Coucou ! On continue avec les petits jeux de chapitre pour celles qui sont intéressées ! Même concept que dans le chapitre précédent. J'ai mis des références venant d'autres fandoms glissées dans le texte. On se retrouve à la fin du chapitre pour les questions afin de tenter de gagner un cadeau ! Bonne lecture !


CHAP 22 : Félicité

— Mon cher, où étiez-vous passé ? demanda Ms Bingley à Darcy.

— J'étais sorti prendre l'air.

— Il faut que vous fixiez la date de notre mariage, Mr Darcy. Il me tarde tant…, dit-elle en caressant la joue de l'homme.

— D'abord, je vais me reposer.

— Ah !... Oui… bien sûr… Prenez votre temps.


Cette nuit-là, Darcy s'endormit dans un sommeil profond avec des songes tout aussi profonds et tumultueux… Son esprit remonta des événements et des sensations qu'il avait pensé oublier, quand il se réveilla en sursaut en s'asseyant sur son lit et murmura :

Elizabeth…


Le lendemain, Elizabeth et les Gardiner arrivèrent à Pemberley pour dire au revoir aux occupants de la demeure. Mais Darcy intervint en leur disant qu'il avait quelque chose de très important et de très urgent à annoncer, et qui concernait tout le monde. Elizabeth et les Gardiner se regardèrent. Darcy invita alors tout le monde à s'installer dans le grand salon : Les Bingley, les Hurst, Georgiana, les Gardiner et Elizabeth.

— Alors, merci pour votre attention. Je ne vais pas tourner autour du pot. J'ai deux informations des plus urgentes à vous transmettre.

Tous les regards se concentrèrent sur Darcy.

— La première nouvelle, c'est que j'ai retrouvé toute ma mémoire…

Aussitôt, des exclamations de joie se firent entendre.

— Je vous remercie, mais je n'ai pas encore fini, les coupa Darcy. La deuxième nouvelle, c'est que je n'ai jamais demandé la main de Ms Caroline Bingley, et cela n'arrivera jamais. Je ne sais d'où elle a inventé cette histoire, elle a vraisemblablement profité de ma perte de mémoire pour inventer tous ces mensonges.

Cette fois-ci, un silence d'ange laissa place aux exclamations de tout à l'heure, et tous les regards se tournèrent vers Ms Bingley qui avait déjà rougi de plus belle.

— Mon Dieu Caroline ! s'indigna Bingley avec un air dégoûté, ne me dites pas… Est-ce vrai ce qu'il dit ?

— Charles, je peux tout expliquer… se défendit sa sœur, tout près d'éclater en sanglots.

— Comment êtes-vous allée si loin ? Je ne vous reconnais plus !

— Ecoutez Charles, le docteur Rodson m'avait vue quand j'étais en visite dans les appartements de Mr Darcy lorsqu'il était malade, et le médecin en a conclu des choses… Je ne pouvais pas…

— J'en ai assez entendu… Comment avez-vous pu faire cela ? Sous le toit de l'un de mes meilleurs amis !

Caroline s'échappa et sortit de la salle pour aller vers on ne sait où.

— Je suis vraiment désolé Darcy, je ne sais quoi dire…, dit Bingley.

— Bingley, mon ami, je suis désolé pour tout cela. Mais je devais le faire pour rétablir la vérité et arrêter cette mascarade. Ce n'est pas votre faute et vous n'avez rien à voir là-dedans. On sait tous que nous ne sommes pas responsables des agissements des membres de la famille.

— Vous n'avez pas à être désolé Darcy. Ce qu'elle a fait, c'est une honte…, dit Bingley. Dieu merci, vous avez recouvré la mémoire à temps, Darcy !

— Effectivement oui, mes souvenirs m'ont sauvé avec ma mémoire. Mémoire que j'ai heureusement bien retrouvé intact et tout entier, dit-il en dirigeant son regard vers Elizabeth. Et j'ai encore une troisième annonce à faire à vous tous qui êtes ici. En vérité, je suis ardemment amoureux d'une femme depuis un moment déjà. J'ai éprouvé une forte attirance pour elle, dès la première fois que je l'ai vue lors d'un bal de Meryton l'année dernière. Et cela eut vite fait de se transformer en amour, finit-il en appuyant son regard sur Elizabeth

Elizabeth marmonna des excuses inaudibles et se précipita pour sortir.

