Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 10.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à Rowling, sauf l'histoire.
Makoto
Tome 4
Résumé : Les jumeaux Matsushita entrent en quatrième année à Poudlard. Seulement, un nouveau professeur arrive, tout comme le tournois des Trois Sorciers. Sans compter que Dumbledore est toujours là. Réussiront-ils à survivre un an de plus ?
Réponses aux Reviews :
Holybleu
Salut, merci pour ta Review. Bonne lecture. Biz.
Stormtrooper2
Coucou, merci pour ta Review. Il rêve de Voldemort et du cimetière. Bonne lecture. Biz.
Jazzy02Girl
Hey, merci pour ta Review. Bonne lecture. Biz.
Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.
Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.
Ayaka : Fleurs colorées.
Makoto : Sincérité.
Takehiko : Avisé.
Rin : Honoré, sévère.
Aniki : Frère.
Aneki : Sœur.
Arigato Gozaimasu : Merci beaucoup.
Arigato : Merci.
Haï : Oui.
Bonne Lecture
Chapitre 10 :
Makoto était préoccupé. Il avait un mauvais pressentiment. Très mauvais. Il l'habitait depuis un moment maintenant et aujourd'hui, il était plus fort que jamais. Quelque chose allait arriver aujourd'hui. Quelque chose de grave allait se passer durant l'épreuve. Mais quoi ? Devait-il prévenir quelqu'un ?
Le japonais posa ses baguettes, se laissant tomber contre Théo-Kun.
« Ça va ? » S'inquiéta son compagnon.
Makoto se contenta de l'embrasser.
Il ne voulait pas l'inquiéter. Il sentit la présence rassurante de la pierre de téléportation contre sa poitrine. Au moins, cette fois, il l'aurait sur lui.
Il y a deux nuit, il avait fait un cauchemar et s'était réveillé couvert de blessures et de sang, au moins aujourd'hui il allait bien. C'était normal, il n'avait pas dormi, trop angoissé pour fermé l'œil.
« Courage Makoto ! » S'écria une Serdaigle depuis sa table.
Le brun se sépara de son âme sœur, se tournant vers elle. Une petite brune de première année installée près de Lovegood-San.
« Arigato gozaimasu... » Répondit Makoto, reprenant sa place.
« Tu y arriveras Makoto. » Assura Ayaka.
« Arigato Aya. J'ai un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment. »
« Aïe, j'espère que ça ira... » Soupira Drago-Kun, les sourcils fronçaient, l'inquiétude lisible sur son visage aristocrate.
« Diggory sera avec toi, il est plus âgé, il a intérêt à te protéger ! » Lança Daphné-San.
Makoto lâcha un petit rire.
Ses amis étaient gentils. Il avait de la chance de les avoir près de lui.
« Bonjour Makoto-San, Ayaka-San, Drago. » Lança une voix derrière eux.
Makoto se tourna, surpris de voir Lucius-San et Narcissa-San.
« Bonjour Lucius-San, Narcissa-San. » Lancèrent les jumeaux.
« Bonjour Mère, Père. » Lança Drago-Kun.
« Que faites-vous là ? » Demanda Ayaka.
« Nous sommes venus encourager Makoto. » Lança Narcissa-San, gardant un visage froid, tout comme son époux.
« Arigato... Je dois partir... » Soupira le japonais.
Conscient qu'il était l'heure de se préparer pour la dernière tâche, Makoto alla se changer dans une cabine présente dans une salle voisine de la Grande Salle. Enfilant le pantalon noir, et le haut bicolore, noir et vert foncé, et la robe de sorcier aux couleurs de sa maison, il s'assura que la pierre de téléportation était contre sa peau. La pierre d'un noir profond le rassura, en cas de problème, il pourrait fuir et se réfugier auprès de Théodore. Ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval haute et son cache-œil rouge, qui était en raccord avec son kimono, était toujours bien en place.
Il quitta le château, rejoignant tranquillement le terrain de Quidditch. Il constata que le soleil déclinait, teintant le ciel de rouge, l'indigo s'installant tranquillement.
