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Chapitre 6 : Séparation

Elizabeth tiqua et doutait, quelque chose la préoccupait mais elle s'abstint d'exprimer ses craintes à Mr Darcy.

Sur le chemin du retour à leurs logements, ils restèrent silencieux et Elizabeth était loin de deviner que Mr Darcy doutait aussi que le sort se démêlerait ainsi. Tous les deux ne voulaient pas exprimer leurs vraies pensées sur la question. Celles de Darcy tendaient à la pensée sur la manière dont il avait demandé la main de la jeune fille. Il était visible qu'Elizabeth s'était sentie offensée, en plus il avait été loin de se douter qu'elle nourrissait déjà des ressentiments envers lui, son bavard cousin avait enfoncé le clou dans le trou, il n'avait vraiment pas eu de chance.

— Mais mes sentiments étaient sincères… Et j'ai en horreur la dissimulation sous toutes ses formes…, pensa-t-il dans un soupir une fois dans son lit la nuit tombée.

Il devait l'admettre, son orgueil en avait pris un sacré coup suite au rejet d'Elizabeth et la façon avec laquelle elle l'avait fait.

Après un dernier soupir de contrariété mélangé avec de la plainte, Darcy souffla sa bougie et essaya de dormir mais ses pensées ne le laissèrent pas tranquille. « Cette arrogance, cette fierté, cette suffisance que vous affichez, ce mépris pour autrui m'ont fait comprendre que vous êtes le tout dernier homme au monde avec qui j'accepterai de me marier ! » Encore et toujours ces mots, qui le pourchassaient depuis ce jour-là. Il était vrai qu'il ne s'était pas du tout attendu à ce qu'elle le refuse… et en plus de cette manière-là, qui lui a valu un cœur bien brisé en milliers de morceaux, et un orgueil blessé comme jamais. Mais après leur premier rencontre au bal de Meryton avec ses manières peu engageantes, son refus de danser en la traitant de passable… Pourquoi s'étonnait-t-il qu'elle était peu encline à l'accepter ?

Mais au moins il y avait eu la lettre…

Mais que diable cette statue attendait qu'il fasse … ?

Dans la maison voisine, dans son lit, Elizabeth était en train de se poser la même question… Elle déglutit… Cette statue devrait comprendre que seul un amour profond la convaincrait à se marier et dispute ou pas, on ne peut forcer l'amour… Si c'était ce que cette statue attendait d'elle, alors ce n'était pas gagné… du moins c'était ce qu'elle croyait… Mais tout était encore plus ou moins confus dans son esprit et son cœur. Et ce sort ne l'aidait pas. Mais de l'amour à la haine, il n'y a qu'un seul frontière qu'il est aisé de franchir…


Le lendemain, aucun changement ne se produit.

Elizabeth retourna seule au temple de bon matin. Elle fixa la statue et son imagination la fit percevoir comme un petit sourire narquois au niveau de la bouche de la sculpture représentant le Saint François. Elle inspira un instant, et comme si elle s'adressait à la statue, commença à parler :

— …Ce n'était pas comme si je détestais Mr. Darcy en lui-même... Ce sont ses agissements que je … que je ne comprenais pas… Mais maintenant qu'on a fait le point, il est plus que temps que vous rendez tout à la normale ne pensez-vous pas ? continua Elizabeth.

Elizabeth coupa son discours et soupira. Elle doutait que cette démarche porterait vraiment ses fruits. Toute cette histoire était bizarre et sa situation en train de parler à un objet était encore plus grotesque.

Elle entendit un bruit léger de pas qui la fit sursauter en se retournant pour voir qui c'était.

— Mr Darcy ! s'exclama-t-elle surprise; il était debout à quelques mètres de l'escalier du temple. Je ne vous ai pas entendu arriver…

— Miss Elizabeth, s'inclina-t-il. Excusez-moi, je ne voulais pas vous effrayer…

— … Depuis quand… êtes-vous là ? questionna-t-elle un peu embarrassée, se demandant ce que Mr Darcy avait entendu de son monologue.