— Et elle s'enfuit encore dehors ! commenta Darcy, amusé malgré lui. Mon Dieu, c'est donc devenu une habitude ces derniers jours !

Le sourire aux lèvres, Georgiana vit son frère se précipiter dehors à son tour pour poursuivre la femme de sa vie.

— Ms Elizabeth…! s'exclama Darcy.

Elizabeth s'arrêta de courir dans le jardin, mais n'osait pas le regarder.

— Ms Elizabeth… pourquoi pleurez-vous ? demanda-t-il avec douceur.

Darcy n'eut aucune réponse et resta immobile un moment, hébété sur place.

— Ms Elizabeth… Je vous en prie, dites-moi quelque chose…

La jeune femme prit enfin la parole.

— Je ne sais plus ce qui m'arrive…, dit-elle entre des sanglots. Je suis venue ici pour… pour revoir Georgiana et … pour vous … mais j'ai l'impression de … de ne plus vous connaître… Vous êtes si…instable et changeant… Je ne suis plus sûre de ce que je dois croire et penser…

Le cœur de Darcy se serra en voyant ces yeux qu'il aimait tant admirer pleurer. Il s'approcha d'elle, et la fit regarder dans les yeux.

— Ms Elizabeth…, que voulez-vous dire ? dit-il tendrement.

Oubliant toute sa fierté le temps de cet instant, Elizabeth reprit son discours.

— Depuis ce jour où on a échangé nos corps, j'ai appris peu à peu à vous connaître vraiment … Mais après ce qui s'est passé au temple…, je pensais que j'ai perdu votre estime… et vos comportements ces derniers temps m'ont laissé croire que j'avais raison …

Le silence plana. Désappointée, Elizabeth n'osait pas relever la tête lorsqu'elle entendit la voix affectueuse de Darcy lui déclarer :

— Ms Elizabeth, mes impressions n'ont jamais changé … Après tout ce que je viens de vous déclarer devant ma sœur, mon meilleur ami, votre famille, doutez-vous encore de moi ? Elizabeth…

Elle sentit son corps frissonner, releva la tête et plongea son regard dans les yeux bleus qui la fixaient. Un sourire doux s'était dessiné sur le jeune homme. Elizabeth…, il l'avait appelée juste « Elizabeth » ...

Il lui effaça doucement les larmes lui coulant sur la joue.

—… Je ne comprends pas pourquoi je suis toujours aussi maladroit quand il s'agit de vous…, continua-t-il. Quand j'étais revenu dans le Hertfordshire pour le mariage des Bingley, votre famille me voyait d'un œil mauvais. Ils semblaient croire que je vous courtisais et je me suis rendu compte… après tout ce qui s'était passé... que je… que je vous mettais dans une situation embarrassante. Lorsqu'on a retrouvé nos corps, je pensais qu'il serait plus sage de s'éloigner pour un moment…

— Mais vous êtes parti du jour au lendemain, sans aucun mot… ! Et pendant le mariage de Jane… vous étiez si… froid…

— Je ne savais pas quels étaient vos sentiments ni comment réagir … avec vos parents qui m'épiaient… chacun à leurs façons … Et il y a eu aussi votre ami d'enfance… J'étais désemparé et j'avais préféré vous laisser tranquille. Je réalise maintenant que je vous ai fait de la peine…, ajouta-t-il après une pause. Elizabeth, je n'étais pas sûr… Après un premier refus, je ne voulais pas vous importuner et insister. Je ne connaissais pas vos sentiments à mon égard. Je ne voulais pas insister au risque de vous dégoûter encore plus…

— Mais aujourd'hui…vous… Toute cette déclaration que vous aviez faite tout à l'heure dans le salon…

— J'ai entendu votre conversation avec Georgiana hier, dans le jardin.

— Vous…avez entendu ? Vous avez tout entendu ?

— Assez pour comprendre que… vous nourrissez des sentiments à mon égard…?

Elizabeth rosit et baissa les yeux.

— Excusez-moi pour mon indiscrétion. Ce n'était pas fait exprès. Je passais par le jardin et je vous ai entendues… avec ma sœur… Et puis…

Darcy hésita…

Elizabeth leva les yeux pour l'encourager à continuer.

