Réponses aux commentaires en mode invité :
Lys-Rose: Ouiii, et c'est en partie le but. Merci ^^
Marie : Merci beaucoup !
Au cas où quelqu'un le remarquerait, ce troisième chapitre comporte quelques petits clins d'œil en référence à d'autres films.
Chapitre 3 : Rencontre
— Mais qui êtes-vous ? demanda Elizabeth méfiante.
— C'est moi…, répondit Darcy, se rendant immédiatement compte que sa réponse était inutile et loufoque. C'est moi…, Mr Darcy…, reprit-il pour se corriger.
— Mr Darcy!? … Bien sûr, murmura Elizabeth pour elle-même après quelques secondes de réflexion.
Elle dévisagea « Darcy » de haut en bas et pâlit. Elle connaissait désormais le contenu de sa lettre par cœur.
— Mais comment avez-vous fait … lui demanda-t-elle l'air perdu.
— Je vous assure, je n'y suis pour rien…
— Mais que s'est-il passé ! s'exclama-t-elle, commençant à paniquer.
— Je crois qu'on a échangé nos corps la nuit dernière.
— Manifestement oui mais… Pourquoi !? ce genre de chose ne se produit pas ! C'est impossible. Que pouvons-nous faire pour revenir à la normale ?
Darcy secoua la tête ne trouvant aucune explication logique.
— Je n'en ai pas la moindre idée, avoua-t-il.
— J'avais cru que vous déteniez la solution… Vous faites preuve d'une telle tranquillité…
— Comment pourrais-je résoudre ce genre de situation ? C'est au-delà de mon entendement.
— Nous pourrions demander de l'aide… au colonel ou à Charlotte ?
— Je ne crois pas qu'ils en sachent plus que nous… On nous prendrait pour des fous.
Il y eut un silence gênant qui paraissait durer une éternité. Elizabeth se demandait quels comportements elle devrait adopter par rapport à tout ce qui s'était passé. Elle émit un soupir et resta un instant perdue dans ses pensées, essayant parallèlement de trouver une solution à leur situation mais en vain…
Pendant ce temps, Darcy observait l'accoutrement d'Elizabeth : une chemise à moitié fermée qui n'entrait pas dans son pantalon, sans gilet ni cravate, la veste ouverte et les cheveux apparemment peignés avec précipitation… Visiblement, elle avait dû endurer des moments aussi gênants que lui …
— On pourrait voir du côté des gitans, ils ont peut-être une sorcière qui pourrait nous sortir de cette situation, reprit Elizabeth sans vraiment être convaincue de ses paroles. Sérieusement Mr. Darcy, je n'ai jamais vraiment cru que la magie existait, mais au point où on en est, je ne trouve aucune explication rationnelle à ce qui nous arrive !
— Moi non plus. Mais peut-être que…
— Oui ? le regarda-t-elle avec une lueur d'espoir dans les yeux.
— Eh bien peut-être que c'est comme les maux de tête, et que cela ne durera qu'une journée… et qu'on retrouvera nos corps respectifs demain.
— Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
— Presque rien, c'est juste une supposition.
Ils restèrent debout pendant un moment espérant quelque part que le sort qui les emprisonne se dénoue mais rien ne se passa.
— Rentrons chacun de notre côté et dites au colonel qu'on ne partira pas aujourd'hui. On verra demain comment les choses évolueront, conclut Darcy.
Elizabeth considéra un instant une partie du grand domaine de Rosings, visible de leur point de vue. Darcy offrit à Elizabeth de l'escorter près de Rosings mais cette dernière se proposa pour le raccompagner à Hunsford. Après tout, elle était l'homme. Elle voulut prolonger sa marche pour se détendre et se dégourdir les jambes. Ils prirent la direction d'Hunsford et marchèrent quelques minutes avant d'arriver dans le jardin du domaine des Collins. Ils s'arrêtèrent et Darcy conseilla à Elizabeth de rester discrète et de ne pas attirer l'attention.
