Bon j'ai édité une nouvelle fois le chapitre... Je n'avais pas vérifié la mise en page etc entre word et ici et c'était une véritable catastrophe !

En espérant que ce chapitre vous plaise.


Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé une aussi belle nuit. Vraiment. Peut-être juste le fait de savoir que je pouvais dormir sur mes deux oreilles, que quelqu'un veillait sur moi, ce qui n'avait pas été le cas depuis des lustres. Je me levais à sept heures du matin comme tous les jours, je filais à la douche avant de faire le petit déjeuner. Mon invitée semblait se lever également.

- Je m'en excuse si je vous ai réveillé... Vous me direz ce que vous souhaitez au petit déjeuner, j'ai du café, chocolat, thé, jus d'orange, ainsi que des pommes, clémentines et je peux vous faire des tartines de fraise si vous souhaitez. Je vous ai laissé une serviette de bain, dans la salle de bain.
Elle me regardait en me souriant.

-Merci. Je vous prendrais bien du jus d'Orange, une pomme et une tartine de fraise. Je lui souris et m'activais à lui préparer son petit déjeuner pendant qu'elle filait sous la douche. La porte sonnait, j'hésite quelques instant à ouvrir après tout que pouvait-il m'arriver ? Bien Graham.

- Que me vaut ta visite Graham ? Je pensais avoir été claire sur tout. Je sais que tu es sans doute blessé et j'en suis navré, mais je veux être heureuse et si tu te soucis de moi laisse-moi être à nouveau heureuse. Disais-je d'une voix calme, blasé et assuré. Il avait les larmes aux yeux.

- Je ne vois pas ma vie sans toi dedans.

- On peut toujours rester ami, ne plus être en couple, marié, ne veut pas dire qu'on ne se reverra plus. Après il faut que tu y mettes du tiens, la balle est dans ton camp. Si tu continues à me menacer, à me suivre partout à ne pas me laisser d'espace alors que je te le demande, on ne pourra pas rester en de bons termes et donc ne plus être ami. Je ne pense pas que c'est ce que tu veux. Mes paroles m'étonnaient moi-même, Peut-être que le fait que j'ai passé une bonne nuit y est pour quelque chose.

- Ok, si tu veux que je signe tes papiers c'est maintenant. Je le laissais entrer. Je le voyais scruter partout. Tu as un invité ?

- Une amie Graham, qui a dormi sur le canapé si tu veux tout savoir. Je disais cela en me disant qu'il serait gêné et qu'il verrait que sa crise de jalousie est mal placée, mais que nenni.

- Tu m'as déjà remplacé !

- Graham ! Je t'arrêtes tout de suite. Crois tu que je t'aurais laissé entrer si j'avais été avec quelqu'un d'autres qu'une amie ?

- Oui, t'es prête à tout pour que je signe ce papier. La blonde revenait, elle était vêtue d'un tailleur sombre, pantalon pareil et chaussures noir ciré.

- Bonjour, je suis Emma Swan une amie de Régina. Elle avait entendu notre conversation c'est sûr, et heureusement, car j'ose imaginer si elle c'était présenté comme un agent de police veillant à ma sécurité.

- Graham Humbert le Mari de Madame.

- Bientôt ex-mari, bon maintenant que tu as vu que je n'allais pas voire ailleurs, veux-tu bien signer les papiers ou sortir ?

- Tiens regarde ce que je fais de ces papiers. Il les déchire avant de se diriger vers la porte.

- Tu verras avec mon avocate dès à présent et on ne pourra plus être ami ou peu importe.

- Très bien, je vais te rendre la vie impossible.

- Très bien, je ne te montre pas la sortie, tu la connais. Il me regarda avec énervement. Il s'approche de moi et me chuchote à l'oreille " Tu as de la chance de ne pas être seule" Me dit-il Avant de partir. J'étais comme tétanisé, figé sur place. Je mis quelque instant avant de reprendre mes esprits. Il n'avait plus rien de l'homme sur lequel j'avais flashé. Une fois mes esprits retrouvés je m'asseyais autour de la table ou j'avais préparé le petit déjeuner. La blonde me demandait la bouche pleine ce qu'il avait pu me dire et si elle devait s'inquiéter je lui dis fermement non avant de m'excuser.

