Ironie du Sort
Genre : Mythologie, Magie, Slash et Crossover.
Disclaimer : Tout m'appartient sauf les personnages.
Univers : Saint Seiya / Harry Potter
Couple : Hadès x Shun
Auteur : Licy Dreamlight
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Remerciez Estelle Uzumaki pour ce mini-crossover défi.
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Pour ceux qui ne connaissent pas l'autre univers crossover, comme d'habitude, je rendrais la lecture facile et donnerais tous les éléments nécessaires à la compréhension au fur et à mesure.
Chapitre 10 : Enquête et Sentiments
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Faisant les cents pas devant son trône, Hadès attendait. Il avait chassé tout le monde, l'esprit accaparé par la mine entre la rage et la tristesse de Shun. Pourquoi rien n'allait ? Il essayait pourtant !
Quand la porte s'ouvrit, Hadès cessa sa longue marche pour faire signe au nouveau venu de le rejoindre.
Kagaho s'approcha lentement, sentant l'atmosphère tendue et presque suffocante qui régnait dans la pièce.
« Seigneur Hadès, » commença Kagaho en s'inclinant profondément, « vous m'avez fait mander. »
« Où en est l'enquête sur la mort de Perséphone ? »
Kagaho sentit un frisson parcourir son échine face à la voix basse et menaçante du dieu. Il redressa lentement la tête, cherchant ses mots avec soin.
« Mon Seigneur, l'enquête progresse. Cependant, les événements remontent à des siècles et les pistes sont rares. J'ai déjà fouillé une grande partie des registres des Enfers centrés sur la période concernée et, pour le moment, rien ne se démarque. »
Les yeux de Hadès s'embrasèrent de colère. Il fit un pas menaçant vers son subordonné.
« Rien ? » gronda-t-il. « C'est impossible ! Depuis des siècles, j'ai cru qu'elle avait choisi la mort pour fuir notre union, surtout après nos disputes sur les enfants. Mais, avec sa réincarnation, j'ai appris que non seulement Perséphone avait été aidé dans ce macabre projet, mais qu'elle m'avait aussi laissé un message pour que je la fasse revenir plus rapidement. Message que je n'ai jamais reçu ! Quelqu'un était à l'œuvre ! Il y a forcément des traces ! Sinon à quoi me sert-il d'avoir autant d'officier et de Spectres surveillant les Enfers ?! »
Kagaho se prosterna davantage, sentant le poids de la rage divine s'abattre sur lui sous la forme d'un cosmos corrosif.
« Seigneur Hadès, » supplia-t-il en reculant sous l'effet de ce cosmos qui tentait d'arracher des bouts de son surplis, « Donnez-moi plus de temps. Je vous promets que je découvrirai la vérité. J'y suis presque. »
Hadès resta silencieux un moment, son regard brûlant fixant Kagaho.
« Le temps est un luxe que je ne peux plus me permettre », murmura-t-il enfin. « Shun me blâme, mais je ne comprends pas sa rancœur. Trouve-moi des réponses, Kagaho. Et vite. »
« Je ne vous décevrai pas, mon Seigneur, » dit Kagaho en se redressant avant de quitter la salle du trône d'un pas vif.
De nouveau seul, Hadès serra les poings.
« J'ai donné un orphelin à Shun, » murmura-t-il pour lui-même, « pour montrer que j'avais compris. Que je me souvenais de notre querelle ! J'enquête sur sa mort et les responsables de ce désastre. Pourquoi cela ne suffit-il pas ? »
Shun l'avait repoussé, ses yeux brillant de larmes et de colère.
« Que dois-je faire de plus ? » se demandait Hadès en quittant à son tour la pièce pour se diriger vers la chambre conjugale.
Il posa une main hésitante sur la poignée de la porte. Le froid de la poignée semblait refléter la froideur qui s'était installée entre eux. Mal à l'aise, il lâcha la poignée et toqua à la place.
Shun ouvrit, mais ne le laissa pas entrer, se contentant de le fixer avec reproche.
Hadès sentit son cœur se serrer à cet accueil.