Charlotte les aperçut à travers la fenêtre de son boudoir et sortit pour les rencontrer:
— Lizzie ?
Ils se retournèrent et la virent au seuil de la porte. Elle se mit à marcher vers eux.
— Charlotte ! Vous voilà. Où étiez-vous passé ? Je suis tellement soulagée de vous revoir ! s'exclama Elizabeth.
Charlotte haussa les sourcils surprise par la familiarité du "neveu de Lady Catherine". Darcy toussota.
— Je m'étais justement demandé où vous étiez … intervint Darcy en souriant.
— Je n'ai pas bougé de la maison comme vous le voyez.
Ses yeux passèrent d' « Elizabeth » à « Darcy ».
— J'avais entendu discuter dehors et je suis venue pour voir, continua Charlotte.
Elle accueillit « Darcy » par une révérence.
— Mr Darcy, je suis ravie de vous revoir chez nous … de si bonne humeur.
C'était la première fois que Charlotte voyait « Mr Darcy » sourire et c'était une découverte assez surprenante pour elle. Elle se demandait si la jovialité peu habituelle de « Mr Darcy » était l'effet de la présence d' « Elizabeth » près de lui.
— Vous êtes-vous promenés ensemble ? questionna Charlotte.
— Non ! on s'est juste croisé par hasard, répondit instantanément Elizabeth.
— Je vois… dit Charlotte. Vous devez être morte de faim Lizzie. Vous avez à peine mangé hier soir et vous n'avez rien avalé depuis ce matin. Souhaiteriez-vous prendre le thé Mr. Darcy ?
— Elle vous parle, murmura Darcy à Elizabeth.
— Oh oui ! … Je veux dire, j'en prendrai bien je vous remercie, sourit-elle.
— Je vous en prie, entrez, dit Charlotte.
Elizabeth et Darcy marchèrent derrière Charlotte pour rejoindre le boudoir de gauche. Des collations pour les deux jeunes gens furent préparées. Une fois dans la maison, Elizabeth guida son « invité » puis le convia à s'asseoir.
— Miss Elizabeth, ne pourriez-vous pas faire plus attention. Rappelez-vous qu'on ne doit pas attirer l'attention sur nous ! s'exclama Darcy en faisant attention à baisser la voix.
— Je n'ai pas l'habitude de me retrouver dans le corps d'un homme que je ne suis pas, tout cela est un peu nouveau pour moi voyez-vous, rétorqua Elizabeth.
— Ne vous moquez surtout pas, on sait tous les deux à quel point cette situation est difficile ... et très étrange… Un instant, vous m'avez fait passer pour un saugrenu aux yeux de votre amie !
— Oh ! Pardonnez-moi, ironisa Elizabeth. J'avais oublié que se montrer agréable envers les gens n'était pas dans vos habitudes.
— Ce n'était pas ce que j'ai voulu dire, répondit aussitôt Darcy.
Elizabeth se pinça les lèvres, regrettant ses paroles. Suite à l'altercation qu'elle avait eue la veille avec ce jeune homme, elle devait apprendre à maîtriser sa langue de temps en temps.
— Ne vous en faites pas, elle vous a peut-être trouvé un peu étrange au début mais elle vous a sûrement trouvé avenant par la suite, dit Elizabeth.
Darcy la dévisagea en sondant si cette phrase était de nature railleuse ou sincère. Il ne dit plus rien et Elizabeth trouva son silence gênant. L'arrivée de Charlotte accompagnée d'une servante portant un plat détendit l'atmosphère.
En dégustant, Elizabeth discuta jovialement de tout et de rien avec Charlotte. Cette dernière était ahurie, mais prenait de l'agrément à parler à la personne qu'elle croyait être Mr Darcy. Il était rare qu'il se montrait aussi discoureur.
Le vrai Darcy rappela à Elizabeth qu'on devait l'attendre à Rosings. Regrettant déjà la compagnie de sa jeune amie, elle prit congé de Charlotte et s'en alla, suivi de Darcy. Ils arrivèrent à proximité des jardins.
