Chapitre 19 : Vies
Comme si toute sa vie en dépendait, la jeune femme embrassait passionnément, mais désespérément Mr Darcy, inconscient dans son coma. Entendant la porte s'ouvrir et quelqu'un chuchoter, la jeune femme sursauta et leva la tête aussitôt en rougissant. Elle reprit contenance rapidement, les yeux baissés au sol.
— Oh ! Excusez-moi, s'exprima le Dr Rodson, je ne savais pas que monsieur mon patient avait une visite spéciale. Pardonnez-moi, j'aurais dû frapper avant d'entrer. Je vous laisse tranquille. Je reviens plus tard.
— Oh, non docteur, ce n'est rien. Je vous en prie, faites votre travail. J'allais sortir.
— Non, je vous en prie. Rien ne presse. Je peux attendre quelques instants. Je vous laisse finir…
— Mais j'ai fini…, rosit la jeune femme.
— En êtes-vous sûre ?
— Oui docteur, je vous en prie. Faites votre travail. Nous avons tous hâte que Mr Darcy se réveille enfin. Je vous en supplie, faites tout ce qu'il faut pour qu'il se rétablisse.
Le Dr Rodson vit les yeux larmoyants et pleins de supplication de la jeune femme. Il referma la porte derrière lui et se dirigea vers le lit de Darcy. Il sortit ses affaires pour commencer l'auscultation. La jeune femme commença à marcher discrètement vers la porte.
— Mademoiselle, vous pouvez rester si vous voulez, intervint le docteur.
— Est-ce bien correct ? Et de plus, je ne veux pas vous déranger dans votre travail.
— Vous ne me dérangez aucunement, sourit le docteur. Vous pouvez rester veiller sur votre ami si vous le désirez. Il n'y a vraiment aucun souci.
Dehors, on entendit le vent qui soufflait et le temps s'assombrit, reflétant l'humeur des occupants de Pemberley, et l'ambiance qui y régnait.
L'âme de Darcy flânait dans une forêt lointaine, une forêt qui lui semblait assez familière, mais qui était plongée dans la pénombre. Il marchait sur un chemin, mais ne parvint pas à trouver la sortie de cette forêt pour enfin rentrer chez lui. Il ne vit qu'un nombre infini d'arbres à perte de vue où il n'y avait aucune lumière, à part une faible lueur sur le sentier qu'il empruntait. Il sentit des gouttes de sueur le traverser partout dans son corps. Son cheval l'avait abandonné et il avait perdu tout repère. Son ventre gargouillait, ses jambes lui paraissaient tellement lourdes, il eut envie d'enlever ses bottes avant de continuer sa marche, mais il ne put pas au risque de se blesser sur ce sol où des débris de cailloux tranchants traînaient. Il n'y avait âme qui vive dans cette forêt sombre, même pas un oiseau ou un chien qui traînait. À part les arbres imposants, c'était le néant total.
Darcy ne sut plus depuis combien d'heures, voire combien de jours il a marché pour retrouver son chemin. Peu à peu, il ralentit dans sa démarche, sentant ses forces le quitter, et finit par s'agenouiller à terre, essoufflé et transpirant de plus belle. Il posa ses paumes de main à terre et vit ses gouttes de sueur tomber petit à petit au sol. Son esprit lui dit de ne pas abandonner, de continuer sa route pour trouver la sortie, mais son corps désista, une chaleur insupportable l'envahit soudainement dans toutes les parties du corps. Il ne pouvait pas s'évanouir là, au milieu de nulle part, au risque de ne plus jamais se réveiller. Avec un effort surhumain, il s'appuya sur ses mains tremblantes pour tenter de se relever. Mais à peine il tenta de bouger qu'il s'écroula sur le sol en émettant une plainte de douleur et de lassitude.
