Merci à toutes pour vos messages, c'est encourageant et motivant ! :)


Aux guests

Rachel : J'en suis ravie! Merci !

Guest : Oui, je comprends, je ressens la même chose avec des fics que je suis moi-même... Mais vous n'attendrez plus longtemps car voici la suite ! ;)

Elij : Contente que tu aies aimé, voici donc le 10è chapitre !


Chapitre 10 : Retour à Hertfordshire

Les adieux au colonel Fitzwilliam furent assez émouvants pour Elizabeth. L'heure était venue pour lui de rejoindre son régiment. Ce ne fut qu'en étant sur le point de le quitter que la jeune femme se rendit compte à quel point elle s'était attachée à lui, un peu comme à un grand frère; le frère qu'elle n'avait jamais eu et qui aurait sauvé Longbourn des mains de Mr Collins. Elle avait l'impression qu'il l'avait protégée durant cette période qu'ils avaient passé ensemble.

Son agréable compagnie allait lui manquer mais elle s'abstint de le lui montrer, déjà que ce dernier était en train de la dévisager étrangement. Elizabeth venait de lui serrer la main entre les siennes un peu trop chaleureusement et un peu trop longuement aux yeux du colonel. Ayant remarqué la réaction de ce dernier, Elizabeth détacha ses deux mains de celle du jeune homme aussi vite que l'éclair. L'étonnement du colonel ne fit qu'accroitre. Ce dernier, à son tour, fit ses adieux à Georgiana en lui faisant la bise sur la joue.

La jeune fille avait été déçue de ne pouvoir rentrer avec « son frère » à Pemberley si bien qu'elle s'était proposée pour l'accompagner à Hertfordshire. Elizabeth hésita de l'y emmener du fait de la présence d'un certain lieutenant Wickham indésirable à Meryton. Elle s'entretint un instant en privé avec le colonel pour en discuter. Celui-ci lui apprit que, d'après ce qu'un collègue lui avait écrit dans les lettres qu'ils s'échangeaient, la milice du colonel Forster et compagnie ne devraient pas tarder à quitter Meryton bientôt. Entre temps, si Georgiana restait aux limites de Netherfield Park, elle ne courait aucun risque de le rencontrer.

Après qu'on lui ait appris les circonstances, la principale concernée mit un bref instant pour réfléchir. Puis elle fut d'accord avec l'avis du colonel, ajoutant que ce ne fut pas juste qu'elle se privait de ce séjour juste à cause de cet individu, et qu'elle n'avait pas à fuir toute sa vie et que de toute façon, elle ne le verrait pas. Suivant les paroles de son cousin et pour rassurer ses deux tuteurs, elle promit de rester tranquille dans le domaine de Mr Bingley le temps que la milice ne quitte définitivement la région. Convaincue par ces arrangements qui lui paraissaient corrects, Elizabeth - avec l'accord du colonel - finit donc par accepter d'emmener Georgiana. Cela permettra occasionnellement à Mr Darcy de revoir sa sœur.

Assise dans la berline qui commençait à avancer, Georgiana - à travers la vitre ouverte - fit signe de la main à son cousin, debout à l'extérieur, lui répondant par le même geste en souriant. Lorsqu'elle le perdit de vue, elle s'installa confortablement pour le voyage en se plaçant près de "son frère", et Mrs Annesley en face d'elle. Après quelques mètres, Georgiana s'endormit la tête appuyée sur l'épaule de « son voisin » tandis que sa dame de compagnie somnolait légèrement, laissant Elizabeth seule avec ses réflexions.

Du roman qu'elle tenait, celle-ci sortit un papier contenant le plan de Pemberley que Mr Darcy lui avait dessiné dans le Kent. Finalement il ne lui aura pas servi, du moins pour l'instant.