— Il est temps pour moi de "rentrer dans mon château" ! dit Elizabeth mi-amusée, mi- accablée.
Darcy s'approcha d'elle et ferma quelques boutons de la chemise de cette dernière, puis ceux de sa veste en lui parlant :
— Écoutez..., vous allez rentrer à Rosings, avertir de l'annulation du voyage au colonel, ma tante aussi, et rester discrète et avec un peu d'espoir, peut-être que demain tout reviendra dans l'ordre. Il n'y a aucune raison de se faire un sang d'encre, tenta-t-il de la rassurer en faisant l'effort d'adopter un ton et un sourire discret.
Elizabeth le regarda finir d'arranger son accoutrement telle une mère qui s'occupe de son garçon en l'avertissant d'être sage quand il partirait en vacances chez sa tante. Avec le sérieux que Darcy affichait dans son activité du moment, cette scène avait sa dose de source d'embarras et de comique à la fois pour Elizabeth. Mais rire dans un tel moment serait inopportun. Elle se laissa faire non sans rosir. Par rapport à elle, Darcy s'était impeccablement accoutré. Elle regretta de n'avoir pas pris le temps de se vêtir correctement de son côté même s'il y avait eu une négligence délibérée de sa part.
— Mr Darcy, …je m'excuse…
Le jeune homme leva vivement les yeux vers elle en finissant d'arranger l'accoutrement de la jeune fille.
— ...pour la tenue, termina-t-elle.
Darcy baissa les yeux et émit un petit soupir d'auto-dérision. Croyait-il vraiment qu'elle allait s'excuser pour autre chose que son accoutrement…? Pas plus tard que la veille, cette femme lui avait clairement signifié ce qu'elle pense de lui. Darcy se demanda même si elle avait déjà lu sa lettre.
— Ne vous en faites donc pas trop pour cela… dit-il doucement. Je sais à quel point cette situation est compliquée… , ajouta-t-il en la regardant.
Un silence gênant s'installa…
— … Il est l'heure d'y aller, coupa-t-il au silence qui allait se prolonger.
Mais il ne semblait pas être prêt à partir. Il restait debout à contempler Elizabeth. Après une révérence, cette dernière s'en alla.
Après quelques mètres, elle se retourna un instant en marchant et le vit à la même place en train de la fixer, il n'avait pas bougé. Il avait un air mélancolique. Puis Elizabeth continua sa marche et avant de le perdre de vue, elle se retourna une dernière fois et le vit enfin en train d'avancer vers Hunsford.
Elizabeth s'introduit à Rosings et se dirigea vers la salle à manger d'où elle entendit des échos de voix. A table, elle vit Lady Catherine accompagnée d'Anne prendre leurs petits déjeuners et le colonel Fitzwilliam qui lisait le journal. Lady Catherine témoigna aussitôt à « Darcy » sa bonne surprise de voir encore ses neveux à Rosings. Elizabeth lui expliqua que finalement elle prolongeait son séjour au ravissement de Lady Catherine. Celle-ci continua de manger et le colonel Fitzwilliam en profita pour s'excuser pour parler à « Darcy ».
— Jamais je ne vous ai vu aussi indécis, tantôt vous voulez partir et tantôt vous décidez de rester. Tout va bien ? s'inquiéta-t-il.
— Tout va bien, répondit Elizabeth. Je ne me sens pas d'humeur à voyager, j'ai besoin de repos.
— … Vous avez toujours eu une santé de fer… Je me demande si vous n'aviez pas pris froid suite à votre balade pluviale d'hier ? Souhaiteriez-vous qu'on fasse appel à un médecin ?
— Oh non, je ne suis pas malade. Je vous l'assure.
— Darcy ? Fitzwilliam ? De quoi parlez-vous ? intervint Lady Catherine.