— Oui ? lui murmura-t-elle.

— Et puis vous m'avez aussitôt brisé le cœur lorsque je vous ai rejointe dans les champs…, rit Darcy. Je voulais vous parler, vous raccompagner et éclaircir les choses. Je voulais vraiment me rafraîchir la mémoire, mais vous aviez l'air d'être de mauvaise humeur…

— Je vous croyais fiancé et…

— Mon amour, dit-il, j'ai été dupé et j'étais perdu moi même. Mais mon cœur vous a toujours appartenu. Vraiment désolé, désolé pour tout ce qui s'est passé ces derniers jours… et toute cette dernière année… C'est juste incroyable.

— On est bien placé pour savoir que nous ne sommes pas responsables des comportements de notre entourage…, dit-elle avec un faible sourire.

— Elizabeth, pardonnez-moi, pardonnez toutes mes maladresses du passé. Pardonnez-moi si je vous ai blessée. La seule et unique femme à qui je veux être fiancé, c'est vous et uniquement vous…, si vous voulez bien de moi… bien sûr… J'ai fait ma déclaration devant tout le monde. Je m'agenouille devant vous à cet instant pour vous demander sincèrement votre pardon et attendre votre réponse à ma demande.

Elizabeth reprit confiance en elle et fut délivrée de plusieurs semaines de tourment et de confusion … Il l'aimait…, il l'aimait encore… et toujours.

Pour toute réponse, Elizabeth sourit amoureusement à Darcy qui lui sourit en retour. La jeune femme tendit les mains vers Darcy pour lui inciter à se relever. Il lui prit les mains et se remit debout.

— … Elizabeth, je dois vous dire… pour que vous n'en doutiez plus jamais… vous avez pris possession de tout mon être et je vous aime… et je ne veux plus jamais être séparé de vous…

Elizabeth posa timidement ses bras de part et d'autre du torse du jeune homme qui lui prit aussitôt les mains pour les mettre autour de son cou, tandis qu'il posa les siennes délicatement sur sa taille.

— Moi aussi, je vous aime Mr Darcy…, murmura Elizabeth.

— Appelez-moi donc William…

Après des mois de de silence et de malentendu, cet instant fut enfin l'un des moments les plus beaux de la vie de Darcy et Elizabeth. Leurs fronts se touchant, enlacés et les yeux fermés, leur amour les avait enfin réunis.

Ils restèrent ainsi pendant un moment. Quand ils furent enfin remis de leur émotion, ils se sourirent mutuellement et retournèrent vers la maison, main dans la main. Georgiana était là, au palier de l'entrée, tout sourire, les attendant.

— Voulez-vous rester pour dîner ? demanda Darcy à Elizabeth.

— Voulez-vous rester pour toujours ? sourit Georgiana.

— Dîner serait parfait.

De retour dans le séjour, Elizabeth reçut les félicitations de Jane et de Mrs Gardiner, émues aux larmes. Elles la prirent dans leurs bras et lui souhaitèrent tout le bonheur du monde, suivies de Mr Gardiner.

— Lizzie ! Mais quelle merveilleuse surprise ! s'émerveilla Jane. Vous…et Mr Darcy… Et dire que tout ce temps, je n'ai rien vu venir… Je suis si heureuse pour vous.

Caroline Bingley, avec ses bagages, quitta discrètement Pemberley. Les Hurst, un peu gênés, dirent au revoir au maître de Pemberley en lui remerciant de son hospitalité et réitérant leurs excuses, avant de rejoindre Ms Bingley dans leur carrosse pour quitter rapidement les lieux.

Elizabeth prit une pause seule dans le jardin pour enfin réaliser ce qui venait de se passer. En quelques minutes, sa vie avait basculé et elle était fiancée à Mr Darcy ! Et dire que ce matin encore, elle avait cru l'avoir perdu pour toujours… Elle le vit s'approcher et s'asseoir près d'elle. Il lui prit la main pour y déposer un baiser avant de lui demander :

— Allez-vous bien ?

— Oui, souffla-t-elle. Tout s'est passé si vite…

— Etant donné les circonstances, pourriez-vous prolonger votre séjour avec les Gardiner pour deux nuits supplémentaires, le temps que je me prépare pour le voyage ? Avec votre permission bien sûr, je souhaiterais vous accompagner à Longbourn pour demander le consentement de votre père. J'ai demandé aux Bingley s'ils pouvaient nous chaperonner pendant le voyage, et ils seraient tout heureux de nous accompagner, avec Georgiana aussi. Alors cette organisation vous conviendrait-il, à vous et aux Gardiner ?