Il retenta de se relever, mais en vain, il s'écroula encore une fois. Essoufflé, il se retourna lentement pour se retrouver sur le dos. Son intuition lui dit que s'il abandonnait maintenant en s'endormant, il ne s'en sortirait plus jamais de cette forêt. Mais il parvint à peine à bouger ses genoux. Il resta là, immobile, les yeux grand ouverts vers le haut, fixés sur un espace tout noir…
Il ne sut combien de temps il fut bloqué sur place, quand soudain, il sentit des gouttes d'eau s'éparpiller de là-haut, se verser sur son visage, ses mains, ses membres, puis tout son corps. Il vivait cela comme une délivrance. Petit à petit, il sentit la chaleur de son corps s'atténuer, il ferma les yeux et sentit l'apaisement le gagner peu à peu. Sa respiration se calma, il put enfin atteindre un semblant de bien-être au niveau de son corps. Puis il entendit un écho de voix lointain de là-haut, épeler son nom… Surpris, il rouvrit les yeux. La forêt s'était éclaircie avec les alentours, les arbres bizarrement s'étaient dégagés pour donner sur un chemin menant vraisemblablement vers la sortie. Reprenant ses forces petit à petit, Darcy se leva prudemment, puis emprunta le chemin vers la lumière…
Darcy retourna dans son corps et rouvrit les yeux petit à petit. Il aperçut aussitôt le visage d'un homme affichant un sourire apaisant. Et à côté de l'homme, il vit une élégante jeune femme qui le regarda avec des yeux enamourés, peinant à contenir les larmes au bout de ses yeux. Les yeux semi-ouverts, Darcy dévisagea la jeune femme à son chevet quand il entendit l'homme parler, vers qui il redirigea le regard.
— Enfin, vous voilà réveillé, Mr Darcy, souffla le médecin, le sourire aux lèvres.
Darcy reprit petit à petit toute sa lucidité et reconnut le médecin :
— Dr Rodson…. C'est vous ? murmura-t-il.
Puis il regarda la jeune femme :
— Et…, continua Darcy, toujours murmurant, sans toutefois parvenir à continuer sa phrase, en tournant la tête vers la jeune femme.
Il se contenta de regarder la jeune femme du coin de l'œil. Cette dernière rosit et émit un sourire hésitant.
— Oui, c'est moi, le Dr Rodson. Et votre amie Ms Bingley que voilà, reprit le médecin, toujours le sourire élargi aux lèvres.
— Ms… Bingley… ? répéta Darcy, toujours en murmurant, comme s'il parvenait enfin à s'en souvenir et mettre un nom sur le visage de la jeune blonde.
— Bon retour dans le monde, Mr Darcy, nous sommes heureux de voir vos beaux yeux s'ouvrir…enfin…, sourit Ms Bingley, ravie d'avoir entendu son nom sortir des lèvres de Mr Darcy.
Darcy sentit des frissons parcourir son corps puis fixa les yeux vers le médecin :
— Docteur… Dois-je comprendre que… que j'ai eu un accident ?
— Oui monsieur, mais Dieu merci, vous venez de vous réveiller après un coma de presque treize jours.
— Treize jours ? reprit Darcy, les yeux écarquillés. Mais comment… que s'est-il passé…? s'agita Darcy, l'air confus.
— Mr Darcy, calmez-vous, je vais tout vous raconter. Mais d'abord, il faut que vous restiez tranquille. Je vais d'abord passer à un contrôle de votre état général. On va y aller doucement, et je vous promets que je vous expliquerai tout après. Vous êtes hors de danger. Ne vous en faites pas. Mais surtout ne paniquez pas et détendez-vous. Cet arrangement vous convient-il ?
— Oui, bien sûr. Excusez-moi, je vous en prie, faites ce qu'il faut, je vous suis, dit Darcy en se calmant.
— Bien. Alors comment allez-vous mon jeune ami, comment vous sentez-vous ? Là, tout de suite.
— Je ne ressens presque aucune douleur à part une lourdeur au niveau de mes jambes, de mes mains et de mon crâne aussi. Et je vous avoue que tout est un peu confus dans mon esprit.