Lorsque le japonais atteignit le terrain, il constata qu'il n'avait rien à voir avec ce qu'il avait vu en avril. Les haies atteignaient au moins six mètres de hauteur. Des gradins avaient été placés, les élèves et professeurs s'y installant calmement. Makoto remarqua que le Ministre de la magie était présent, tout comme les parents des Champions. Lucius-San et Narcissa-San étaient déjà installés, affichant des visages indifférents. Mais Makoto voyait bien au fond de leurs yeux qu'ils l'encourageaient.
Une fois que tout le monde fut placés, Dumbledore-Sama prit la parole, sa voix amplifiée par la magie.
« Bienvenue à tous pour la dernière épreuve du tournoi des Trois Sorciers. Rappelons le classements. En première position, Cédric Diggory. »
La foule éclata en cris et applaudissements. Makoto aperçut même des banderoles « Allez Cédric ! » tenus par des élèves.
« En deuxième position, Viktor Krum ! » Reprit le directeur de Poudlard.
À nouveau, la foule éclata. Les bulgares scandaient le nom de leur Champion, l'encourageant vivement.
« En troisième position, Makoto Matsushita ! »
« Allez Makoto ! » Cria Ayaka, depuis les gradins.
D'autres cris d'encouragements se firent entendre. Makoto était heureux qu'on lui apporte ce soutien.
« Et enfin, en quatrième position, Fleur Delacour ! »
L'école de Beauxbâtons se leva, criant, encourageant vivement leur Championne. Dumbledore-Sama se racla la gorge, attendant que le calme revienne avant de prendre la parole.
« Comme pour l'épreuve précédente, les Champions seront filmés. Leur épreuve consiste à entrer dans le labyrinthe, au centre se trouve le trophée du tournoi des Trois Sorciers, le vainqueur sera celui qui touche le trophée en premier. Attention, le labyrinthe n'est pas paisible, des créatures y rodent. Les entrées dans le labyrinthe se font par ordre de classement. En cas de problème, vous pouvez abandonner en lançant le sortilège enseigné, un professeur viendra vous secourir. Bien, au coup de canon, vous pourrez entrer Monsieur Diggory. »
Le coup retentit et Diggory-San entra dans le labyrinthe. Makoto remarqua que la haie poussa, bloquant le passage. Le Poufsouffle ne pouvait plus faire marche arrière.
Une minute plus tard, un nouveau coup de canon retentit et ce fut Krum-San qui entra.
Makoto jeta un dernier coup d'œil vers Ayaka, remarquant les écrans magiques qui filmaient déjà les deux premiers Champions. Il attrapa sa baguette, inspirant lentement, se concentrant.
Le coup de canon sonna. C'était à lui. Il se tourna, boitillant jusqu'à l'entrée fait de feuilles et de branches. Comme pour Diggory-San le passage se referma. Makoto avança, prenant garde à son entourage.
Il se demandait quel sorte de monstre il pourrait croiser. Le centre du labyrinthe... il devait aller vers l'est. Lançant un sort pour s'orienter, il garda sa paume ouverte, la baguette tournant dans sa main. Lorsque la direction fut indiquée, Makoto resserra ses doigts autour de son arme, tournant dès que cela était possible.
Il s'arrêta au coin, jetant un coup d'œil. Aucune créature en vue. Il avança.
Il répéta l'opération plusieurs fois sans croiser aucun monstre. Finalement, il fit face à une brume jaune. Malheureusement, il ne pouvait pas l'éviter. Les ronces fonçaient vers lui. Alors il avança. Lorsqu'il fut entouré de cette brume couleur soleil, il se retrouva à l'envers. Que devait-il faire ? Cela devait être une illusion. Il ne pouvait pas rester là. Il devait avancer.
Lorsqu'il en sortit, le monde retrouva son sens. Il avait raison. C'était une illusion. Il poursuivit son chemin.
Il rencontra un loup. Makoto le fixa lentement. Puis il se transforma... le corps de son père, Ayaka... c'était un Épouvantard.
« Ridikulus ! » Lança le japonais.