— Il y a juste quelques instants…

— Oh…

Il y eut une pause avant que Darcy ne reprit la parole pour éviter le silence.

— Le sort ne s'est pas levé… commenta-t-il ne trouvant rien de constructif à dire.

— Visiblement oui… dit Elizabeth. Mon Dieu… Que va-t-on faire…

Elizabeth s'assit sur les marches de l'escalier du temple, le menton sur les genoux, ses jambes entourées de ses mains, avec un air ennuyé sur le visage.

— J'ai quelque chose pour vous, dit Darcy en lui tendant une lettre qu'elle prit.

Elle la décacheta et la lut tandis que Darcy resta sur ses gardes. La dernière fois où elle avait reçu une lettre d'un membre de sa famille, elle avait changé d'humeur d'un instant à l'autre.

— C'est une lettre de mon père. Il est plus que temps pour moi de rentrer à Longbourn… dit Elizabeth après avoir fini sa lecture.

— Et Georgiana m'attend à Londres, commenta Darcy pensivement.

Se rendant compte de la signification de leurs paroles, les deux jeunes gens se dévisagèrent et Elizabeth comprit tout de suite le cours des pensées du jeune homme…

Darcy se mit à arpenter le hall d'entrée du temple :

— Doit-on vraiment en arriver là …? Ce n'est pas possible…

Une voix retentit soudainement derrière eux.

— Bonjour !

Darcy et Elizabeth sursautèrent. Ils se retournèrent simultanément et virent une petite vieille dame étrange qui leur souriait.

— Mon Dieu … ! Vous m'avez fait peur… réagit Elizabeth la main sur le cœur.

— Bien le bonjour à vous les jeunes gens.

— Bonjour… répondit Elizabeth étonnée par la présence de cette curieuse vieille dame inconnue qui avait surgi de nulle part et qui les abordait.

Le sourire permanent qui semblait se faire voir sur les lèvres de la vieille femme ne tardait pas à agacer Darcy. Le faisait-elle exprès ou était-ce une séquelle dû à un incident ?

Remarquant qu' « Elizabeth » n'avait pas répondu à son salutation, la vieille dame s'approcha plus près d' « elle » et répéta. Les sourcils froncés et un peu étonné par les manières peu communes de la vieille dame, Darcy lui répondit par une très légère inclinaison de la tête à peine perceptible.

— Mr Darcy…, toujours aussi éloquent à ce que je vois… railla la femme âgée.

Elizabeth leva les yeux au ciel et intervint pour couvrir les manières réservées de son jeune ami en se tenant debout près de lui, et lui demanda :

— La connaissez-vous ? A qui a-t-on honneur… ?ajouta-t-elle en regardant la vieille femme… Eh, attendez un instant…, mais comment… mais vous l'avez appelé Mr Darcy… !?

— Le sort n'est toujours pas levé à ce que je vois, répondit la vieille dame calmement avec son éternel sourire énervant sur les lèvres.

— Mais qui êtes-vous ? Vous êtes au courant pour l'échange ? Vous êtes peut-être là pour nous aider !? s'exclama Elizabeth instantanément en tenant la vieille dame par ses deux épaules. Je vous en prie, dites-nous : comment fait-on pour redevenir à la normale ?

— J'aurais aimé pouvoir vous répondre mais je ne le sais pas.

Déçue, Elizabeth lâcha les épaules de la vieille dame. En s'approchant de la vieille femme à son tour, Darcy intervint en lui disant :

— Vraiment !? Si je puis me permettre, vous avez l'air de savoir quelque chose pourtant…

— On a retrouvé sa langue on dirait…, répondit la vieille femme amusée.

— Je vous en prie…, ma langue n'est pas le problème, pourriez-vous plutôt m'aider à retrouver mon corps…, s'il vous plaît…, dit Darcy.

La vieille femme secoua négativement la tête avec un air désolé.