« Je sais que tu m'en veux, » commença-t-il. « Je comprends que tu sois en colère. Mais je ne comprends pas pourquoi. Je fais tout ce que je peux. »
Shun baissa les yeux, ses épaules se contractant légèrement. « Toi, toi, toi. C'est toujours de toi qu'il s'agit. Tu as toujours voulu tout contrôler, sans jamais vraiment écouter. Si tu l'avais fait, nous aurions pu discuter de mes peurs sur notre relation, sur ma place aux Enfers. Mais tu ne l'as pas fait et j'ai dû me débrouiller pour comprendre et tenter de changer les choses. Je suis mort, car c'était le seul choix qu'il me restait pour être entendu. »
Hadès sentit une vague de culpabilité l'envahir. « Je… Je suis désolé, » dit-il avec sincérité. « Je n'ai jamais voulu te faire souffrir. »
Shun releva les yeux, et cette fois, Hadès y vit une tristesse profonde, comme une blessure ouverte.
« Que puis-je faire ? » S'alarma Hadès, démuni. « Dis-moi ce que je dois faire pour te montrer que je t'aime et que je tiens à toi. »
Shun le regarda longuement, puis soupira.
« Écoute-moi. Écoute ce que j'ai à dire, sans chercher à résoudre ou à contrôler. Montre-moi que tu es prêt à être mon partenaire, pas seulement mon souverain. Que nous sommes sur un pied d'égalité. »
Hadès hocha lentement la tête.
« Je t'écouterai. Je promets de t'écouter. »
Le silence s'installa de nouveau, mais, cette fois, il était empreint d'une lueur d'espoir. Du moins jusqu'à ce que Shun plisse les yeux au rappel qu'Hadès venait juste de parler de son retour comme consort à leurs sujets. S'il avait pris autant de temps à le faire alors…
« Harry ! » S'exclama-t-il, l'inquiétude vrillant son regard. « L'as-tu officiellement reconnu l'enfant comme notre fils adoptif ? As-tu fait en sorte qu'aucun être ici ne s'en prenne à lui ? »
Hadès resta sans voix, son esprit cherchant désespérément une réponse. Pour lui, l'enfant était surtout un moyen d'apaiser celui qu'il aimait.
« Je… non, pas encore, » balbutia-t-il. « Mais son garde du corps est presque prêt. Et en attendant, il est toujours avec toi… Je pensais que… »
« Tu pensais ? » l'interrompit Shun, ses yeux flamboyants de colère. « Tu ne réfléchis jamais aux conséquences de tes actions, Hadès ! Cet enfant est vulnérable ici, sans reconnaissance officielle. Il pourrait être en danger à chaque instant ! »
Hadès ouvrit la bouche, cherchant des explications.
« Je… je voulais te montrer que je pouvais changer, que j'étais prêt à faire des sacrifices pour toi. Je n'ai pas eu le temps de penser à tout cela… »
« Des sacrifices ? Nous parlons d'un enfant ! Notre enfant ! » le coupa Shun, sa voix tremblant de déception et de rage. « Tu n'as jamais vraiment compris ce que signifie être un partenaire, un parent. J'en ai assez de tes promesses vides. »
Avant qu'il ne puisse répondre, Shun lui claqua la porte au nez.
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Déterminé, Kagaho pénétra dans la salle des archives. Ses yeux gris scrutèrent les étagères immenses où reposaient les registres des patrouilles des Enfers. Il n'avait pas le droit à l'échec. L'agitation d'Hadès pesait de plus en plus sur l'équilibre des Enfers.
Voir son dieu et chef, normalement imperturbable, être si troublé l'effrayait. Et il n'était pas le seul parmi l'armée des Enfers à ressentir cela. Kagaho dépassa les étagères qu'il avait déjà parcourues et posa sa main gantée sur l'un des anciens registres. Avec un soupir résigné face à la charge de lecture, il s'installa à une table de pierre froide et ouvrit le livre.
Les heures défilèrent sans qu'il les remarque. Les mots griffonnés dans les registres de l'époque ne présentaient rien d'intéressant. Jusqu'ici il n'avait que relevé des fragments d'indices indiquant que les Moïres elles-mêmes, s'étaient occupées de la réincarnation de la déesse Perséphone. Mais cela, il le savait déjà et son Seigneur aussi. Sinon, Hadès aurait su qui était vraiment le chevalier d'Andromède et l'aurait ramené aux Enfers dès le début.