Sa Aneki disparut, laissant place à cheval. Makoto avança. Il tourna le coin d'une haie et fit face à Krum-San. Il s'approcha de Makoto, le fixant longuement, avant de passer son chemin. Makoto le trouvait étrange, ses pupilles étaient comme vides... peut-être qu'il avait eu peur de quelque chose...
Makoto tourna encore le coin d'une haie, se retrouvant face à un Sphinx.
« Tu es tout près de ton but. Le moyen le plus rapide d'y arriver, c'est de passer devant moi. » Lança la créature.
« Dans ce cas, je suppose qu'il y a une énigme. » Répondit le japonais.
« Exactement. Mais prends garde, si la réponse est mauvaise, je t'attaquerai férocement. Si tu as bon, je te laisserai passer et enfin, si tu ne dis rien, tu pourras repartir sans dommage dans la direction opposée. »
Parfait, Makoto adorait les énigmes. Ce n'était pas pour rien qu'il en avait placé en protection dans son esprit.
« Je vais répondre à l'énigme. »
« D'abord, pense au premier de ce qu'il faut apprendre
Lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre.
Ensuite, dis-moi donc ce que fait par naissance
Celui qui, au palais, a élu résidence.
Enfin, pour découvrir la dernière donnée
Il suffit de la prendre à la fin de l'année.
Tu connaîtras ainsi la créature immonde
Que tu n'embrasserais pour rien au monde. »
Makoto haussa lentement un sourcil. Il devait procéder par étape. Le premier qu'il faut apprendre à l'âge le plus tendre. Peut-être marcher ? Non. Bien avant. L'alphabet. La lettre A ? C'était sans doute cela.
Ensuite, Ce que fait par naissance, celui qui, au palais, à élu résidence. Au palais... par naissance ? Un prince. Par naissance, il règne.
Et enfin, il suffit de prendre la fin de l'année. La fin de l'année... le mot ou l'année du genre Noël ? Oh... oui, bien sûr. A-règne-ée. Il n'embrasserait pour rien au monde une araignée.
Cette devinette était un avertissement. La prochaine créature qu'il allait affronter serait donc une araignée. Et connaissant les créatures magiques, Makoto se doutait bien qu'il ne ferait pas face à une toute petite araignée. Celle-ci serait certainement géante...
« Araignée. » Répondit-t-il.
Le Sphinx lui sourit, le laissant passer. Serrant sa prise sur sa baguette, Makoto chercha un sort pour faire face à cette créature. Il avait lu beaucoup de livres, mais pas assez sur les Acromentules. Il allait devoir esquiver.
Le Serpentard avança, accordant un hochement de tête au Sphinx au passage.
Prenant garde, il leva les yeux au ciel, repérant une chose noire immense. L'araignée géante... elle le remarqua immédiatement, essayant de l'écraser avec ses pattes gigantesques. Il les esquiva de justesse à chaque fois. Courant aussi vite que possible, manquant de tomber à chaque foulée, il parvint à lui échapper, Diggory-San le tirant vers lui pour éviter une pince géante.
« Arigato gozaimasu Diggory-San... » Souffla Makoto, reprenant son équilibre.
« De rien... regarde, le trophée ! »
Makoto se retourna, apercevant effectivement la lueur bleutée du trophée. Un bruit inquiétant l'alerta. Il se retourna, apercevant les ronces qui fonçaient vers eux.
« Cours ! » Cria Makoto, se précipitant vers le trophée.
Diggory-San le devançait. Le bras gauche du japonais fut attrapé par des ronces.
« Diffindo ! » Lança-t-il, les tranchant d'un coup de baguette.
Une main l'attrapa, le tirant vers le trophée. Oh, Diggory-San l'aidait. Ils arrivèrent devant l'objet tant convoité.
« Ensemble ? » Demanda le Poufsouffle.
« Haï. » Répondit Makoto.
D'un même mouvement, ils attrapèrent la coupe. Sentant un crochet l'attraper au niveau du nombril, avant qu'il ne soit entouré d'un tourbillon de couleur.