— Et pourtant vous savez ce qui nous est arrivé, ajouta Darcy en essayant de s'amadouer du mieux qu'il put malgré lui. Laissez-moi me souvenir… oui je crois que je vous ai déjà vu avant…, maintenant cela me revient… Vous êtes la grand-mère du jeune garçon qui rend service à la paroisse…

— En effet oui je suis la grand-mère de Robin, je passais par là et je vous ai entendu parler avec votre jeune amie… Je dois dire que votre situation est très étrange… et hilarante.

Darcy essaya d'adopter une attitude calme et patiente, malgré l'inverse, face à cette vieille personne qui avait l'air de se ravir de leur détresse.

— Pourrais-je savoir après quel évènement ce phénomène s'était-il produit ? questionna la vieille femme curieusement.

Mr Darcy marqua une pause.

— Est-ce vraiment nécessaire de vous le dire… dit-il embarrassé.

— Je vous en prie, intervint Elizabeth. Madame… ?

— Mrs Agnès. Et je crois que vous connaissez aussi mon petit-fils ?

— En effet oui. Je suis Elizabeth.

— Il m'a parlé de sa rencontre d'avant-hier avec Mr Darcy, c'est-à-dire : vous, à ce même endroit et je dois avouer que le fait que vous ayez posé certaines questions sur la légende de cette statue m'a intrigué, et vous voir tous les deux ici ont confirmé mes doutes.

— S'il vous plaît, Mrs Agnès, dites-nous ce que vous savez qui puisse peut-être nous aider dit aimablement Elizabeth.

— Je ne sais pas comment le sort se dissout mais il y a très longtemps de cela, dans mes jeunes années, j'avais entendu parler vaguement d'un phénomène similaire au vôtre qui s'était produit entre deux personnes…

— Et que s'est-il passé après ?!

— Ils ont retrouvé leurs corps respectifs et je ne sais plus ce qu'ils sont devenus.

— Combien de temps cela avait duré ?

— Je ne sais pas, je dirais quelques jours, c'était une rumeur et cela remonte à bien des années et vous savez, à mon âge, la mémoire n'est plus très bonne. D'autant plus que je n'ai pas connu personnellement ces personnes.

Tant d'excitation pour rien, Elizabeth s'attendait à plus d'informations.

— Merci Mrs Agnes, sourit-t-elle.

— Ne perdez pas espoir, je crois que si vous continuez sur cette voie, tout redeviendra à la normale bientôt, dit-elle avec son sourire qui semblait être devenu plus bienveillant et sincère.

— Quelle voie !? réagirent simultanément Darcy et Elizabeth.

Ils se regardèrent deux secondes puis rougirent légèrement.

— A ce que je vois, remarqua Mrs Agnes, je crois que vous le saurez bien assez tôt… Et à vous de le découvrir mes enfants ! A vous de le découvrir …!

Sur ce, Mrs Agnes se retourna et commença à marcher pour quitter les lieux.

— Quelle étrange vieille bonne femme… lança Elizabeth.

— Je confirme… répondit Darcy. Et j'aurai aimé qu'elle s'exprime moins mystérieusement …

— Bien, c'était assez apeurant..., à un moment j'avais cru que c'était elle qui nous a ensorcelé...

Darcy et Elizabeth comprirent qu'ils devraient encore continuer ce jeu de rôles qu'ils espèrent ne durerait plus longtemps. Il était temps pour « Elizabeth » de rentrer chez elle, de même pour « Darcy »…


— Cette fois-ci est-ce pour de bon ? demanda le colonel Fitzwilliam à « son cousin » le soir venu à Rosings Park après qu'Elizabeth ait annoncé leur départ.

Ils étaient installés dans la salle de jeu comme à leurs habitudes, après le souper.

— Je le pense bien …, oui répondit Elizabeth.

Le jour du départ des neveux de Lady Catherine, les adieux avec les De Bourgh étaient moins communs qu'Elizabeth ne s'y était attendue. Anne lui avait fait ses adieux en tenant la main de « Darcy » dans les siennes en disant :

- Mon cher cousin, votre visite a plu à mère et votre présence nous manquera certainement dans les prochains jours qui viendront. Portez-vous bien et dites le bonjour à Georgiana pour moi. ».