— Je vois… Permettez-moi donc de vérifier certaines choses…
Comme il l'avait prévenu, le médecin commença à faire un long contrôle physique et mental de Darcy, avant de lui expliquer tout ce qui s'était passé avant sa perte de connaissance. S'ensuit un long entretien méticuleux entre le médecin et son patient, assisté de près et attentivement par Caroline Bingley.
Plus d'une heure trente plus tard, Georgiana Darcy se leva brusquement de surprise, la main à la bouche, en voyant son grand frère pénétrer dans le salon, un léger sourire aux lèvres de ce dernier.
Dans la salle, elle était accompagnée d'Elizabeth qui resta immobile en voyant le maître de Pemberley à son tour.
Instantanément, Georgiana ne put faire autre chose que d'éclater en sanglots.
Darcy s'approcha d'elle et lui dit avec une tendresse fraternelle infinie témoignant toute l'affection qu'il portait à sa sœur :
— Je suis ravi de vous revoir chère petite sœur...
— Vous devinerez que… moi de même, sourit Georgiana, les yeux humides, mais palpitants de bonheur.
De son index, Darcy effaça doucement les gouttes de larmes de la jeune fille en lui adressant un sourire et un regard apaisants qui voulurent tout dire.
Elizabeth mit sa main au cœur en sentant des frémissements la parcourir, assistant, attendrie, à la scène d'amitié et de complicité entre Georgiana et Darcy, lorsque ce dernier se tourna brusquement vers Elizabeth, comme s'il venait tout juste de réaliser la présence d'une autre personne dans la salle.
— Mr Darcy, je suis contente de vous revoir bien réveillé, dit Elizabeth avec une parfaite révérence, mais les mains légèrement tremblantes, trahissant son trouble.
Pour toute réaction, Darcy avait juste haussé les sourcils en fixant Elizabeth des yeux, sous l'air aussitôt hébété de cette dernière.
— C'est Ms Elizabeth Bennet, une connaissance de la campagne du Hertfordshire lors de notre séjour dans la région il y a quelques mois de cela, intervint la voix de Caroline Bingley qui venait de pénétrer à son tour dans la salle. Elle n'avait rien raté de ce qui s'y passait.
— Mais… Fitzwilliam… Ne vous souvenez-vous pas de Ms Elizabeth ? demanda Georgiana, incrédule.
— Ms Georgiana, je crains que votre frère n'ait un trou de mémoire, répondit Caroline.
Georgiana et Elizabeth écarquillent les yeux tandis que le docteur Rodson arriva à son tour dans la salle, ses affaires à la main :
— Mon Dieu, est-ce bien vrai docteur ? lui demanda aussitôt Georgiana en l'apercevant.
— J'en ai bien peur, oui, répondit le médecin.
— Fitzwilliam, mais de quoi vous souvenez-vous ? Me reconnaissez-vous bien ?
— Oui Georgiana, ma mémoire à long terme est intacte, mais j'ai perdu tous mes souvenirs de ces derniers mois.
— Mon Dieu, chuchota Georgiana, la main à la bouche.
— Mais cela aurait pu être pire…, remarqua Darcy.
— D'après mes diagnostics, il n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant une période d'une année environ, à partir de l'accident, précise le Dr Rodson.
— Une année ? Mais… comment est-ce possible ? questionna Georgiana, l'air confuse.
— C'est dû au choc au niveau de son crâne, je pense.
— Mais… mon frère va-t-il retrouver la mémoire ?
— Comme je lui ai dit tout à l'heure, c'est difficile à dire… En tout cas, je continue les contrôles quotidiens et nous verrons son évolution. Mais je ne voudrais pas vous donner de faux espoirs...
— Nous comprenons docteur, merci pour tout. Je remercie la Providence que je sois encore en vie et bien debout dans mon foyer en cet instant.
— En effet oui, permettez-moi de prendre congé. Je reviendrai demain. Reposez-vous bien et nourrissez-vous bien Mr Darcy. Vous en avez grand besoin pour votre convalescence.