— On parle juste de notre césure ma tante, répondit le colonel. Bien Darcy. Reposez-vous … Après tout ce n'est pas un charmant voisinage qui nous manque ici. Quelques jours de plus ne nous feront pas de mal.
Comment des hommes tel que le colonel ou Mr Bingley pouvaient-ils être amis avec un homme au caractère si opposé aux leurs ? A cet homme étrange, Mr. Darcy : une fois il refuse de danser avec vous, et l'autre fois il vous invite à danser. Une fois il vous traite de passable, tantôt il surgit devant vous et vous dit vous aimer d'un amour ardent… Elle ruminait encore ces pensées, d'ailleurs c'était difficile de ne pas y songer.
Elizabeth prit le temps pour se détendre dans la chambre de Darcy. Elle aperçut une partie d'une feuille contenant l'écriture de ce dernier, dans un tiroir qui n'était pas complètement fermé. Elle remarqua quelques mots qu'elle reconnut avoir déjà lu dans la lettre de Darcy. C'était le brouillon qu'il avait utilisé lorsqu'il lui avait écrit. Quelle surprenante inattention venant d'un homme plein d'assurances comme lui. C'était quand même l'honneur presque outragé de sa jeune sœur qui était décrit dans ce papier. Elle ferma le tiroir entièrement craignant que les servants en apercevraient par mégarde le contenu. Il l'aurait sûrement rangé plus secrètement s'il avait été là.
Ce matin, Darcy ne lui avait montré aucun dédain apparent. Il était apparemment plus préoccupé par le sort qui les emprisonnait. Elle avait tenté de dissimuler la gêne qu'elle avait ressentie à son égard. Elle n'aurait pas imaginé le revoir si tôt. A cet instant, il devrait déjà être sur la route à des miles du Kent si cette fâcheuse permutation de corps n'avait pas eu lieu.
Plus tard, elle prit refuge dans la bibliothèque et fut ravie que personne ne l'y dérangea jusqu'au dîner.
A force de devoir rester dans ce domaine, l'ambiance à Rosings semblait assez fade à Elizabeth. Elle était avec ces gens qui la prenaient pour une autre personne. Arrivait-il à ces gens de rire ? Apparemment l'humour était une activité rarissime dans cet endroit, voire inexistante. Ils étaient donc toujours comme cela même sans leurs convives. Avec une Miss De Bourgh à l'allure fantomatique et qui ne parlait que pour répondre à demi-mots, Mrs. Jenkinson sa dame de compagnie, qui à force de l'accompagner suivait la même tendance, et « Sa Grâce solennelle », le milieu était lugubre. Cette austérité était peut être une caractéristique familiale. Mr. Darcy en était la première preuve suivie de sa tante et de sa chétive cousine. Le colonel Fitzwilliam était l'exception qui confirmait la règle.
Elle sourit discrètement du coin des lèvres en imaginant ce que son père aurait à dire sur cette situation grotesque dans laquelle elle s'était retrouvée, s'il était présent et s'il en était au courant. Quel contraste avec le foyer de Longbourn ! Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était fière de sa famille, les mots de Darcy restaient ancrés dans son esprit. Si cet endroit était morne, les manières de sa mère et ses deux jeunes sœurs manquaient cruellement de modération, ce qui a coûté à Jane son bonheur… Elizabeth se força à poursuivre la lecture de son livre en évitant de suivre la direction que prenaient ses pensées. Mais elle resta à relire les deux mêmes lignes plusieurs fois sans pouvoir se concentrer.
Elizabeth avait devant ses yeux une ébauche de ce qu'aurait pu être sa belle-famille si elle avait accepté d'épouser Mr. Darcy.
Mr. Darcy…
Comment s'en sortait-t-il dans la maison voisine ? Avec Mr. Collins comme hôte, il devait aussi vivre des moments pas très prenants.
Vers la nuit, Elizabeth alla se coucher. Le lit était tellement grand qu'elle pourrait le partager avec ses quatre sœurs à la fois. Elle ne trouva aucune difficulté à trouver sommeil, exténuée par l'incroyable journée qu'elle avait vécue, et pouvant échapper le temps d'une nuit à la réalité.
