Chapitre XX — Épidémie en cours
Le mois de février était arrivé très vite pour Hermione. Elle n'avait eut que très peu de temps pour elle. Sa nouvelle charge en tant que directrice exécutive lui avait pris tout son temps. La Global Potions Incorporation était fleurissante sur le territoire anglais et l'avait obligée à voyager pour rencontrer de potentiels partenaires et clients.
Accompagnée de Théo, elle avait découvert leur laboratoire de fabrication au nord de Londres. Théo avait fait les choses bien. Il avait embauché une dizaine de sorciers, qui travaillaient en collaboration avec des elfes de maison, rémunérés.
Il avait avoué à Hermione qu'il avait été obligé de les sous payer et, d'augmenter leurs charges de travail, sous peine de mutinerie.
Ceux-ci s'occupaient, une fois la potion développée par Théo et ses salariés, de les fabriquer en grande quantité.
Elle avait été étonnée d'apprendre que, parmi ses clients, se trouvait la boutique des frères Weasley.
Au bout d'un certain temps, elle n'avait même plus eut le temps d'avoir des regrets par rapport à son ancien poste. Finalement, ici, elle s'épanouissait.
Quand elle n'avait pas été au bureau, ou en déplacement, elle avait passé son temps, partagée entre les Potter, et la famille Weasley.
Depuis la naissance de Hugo, le premier né de Ron, elle n'avait pas encore prit le temps de le voir. Elle avait alors consacré les deux dernières semaines de janvier à se rattraper, faisant la joie de Ron et Parvati.
Ce premier week-end de février était donc le premier qu'elle avait de disponible depuis bien longtemps.
Le froid glacial avait laissé place à un temps humide, qui couvrait la campagne environnante d'une brume épaisse.
Elle s'était autorisée un temps de lecture, au calme, dans la petite pièce aux coussins. Elle se rendit à la cuisine pour se préparer une nouvelle tasse de thé et en y entrant, aperçut un hibou sur le bord de sa fenêtre. Il patientait en la regardant. Une lettre était accrochée à sa patte. Quand elle s'approcha, elle reconnu le sceau de cire de Draco Malefoy.
En décrochant la lettre, elle repensa à lui.
Elle l'avait laissé partir cette nuit là, alors qu'il se lamentait sur son odorat. Quand elle était allée se coucher, elle avait remercié Merlin de lui avoir sauver la mise, pour cette fois. Au moins, elle avait encore un peu de temps avant de lui avouer ce qu'elle avait fait.
Parce que, d'après les dires de Blaise et de Théo, il le découvrirait très vite. Et ce n'était pas eux qui allait le retenir. Ils jugeaient que, finalement avec le recul, la situation n'était pas si humiliante. Théo avait défendu, en toute bonne foi, qu'elle lui avait sauvé la vie et qu'il ne croyait pas que ce soit un problème pour le blond; Bien au contraire.
Hermione aurait aimé penser le contraire mais, chaque fois qu'elle revoyait la scène, elle se sentait coupable. Elle pouvait encore sentir sous ses mains, la peau de son ventre. L'image de son engin en érection face à son visage, la hantait parfois la nuit; De manière plaisante, c'était certain. Mais, elle se sentait coupable d'avoir ressentit du plaisir alors que face à elle, lui, avait souffert le martyre.
Et pourtant, elle ne l'avait pas touché. Enfin, pas pour qu'il explose, comme avait dit Théo. Elle n'en avait pas eu besoin, juste le fait de poser ses mains tout près, avait suffit. Elle l'avait alors regardé jouir sur son ventre, complètement hypnotisée. Puis, après un recurvite, elle avait appliqué, du bout des doigts, la pommade; Se retenant de l'enserrer dans sa paume, juste pour savoir ce que ça faisait.
Elle était rouge d'avoir repensé à ça lorsqu'elle décacheta la lettre.