Elizabeth songea à la lettre de Mr Bingley pour Mr Darcy qu'elle avait lue ce matin. Apparemment, après avoir reçu lui-même une lettre de Mr Darcy, Mr Bingley avait décidé de quitter sa famille à Bath pour revenir à Netherfield Park dans l'espoir de se faire pardonner et de renouer sa relation avec Jane. Dans son message, il avait tenu son ami au courant de son projet et sollicité la présence de ce dernier pour le rejoindre, s'il pouvait se libérer. Elizabeth n'y avait perçu aucun ton ou mot qui pourrait signifier à Mr Darcy que son ami lui en voulait. La lettre était plutôt enjouée et témoignait sa bonne humeur. Décidément, ce gentleman était vraiment l'égal de Jane avec le même caractère affable. Et il ne pouvait pas se passer de son meilleur ami, malgré tout ce qui c'était passé.

Si à l'heure qu'il est, Jane n'était pas encore fiancée, ce n'était plus qu'une question de temps. Un sourire heureux se dessina sur les lèvres d'Elizabeth à l'idée de cet heureux dénouement…

A environ trois dizaines de kilomètre de là, à Longbourn, assis à la fenêtre de la chambre d'Elizabeth et le front appuyé sur la vitre, le maître de Pemberley éternua. Il songeait aux évènements qui s'étaient produits à Meryton quelques jours auparavant...


Après l'envoi de la lettre de confession que Darcy avait écrit à son meilleur ami, expliquant qu'il s'était trompé sur les sentiments de Jane et qu'on avait caché à Bingley la présence de la jeune femme à Londres, il n'avait pas fallu longtemps à Bingley pour se décider à revenir dans la région.

On ne put décrire le ravissement de Mrs Bennet dès le moment où la rumeur courut à Meryton que les servants de Mr Bingley étaient arrivés à Netherfield Park pour préparer le retour imminent du maître du domaine.

Que peut-il bien faire à retourner ici alors que la Saison bat son plein à Londres ! La raison de ce retour ne peut être que vous Jane ! J'en suis sûre ! s'égaya Mrs Bennet.

Entre temps, les Gardiner retournèrent chez eux à Londres. La présence de Mr Bingley qui honorait le foyer de Longbourn avec ses visites fréquentes eut vite fait de raviver complètement l'humeur de Mrs Bennet.

Darcy ne put réprimer un léger sourire. Bingley, depuis son arrivée dans la région, avait fait quelques visites de courtoisie à Longbourn sans n'avoir jamais osé se déclarer à Jane jusque-là, bien que Darcy, sous les traits de la potentielle future belle-sœur du jeune blond, lui avait fait indirectement comprendre que Jane n'attendait plus que lui pour confirmer son engagement. Mrs Bennet comprit qu'il fallait le pousser un peu, et promit qu'à sa prochaine visite, Jane sera fiancée. Elle planifierait au mieux les choses pour que les deux tourtereaux se retrouveront seuls au plus vite, à la prochaine visite de Mr Bingley, pour que ce dernier puisse enfin se déclarer...


Mr Darcy fut coupé dans ses souvenirs et sursauta car justement, il entendit les cris stridents de Mrs Bennet venant du rez-de-chaussée :

— Jane ! Jane ! Il arrive ! Il arrive ! Mais que faites-vous dans le couloir ! Dépêchez-vous de rejoindre le salon... !

— Mais où est Lizzie ?

— Oh ! Je ne sais pas ! Et puis je n'en ai rien à faire de l'endroit où Lizzie peut bien être ! Qu'elle aille au diable ! Tenez-vous bien droite Jane !

Mr Darcy entendit de la fenêtre de l'étage où il se trouvait, le bruit d'un cavalier qui approchait du domaine. Celui-ci était sans doute la raison de toute cette excitation non contenue de la part de Mrs Bennet. Sans surprise, il reconnut le visiteur en la personne de Mr Bingley.

« Allez Bingley, un peu de cran... Tout le monde devine sans peine votre but en venant ici. » pensa-t-il en voyant son ami descendre de son cheval pour aller se faire introduire au salon, comme à son habitude. De la chambre du haut, Darcy patienta un bon moment pour s'attendre à de nouveaux cris de joie de Mrs Bennet qui s'exclamerait que sa Jane était fiancée…

Mais pas moins d'une demi-heure plus tard, toujours rien...