— Bien sûr, docteur.
Sur ce, le médecin partit.
— Quelle émotion ! s'exclama Caroline. Nous sommes tous soulagés de vous revoir debout, sain et sauf dans votre demeure, Mr Darcy. Je vais prévenir les Bingley et les Hurst que vous êtes bien réveillé.
— Les Bingley ? Bingley est ici ?
— Oui, avec les Hurst, confirma Georgiana. Vous vous souvenez des Hurst ?
Darcy approuva avec un hochement de tête, puis il dirigea son regard vers Elizabeth, l'air un peu intrigué. Cette dernière n'eut d'autre réaction que de détourner le regard, et tourner la tête ailleurs.
— Il y a aussi les Mr et Mrs Gardiner qui attendent dans l'autre salle. Ce sont les oncle et tante de Ms Elizabeth, que voici, ajouta Georgiana. Lors du mariage de Mr Bingley avec Jane Bennet, la sœur aînée de Ms Elizabeth, nous les avons invités à nous rendre visite à Pemberley. Ils sont tous les trois des personnes de notre cercle de connaissances. Je suppose que vous ne vous souvenez pas non plus des Gardiner ?
D'un air perdu, Darcy fit comprendre à sa sœur, via son regard, qu'il n'a aucun souvenir de tout cela.
Caroline monta à son tour à l'étage.
Avec un sourire qui se veut impassible, mais légèrement hésitant, Elizabeth fit une révérence en disant :
— Je vais de ce pas prévenir mes oncle et tante, je vous prie de m'excuser.
Darcy en l'entendant, se retourna vers elle et se pinça les lèvres en l'apercevant se diriger vers la grande porte de sortie.
Quand Georgiana et Darcy se retrouvèrent seuls dans la salle, Georgiana se précipita dans les bras de son frère, les larmes lui remontant aux yeux.
— Mon Dieu, mon frère ! Quelle frayeur vous m'avez faite ! J'ai cru vous avoir perdu… Vous ne savez pas à quel point je me suis inquiétée !
Darcy la serra contre lui, sentant ses propres yeux s'humidifier.
— Georgiana, ma petite Georgiana… Je suis désolé… pour tout… pour tout ce que vous avez dû endurer pendant ces derniers jours. Je me suis battu… et je suis revenu. Je suis là… Je suis là. Et je ne vous abandonne pas.
Georgiana recula légèrement pour le regarder dans les yeux, ses mains tremblantes posées sur ses épaules.
— Mais vous avez abandonné une partie de vos souvenirs. Comment allez-vous faire ?
Darcy soupira.
— Je parlerai avec Mr Morris pour les affaires... J'espère qu'il saura me remettre au courant de tout ce que j'ai oublié. Pour le reste, je compte sur vous pour me rappeler… de ce que je dois me rappeler. Toute une année, c'est quand même long ! Mais je ne vois pas d'autres options.
Georgiana hocha la tête.
— Il y a aussi Mr Bingley, il peut vous aider. Vous avez passé beaucoup de temps ensemble ces derniers mois, et le colonel Fitzwilliam aussi, je pense.
Darcy acquiesça, un léger sourire aux lèvres.
— En effet, oui.
Dans l'autre salle d'à côté, Elizabeth s'assit sur le canapé et émit un grand soupir en fermant les yeux, la tête relâchée vers l'arrière, essayant de contenir les tremblements qui lui traversaient le corps depuis tout à l'heure.
Les Gardiner qui venaient de la cour s'inquiétèrent de la voir dans cet état.
— Lizzie, allez-vous bien ? s'enquit Mrs Gardiner.
Elizabeth sursauta en rouvrant les yeux.
— Ma tante ! Vous êtes là ! Je vais bien oui, ne vous inquiétez pas.
La jeune femme rapporta toutes les nouvelles de la santé du maître des lieux aux Gardiner qui furent soulagés à leur tour.
