Bonne lecture !
Ron sentit un sol dur sous ses pieds et la chaleur sur son visage perdit de sa force jusqu'à ne plus ressembler qu'à un coup de soleil. La lumière éclatante et orangée de Fumseck perdit aussi de sa vivacité devant ses yeux et Ron put entendre des voix à travers le bruit des flammes. Ginny bougeait un peu – Ron se sentit rassuré – mais son poids reposait toujours entièrement sur lui. Puis, ce poids disparut – il soupçonna que Harry la soutenait – tout comme la lumière de Fumseck, même si Ron sentait toujours l'oiseau sur son épaule.
Le hall d'entrée se matérialisa devant ses yeux et Ron fut stupéfait de voir tous les gens qui s'y trouvaient : les élèves des quatre Maisons dans leur totalité – Fred et George étaient tenus à distance par McGonagall – la plupart des Professeurs, ainsi qu'une belle bande d'Aurors et de membres du Ministère. Pour être honnête, ils semblaient tous aussi stupéfaits que lui. Après tout, ils venaient de le voir apparaître avec Ginny, Harry et un phénix en plein milieu de l'évacuation de l'école. Si la situation était inversée, il serait sûrement aussi surpris.
Ron se tourna vers Harry, incapable de contenir son sourire. Ils avaient sauvé Ginny, n'avaient même pas vu le Basilic, avaient tenu Jedusor à distance et s'en étaient sortis en un seul morceau – sauf pour Ginny, mais elle irait bien après avoir vu Mme Pomfresh. Mais ce n'était pas Harry qui soutenait Ginny et qui se trouvait derrière lui. C'était Sirius.
Ron se tourna et les serres de Fumseck lui pincèrent l'épaule tandis qu'il essayait de se stabiliser. Harry ne se trouvait nulle part. Avec le cœur serré, il se retourna vers Sirius, qui confiait Ginny à Marlène.
« Ron, dit-il. Qu'est-ce que- où est Harry ? »
Le soulagement de Ron disparut complètement en entendant ces mots.
« Il était- Fumseck nous a fait sortir et il était juste derrière moi- il- je ne l'ai pas abandonné là-bas, je le promets- »
La main de Sirius était ferme sur l'épaule de Ron, malgré que sa voix et son expression ne soient tremblantes.
« Là-bas ? Dans la Chambre ? »
Ron acquiesça.
« Avec Jedusor, mais on n'a pas vu le Basilic- »
Sirius le regarda de haut en bas.
« Tu es blessé ? »
« Je vais bien. » répondit Ron.
Il avait un peu mal à la tête à cause du sortilège de l'Imperium – il était sûr que c'était ça – et il se sentait mal à cause de l'inquiétude et de la culpabilité d'avoir laissé Harry, mais il s'en sortirait.
« Mais il faut qu'on aide Harry. Il est en bas avec Jedusor et le Basilic- »
Ron espérait que Harry avait lâché Fumseck pour une raison autre que parce qu'il était attaqué. Mais pourquoi Harry aurait-il préféré rester là-bas ? Lui et Sirius sursautèrent quand Fumseck disparut dans une boule de feu.
« Tu te souviens comment descendre là-bas ? » demanda Sirius.
Ron acquiesça et l'expression de Sirius changea. Ron pensa qu'il était soulagé.
« On va avoir besoin de toi alors. Il vaut mieux que tu nous y emmènes plutôt que de perdre du temps à tout décrire. Attends ici. »
Sirius se retourna et s'avança vers les Aurors et les professeurs, organisant sûrement un groupe d'intervention.
« Merci Merlin ! » s'écria le professeur Chourave.
« Miss Weasley, vous êtes blessée ? » demanda McGonagall.