La maison était même étrangement silencieuse…

Finalement, il décida de descendre pour voir ce qui se passait et donner du courage à Bingley. A ce rythme-là, ce dernier mettait à rude épreuve la patience de Mrs Bennet et ses nerfs. Mais quand Darcy arriva au rez-de-chaussée, il sut que son intervention n'était plus nécessaire lorsqu'il vit Mary, Mrs Bennet, Kitty et Lydia écoutant à la porte du salon qui était fermée, la conversation qui se tenait à l'intérieur. Les deux plus jeunes sœurs se retenaient de rire tandis que Mrs Bennet leur murmura des « chut... » pour les inciter à être moins bruyantes. Elles furent bientôt rejointes par Mr Bennet qui venait de sortir de sa bibliothèque.

Darcy devina sans peine ce qui se passait. Enfin, les choses étaient en train de se concrétiser entre Bingley et Miss Bennet. Il était content pour les deux amoureux et ne put cacher son amusement en voyant les Bennet écouter ainsi à la porte, aussi indiscrets soient-ils.

Mais son sourire ne dura qu'un instant pour laisser place à une certaine mélancolie. Pour ne pas ternir ce grand moment d'heureux événement familial avec son air attristé, il décida de sortir dans le jardin. Il s'assit au pied d'un arbre non loin de là.

Et dire que ça aurait pu être lui et Elizabeth... Si seulement il s'était montré sous son meilleur jour depuis le début. Au lieu de cela, il l'avait dédaignée. Et au lieu de la courtiser comme tout bon gentleman faisait à une demoiselle, il l'avait fui comme la peste, comme si continuer à nourrir des sentiments pour la jeune brune le conduirait à sa perte... En éloignant Bingley de l'aînée, il s'était égoistement éloigné lui-même de la cadette, et s'était efforcé en vain de l'oublier.

Il soupira et se leva. Pendant cette journée il n'avait fait que ressasser les mêmes éternelles pensées. Faire une activité lui changerait les idées. Il alla à l'écurie et pour changer de ses habitudes, choisit une jument au lieu d'un cheval pour monter. Il quitta les lieux et partit au grand galop, se promener au loin. Rien de tel qu'une vitesse folle, le grand air et le vent pour évacuer son mal-être.

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Lorsqu'Elizabeth, Georgiana et compagnie arrivèrent à Netherfield Park, le majordome, après leur avoir souhaité la bienvenue, leur demandèrent de patienter dans le salon le temps qu'on préparait leurs chambres. Il prit congé après avoir informé que le maître n'était pas présent. Celui-ci était parti visiter des voisins à Longbourn, il y a quelques temps.

— Georgiana, je crois bien que très bientôt, Mr Bingley aura d'heureuses nouvelles à nous annoncer ! sourit Elizabeth à sa compagne.

Quelques instants plus tard, la gouvernante leur annonça que leurs chambres étaient prêtes. Guidée par celle-ci, les deux jeunes filles rejoignirent leurs appartements respectifs. Le valet prit congé après qu'il ait fini de déballer les malles de "son maître". Elizabeth le remercia et s'assoupit sur le lit. Il ne restait plus qu'à attendre le retour de Mr Bingley pour avoir des nouvelles. Elle commença à lire, et après quelques pages, la fatigue du voyage, ajoutée par celle accumulée par les soirées tardives pendant la Saison de Londres, la gagna. Elle s'endormit d'un sommeil profond alors que dehors, la pluie commençait à tomber.

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Sur une route entourée des deux côtés par la forêt, Darcy galopait pas moins d'une demi-heure lorsque la pluie le surprit en chemin. Il jura entre ses dents et décida de retourner à la maison, mais dut ralentir considérablement à cause de la pluie, qui au fur et à mesure que le temps avançait, se faisait de plus en plus forte et bruyante. Il avait sous-estimé la pluie qui s'était annoncée quelques temps auparavant, qu'il avait jugé légère mais en fait, c'était un gros orage. Maintenant, il regrettait d'être parti aussi loin.