Makoto s'écrasa au sol. Maudissant les moyens de transport magique, le japonais se redressa lentement observant son entourage. C'était...un cimetière... oh Merlin... c'était le cimetière obscur envahi par la végétation qu'il voyait dans ses rêves, il s'en souvenait maintenant. À droite, derrière un grand if, se dessinaient les contours d'une petite église. À gauche s'élevait une colline et Makoto distingua la silhouette d'une belle maison ancienne qui se dressait à son sommet.
« On est où ? » S'inquiéta le Pouffsouffle.
« Mon mauvais pressentiment... il faut partir Diggory-San ! »
Le Serpentard vit un homme au loin, il semblait tenir quelque chose. Soudain, une douleur immense le frappa au front. Sa cicatrice brûlait horriblement. Il avait l'impression que sa tête allait se fendre en deux.
« Ça va Matsushita ? » Demanda Diggory-San.
Makoto tomba à genoux à cause de la douleur, gémissant. En portant la main à son front, il donna un coup au Pouffsouffle qui bascula en arrière, tombant sur le trophée. Il disparut du cimetière, alors qu'une voix glaciale s'élevait.
« Applique le plan. »
Makoto lâcha un cri de douleur. Il ferma les yeux, essayant d'apaiser cette souffrance trop intense. Bon sang, pourquoi avait-il aussi mal ?!
Il rouvrit les yeux alors qu'il sentait qu'il quittait le sol. Il se retrouva rapidement ligoté par des cordes à une tombe, gémissant, des larmes roulant sur ses joues. Attaché des pieds à la tête, le Serpentard se débattit et l'homme le frappa d'une main. Une main à laquelle il manquait un doigt.
Néanmoins, il savait maintenant qui était l'homme qui lui enfonçait un bout de tissu dans la bouche. Le traître. Peter Pettigrow. L'homme à cause duquel Sirius Black avait été emprisonné à Azkaban... Celui qui l'avait tué...
Il y eut soudain un bruit à ses pieds. Makoto baissa sa pupille verte et vit un gigantesque serpent qui ondulait dans l'herbe, autour de la pierre tombale à laquelle il était attaché. Il entendit la respiration sifflante et saccadée de Pettigrow s'approcher à nouveau. Le japonais ne le voyait pas, mais on aurait dit qu'il traînait derrière lui quelque chose de très lourd. Il revint alors dans le champ de vision du Serpentard qui le vit pousser un chaudron de pierre contre la tombe. Le petit brun n'avait jamais vu un chaudron aussi grand. C'était un énorme récipient de pierre, arrondi, dans lequel un homme adulte aurait eu la place de s'asseoir. Apparemment, il était rempli d'eau, l'adolescent l'entendait clapoter.
La chose, qui était enveloppée dans le tissu noir, s'agitait avec de plus en plus d'insistance, comme si elle essayait de se libérer. À présent, Pettigrow, une baguette magique à la main, s'affairait autour du chaudron. Soudain, des flammes crépitèrent sous l'énorme récipient et le grand serpent s'éloigna en rampant dans l'obscurité.
Le liquide qui remplissait le chaudron semblait chauffer très vite. Il se mit à bouillonner en projetant des étincelles enflammées comme s'il avait pris feu. Il s'en échappait une épaisse vapeur, estompant la silhouette du traitre qui entretenait les flammes.
« Dépêche-toi. » Ordonna la voix glaciale.
Désarmais, toute la surface du liquide projetait des étincelles, comme si elle était incrustée de pierres précieuses.
« C'est prêt, Maître. » Indiqua Pettigrow.
« Maintenant... »
Il attrapa la boule de tissu et déversa son contenu dans le liquide bouillant. Il y eut un sifflement et la forme s'enfonça sous la surface. Makoto l'entendit heurter, avec un bruit sourd, le fond du récipient de pierre.
Qu'allait-il se passer ? Le brun n'eut pas le temps d'y réfléchir, la douleur s'accentuant.
« Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fassent renaître son fils ! »
La voix de Pettigrow tremblait. Il avait peur. Il semblait fou de terreur. Alors pourquoi faisait-il cela ?