- vous n'en avez pas marre ? Me demande t'elle l'air de rien, je manque presque de m'étouffer en buvant mon jus.

- Pardon ?

- De faire semblant que tout va bien.

- Ai-je le choix ? Lui dis-je en la fusillant du regard. Je n'ai pas peur de lui Lieutenant. Je sais me défendre.

- Donc ça ne vous dérangerait pas qu'on aille sur un tatami et que je juge ça par moi-même ? Je lève les yeux aux ciels. Voilà que maintenant là policière me défiait.

- Si ça peut vous faire plaisir. Elle me disait qu'elle allait voir ce que je valais ce soir. On se prépare, c'est l'heure qu'on aille au travail. On va chacune dans nos voitures, pour aller au même endroit. Arrivée au travail Ruby me salut comme tous les matins, un café m'attend tout fumant sur mon bureau, je fais machine arrière pour la remercier. La journée a filé à une vitesse folle, entre les appels, les mails, le courrier. J'ai déjeuné à la va vite ce midi dans mon bureau tellement absorbé par ce que je faisais. Il y a qu'une tête blonde qui m'a tiré de ce que je faisais.

- Ça fait longtemps que vous êtes là Lieutenant Swan ?

- Non, alors vous êtes prête à prendre une raclée ? Je regarde l'heure sur mon ordinateur, il était dix-neuf heures trente, comment le temps avait fait pour m'échapper autant. Je range comme je peux mon bureau en fermant des dossiers. Je prends mon manteau.

- C'est vous qui n'êtes pas prête Lieutenant Swan.

- J'accepte votre défi. Je souris d'une manière mesquine. Ruby était déjà partie depuis longtemps. On allait au point de rencontre avec nos voitures respectives, c'était dans un Dojo. Je ne pensais pas qu'à cette heure-ci il y en avait un encore d'ouvert. Je compris seulement à quelle sauce j'allais être mangé quand je la vue ouvrir avec ses clefs l'endroit.

- Je suis professeur de karaté les weekends. J'arque un de mes sourcils, rien que ça me dis-je à moi-même. Donc elle est ceinture noire c'est sûr. On enlève nos vestes, on était toutes les deux dans des tenues non adaptées. Elle me regarde et me dit, faites comme si j'étais dangereuse, que je voulais intenter à votre vie. Me dit-elle avant de foncer vers moi en faisant mine de vouloir en découdre. Elle essaye de me donner un coup, je le bloque, un coup de pied, je le bloque. Elle me fait une balayette je tombe au sol, mais je m'agrippe à elle et l'emporte avec moi. Elle rit avant de se relever. Encore au sol je lui fais une balayette, elle tombe.

- Tout n'est pas à jeter, mais si vous le voulez bien je peux vous donner quelques conseils.

Je l'écoute, elle me donne avec bonne humeur deux trois astuces, cet échange me fait plaisir, car il n'y a aucun jugement juste de l'entraide pour que je m'améliore. Moi qui pensais qu'elle allait se foutre de moi, ou peu importe. Elle voulait juste voir ce que je savais faire pour mieux me conseiller par la suite. C'est vrai que ce n'est pas parce que je vie quelque chose de pas évident en ce moment, que tout le monde est forcément méchant, la preuve. Je la remerciais. Elle voulait me revoir, les Samedis pendant les cours adultes. J'acceptais sans soucis. Heureusement qu'elle vendait le kimono, pantalon et ceinture qui allait aveccar je n'avais plus les miens ! Je devais juste lui ramener la preuve de mes «diplômes» pour qu'elle me donne la ceinture adéquate. Je m'étais arrêté à la ceinture Verte. On c'était donné rendez-vous ici même demain, puisque pour le moment on était vendredi soir. Il faudrait donc que je m'attèle à chercher mon diplôme ce soir et c'est ce que je faisais des que j'étais arrivée chez moi. Heureusement que j'étais très ordonné et que donc j'avais tout classé dans des pochettes, je le trouve donc sans grande difficulté. J'ai pu profiter de la soirée en mangeant des pâtes devant la télé avant d'aller me coucher.