« Professeur, dit Ginny faiblement. Non, s'il vous plaît, vous ne comprenez pas- Ron est- il aide Tom, il- et Harry- »
Elle avait l'air de plus en plus nerveuse. Ron s'approcha du groupe et George lui tapota le dos en le regardant avec inquiétude, puis avec soulagement quand il réalisa qu'il n'avait rien. Ginny leva de grands yeux. Il se demanda vaguement si les cernes sous ses yeux avaient déjà été aussi noires, si ses joues avaient toujours été aussi creuses. Même si elle était réveillée, il semblait que l'éloigner de Jedusor ne l'avait pas beaucoup aidé et l'estomac de Ron se serra à nouveau, plus douloureux que jamais. Elle sera morte dans quelques minutes, avait dit Jedusor.
« Je suis là, dit-il en avalant sa salive. Et je ne suis pas- c'était un sort- je ne ferais jamais- »
La lèvre de Ginny trembla et pendant un moment, Ron eut l'impression qu'elle allait se mettre à pleurer, mais ses yeux se posèrent sur tous les gens qui étaient là et elle sembla se reprendre. McGonagall envoya un chat argenté en direction de l'escalier pour informer Mme Pomfresh que Ginny allait arriver.
« Et- et Harry ? » demanda-t-elle.
Cela semblait être une épreuve, mais elle se débrouilla pour s'asseoir. Ron n'aimait pas la façon dont son visage avait pâli et Marlène se déplaça pour la rattraper quand elle mit à vaciller. Ginny la laissa faire.
« Il va bien ? » demanda-t-elle faiblement.
« Il ira bien. » dit Sirius.
Ron se dit que l'expression sur son visage serait sûrement suffisante pour faire fuir Jedusor. Rogue et quatre Aurors se tenaient derrière lui et il tourna la tête vers l'Auror plus âgé qui était près de Fred.
« Robards, j'aurais besoin d'aide. »
L'Auror acquiesça et Sirius posa la main sur le bras de Marlène. Elle se leva également, laissant le Professeur Chourave s'occuper de Ginny.
« Il n'est pas revenu avec nous ? » demanda Ginny à Ron.
Il aurait pu jurer avoir vu son visage s'affiner dans les dernières secondes. Il secoua la tête et elle s'affaissa contre Chourave, le visage très blanc.
Quand les Aurors seront en bas, ils forceront Jedusor à la laisser tranquille, se dit Ron. Là-bas dans la chambre, Jedusor avait dit qu'il ne lui restait que quelques minutes et c'était- et bien, cela faisait déjà plusieurs minutes. Il ne lui restait plus beaucoup de temps et Harry était aussi seul là-bas depuis plusieurs minutes maintenant. Jedusor avait peut-être appelé le Basilic et dans ce cas, que pourrait faire Harry ?
« Ron, allons-y. » dit Sirius avec urgence.
Ron se détourna de Ginny. Ron l'espérait, mais il ne pensait pas vraiment que Sirius le laisserait descendre de nouveau dans la Chambre, mais il était quand même heureux de pouvoir aider. Il supposa que cela montrait à quel point tout le monde était inquiet, ils étaient prêts à laisser un garçon de douze ans les aider, sans que personne ne proteste. Ron le fixa pendant quelques secondes, puis posa les yeux sur les autres Aurors et sur Rogue qui l'observaient tous, patients.
« D'accord, dit-il. Par là. »
Il s'avança vers l'escalier et ils le suivirent tous sans poser de questions.
« Attendez. » dit une voix faible.
Ron se tourna pour voir que Ginny s'était levée et avançait vers eux, avec de petits pas instables. Fred, George et McGonagall étaient près d'elle, visiblement prêts à la rattraper si elle tombait. Ron la regarda tandis qu'elle se redressait en s'appuyant sur Fred.
« Je viens aussi. »
« Le seul endroit où vous allez aller, Miss Weasley, dit McGonagall en faisant apparaître une civière. C'est l'infirmerie. Vous êtes morte de fatigue. »
Elle vit Ron grimacer et se demanda si lui aussi pensait que McGonagall était plus proche de la vérité qu'elle ne le pensait. Mais Ginny n'était pas encore morte, ne pouvait pas mourir tant qu'on avait encore besoin d'elle. Sa vision s'embruma et elle chancela. Fred essaya de la pousser sur la civière, mais elle s'appuya contre lui, embarrassée et furieuse que ce soit si difficile de tenir debout.