Puis Elizabeth adressa ses remerciements et ses adieux à Lady Catherine. Le colonel Fitzwilliam en fit de même et tous les deux montèrent dans leur voiture dont le cocher reçut l'ordre d'aller vers Hunsford.

De l'intérieur de la voiture, le colonel aperçut « Elizabeth » qui se tenait devant le domaine, apparemment «elle » attendait leur passage.

— Voyez-vous cela, lança le colonel à « son cousin ». Regardez qui est à l'accueil, j'ose croire que c'est votre venue qu'elle guette ainsi mon ami…

La calèche s'arrêta devant Darcy et le colonel Fitzwilliam en sortit suivi d'Elizabeth.

— Bonjour « Miss Elizabeth », l'accueillit le colonel Fitzwilliam. Nous passons pour dire nos adieux à vous et aux Collins. Nous allons partir. C'est ici que nos chemins se séparent.

Darcy le regarda puis dirigea ses yeux vers Elizabeth avant de répondre :

— Je ne le crains oui…

Le colonel regarda à son tour « son cousin » avant de dire :

— Dois-je conclure que notre compagnie vous manquera, car dans notre cas, soyez sûr que nous nous languirons de la vôtre.

Le colonel vit « Elizabeth » qui continua à fixer « Mr Darcy » avec un petit sourire mélancolique.

Le colonel s'éloigna pour rejoindre Charlotte qui venait de sortir de la maison. Elle était au pas de la porte et il lui fit un discours d'adieu similaire à celui qu'il avait adressé à « Elizabeth ».

De son côté Darcy s'approcha d'Elizabeth qui lui dit tout bas :

— Embrassez Georgiana pour moi et dites-lui qu'elle me manque beaucoup… enfin, dites-lui qu'elle m'a beaucoup manqué… … Non, en fait, ne lui dites rien…

Il se mit à marmonner pour lui-même.

— Mr Darcy, que dites-vous ? s'enquit Elizabeth.

— Non, rien… Ne vous en faites pas… Rappelez-vous, vous avez juste à prendre Georgiana à Londres… et de faire comme on a convenu…

Du seuil de la porte, Charlotte remarqua « sa jeune amie » en pleine discussion avec « Mr Darcy », elle nota qu'ils prenaient le soin de parler discrètement comme s'ils se disaient des secrets.

— Ce petit séjour en vos compagnies a été assez intéressant, dit Charlotte au colonel en dirigeant un regard significatif vers Elizabeth et Darcy.

— Je suis du même avis que vous, répondit le colonel en se tournant à son tour vers les deux autres, comprenant le cours des pensées de son interlocutrice.

Elizabeth n'appréciait guère la façon dont le colonel Fitzwilliam et Charlotte les fixaient si bien qu'elle conclut brusquement son entrevue avec Mr Darcy, non sans l'étonnement de ce dernier, et dirigea toute son entière attention vers son amie :

— Charlotte ! … Je veux dire… Mrs Collins, merci pour votre hospitalité. C'est ici que nous nous disons adieu.

Charlotte ne comprenait toujours pas pourquoi ces derniers jours, le très correct « Mr Darcy » avait cette tendance à l'appeler juste par son prénom. Elle tiqua deux secondes et lui répondit :

— Mr Darcy, colonel, c'est nous qui vous remercions pour votre compagnie. Excusez Mr Collins s'il n'est pas là pour recevoir vos respects, mais je parle pour nous deux pour vous souhaiter un bon voyage !

— Merci ! répondit le colonel.

Elizabeth voulut prendre son amie dans ses bras une dernière fois avant de partir mais bien sûr, elle ne le pouvait pas. Imitant le colonel, elle se contenta de faire une courbette à Charlotte et à Darcy avant qu'ils ne retournèrent dans leur calèche.

La calèche s'ébranla et sous la direction du cocher, les chevaux commencèrent à partir. Pendant ce temps, Elizabeth n'avait pas quitté Darcy des yeux et quand la voiture se fut un peu plus éloignée, elle se retourna pour le voir à travers la vitre arrière tandis que Darcy la regardait aussi de son côté, avec encore ce léger sourire mélancolique sur les lèvres.