Au levé je n'avais qu'une hâte, me détendre au karaté et revoir la blonde.
J'arrive Trente minutes avant le cours, pour aller à l'accueil ou je la croise immédiatement. Elle m'accueil avec un sourire radieux avant de me dire bonjour, je lui rends son sourire et son accueil, tout en lui tendant mon diplôme. Elle me demande également qu'elle taille de vêtement je porte, j'étais à deux doigts de devenir rouge pivoine, j'ai été gêné pendant une fraction de seconde, n'ayant pas l'habitude de partager une telle information. Une fois ma taille dite elle partit chercher mon kimono, le pantalon et la ceinture. Pour le tout j'ai payé cinquante euros, c'est assez raisonnable et je voulais prendre également un abonnement à l'année mais elle a refusé mon règlement pour le moment car j'ai le droit à deux cours gratuits ne sait-on jamais et pour le règlement du kimono je l'avais fait en chèque pour qu'elle l'encaisse après mes deux cours d'essai. Je la remercie, et elle me montre ou sont situés les vestiaires. Une fois prête j'allais sur le tatami rejoindre son cours. Je suis étonné, il y a vraiment tous les âges. Des enfants, ados et adultes. On est une Vingtaine. Tous salut Madame Swan en disant " Bonjour Maître ", j'avais donc commis un impaire en lui disant seulement bonjour. Je lui dis donc " Bonjour Maître" Pour mimiquer le reste de son cours, ces mots semblaient faux dans ma bouche, je la vue même sourire après ma phrase.
Le cours c'est hyper bien passé, les deux heures sont passés extrêmement vite, à mon plus grand désarroi. Une fois changé et prête à me diriger vers la sortie la blonde m'arrête en m'appelant par mon prénom, ça sonnait tellement joliment dit par elle, je me retourne lui faisant face.

- ça vous dirait qu'ont déjeune ensemble ? Ou avez-vous quelque chose de prévu ? Ça question m'avait prise de cours, n'ayant pas prévu une telle éventualité.

- Euh oui pourquoi pas. Vous connaissez un restaurant dans le coin ?

- Oui un italien en face de ma rue. C'est ainsi qu'on y allait. On a pratiquement parlé Karaté tout le long du repas, je lui ai posé pas mal de questions. De comment elle arrivait à être policière et prof de karaté. Si l'endroit était à elle. Comment lui était venu l'idée etc. Puis à un moment donné elle a été droit au but avec moi, sans prendre de détour et m'a demandé si Graham avait déjà été violent avec moi. Je reste un moment interdite je ne sais pas si je devais y répondre ou pas, mais en la regardant je me senti en sécurité, je ne peux pas l'expliquer, comme si je pouvais tout lui dire sans avoir la peur d'être jugé.

- C'est déjà arrivé quand il avait bu un coup.

- Tu t'es défendu ou pas du tout ?

- Non, je ... On pourra en discuter une prochaine fois Emma. Dis-je calmement. Je veux juste profiter de ce moment avec vous. Je lui offre un sourire assez crispé. Mes mains quant à elles, elles tenaient fermement mes couverts.

- Pas de soucis, je m'excuse si jamais je suis allé trop loin. Je veux juste savoir si je dois m'inquiéter pour vous. Mes cours vont vous aider, même juste à vous blinder mentalement si vous ne l'êtes pas déjà. Me dit-elle d'un air des plus naturel comme-ci on discutait d'un sujet de tous les jours, peut-être était-ce pour dédramatiser la situation, mais cela me convient. Je lui souris.