« Tu peux à peine tenir debout, Ginny. » dit George en faisant son apparition pour aider Fred à la pousser vers la civière.
Elle essaya de leur donner un coup de pied, mais elle était même incapable de trouver la force de lever la jambe. Ses frères l'installèrent facilement.
« Non, dit-elle. Ils ont besoin de moi- »
« Aussi nobles soient vos intentions, dit McGonagall avec gentillesse, tout en faisant avancer la civière du bout de sa baguette. Les Aurors sont plutôt compétents et se débrouilleront sans vous. »
Tu as entendu ça, Ginny ? La voix était celle de Tom et cela lui coupa le souffle comme si elle avait reçu un seau d'eau glacée. Ils n'ont pas besoin de toi. Personne n'a besoin de toi. En fait, ils seront tous mieux sans toi. Ginny était sûre que ce n'était pas vraiment Tom, mais plutôt sa propre imagination, nourrie de l'influence de Tom. Ou du moins elle l'espérait. La seule bonne chose dans le fait qu'il allait récupérer son propre corps était qu'il n'aurait plus besoin du sien. S'il avait dit la vérité, cela la tuerait, mais au moins, elle mourrait en étant elle-même, elle n'aurait plus Tom dans la tête, il ne contrôlerait plus sa bouche et son corps.
Elle n'avait même plus peur. Ou plus autant.
La civière était douce, mais ferme sous son corps, et elle était si fatiguée. La main moite de Fred était serrée dans la sienne et elle pouvait sentir le regard inquiet de George sur elle, tandis que la civière flottait. Ce serait si simple de se contenter de fermer les yeux et de laisser les autres s'inquiéter. Mais Harry et Ron étaient venus la chercher. Ron allait bien, mais elle pouvait encore aider Harry, ou du moins, elle pouvait aider les Aurors à aider Harry. C'était peut-être trop tard pour elle, mais avec de l'aide, Harry pourrait arrêter Tom ou les Aurors pourraient le faire et Ginny se dit que ça valait le coup de mourir pour ça. Sa vision s'obscurcit à nouveau, mais elle lutta.
Pas encore, pensa-t-elle, prise de vertiges.
« Il faut que j'aille avec eux. » dit Ginny en attrapant la manche de McGonagall.
McGonagall se contenta de lui adresser un regard sévère, mais Ginny pouvait lire son inquiétude dans ses yeux.
« S'il vous plaît. » dit faiblement Ginny.
Elle sentit encore un peu plus de force la quitter et son cœur se mit à battre très fort. Peut-être qu'il savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps. Ron et les Aurors avaient disparu, mais ils ne devaient pas être bien loin.
« Ils ne pourront pas descendre sinon. »
« Miss Weasley, vous avez besoin d'aller à l'infirmerie. » dit fortement McGonagall.
« Je dois aider. » dit Ginny.
Si elle avait été en forme, elle aurait probablement crié cela et aurait tapé du pied pour en rajouter. Mais aujourd'hui, elle reposa juste sa tête sur la civière et lutta contre ses paupières lourdes. Sa langue était aussi très lourde, comme un morceau de bois.
« C'est- du Fourchelang- ils ne peuvent pas l'ouvrir- mais moi … je peux. »
Elle tourna la tête vers McGonagall, dont le visage était flou sous son chapeau vert.
« Je dois … aider ... »
« Du Fourchelang ? » demanda McGonagall.
Elle avait l'air inquiète et un peu essoufflée.
« Comment pourriez-vous l'ouvrir, Miss Weasley ? »
« Dites ça … Ouvre-toi. » soupira Ginny.
Elle pensa reconnaître les contours flous d'une peinture du quatrième étage.
