussin appuyer contre son érection et gémit. Ce qu'elle prit pour de la douleur.

— Surtout ne bouge pas. L'avertit-elle en tirant la langue de concentration.

— Bas d'ub bouce, juré !

En même temps, il faisait tout pour ne pas empirer sa situation. Elle était sur lui, sa main droite posée sur le dossier près de sa tête, et son corps si près qu'il ne savait pas si c'était juste du tissus ou sa poitrine qu'il sentait frotter contre sa main endolorie, toujours sur sa poitrine.

Elle dirigea la baguette vers son nez, et il vit que sa main droite était toute contusionnée.

— ta bain ! S'exclama t-il, un peu coupable.

— Tais toi. Attention, ça va faire mal !

Il eu un nouveau crac et il sentit une brûlure atroce lui traverser le nez. Pendant un instant, des taches de lumières dansèrent devant ses yeux et il cru qu'il allait s'évanouir. Au moins, il devait l'avouer, ça avait eu le don de lui couper net son érection grandissante.

Pourtant, Hermione était toujours sur lui. Il fallait qu'elle parte de sa position. Maintenant qu'il avait beaucoup moins mal, il ne pourrait plus cacher ses gémissements.

— Euh Hermione, osa t-il alors qu'elle vérifiait du bout des doigts que tout était bon au niveau de son nez. Tu peux t'enlever ? Tu me fais mal !

Ce n'était pas vrai mais à la vue de sa main ensanglantée, elle ne remit pas l'argument en question.

Elle reprit sa position initial et saisit sa main pour la poser sur le coussin qui était toujours sur son entrejambe.

— Tu as fait ça comment ? Demanda t-elle examinant les plaies.

— J'ai trébuché contre mon miroir, docteur. Il la regardait avec un sourire en coin.

— ça date de plusieurs heures déjà, non ? S'inquiéta t-elle, ignorant son commentaire ironique.

— Ouais, souffla t-il. Pourquoi, je vais mourir docteur ?

Il s'était penché vers elle en disant cela, lui soufflant de légers relents de whisky.

— Il faut enlever les bouts de verre et désinfecter. Elle ignorait encore ses remarques, le regard vissé sur sa main.

— Fait ce que tu as à faire. Lâcha t-il en reposant sa tête en arrière sur le dossier du canapé.

Alors qu'elle s'activait sur ses plaies, tout doucement, il s'endormit, harassé par l'alcool et les émotions.

Quand il se réveilla groggy, cela faisait à peine 3/4 d'heures qu'il s'était endormi. Il était toujours sur le canapé mais seul. En se relevant, il aperçut Hermione assise entre des piles de livres près de sa bibliothèque. Sa main droite ne lui faisait plus mal. Alors qu'il la regardait en silence, dos à lui, il s'aperçut qu'elle sanglotait ou peut-être riait-elle.

Il s'approcha à pas de loup par derrière. Arrivé à son niveau, il s'accroupit et vit par dessus son épaule qu'elle tenait entre ses mains un cadre photo moldu. Entre ses jambes se trouvait une boîte renfermant une multitude de photos moldu. Il comprit qu'elle ne riait pas et que les photos étaient celles de ses parents. Il l'enlaça alors par derrière et elle se laissa faire. Elle se reposa même contre lui, alors qu'elle caressait du pouce la photo de mariage de ses parents. Sa tempe était tout contre sa mâchoire.

— ça faisait longtemps que je n'avais pas ouvert cette boîte, renifla t-elle.

— Comment ils s'appellent ? Demanda t-il en regardant la photo.

— Jean et Henry. Elle appréciait qu'il n'utilise pas le passé.

— Je suis sûr qu'ils sont fier de toi.

— Mon père aurait adoré me voir te casser le nez. Rit-elle en reniflant, ça c'est sûr !

— C'est déjà la troisième fois que tu es impliquée dans la fracture de mon nez, Granger. Je vais croire que tu lui en veux.

Soudain, sans qu'elle ne mesure ses gestes, elle tourna sa tête vers la sienne et leva son doigt pour tracer l'arrête de ce dit nez.

— Il faut au moins un truc qui soit imparfait chez toi ! Murmura t-elle.

Il plongea la tête dans son cou, se retenant de l'embrasser, alors qu'elle se mordait la lèvre à la sensation de son souffle sur sa jugulaire. Il inspira et se figea. Il réitéra, puis la lâcha, se releva et regarda autour de lui.

Hermione inquiète de son comportement soudain, se retourna pour le regarder, alors qu'il se dirigeait vers la cheminée et saisissait le pot de poudre de cheminette. Il mit le nez à l'intérieur pour sentir.

— Euh tu fais quoi, Draco. Demanda t-elle perplexe.

— J'ai plus d'odorat.

Il avait l'air paniqué, ce à quoi elle lui répondit que ça pouvait arriver en cas de fracture du nez mais que c'était sûrement temporaire ; Au maximum un mois, c'était juré.

Draco se décomposa en la regardant. Qu'est qu'il avait bien pu faire pour mériter ça.

Note:

I would like to say, I'm sorry for the english readers. In this chapter, there are some sentences which can be properly translate. I've tried and I laughed a lot. It makes no sense.