Il fallut encore à Kagaho de longues heures de recherche avant qu'une annotation ne l'interpelle. Il se redressa et relut le passage parlant d'une silhouette féminine et d'un éclat doré. Certainement une déesse. Si cette mention remontait bien à l'époque de la disparition de Perséphone, il ne devait pas y avoir de divinité dans ce secteur.
Ne voulant pas perdre cette piste, il se rendit dans les limbes. Précisément là où avait été mentionnée l'apparition des siècles plus tôt.
Ignorant les cris lointains des âmes perdues, il s'avança, torche à la main pour repousser l'ombre oppressante de la grotte.
S'il ne savait pas ce qu'il cherchait, il aurait manqué les éclats dorés, presque imperceptibles, incrustés dans la roche. Kagaho s'agenouilla pour les examiner de plus près et fronça les sourcils. Elle avait donc été présente ici. Mais pourquoi ? Était-ce un hasard ? Il se redressa, son esprit travaillant à toute vitesse pour tenter de lier ce qu'il savait, mais il lui manquait des éléments de contexte. Cependant, malgré le temps passé, ces résidus magiques étaient toujours puissants, chaotiques, et portaient une signature qui ne laissait guère de doute.
Il devait le dire à son Seigneur.
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À défaut d'avoir pu entrer dans ses quartiers, Hadès était assis dans l'un de ses appartements privés. La seule lumière dans la pièce provenait d'une flamme bleutée qui vacillait au-dessus d'une coupe d'argent sur la table en pierre noire, mais elle n'illuminait que faiblement l'étendue du vide qui semblait peser sur lui. C'était son ancienne chambre, du temps d'avant qu'il tombe amoureux de Perséphone. Mais maintenant, c'était plus un débarras rempli de poussières. Bien sûr, il aurait pu aller dans n'importe quelle autre pièce, mais à quoi bon. Il ne dormait pas, comme à son habitude. Cela faisait des siècles qu'il ne trouvait plus de repos.
Depuis le retour de Perséphone, ou plutôt de Shun, il se sentait déphasé. Il se souvenait la douleur, la perte et la joie de retrouver son amour. Mais il ne pouvait pas l'exprimer. Il n'y arrivait pas. Il s'était volontairement distancé de ses émotions après la disparition de Perséphone, scellant ses émotions dans les tréfonds de son être pour pouvoir continuer à régner. Car c'était son devoir : un roi divin ne doit pas se laisser submerger.
Mais c'était cette distance émotionnelle, qu'il avait considérée comme une protection, qui maintenant formait un mur entre lui et Shun. Hadès se redressa lentement, posant son regard sombre sur son propre reflet dans un miroir d'obsidienne accroché au mur.
Il serra les poings, écœuré par sa propre image. Tout ce qu'il voyait c'était un être fissuré par le poids des siècles d'isolement.
Il avait été un époux défaillant. Et visiblement, il l'était toujours.
Shun était là, vivant. Il n'était plus la douce et lumineuse déesse qu'Hadès avait tant chérie, et pourtant, son regard portait toujours cette même étincelle, ce même feu, cette même volonté d'être heureux. Cela suffisait à rallumer en lui des souvenirs qu'il n'était pas sûr de pouvoir affronter.
Mais Shun était là. Prêt à lui donner une chance. Une chance qu'il avait prise pour acquise. Une chance qu'il perdî*ait. Shun doutait de lui, de leur amour. Encore une fois.
Les mots que lui avait lancés l'ex-chevalier résonnaient encore dans sa tête comme un coup de poignard. Bien sûr qu'il l'aimait. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais ce n'était pas suffisant. Shun méritait bien plus que des mots.
Hadès se leva d'un pas lent et marcha jusqu'à l'autel sacré contenant la flamme bleue. Il savait ce qu'il devait faire.
Hadès tendit une main tremblante vers la flamme qui s'écarta pour révéler le fragment de son âme qu'il avait scellé dans une urne depuis des siècles. Ce rituel avait été son salut, le seul moyen qu'il avait trouvé pour survivre à la disparition de Perséphone. En enfermant son amour, sa douleur et sa vulnérabilité dans ce sceau, il s'était protégé. Mais il avait aussi perdu une part essentielle de lui-même.
« Si je veux qu'il reste… si je veux qu'il comprenne… alors je dois le briser, murmura-t-il pour lui-même, presque pour s'encourager.