Depuis le coup de poing, ils avaient échangé régulièrement, prenant des nouvelles de l'un et l'autre, ou débattant sur un bouquin qu'ils avaient récemment lu; Draco n'oubliant jamais de rajouter une touche de séduction en fin de lettre. Il avait pris pour habitude, au grand damne d'Hermione, de lui poser des questions intimes, ou de faire des affirmations, en post-scriptum; Qui, bien entendu, n'avaient rien à voir avec le sujet de conversation.
Un jour, il lui avait demandée ce qu'elle portait la nuit, lorsqu'elle pensait à lui. Hermione n'avait pas répondu à cette question.
Une autre fois, il lui avait écrit qu'il adorerait revoir ce petit shorty en dentelle bleu-nuit, qu'il n'avait malheureusement qu'entraperçut.
Elle avait eu un coup de chaud en repensant à cette nuit là, lui sous la douche, mais n'avait pas rien dit à ce sujet non plus.
La lettre précédente n'avait pas échappée à la routine. Il lui avait parlé d'une étude danoise sur le trafic de composants pour les potions, qu'il avait été amenée à lire, dans le cadre de son travail.
Puis, il lui avait demandé quand est ce qu'ils pourraient regarder Troie de nouveau, et avait rajouté à la fin qu'il avait adoré l'expérience; Même s'il regrettait qu'Hermione soit allée se coucher trop tôt.
Elle avait dû expliquer, à une Ginny hilare, la tension qu'il y avait eu entre eux, jusqu'à ce qu'il lui propose de le sucer, comme ça, sans détour.
Quand elle ouvrit cette nouvelle lettre, elle regarda directement au bas et se mit à rire; partagée entre la gêne et l'euphorie. Il y avait écrit en post-scriptum:
«Ps: Lis d'abord la lettre chérie!».
C'est bien la première fois qu'il lui donnait un surnom.
Il l'informait que, n'ayant pas eu de réponse de sa part au sujet du film, il avait pris l'initiative d'en acheter un; Enfin, Blaise, corrigeai t-il ensuite. Théo lui avait cafté qu'elle n'avait rien de prévu ce week-end, et qu'elle comptait rester chez elle. Apparemment heureux de cette nouvelle, il s'invitait et avait noté l'heure à laquelle il avait prévu de débarquer chez elle. Il la prévenait même, qu'il n'était pas nécessaire de prévoir à manger ou à boire. Il s'en chargerait.
Hermione regarda l'horloge mural, il était 13h. Il avait dit 20 h, ce qui lui laissait le temps de tout ranger et puis, peut-être, de prendre soin d'elle.
Ce soir, elle appliquerait les conseils de Ginny et Harry. Elle les avait quittés la veille, après leur repas hebdomadaire au Dobbiz, en leur promettant, dans une étreinte chaleureuse, qu'elle ne fuirait pas la prochaine fois qu'il tenterait quelque chose.
Elle irait même jusqu'à jouer son jeu. En tout cas, c'est ce qu'elle avait dit à Ginny en lui faisant la bise, suivit d'un clin d'œil.
Hermione prit le temps de terminer son livre, et quand elle ferma le bouquin il était déjà 16h.
Elle jeta un œil à son salon puis agrandit magiquement, comme elle l'avait déjà fait, son canapé. Elle disposa tout autour des chandelles volantes mais pour l'instant éteintes, comme il y avait dans la grande Salle à Poudlard. Elle changea les coussins de places, plusieurs fois, puis se décida et jeta des plaids, nonchalamment, sur le divan devenu lit.
Dans sa cuisine, elle lança des sorts ménagers, et regarda sa vaisselle danser sous les éponges.
Elle avait peu bougé, mais elle avait étonnamment chaud.
Après s'être déshabillée, elle passa au moins 20 minutes sous la douche et utilisa le sort d'épilation que lui avait appris Ginny, la fois où elle s'était plainte que cela prenait trop de temps en version moldue.
Moins d'une heure plus tard, l'horloge indiquait 18 h 00, Hermione était prête. Elle avait enfilé son plus beau short en coton et un caraco noir à bretelles fines, qui étaient pour l'instant cachés derrière un immense pull marinière, qui lui tombait jusqu'au genou. Elle se regarda dans le miroir et tira un peu sur la manche gauche pour découvrir son épaule. Là, elle était prête.