La jument, surprise et apeurée par le bruit soudain de la foudre, s'agita en hennissant bruyamment. « Toux doux ma belle... Ce n'est qu'une averse...» la calma Darcy. La route commençait à devenir boueuse. Le temps s'était assombri. Il se demanda s'il ne devait pas se trouver un refuge le temps que le temp se calme, mais il était assez loin et ne sut où il pouvait bien se réfugier. Désormais complètement mouillé, désespérant de trouver un refuge sécurisé, et essayant d'ignorer le froid qui le gagnait, il décida de continuer lentement sa route…

Plus tard, la foudre frappa encore une fois sur le bord d'un plateau qui produisit aussitôt un écroulement de cailloux et de rochers, dont un qui s'était cassé tomba par malheur, directement sur la tête de Darcy qui passait par là. Il ressentit une douleur aiguë insupportable et instantanément affaibli par ce choc brusque et violent, tomba de la jument sur le ventre.

Darcy, à terre, et au bord de l'évanouissement, ne put supporter le choc longtemps. A peine cinq secondes se passeraient avant qu'il ne s'évanouisse et entre temps : il tenta de se lever en vain, parvenant à peine à bouger. Pris par l'effort, il sentit la douleur qui se fit de plus en plus insistante, au niveau de sa crâne, son ventre... Il s'était fait mal plus qu'il ne le pensait. Paralysé, il réalisa que sa situation était grave. Il avait très froid, tremblait et avait l'impression de congeler sur place.

Il ressentit une sensation très étrange, sentant son esprit quittant son corps peu à peu...

Était-ce la mort qui le guettait ...?

Ce rocher qui devait être d'une taille considérable avait dû percuté sa crâne trop violemment pour qu'il se retrouve dans cet état critique. Si quelqu'un ne le retrouvait pas au plus vite, il allait périr ici…

Quel triste sort ! Il n'aurait jamais cru qu'il finirait ses jours ainsi, seul sous la pluie battante, abandonné par une jument. Il avait souhaité passer le reste de sa vie avec Elizabeth, et au lieu de cela il s'était retrouvé coincé à Longbourn avec la mère. En fin de compte, mieux valait mourir que de passer tout le reste de sa vie à vivre avec Mrs Bennet… Et pourquoi en ces dernières minutes de sa vie, il pensait encore à Mrs Bennet…

Et Georgiana... Elle était trop jeune pour s'occuper toute seule de Pemberley... Non, il ne pouvait pas mourir, ce n'était pas ainsi que cela aurait dû se passer... Il ferma les yeux petit à petit, et quand il eut finit de délirer dans son esprit, il finit par perdre connaissance.

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Elizabeth remua et s'agita dans son sommeil. Elle faisait un cauchemar plus que réel, ressentant vraiment toute la peur et la douleur physique que cela entraînait. Elle se noyait dans un tourbillon d'eau où elle ne put sortir car de puissants torrents d'eau venant d'en haut se versaient d'une pression très violente, se dirigeant continuellement et directement dans sa face, ne lui donnant aucun répit. Elle étouffa, ne parvint plus à respirer, avait très froid... Elle souffrait…

Et dans sa douleur, elle finit par ouvrir les yeux péniblement... Les torrents avaient cessé mais elle réalisa avec horreur qu'elle était dehors, couchée sur le ventre, dénuée de toute force, paralysée au beau milieu de nulle part, sur une route, sous la pluie battante, avec la foudre qui menaçait de l'atteindre. Ressentant une douleur profonde à la tête et partout dans son corps, elle mit à peine quelques secondes pour perdre connaissance.

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Darcy se réveilla en sursaut dans une secousse hypnique (1)...