Puisant sur sa résolution, il commença une incantation et les runes gravées sur l'urne s'illuminèrent d'un éclat rougeoyant. Immédiatement une douleur fulgurante traversa sa poitrine, tandis que l'urne se fissura lentement en émettant un étrange gémissement sourd, avant d'exploser en une nuée de cosmos.
Hadès tomba à genoux, suffoquant. Une vague de sensations qu'il avait longtemps ignorées le submergea : des souvenirs, des émotions, des douleurs vives et aiguës. Il se revit tenant la main glacée de Perséphone, la dernière fois qu'il la voyait avant de l'enterrer. Il se revit seul, luttant contre l'éternité sans elle. Et il se revit errant dans les jardins et luttant pour ne pas tout détruire à cause du parfum persistant des grenades qui semblait se moquer de lui.
La douleur de la perte qui l'avait rongé avait été insoutenable. Et elle était toujours forte et puissante, comme si tout était arrivé hier. Mais avec elle venait aussi l'amour, brûlant, dévorant.
Puis tout devint noir.
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Hadès se réveilla hébété, ébranlé et avec chaque fibre de son corps le suppliant de se reposer sous les pics de douleur qu'il ressentait encore.
Pourtant, malgré le poids de la douleur qui l'accablait encore, sa première réaction fut de se traîner jusqu'au jardin privé de Shun. Il y avait ressenti le cosmos de ce dernier et souffla de soulagement en voyant le dieu réincarné qui lui tournait le dos.
« Shun », appela-t-il d'une voix rauque.
Shun se retourna, haussa un sourcil en apercevant sa mine pâle, mais resta silencieux, croisant les bras. L'enfant n'était pas avec lui, constata Hadès en prenant une profonde inspiration.
« Je… je suis désolé », commença Hadès, les mots lui écorchant presque la gorge.
Shun leva les yeux au ciel. Des mots, toujours des mots.
« Pendant des siècles, j'ai porté le poids de ta disparition, au point de sceller mes propres émotions pour pouvoir continuer à régner », s'empressa d'ajouter Hadès. « Mais ce que je n'ai pas compris, c'est que ce sceau m'a rendu incapable de te montrer ce que je ressens vraiment. »
Il fit un pas en avant, ses yeux brillants d'une intensité nouvelle.
« Je t'aime, Shun. Je t'aime comme je t'ai aimé autrefois, avec toute la force de mon être. Mais cet amour m'a détruit. La douleur de ta perte m'a brisé, et je ne voulais pas revivre cela. Alors j'ai choisi de me protéger, au détriment de toi… de nous. »
Pour la première fois depuis des siècles, Hadès laissa ses larmes couler, silencieuses mais abondantes.
Les sourcils de Shun se froncèrent légèrement face aux réactions expressives de son époux, mais il continua à garder le silence.
« J'avais scellé mes émotions. Je ne supportais plus ton absence. Et je pensais que ce serait plus simple. Je ne veux pas te perdre à nouveau. J'ai libéré mes émotions, mais je sais que je suis mauvais, distant, et peut-être même indigne de toi. Si tu veux partir, je ne t'en empêcherais pas. Mais sache que chaque instant où je te vois, chaque instant où tu es là, c'est une bénédiction que je n'ai jamais méritée.
Il s'arrêta. Sa voix s'étant brisée à ses derniers mots.
Shun resta immobile un moment, puis s'approcha lentement.
« Je ne sais pas si je peux te pardonner tout de suite », murmura-t-il. « Je suis en colère, Hadès. Je suis perdu. Quand je suis revenu, j'espérais… je ne sais pas ce que j'espérais, mais certainement pas ta complaisance face à la situation ».
Hadès détourna les yeux, mais il ne se déroba pas. Il hocha la tête, acceptant les reproches comme une punition méritée.
Shun recroisa les bras pour s'empêcher de se trahir en tentant de toucher Hadès et le fixa avec une expression indéchiffrable. Il avait peur d'espérer, en même temps, il voulait tellement y croire.
« Et maintenant ? »
Hadès inspira profondément, ses épaules larges se soulevant sous le poids invisible de ses émotions.
« Maintenant, je— »
Ses mots restèrent bloqués. Pendant un instant, Hadès se contenta de le fixer comme s'il ne comprenait pas pourquoi son larynx refusait d'exprimer le moindre son.