Revenons plus tôt dans cette même journée lorsque Darcy était retourné à Hunsford après qu'Elizabeth avait pris congé de lui.
— Je suis sûre que Mr. Darcy ne serait pas motivé à nous rendre visite si activement si nous ne vous avions pas comme « invitée », fit remarquer Charlotte à « son amie » avec un sourire en « la » voyant.
Ce dernier ne dit rien. Il était le mieux placé pour savoir que quelque part, Charlotte avait raison. Mais cela n'avait plus aucune importance.
— Avec les beaux paysages aux alentours de Rosings et la compagnie de Mr. Darcy et du colonel Fitzwilliam au petit soin pour vous, vous ne risquez pas de vous ennuyer pour le reste de votre séjour Lizzie. Si ? continua Charlotte.
— Je suppose que je devrais répondre non… Vous avez une charmante maison. Et cette région comporte de beaux endroits à voir pour ceux qui y sont de passage.
— Pourquoi avoir pressé Mr. Darcy de rentrer chez lui d'une façon assez manifeste ? Il vous a raccompagné et j'avoue que quelle qu'en soit la raison, il s'était montré bien avenant.
Ce dernier ne répondit rien. Si c'était vraiment lui, il ne serait même pas resté pour prendre le thé. Il s'excusa pour entreprendre ses correspondances.
Mr. Collins rentra un moment plus tard. Contrairement à sa femme, il avait une conversation monocorde que Darcy écoutait à peine. Le pasteur exprima son plaisir de pouvoir encore profiter de la société des deux neveux de Sa Grâce. Il ne pouvait passer plus d'une heure sans faire les éloges de Lady Catherine ou des membres de sa famille ou de ce qui concernait sa demeure. Cette exaltation excessive envers sa tante et compagnie excédât Darcy. Heureusement qu'il y avait sa femme pour apporter un peu de variétés et d'intérêt dans leur conversation. Elizabeth avait des points communs avec son amie Charlotte, elle était aussi clairvoyante entre autres. Mais Mrs. Collins semblait bien s'adapter à son mari qui visiblement, lui était inférieur en intelligence. Ces pensées effleurèrent Darcy quelques secondes puis il se replongea dans ses écritures.
Quand il eut fini ses correspondances, il profita de l'occasion pour sortir et remettre ses missives à la poste. Charlotte lui proposa de prendre leur voiture mais il refusa poliment préférant marcher. En plus en marchant, il rallongerait sa randonnée et retarderait comme il le pourra son retour dans la maison de l'ennui.
Mr Collins ne semblait pas être prêt à se taire car vers le soir après dîner, il leur fit la lecture de sermons tandis que Darcy lut son journal dans son coin.
Il eut droit à un peu de quiétude lorsqu'il rejoignit la chambre d'Elizabeth pour aller se coucher. Le parfum de lavande d'Elizabeth qui habitait ses vêtements le poursuivit jusqu'au lit. Ce fut comme si elle était là avec lui. Il se laissa emporter par d'agréables rêveries mélangées avec des songes où il n'existait plus que lui et Elizabeth.
Le lendemain matin Mrs. Luhn fut surprise de voir sa jeune maîtresse endormie sur son lit avec la même robe de la veille. Ses couvertures étaient bien rangées au pied de son lit qui n'était pas défait. Peut-être qu' « Elizabeth » avait dû être fatiguée la veille au soir au point de ne pas s'être changée pour dormir. Elle ressortit discrètement et referma la porte doucement pour ne pas réveiller la jeune femme.
Plus tard, Darcy se réveilla brusquement à une heure plus tardive que celle à laquelle il se réveillait d'habitude. Son premier réflexe fut de vérifier la pièce où il était et ainsi que ses mains, son visage, ses cheveux, son corps… Il en fut soulagé et émit un grand soupir d'apaisement…