Il s'assit et regarda tout autour de lui et fut très surpris de se retrouver bien sec, sans aucune douleur apparente, sur le lit de la chambre qu'il occupait à Netherfield Park. Venait-il de rêver ? Et pourtant tout était si réel... Ou était-ce ce moment précis qu'il était en train de vivre qui fut un rêve ? Encore fort chamboulé, il se leva, et alla sortir hasardeusement de la pièce, lorsque après être passé furtivement devant le miroir de sa chambre, il fut alarmé par son reflet. Il revint rapidement devant, se dévisagea un instant, et fut assez surpris de ce qu'il vit…

Il toucha son visage et se regarda entièrement de haut en bas…

Il toucha ses cheveux, son torse, ses bras…

Il considéra ses jambes, ses cuisses, ses pieds et jeta un rapide coup d'œil à l'intérieur de son pantalon afin de bien vérifier que sa virilité ne manquait pas à l'appel…

Et il finit par réaliser : il ne rêvait pas, tout ceci était bien réel…

Le sort s'est enfin levé ! Le voilà de retour dans son corps...!

Une sensation de soulagement le gagna et il soupira... Enfin...!

Mais pourquoi était-il à Netherfield... ?

Il sortit de sa chambre et dès qu'il vit sa sœur dans le salon, le jeune homme se précipita vers celle-ci pour la prendre dans les bras :

— Vous m'avez manqué Georgiana...

Surprise, celle-ci lui demanda s'il n'avait pas fait de mauvais rêve.

— Oui..., un mauvais rêve, répéta-t-il dans un soupir et en lâchant son étreinte... Mais dites-moi, que faites vous à Netherfield Park ?

Georgiana, de plus en plus étonnée par l'attitude de son frère, posa le dos de sa main sur le front de ce dernier en fronçant les sourcils :

— Grand frère..., allez-vous bien ...? Vous êtes-vous réveillé trop brusquement ? (Elle ôta sa main et continua :) Il y a plus d'une heure nous sommes arrivés dans le Hertfordshire, je vous ai accompagné ici pour rejoindre Mr Bingley.

Il mit une pause avant de questionner :

— ... Et où est Miss Elizabeth ?

— ... Miss Elizabeth... ? répéta la jeune fille avec étonnement, ne comprenant pas l'incohérence de l'enchaînement des propos de son frère... Ben... Je suppose qu'en ce moment, elle est probablement au chaud dans sa maison dans le voisinage, sonda-t-elle en considérant la pluie qui s'était remis à tomber dehors.

Ce ne fut qu'en réalisant le mauvais temps que Darcy finit par se rendre entièrement compte des derniers évènements sous la pluie où il s'était cru agoniser. Ce n'était donc pas un cauchemar, tout cela était bien arrivé...

— Mon Dieu, non... dit-il tout bas.

— Grand frère, mais qu'y-a-t-il...? s'alarma la jeune fille.

Tout en parlant, il paniqua en se précipitant vers la porte de sortie afin de descendre pour aller dehors :

— Georgiana, restez sagement ici ! Je vais aller la chercher, je ne crains qu'en ce moment même, elle ne soit dehors et ne courre un danger !

Il s'éloigna sous le regard perplexe de sa sœur qui comprenait à peine ce qui était en train de se passer.

Darcy informa Fred, son cocher, qu'une femme était actuellement inconsciente aux alentours des terres de Longbourn et qu'il lui fallait immédiatement la berline pour aller la chercher. Darcy se mit impatiemment à la place du cocher afin de diriger la voiture lui-même, tandis que Fred se plaça près de lui. Ils se mirent en route aussi vite que les chevaux purent le faire. Darcy se maudit de ne pas avoir réalisé la situation plus tôt alors que c'était si évident. Quelques minutes plus tard, il repéra enfin l'endroit où il s'était évanoui…

Il aperçut avec horreur, non loin de là, Elizabeth; toute pâle, les yeux fermés, couchée à plat ventre, immobile sous la pluie et complètement trempée.

— Oh Mon Dieu..., qu'ai-je fait... , murmura-t-il, ravagé par la culpabilité.


(1) secousse hypnique : phénomène se caractérisant par le réveil soudain d'une personne lorsque son cerveau envoie une impulsion au corps parce qu'il croit que l'individu est en train de mourir.

Voilà pour ce chapitre, et non, on n'est pas proche de la fin. ;)

Je vous dis à bientôt pour la suite !