Shun le vit vaciller et devenir aussi blanc que de la craie.
« Hadès ? » s'inquiéta Shun.
Les yeux d'Hadès s'écarquillèrent alors qu'il se souvenait enfin pourquoi le sceau contenant les émotions divines ne devait normalement jamais être brisé.
« Le sceau— »
Hadès se tut en sentant un mouvement en lui. Comme une onde étrange qui remontait depuis l'abîme où il avait enterré ses émotions. Il porta ses mains à sa poitrine, comme pour contenir ce qui s'y passait. En vain.
Une ombre informe, sombre et vaporeuse, s'éleva de son torse. Elle sembla vibrée d'une énergie brute et nocive avant de prendre la forme d'une haute silhouette enveloppée d'une cape aux bords déchirés cachant son visage. Immédiatement, l'air autour d'eux se refroidit tandis que des sentiments de terreur et de désespoir s'étendaient comme cherchant des proies.
S'étant protégé en matérialisant son cosmos divin, Shun avait également instinctivement matérialisé sa chaine, prêt à se battre.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il, les yeux fixés sur la forme mouvante.
« Une manifestation… de ma douleur… condensée en entité », expliqua Hadès en ayant du mal à reprendre son souffle. « Un détraqueur. »
La créature émit un grondement, un son guttural qui résonna dans le jardin comme un cri déchirant. Elle s'élança soudainement vers la voute souterraine qu'elle traversa à la recherche de victime mortelle. Les émotions ici étant trop assourdies par rapport aux vivants.
Quand tout redevint silencieux, Hadès s'effondra à genoux, épuisé.
« Es-tu toujours obligé d'aller dans les extrêmes ? » Demanda soudainement Shun.
Hadès leva les yeux vers lui, un faible sourire étirant ses lèvres.
« Pour toi, oui. »
Shun le fixa un instant, avant de tendre une main pour l'aider à se relever.
« Si tu veux vraiment qu'on avance, Hadès, tu dois me promettre une chose. »
« Tout ce que tu veux. »
« De véritables discussions, une écoute active et, surtout, le serment de ne plus jamais employer ce sceau. »
Hadès hocha la tête, serrant doucement la main de Shun.
« Je te le promets. »
Et, pour la première fois depuis des siècles, Hadès se sentit drainé d'énergie, mais enfin bien au fond de lui.
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« UN DÉTRAQUEUR DANS UN QUARTIER MOLDU ! »
Dumbledore se massa ses tempes alors que cela faisait dix minutes qu'il avait été réveillé en sursaut par plusieurs appels via le réseau des cheminées. Par Merlin, il était à peine trois heures du matin.
« Il a été attrapé donc tout va bien », soupira Dumbledore.
Les membres de l'ordre qui travaillait au Ministère de la Magie l'avait déjà tenu à jour de la situation.
« JE LE SAIS, ALBUS ! MAIS TOUS LES DÉTRAQUEURS D'AZKABAN ONT ÉTÉ RECENCÉS ! ALORS D'OÙ SORT CELUI-LÀ ?! »
Dumbledore fronça les sourcils, comprenant enfin les inquiétudes d'Alastor. Un détraqueur sauvage ? C'était impossible. Alors, une tentative de Voldemort ? Non, sa défaite était encore trop récente. Son corps avait été anéanti.
« Il serait bien trop faible pour orchestrer une telle chose… » songea à haute voix Dombledore. « Peut-être des Mangemorts. »
« Mangemorts ou pas, le Ministère est en crise ! » Ajouta sèchement Alastor Maugrey qui s'était calmé à la mention des hommes de main de Voldemort. C'était bien moins effrayant de penser à eux plutôt que d'imaginer que des détraqueurs pouvaient maintenant surgir de n'importe où.
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À suivre !
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Que c'est beau la communication. Hadès aurait pu éviter bien des problèmes s'il avait été clair en parlant du sceau dès le début.
Ça m'embête un peu, car à cause de cela je n'ai pas pu ajouter de scène mignonne avec Harry dans ce chapitre. Mais je trouvais tellement amusant de créer ce lore pour les détraqueurs. xD
Promis, une scène cute pour la suite et surtout des réponses sur la "réincarnation mal gérée" de Persephone (mais vu l'indice évident dans ce chapitre, vous devez déjà avoir trouvé).