« Nous- ce n'est pas … le bon chemin ... »
McGonagall dit quelque chose que Ginny n'entendit pas et il y eut un éclat de lumière argentée. Ginny ne trouva même pas la force de s'asseoir pour regarder de quoi il s'agissait.
« Ginny. » dit George.
Ginny ne pouvait pas le voir, donc elle se dit que ses yeux s'étaient fermés. Elle ne savait plus comment les ouvrir, mais elle réussit à tourner la tête vers la voix pour montrer qu'elle pouvait l'entendre.
« De nouveau, Miss Weasley, dit McGonagall de l'autre côté. Comment dites-vous pour l'ouvrir ? »
« Ouvre-toi. » dit Ginny dans le néant.
Elle ne savait toujours pas comment ouvrir les yeux.
« Vous dites ouvre-toi. S'il vous plaît … Je dois aider ... »
« Vite. » dit McGonagall – pas à elle, Ginny ne le pensait pas – avant de se mettre à dire autre chose, mais le silence envahit le petit monde de Ginny.
« Tu ne l'as pas sauvé, dit Jedusor en retirant sa robe mouillée, tout en fixant l'endroit où Fumseck venait de disparaître. Tu lui as fait gagné quelques minutes. Assez peut-être pour qu'ils pensent qu'elle a une chance de s'en sortir. Et à ce moment-là, elle mourra. »
Le sourire de Jedusor était cruel.
« Pas si je t'arrête. » dit Harry en bluffant.
Il était là pour le journal et il sortirait aussi vite que possible une fois qu'il l'aurait. Il espérait juste que Fumseck reviendrait pour lui, ou il se débrouillerait pour transplaner, ou il trouverait un moyen de semer Jedusor. Il évita de regarder le journal en parlant. La dernière chose qu'il voulait, c'était attirer l'attention de Jedusor sur l'objet, parce qu'il deviendrait alors plus difficile à voler.
« Quelle noblesse, se moqua Jedusor. Mais au cas où tu n'aurais pas remarqué, Harry, tu es seul et je me renforce un peu plus à chaque instant. »
« Je t'ai battu quand tu étais au maximum de ta puissance. » dit Harry.
Il fit un pas en avant et sentit quelque chose de mou sous sa chaussure. C'était le Choixpeau. Il le ramassa et le glissa dans sa poche. Fumseck l'avait amené pour une raison, il en était certain. Il n'avait pas encore compris pourquoi, mais il pensa que ce n'était pas une bonne idée de laisser Jedusor y toucher.
« Je n'ai même pas eu besoin de sortir de mon berceau pour le faire, d'ailleurs. »
C'était difficile de sourire, mais ça valait le coup pour voir Jedusor rougir.
« Et tu es tout seul toi aussi. Je pense que j'ai mes chances. »
Même s'il aurait bien plus de chances avec Ron et Fumseck à ses côtés.
« Seul ? demanda Jedusor avec un sourire. Mais je ne suis pas seul, Harry. Parle-moi, Serpentard, le plus grand des quatre de Poudlard. »
Harry regarda la statue de Serpentard et vit la bouche de pierre s'ouvrir de plus en plus grand, en formant un immense trou noir. Quelque chose remua alors à l'intérieur de la bouche béante.
Harry se mit à courir. Pas loin, car il ne voulait pas trop s'éloigner du journal, mais assez loin pour être capable de se cacher derrière une colonne quand il entendit le serpent tomber sur le sol de la Chambre.
« Tue-le. » dit Jedusor sur un ton presque ennuyé, et le serpent répondit avec un sifflement qui ne voulait rien dire.
Harry entendit les écailles glisser contre le sol tandis qu'il s'avançait vers lui. Il entendit les claquements de sa langue tandis qu'elle goûtait l'air. Il tapota sa poche, désespéré, mais il ne trouva que sa baguette et le Choixpeau.
« Laisse-moi tranquille, dit Harry au Basilic. Et je ne te ferais pas de mal. »
Il se souvenait du Kelpie au Manoir Malefoy et comment il avait réussi à faire appel à son instinct de survie. Il espérait que cela marcherait ici aussi.