Elle se tenait assise sur son canapé et tentait de lire pour faire passer le temps.
A 18 h 30, n'y tenant plus, elle entra dans la cheminée. Il fallait qu'elle demande encore, à Ginny, ou même Harry, des conseils pour ce soir.
Lorsqu'elle arriva chez les Potter, il n'y avait personne dans le salon.
Elle appela doucement Ginny qui lui répondit depuis la cuisine.
Une fois passée la porte de la cuisine, elle découvrit Ginny assise devant une tasse de thé, le regard vitreux.
— Hey, s'inquiéta aussitôt Hermione en s'approchant de son amie. Ça n'a pas l'air d'aller, Gin '. Qu'est ce qu'il se passe?
— La gribbe sorcière. Dit la rousse avec le nez bouché. On est bris dous les drois. Harry et James, c'est bire.
Elle but un peu de son thé en fronçant du nez et quand elle reposa sa tasse, ses oreilles se mirent à siffler en laissant échapper de la vapeur.
— Thé à la Bimentine!
— Salut, Hermione. La surprit une petite voix faible, derrière elle. Tu es bas avec Balefoy, ce soir?
Harry, enroulé dans une couette chaude, se servit à son tour un thé à la pimentine, en regardant son amie.
— Je… Je venais prendre des conseils, mais je repasserais dans quelques jours.
Il fallait qu'elle parte, avant de chopper, elle aussi, le virus. La cuisine commençait déjà à être noyée sous un nuage de vapeur provenant des oreilles du couple, et elle les voyait tousser atrocement.
Elle ne pouvait pas se permettre d'être malade lundi, une grosse réunion avec, justement, le bureau des aurors l'attendait.
Qu'elle idiote, elle avait faite. Elle aurait du se douter que l'épidémie se propageait. Toute la semaine, les apothicaires partenaires de Global Potions Incorporation, avait augmenté leurs commandes en pimentine et pimentine Extra, même Sainte-Mangouste.
Elle fit demi-tour et retourna, très rapidement, chez elle.
Il était à peine 19 h, elle devait encore attendre.
Prise d'un coup de fatigue, elle se lova sous un plaid et s'accorda une petite sieste. Elle avait prévu de ne pas trop dormir ce soir.
Des coups à la porte la réveillèrent brusquement, elle leva les yeux sur l'horloge, il était 20 h 05. Ce devait être lui.
Elle était frigorifiée, même avec 5 plaids autour d'elle et un gros feu de cheminée. Elle se leva, maladroitement, pour aller lui ouvrir. Ses cheveux collaient à son front transpirant, et elle eut une quinte de toux avant même d'arriver à la porte. Son corps entier était douloureux, et lorsqu'elle arriva près de la porte d'entrée, elle avait la nausée.
Elle sentit son nez couler et de la manche de son pull marinière, elle s'essuya grossièrement, alors que Draco frappait encore une fois.
Elle était définitivement malade, et bien malade. Foutue grippe sorcière.
Elle lui ouvrit, et aussitôt, il la regarda avec un sourire charmeur, en lui présentant un film, dont la pochette laissait entendre que c'était une comédie romantique. De son autre main, il tenait un sac en kraft.
Il mit quelques secondes à réaliser qu'elle n'était pas tout à fait dans son état normale. Son sourire disparût dès qu'il le fit, alors qu'elle rentrait déjà à l'intérieur pour disparaître sous les plaids en râlant.
Il remarqua d'entrée, le canapé lit, et les petites bougies. Cela lui fit un peu plaisir, au moins, elle s'était préparée à le recevoir.
Il posa doucement le repas et le film sur la table basse, non loin d'eux, et s'approcha de la montagne de plaids qu'elle formait.
— Euh Hermione. Questionna t-il doucement. Ça va?
Il entendit une plainte venant de sous les plaids. Bien sûr que non ça n'allait pas, pourquoi avait-il posé cette question si évidente. De toute évidence, elle aussi, comme 1 tiers de la population magique, avait attrapé la grippe sorcière.