- Vous savez c'est un bon garçon.

- Vous voyez, vous ne pouvez pas vous empêcher de lui trouver des excuses, il ne faut pas Madame la maire, car c'est lui laisser une possible ouverture à ce qu'il revienne dans votre vie si jamais il insiste. De ce que j'ai compris, vous ne voulez plus de lui dans votre vie, et vous avez vos raisons, mais ne lui trouvez pas d'excuse.
C'est ainsi que notre conversation ce clôture. On a toute les deux payer ce que nous avons consommé, il était hors de question que je lui offre pour qu'elle me rend la pareille ou vice versa. S'il devait y avoir une prochaine fois ça serait en temps voulu et non de manière pressée pour mieux rendre le restaurant offert.


Le lundi pointe son nez. Moi qui n'arrive jamais en retard à mon travail je le suis. Ruby me salut et je m'engouffre dans mon Bureau, comme si je fuyais la peste. J'avais des lunettes noirs vissé sur le nez. Ce n'était pas pratique pour lire mes feuilles. J'ouvre donc les rideaux pour avoir plus de lumière. Ruby entre pour me parler de mon planning de la semaine. Elle me regarde.

- Dur soirée hier soir ? Vous avez la gueule de bois ?

- Oui, je pense que je vais garder mes lunettes de soleil toute la journée. Dites-moi que je n'ai pas de meeting aujourd'hui.

- Ça tombe bien vous n'en avez pas. Je soupir de soulagement. La policière choisie pile ce moment pour entrer et me saluer. Ruby partie en me laissant le planning de la semaine.

- Dur soirée hier on dirait. Me dit-elle en souriant. Je lui rends son sourire. Heureusement elle ne tarde pas à partir encore une fois je soupir de soulagement. En regardant mon planning je vois que j'ai des meetings de prévu demain et après-demain. J'essaie d'avancer dans mes dossiers comme je peux, mais la douleur dans mon corps me torture malgré les analgésiques. C'est ainsi que vers midi, je pris mes affaires informant Ruby que j'allais rentrer chez moi. Je lui demande de reporter les meetings car je ne suis pas en forme.

-Je vais avancer dans mes dossiers de chez moi. Pouvez-vous m'aider à porter mes dossiers jusqu'à ma voiture ?
Évidemment la policière arrivait à ce moment et n'avait pas l'air d'avoir perdu une miette de ce que j'avais dit car elle propose également son aide. Au moins comme ça je n'ai rien à porter. En moins de deux c'était plié il restait plus que moi et Emma devant ma voiture.

- Prenez soins de vous Madame la maire. Me dit-elle en me touchant le bras comme pour appuyer ses propos. Je recule mon bras immédiatement, tellement la douleur est intense. Je lâche un petit cri de douleur contre mon grès. Elle me regarde d'une manière suspecte ainsi que mon bras avant de remonter ma manche pour y voir de joli bleu. Je recule ou plutôt mon corps recule, sans doute par crainte ou peur, pourtant elle fait un pas vers moi avant d'enlever mes lunettes que j'empresse de remettre.
- Il va falloir qu'on parle.

- Très bien, mais pas ici, ce n'est ni l'endroit, ni le moment.

- Je viendrais devant chez vous ce soir à 20h.

- Je verrais si je suis chez moi.

- Régina, je veux juste discuter avec vous.

- Emma, pour être honnête je n'ai pas envie de discuter. Je veux juste souffler me reposer et me vider la tête. Je suis fatigué, éreinté et la dernière chose que je veux est justement de discuter. Dis-je avant de m'engouffrer dans ma voiture, afin de mettre un terme à cette discussion.