Il n'eut pas le temps d'y penser, à ses pieds, la tombe grinça. Horrifié, Makoto vit une fine volute de poussière s'élever dans les airs puis, obéissant à l'ordre, tomber doucement dans le chaudron. La surface, brillante comme le diamant, s'agita et un long sifflement s'en échappa. Des étincelles jaillirent en tous sens et le liquide prit une couleur bleu vif qui ressemblait à un poison.
Une Potion. C'était une Potion... qui contenait des ingrédients immondes. Makoto frissonna. Il songea un instant à Ayaka. Sa jumelle devait être au plus mal, tout en sachant qu'elle voyait tout ce qu'il se passait...
Un faible gémissement le ramena à l'instant présent. Pettigrow sortit de sous sa cape un long poignard à la fine lame argentée. Des sanglots brisèrent sa voix.
« Que la chair... du serviteur... donnée vo... volontairement...fasse... revivre... son maître. »
Il tendit sa main droite devant lui, la main à laquelle il manquait un doigt, puis il serra étroitement le poignard dans sa main gauche et l'éleva au-dessus de lui.
Makoto comprit ce qu'il allait faire une seconde avant qu'il accomplisse son geste. Il ferma les yeux, les paupières étroitement closes, mais ne put ignorer le hurlement qui déchira la nuit et transperça le japonais comme si lui aussi avait reçu un coup de poignard. Il entendit quelque chose tomber sur le sol, puis les halètements angoissés du traître, et enfin un bruit d'éclaboussure qui lui retourna l'estomac. Makoto ne voulait pas ouvrir les yeux, mais une lueur d'un rouge incandescent, qui venait du chaudron, traversa sa paupière gauche...
Il entendait nettement les gémissements de douleur de Pettigrow, sa respiration précipitée. Ce fut seulement lorsqu'il sentit son souffle sur son visage que Makoto prit conscience de la présence de l'homme juste devant lui.
« Que le s... sang de l'ennemi... pris par la force... ressuscite celui qui le combat. »
Le Serpentard ne put rien faire. Il était trop solidement attaché. Se débattant inutilement contre ses liens, il rouvrit les yeux et vit le poignard étincelant trembler dans la main désormais unique de l'homme. Puis il sentit la pointe de la lame pénétrer le creux de son bras droit et le sang couler lentement dans la manche de son habit déchiré. Peter, haletant sous la douleur, fouilla maladroitement dans sa poche et en tira un flacon dont il appuya le goulot contre la coupure pour recueillir le sang du japonais qui gouttait.
D'un pas chancelant, il retourna ensuite auprès du chaudron et y versa le sang. Le liquide devint aussitôt d'un blanc aveuglant. Sa besogne achevée, Pettigrow tomba à genoux devant le chaudron, s'affaissant sur le flanc, restant étendu sur le sol, agité de spasmes et de sanglots, serrant contre lui le moignon sanglant de son bras mutilé.
Le chaudron bouillonnait, projetant de tous côtés des étincelles semblables à des diamants si brillants que tout le reste paraissait par contraste d'un noir profond. Pendant un long moment, rien ne se produisit...
Puis soudain, les étincelles qui jaillissaient du chaudron s'éteignirent. Un panache de vapeur s'éleva alors à la surface du liquide en formant un écran de fumée si épais que Makoto ne pouvait plus rien voir d'autre.
Mais bientôt, une vague de terreur le glaça des pieds à la tête. À travers la fumée, il venait d'apercevoir la silhouette sombre d'un homme grand et squelettique qui s'élevait lentement du chaudron.
« Habille moi Quedevert. » Siffla la voix glaciale.
Secoué de sanglots, le dénommé Queudver, tenant toujours contre lui son bras mutilé, ramassa la robe noire étalée par terre. Il se releva et, de sa main unique, passa la robe sur la tête de son maître.
L'homme squelettique sortit alors du chaudron. Il regarda Makoto... et le japonais regarda en face le visage qui était terrifiant. Plus livide qu'une tête de mort, les yeux écarlates et grands ouverts, le nez plat, avec deux fentes en guise de narines, à la manière des serpents...
Lord Voldemort venait de renaître devant lui.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À la semaine prochaine.
Biz