« Me faire du mal ? » demanda le Basilic.
Il laissa échapper un son qui ressemblait presque à un rire.
« Pourquoi devrais-je avoir peur de celui qui sssemble ausssi effrayé ? »
Il répéta cet espèce de sifflement proche du rire et Harry l'entendit s'approcher encore. Harry réalisa qu'il ne se pressait pas. Il y prenait plaisir. Il ne pouvait pas le lui reprocher. Il n'avait aucune chance, à moins de penser à quelque chose, et vite.
Il jeta un œil aux colonnes et se demanda s'il pouvait lui en faire tomber une dessus. Il connaissait Bombarda, mais il ne pensait pas que ce serait suffisant. Et si elle ne tombait pas comme il voulait ? Et les sorts risquaient de rebondir sur les épaisses écailles du Basilic …
A moins que je ne vise pas directement le Basilic, pensa-t-il. Il leva sa baguette, ferma les yeux et sortit la tête de l'autre côté du pilier, en espérant qu'il avait bien estimé les choses et que le Basilic n'était pas assez près pour l'atteindre. Il ne pouvait pas le voir – et donc ne pouvait pas être pétrifié – mais il pouvait l'entendre et le sentir. Le monstre laissa de nouveau échapper ce sifflement proche du rire et Harry sentit des frissons lui parcourir le dos.
« Colloshoo. » cria Harry en retournant se cacher derrière le pilier.
Il entendit un sifflement rageur – sans savoir s'il s'agissait de Jedusor ou du serpent – mais il prit cela comme une preuve de l'efficacité de son sortilège. Harry fouilla dans son esprit à la recherche d'autres sorts qui pourraient l'aider, mais les sortilèges les plus offensifs qu'il connaissait étaient Bombarda et Incendio et il ne pensait pas que ce serait très utile. Il regretta de ne pas être meilleur en Métamorphose et d'être capable de faire apparaître un coq. Harry était sûr qu'il pourrait créer un loup, mais il ignorait totalement comment faire apparaître des oiseaux
Il pouvait entendre le Basilic lutter de l'autre côté du pilier, essayant de se libérer du sort de Harry.
« Aide-moi. » l'entendit-il siffler en direction de Jedusor.
« Je ne peux pas. »
Jedusor semblait particulièrement agacé à cette idée et Harry sentit une vague de soulagement le saisir. Cela confirmait que Jedusor n'avait pas de baguette.
Bon, pensa Harry. Le serpent est bloqué, mais je suis mort si je le regarde … Mon loup ne peut pas m'aider, Miss Teigne a aussi été pétrifié. Il était heureux de savoir cela, car sinon, il aurait sûrement essayé. Et je ne sais pas où il est coincé. Si sa tête était libre de ses mouvements, alors il pourrait l'attaquer. Et j'ai besoin du journal, mais si je me rapproche trop de Jedusor, il pourra me voler ma baguette et s'il fait ça, je suis mort.
Il jalousa Patmol à ce moment-là, qui avait toujours été capable de faire apparaître des choses grâce à la magie. Harry n'avait pas encore appris à le faire. La seule chose qu'il pouvait faire apparaître, c'était Kreattur – et il se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt, même si grâce à Fumseck, cela n'avait plus d'importance – mais il n'y avait aucune façon d'avertir Kreattur et il ne voulait pas prendre le risque qu'il transplane près du Basilic.
Plutôt désespéré – mais il s'agissait du Choixpeau de Gryffondor, alors il devait bien connaître quelque chose d'utile – Harry sortit le tissu et le plaça sur sa tête. Le Basilic sifflait toujours avec hargne et frustration.
Il faut que je tue le Basilic de Serpentard, dit Harry au Choixpeau. Vous connaissez des sorts ou- ou vous avez d'autres idées-
Et une idée le frappa, plutôt fortement, sur la tête.