Enfin, vers la fin de l'après-midi, quand tout le petit monde réuni à Pemberley s'était rafraîchi chacun de son côté, et s'était remis chacun des événements de la journée, ils se retrouvèrent tous à table dans la grande salle à manger de Pemberley, invités par Georgiana, assistée par son frère.
Darcy était assis d'un côté de la table, au début. Près de lui se tenait Caroline Bingley, suivie des Gardiner. Bingley était à l'autre bout de la table. Sa femme Jane près de lui, de l'autre côté de la table, suivi des Hurst, puis de Georgiana, et enfin d'Elizabeth, qui se retrouva alors juste en face de Darcy.
Caroline remarqua le regard d'Elizabeth Bennet se poser fréquemment sur Mr Darcy. Ce dernier de son côté afficha un air impassible, les yeux rivés sur son assiette, sinon sur les invités qui prenaient la parole. Elizabeth quant à elle demeura silencieuse.
Caroline Bingley posa alors délicatement sa main sur l'épaule de son voisin de table, et dit avec entrain et un regard très significatif :
— Alors, vous n'annoncez pas la nouvelle à nos chers invités, Mr Darcy ? demanda-t-elle à ce dernier, parlant assez fort pour que tout le monde à table puisse bien l'entendre.
Darcy finit de mâcher et d'avaler sa bouchée. Il prit sa serviette pour s'essuyer les lèvres avant de répondre avec un froncement de sourcil, en regardant Caroline Bingley dans les yeux, d'un air étonné :
— Ils ne sont pas au courant ?
— Non, mon cher Mr Darcy, sourit Caroline. Nous avons pu à peine en parler tous les deux dans ce carrosse que cet horrible accident est survenu.
Intrigué, tout le monde à table arrêta de manger et dirigea leur regard vers eux.
— Darcy, Caroline, de quoi donc parlez-vous ? Avons-nous raté quelque chose ? questionna Bingley.
— Oui, mon cher frère. Vous avez raté une nouvelle. Une excellente nouvelle ! Je puis dire, s'enthousiasma Caroline.
— Mon Dieu Caroline, cessez donc votre suspense et dites-nous de quoi il s'agit ! s'exclama Louisa Hurst.
— Mr Darcy… ? dit Caroline en se tournant vers l'interpellé.
Mr Darcy regarda attentivement Caroline qui lui dit :
— Très cher, m'accordez-vous l'honneur d'annoncer la grande nouvelle à nos chers familles et amis ici présents ?
— Si vous le souhaitez, je vous en prie.
Sur ce, Caroline Bingley se leva, et les mains jointes, jubila d'un air triomphant en parlant bien fort :
— Charles, Louisa, Mr Hurst, ma chère Ms Georgiana, et vous tous les invités ici présents, je suis très heureuse de vous annoncer les fiançailles de moi et Mr Darcy ! Vous avez devant vous la future Mrs Darcy !
Louisa émit une exclamation de surprise tandis qu'Elizabeth faillit s'étouffer avec l'eau qu'elle était en train de boire, attirant tout de suite l'attention de Darcy qui la regarda du coin de l'œil. Le reste de la salle était bouche bée, avant que quelqu'un ne prenne enfin la parole.
— Ca alors, pour une surprise, c'est une surprise Darcy ! s'exclama Bingley en dirigeant les yeux vers son meilleur ami. Toutes mes félicitations à vous deux !
De son côté, Elizabeth marmonna des excuses inintelligibles avant de quitter brusquement la table.
Les sourcils froncés, Darcy l'avait observée se précipiter pour aller dehors prendre l'air, comme elle l'a dit, sous le regard victorieux de Ms Bingley, l'air inquiet de Jane et des Gardiner, et sous l'air désolé de Georgiana.
Alors, qu'est-ce que vous voulez faire là tout de suite, un câlin pour Elizabeth ? Ou une bonne baffe pour Caroline Bingley (ou peut-être Darcy pour le réveiller un peu) ?