— Tu veux que je t'apportes quelque chose? Tenta t-il. De la pimentine?
Elle passa la tête pour le regarder et lui fit non de la tête.
— Si tu veux, je peux demander à Horton de préparer du bouillon de légumes?
Elle fit non de la tête, de nouveau.
— J'ai froid. Dit-elle de sa petite voix. J'ai si froid.
— Viens là.
Et sans lui demander plus, il l'attrapa et la serra dans ses bras. Les plaids posés sur eux. Elle était brûlante. Draco posa, par inadvertance, sa main, sur sa cuisse nue, et sentit la moiteur de sa peau causée par la transpiration.
Il pouvait définitivement dire adieu à sa soirée romantique, lui qui avait envisagé mille et un scénarios.
Elle fût pris d'un haut-le-cœur et s'échappa de lui, à temps, pour attraper le sac de kraft et se mettre à vomir.
Et voilà qu'il avait aussi perdu son repas. Il avait été le chercher du côté moldu, juste pour lui faire plaisir.
Le fait qu'elle remonte sur le canapé et revienne d'elle même se lover dans ses bras, suffit à lui faire oublier son repas manqué.
Il fit venir à lui un roman de sa bibliothèque et alluma les chandelles qui flottaient au-dessus d'eux. Au moins, l'ambiance, elle, était romantique.
Il lança un petit Accio et une paire de lunettes de vue sortirent de la poche de son manteau. Voilà une chose qui était récente, il n'avait pas eu besoin de lunettes à l'école et rechignait à les mettre. Il disait à Blaise que lorsqu'il les portait, il ressemblait à son père. Il les attrapa, les enfila et se mit à lire en silence. Arrivé au deuxième chapitre, il entendit un ronflement et tourna la tête vers Hermione qui dormait, la tête posée sur son torse. La vision était vraiment agréable, même s'il transpirait à cause d'elle et de sa chaleur.
Il resserra son bras droit autour d'elle, possessif, ça valait le coup de tomber de malade. Tout en la regardant, la main gauche tenant encore son livre, il se demanda si, pour lui, elle jouerait les infirmières.
Alors qu'il avait repris sa lecture depuis un bon moment, Hermione se mit à trembler contre lui. Sa température avait du encore augmenter, ce n'était plus du tout agréable de l'avoir contre lui.
Il se dégagea, rangea ses lunettes et se leva. Elle continuait de trembler avachie sur le canapé. Il lui lança un sortilège de détection de température corporelle, le genre de sortilège qu'on apprenait jeune en regardant ses parents l'appliquer. Il jura, elle avait dépassé les 40,5 C de fièvre.
Il ne fallait pas qu'il se baissa et la souleva, un bras sous ses genoux et l'autre sous ses bras, avant de se ruer à l'étage.
Il entra d'abord dans le bureau, puis dans sa chambre, avant de tomber sur la salle de bain. Draco laissa échapper un autre juron quand il remarqua qu'elle n'avait pas de baignoire. Il faudrait qu'il lui dise, plus tard, une baignoire, c'est toujours pratique.
Cela lui prit 5 bonnes minutes avant de réussir à transformer la douche actuelle en baignoire. Hermione était posée par terre, contre le mur et tremblait toujours autant. Il pouvait, si il tendait l'oreille, entendre ses claquements de dents.
Il la transporta dans la baignoire et s'accroupit à l'extérieur. Elle était toujours couverte de son énorme pull marinière.
Il le lui retira gentiment.
Ses yeux se délectèrent, malgré lui, de la tenue de la brune. Elle avait choisie une tenu sexy, pour preuve le petit caraco noir au bord en dentelle qu'elle portait. Celui-ci lui collait à la peau sous l'effet de la transpiration excessive. Et Hermione dans sa grande prévoyance, n'avait pas mis de soutien-gorge.
Il était inquiet, certes, mais ravi. Draco se reconcentra, il fallait qu'il fasse baisser la fièvre. Il n'arrivait pas à se rappeler quel était le sort de refroidissement, et ne souhaitait pas lui lancer un glacius. L'immobiliser dans un bloc de glace n'était pas une méthode très acceptable, selon lui.