Elle lui prit la main dans les siennes en lui murmurant :

— Oui, c'est parfait. Je vais en parler aux Gardiner.

— Et bien sûr, Pemberley est ouvert pour vous héberger. Vous n'avez plus besoin de retourner à l'auberge si vous voulez.

— D'accord, je vous remercie monsieur.

— Très bien, je vais faire préparer deux chambres pour vous et les Gardiner.


Le surlendemain, le groupe partit pour Longbourn.

Ils firent une brève escale à Londres avant de continuer leur route au Hertfordshire.

En apercevant de loin le carrosse des Gardiner, suivi par celui de Mr Bingley et un autre un peu plus grand qu'elle ne reconnut pas tout de suite, Mrs Bennet s'agita dans tous les sens, curieuse et ravie d'avoir de la visite, ayant un très bon pressentiment. Entendant Mrs Bennet crier dans toute la maison, les autres femmes de la famille sortirent pour voir ce qu'il y en ait. Même Mr Bennet sortit de sa bibliothèque, curieux de savoir qui était ce mystérieux troisième carrosse.

Cinq minutes plus tard, les trois voitures s'arrêtèrent devant Longbourn. De la première voiture, Les Gardiner et Elizabeth sortirent. De la deuxième, les Bingley. La famille Bennet s'approcha d'eux pour les saluer, heureux de se retrouver. On entendit des exclamations de joie et de surprise. Presque tout le monde parlait en même temps, comme on avait l'habitude avec cette famille. Puis Darcy et Georgiana sortirent de leur voiture.

Les Bennet les regardèrent, ne s'attendant pas à avoir la visite des Darcy.

— Mr Darcy ! Quelle bonne surprise de vous revoir ici chez nous ! s'exclama Mrs Bennet.

Mr Darcy s'inclina poliment en saluant les parents Bennet et leurs trois filles. Il leur présenta à son tour sa petite sœur qui fit la révérence. La famille Bennet accueillit Georgiana avec la même politesse.

— Quelle joie de vous revoir si tôt dans la région Mr Darcy ! dit Mr Bennet. Quel bon vent vous amène, monsieur ?

Mr Darcy ajusta sa cravate avant de répondre :

— Mr Bennet… Je…

Il s'interrompit en sentant un soudain moment d'angoisse le gagner. Cette fois-ci, il n'était pas juste un simple passant qui accompagnait Mr Bingley en tant qu'ami. Il était maintenant l'acteur principal. Le jeune homme sentit alors une main effleurer la sienne et il se tourna pour voir Elizabeth qui s'était déjà déplacée discrètement tout près de lui. Elle lui adressa aussitôt un regard d'encouragement. Elle lui prit affectueusement la main entre les siennes pour le rassurer. Ce geste, avec cet échange de regards et de sourire entre Darcy et Elizabeth, disait tout, et les parents Bennet comprirent.

L'expression de stupéfaction affichée sur leur visage à cet instant précis était indescriptible, ils étaient bouche bée en assistant à la scène qui se déroulait devant leurs yeux.

Reprenant de plus belle son assurance habituelle, Darcy reprit alors la parole.

— Mr Bennet, je suis venu vous demander de m'accorder un entretien privé avec vous.

Un grand moment de silence se passa, jusqu'à ce que Mr Bennet ne formule une réponse se résumant juste en deux mots :

— Bonté divine.


Ouf ! Ca leur a pris 22 chapitres pour se mettre enfin ensemble, hihihi ! Je tiens à dire que ce n'est pas moi, mais c'est eux qui me dictent leurs actions depuis tout ce temps et pour la suite. Je ne fais qu'écrire et partager ;)


Et pour finir ce chapitre, on passe au jeu.

Il y a deux répliques de deux dessins animés Disney distincts dans ce chapitre.

Dites-moi en commentaires si vous les avez reconnues ? :D Les répliques et les titres du Disney correspondant.

Et sinon dans le prochain épisode, on va voir ce que va dire Mr Bennet. Comment il va réagir à votre avis ?