— Je n'avais pas imaginé que vous vous étiez tant attaché à Hunsford… lança le colonel Fitzwilliam à « son cousin » l'air de rien.

Elizabeth sursauta légèrement et entreprit de se retourner rapidement en avant pour s'asseoir droitement. Après un sourire, le colonel ajouta :

— Vous savez, il n'est pas trop tard pour décider de rester encore… Je ne pourrais que comprendre et j'en ai pris l'habitude. Miss Elizabeth ne partira que demain, vous aurez encore toute une journée pour passer du temps avec elle…

Elizabeth marqua une pause avant de répondre :

— Avez-vous encore quelques taquineries à ajouter ? D'autres remarques peut-être… ? Parce que c'est l'occasion ou jamais, il faut en profiter…

— Non, j'ai fini, rit le colonel. Là, je retrouve bien mon cousin mon cher Darcy, ajouta-t-il sans se départir de son rire.

— Et vous, arrêtez avec vos sourires fins…, je n'aime pas trop cela, c'est assez gênant.

Lorsqu'il la laissa enfin tranquille, elle put se laisser aller à ses pensées. Elle appuya sa tête sur le siège n'arrivant pas à croire ce qui lui arrivait, et l'évolution incroyable de sa situation. Elle était là dans cette calèche, en route vers Londres, livrée à elle-même, avec le colonel Fitzwilliam pour seule compagnie, et qui ne savait rien de qui elle était vraiment.

Mr Darcy lui avait dit : "Ne vous en faites pas, tout ira bien, faites juste ceci..."; mais elle se sentait vraiment angoissée et savait que lui aussi était tout aussi confus qu'elle. Et elle ne savait pas d'où venait cette tristesse qu'elle ressentait en parallèle quand elle l'avait regardé près de Charlotte, pendant que la calèche s'éloignait lentement. Elle aurait préféré ne pas s'éloigner.

Depuis le jour de la découverte de la statue jusqu'au jour du départ du Kent, tous les matins, lorsqu'elle s'était réveillée, elle s'était précipitée devant le miroir de « sa » chambre pour voir si elle avait retrouvé son corps mais, à chaque fois, elle avait vu cet homme aux yeux bleus plutôt agréable à voir, à la stature imposante, et les cheveux encore en bataille qui la dévisageait… Et dire que cet homme l'avait aimé, l'avait aimé assez pour se décider à passer le restant de ses jours avec elle…

Darcy entreprit d'écrire une dernière fois avant son départ du Kent pour régler certaines choses. Il ne pouvait s'occuper directement de ses affaires pendant un moment, laissant le soin à ses régisseurs pour s'en occuper, en donnant les consignes nécessaires pour cela.

Il pria pour que rien n'arrive à Elizabeth. Il avait pensé à l'éventualité de l'accompagner à Londres et ne pas rester loin d'elle le temps que cette mascarade prit fin mais Elizabeth ne pouvait voyager seule avec lui et son cousin comme seuls compagnons, ce ne serait pas convenable... Aucune solution satisfaisante n'avait été trouvée, et le père d'Elizabeth était apparemment impatient de la voir rentrer. On dirait que le chemin était tout tracé, sans qu'il puisse agir…

Il était préoccupé par elle mais ne réalisa pas encore ce qui l'attendait aussi, il allait rejoindre la famille Bennet, cette même famille qu'il avait dénigrée. Elizabeth avait du mal à imaginer le schéma dans son esprit … Elle ne put s'empêcher d'émettre un petit rire nerveux… Tout ce qui leur arrivait était incroyable et elle n'avait pas pensé que cela irait si loin... pensant que cela ne durerait que le temps du reste de leur séjour dans le Kent, mais apparemment ce n'était pas le cas. Cette statue n'était-elle pas un Saint, et un Saint n'était-il pas censé être comme une sorte d'Ange Gardien, au lieu de cela on avait l'impression qu'elle était malveillant.

Darcy et Elizabeth avaient chacun de mauvais pressentiments et n'étaient pas encore aux bords de leurs surprises.