Il pouvait aussi oublier Aguamenti, il lui faudrait trop de temps pour la refroidir. Et puis de toute façon, sa baguette était restée au rez-de-chaussé.
Il regarda le pommeau de douche, c'était la seule solution.
— Hermione, je vais t'enlever ton haut. Lui dit-il doucement, les mains au bord du tissus. Tu peux lever les bras s'il te plaît?
Elle s'exécuta sans rien dire et il retira rapidement le morceau de tissus avant de le laisser choir à ses côtés.
Elle avait la tête sur ses genoux et continuait de trembler. Il se retint de penser à la vision de ses seins qu'il avait vus franchement pour la première fois. Ce n'était pas le bon moment. Voilà ce qu'il se répétait inlassablement.
— Hermione, il faut que je te retire ton short. Murmura t-il cette fois, les nerfs mis à rude épreuve.
Il tira dessus et elle n'opposa aucune résistance. Son pénis fit un bon à la vue du shorty bleu-nuit qu'elle portait. Foutue grippe sorcière. S'il trouvait celui ou celle qui lui avait filé ça, il se promettait de le réduire en cendre. Même si ça devait lui valoir un aller simple à Azkaban.
Il n'eut pas le courage d'enlever le shorty, c'était trop pour lui. Il récupéra le pommeau de douche et l'arrosa d'eau fraîche alors qu'elle tremblait plus fortement que jamais.
Au bout de plusieurs minutes, sa température chuta et les tremblements cessèrent. Il stoppa l'eau et l'enroula dans une serviette épaisse qui se trouvait à sa portée.
Il la porta de nouveau et l'emmena dans sa chambre avant de la border tendrement.
Elle était beaucoup plus calme, maintenant.
— Horton, appela t-il d'une voix basse.
L'elfe se matérialisa et Draco lui demanda de rapporter des potions contre la fièvre ainsi que de la pimentine. Horton revint, à peine 3 minutes plus tard, avec une dizaine de flacons différents qu'il pose sur la table de chevet. Draco força Hermione à avaler une potion contre la fièvre, alors qu'elle émergeait de son coma fiévreux.
— C'est dégueulasse, grogna t-elle, en fronçant les sourcils.
— M'oblige pas à te lancer un impero pour ça! Ricana t-il en rapprochant le flacon de ses lèvres.
Elle but et se rallongea aussitôt en fermant les yeux. Il avait à peine atteint la porte qu'elle dormait déjà.
Quand il arriva à la coloc, il était à peine minuit passé. Blaise et Théo étaient serrés amoureusement dans le grand canapé, devant un film. Ils sursautèrent quand Draco s'effondra à la droite de Théo.
— Euh, commença Blaise légèrement embarrassé, tu n'étais pas censé passer la nuit chez Hermione?
— Si, soupira le blond en étendant ses jambes. Mais elle dort là.
— Donc toi, tu couches avec elle et tu t'en vas quand elle dort? Théo était circonspect. Après tout ce bordel…
— On a pas couché ensemble. Déclara Draco dans une plainte.
Théo et Blaise se regardèrent. Ça n'allait pas recommencer, si?
— On ne s'est même pas embrassé. Soupira t-il en levant les yeux au ciel.
— Tu as fait quoi? Demanda suspicieusement Blaise, un sourcil relevé le regard grave.
— Mais j'ai rien fait. Et crois moi, j'aurais voulu. S'exclama Draco. Elle a la grippe sorcière.
— Oh!
— J'ai du la mettre nu sous la douche pour faire tomber sa fièvre. Il avait un air désespéré collé au visage.
— Oh, oh. Rit Blaise. Et alors?
— Et alors rien du tout Blaise. S'insurgea t-il en se levant sous le regard de ses amis. Si vous voulez bien m'excuser, je vais aller désespérer seul dans ma chambre.
Et il partit en coup de vent.
— Il va se branler. Supposa Théo en regardant Blaise.
— Oh que oui! Lui répondit son amoureux.