Flashback de Samedi soir.
- 911 quelle est votre urgence ?
- Je suis Régina Mills, j'habite au 1706 Warren Avenue N. Mon ex-mari a défoncé ma porte. Je me suis réfugié dans la salle de bain du haut, j'ai fermé la porte à clef et mis un meuble devant mais la porte ne va pas tenir longtemps.
- Comment s'appelle t-il ?
- Graham Humbert, il semble avoir bu, il n'est pas dans un état normal. Faites-vite je vous en supplie... La porte ! La porte est en train de céder. Oh mon Dieu... Un gros fracas était audible.
- Madame Mills ?! Les secours sont en route ils ne devraient pas tarder. BIP BIP BIP. L'appel s'arrête là.


Il était dix-neuf heures passé avant que quelqu'un tape à ma porte. Ça ne peut être que Emma, mais je souhaite tout de même m'en assurer.
- C'est vous Lieutenant Swan ? Lui demandais-je derrière la porte.

- En chair et en os. Dit-elle, c'est ainsi que je lui ouvre la porte. Une fois ouverte je la vois avec des chips, une pizza et une boisson gazeuse. Je la laisse entrer.

- Vous avez changé de porte ?
J'hoche la tête par la positive.

- Elle se faisait vieille, et comme ça j'ai changé les serrures.
Je n'allais pas lui dire "Mon ex mari l'a défoncé." Je lui indique de poser le tout sur ma table basse dans le salon, et je lui prends sa veste malgré ma douleur au bras avant de le poser sur le porte manteau de l'entrée. J'avais enlevé mes lunettes de soleil ce qui lui laissait le luxe d'admirer plus que tout à l'heure mon bel œil droit de panda. Puis on se posa dans le canapé.

- Que voulez-vous regarder, vous avez une idée particulière ?

- Je suis Désolé, mais j'ai besoin de savoir ce qui vous ai arrivée, bien que j'ai ma petite idée.
Je la regarde, je sens son inquiétude dans son regard.

- J'ai appelé la police samedi soir, j'ai négocié avec les policiers et le procureur, soit il me signait les papiers du divorce soit il allait en prison, et il a une injonction d'éloignement à mon encontre. Je garde la maison en prime.

- Ça ne me dit toujours pas ce qui vous ai arrivée Régina, j'ai l'impression que vous fuyez ma question et je peux le comprendre. Est-ce que mentalement ça va bien, vous tenez le coup ?

- On gardera ça pour plus tard Madame Swan.

- Donc c'est plus Emma ou Lieutenant Swan, c'est Madame Swan maintenant ? Pourquoi mettre autant de distance d'un coup ?

- J'en ai besoin. Je vous l'ai dit, j'ai besoin de changer d'air, d'oublier ce qui m'est arrivée, de penser à autre chose. Et si vous ne voulez pas regarder juste un film avec moi alors on a un problème, bien que ça commençait bien puisque vous avez apporté une pizza, des chips et une boisson gazeuse, ça serait dommage de ne pas en profiter ensemble. Je vais plomber l'ambiance avec mes histoires et je n'en ai guère envie.

Je la vois me dire pas de soucis, sans doute pour ne pas me froisser, mais je vois aussi de la déception dans son regard. Je m'en veux tellement de ne pas réussir à lui en parler, mais je n'en ai pas l'énergie ça viendrait à rendre encore plus concret ce qui m'est arrivée, puis je ne peux pas être une victime, moi Madame La Maire. On passait une belle soirée, j'ai laissé Emma choisir le film, quelle erreur je n'ai pas fait ! Elle a choisi un film de noel à l'eau de rose. Ce n'est pas tellement ma tasse de thé, car c'est toujours la même histoire redondante. Je me laisse quand même prendre par le cours de l'histoire. La soirée se passa bien.

- Je peux aller aux toilettes avant de partir ?
Les toilettes... Zut en l'invitant j'avais pensé à tout sauf au fait qu'elle aurait sûrement envie d'aller aux toilettes.

- Régina ça ne va pas.

- Mes toilettes sont en travaux. Je...euhm je n'ai plus de porte. Vous ne ferez pas gaffe. Vous avez qu'à crier occupé quand vous y serez. Dis-je en tentant la carte de l'humour pour me débarrasser de mon malaise. Elle me regarde interloquer avant d'y aller et de crier occupé, ce qui ne manque pas de me faire sourire. Pendant ce temps je débarrasse la table basse. Elle revient quelques minutes après. On se dirige vers ma porte d'entrée.

- J'imagine que vous avez des questions.

- Oui, mais vous me le direz quand vous serez prête. Bonne soirée Madame la Maire.

- Bonne soirée Emma.

C'est ainsi qu'elle part et que je referme ma porte.
Les deux prochains jours j'applique méthodiquement des glaçons sous mon œil comme j'avais déjà fait depuis Dimanche. Je buvais également beaucoup d'eau pour que ce cocard parte le plus vite possible ! J'avais fait toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. J'avais décidé de travailler de chez moi pour la semaine, Ruby me livrait mes dossiers et en récupéraient d'autres quand c'était nécessaire. Le Lieutenant Swan m'avait envoyé des messages, mais je n'avais pas pris le temps d'y répondre. Je n'avais répondu à personne à vrai dire...


Samedi sonnait bien plus vite que prévu, il était hors de question de louper mon cours de Karaté, c'est ainsi que j'allais au cours. Une fois dans le Dojo j'allais directement au vestiaire, sans croiser Emma. Peut-être qu'elle n'était pas là aujourd'hui après tout, me questionnais-je. Une fois sur le tatami je la vue, elle me regarde aussi et me sourit. Je pensais qu'elle m'aurait fait la tronche dû au fait que je n'avais répondu à aucun de ses messages, mais ce n'était guère le cas. Elle nous guidait quant aux gestes qu'on devait faire. Venait le moment du "combat" en duel pour mettre en action les gestes appris. Le maître me désigne pour faire le duo avec moi.

- Je vous ai prise, pour que vous vous exercez sur moi. Je ne préfère pas que quelqu'un s'exerce sur vous au cas où, si vous avez encore des douleurs.
- Je n'ai pas besoin d'être ménagé, je ne suis pas en sucre. Qu'est-ce que je venais de ne pas dire. Elle arque un sourcil. Avant de me faire la prise qu'elle venait de nous apprendre, elle m'invite à en faire de même. Je la fais tomber avec plus de difficulté qu'elle. Elle m'invite à lui faire plusieurs fois cette même prise.
La fin du cours arrive, une fois habillé civilement, prête à partir, Maître Swan m'arrête.

- Ça a été ?

- J'ai adoré ! Ça m'a hyper bien détendu.

- On mange ensemble. J'ai un truc à vous dire. Ok typiquement, c'est le genre de phrase qui stress quiconque. Maintenant j'étais piqué par la curiosité et le stress, donc bien-sûr qu'on allait déjeuner ensemble. C'est ainsi que l'on se dirige vers le même restaurant que la dernière fois, je commande cette fois-ci des lasagnes et elle des pâtes.

- Je ne sais pas comment vous allez le prendre...

- Emma accouchez, vous me faites peur ! Vous ne partez pas au moins ? Elle sourit, je ne peux pas l'expliquer, mais son sourire me calme instantanément.

- Votre appel au 911 a été rendu publique. Mon sang ne fit qu'un tour. Je fis du bruit avec mes couvert dans mon assiette par surprise ou plutôt stupeur.

- Vous l'avez écouté ?

- Je vous dis qu'il est public et tout ce qui vous importe est de savoir si je l'ai écouté ?

- C'est stupide, mais oui... Ça veut dire que les personnes travaillant à la mairie l'ont écouté également. Comment vais-je être crédible comme Maire maintenant !


La suite au prochain chapitre.

Madame la Maire à l'air d'être de plus en plus proche d'Emma, sans forcément s'en rendre compte.

Mais surtout comment va t'elle assumer le regard des autres sur elle ? Et est elle encore légitime comme Maire dorénavant.