Bonjour à vous ^3^
J'ai commencé un arc qui me tenait à cœur, je pense que là je vais écrire plus rapidement (j'espère, mais en général c'est le cas).
D'ailleurs voici le nom des prochains arcs avec les chapitres concernés :
68 - 69 - Les bijoux de l'héritière = Oui c'est pour Bientôt ^^
70 - 73 - Passion à Fantasari
74 - 76 - Sabaody ou la destinée de Monkey D Luffy
77 - 80 - Chaleur hivernale (Titre provisoire, mais pour l'instant j'ai pas trouvé mieux)
Et je suis en train d'écrire l'arc qui me tient à cœur ^w^
Mais avant on va finir l'arc de Romance entre nos trois amoureux si vous voulez bien
D'ailleurs...
AVERTISSEMENT :
Moment intime en début de chapitre, même si on est plus dans le soft et la sensualité.
Bonne lecture à vous ^w^
Chapitre 66 : C'est une belle journée
[Point de vue d'Ariel]
Après quelques chastes baisers nous faisons couler un bain dans ma baignoire… non en vrai je devrai appeler ça une piscine, car elle est très grande. Déjà elle est dans le sol, de forme rectangulaire, il y a quelques marches pour y accéder, qui font aussi office de siège. Ensuite elle est assez profonde, le niveau de l'eau va jusqu'au haut de ma poitrine, donc ce n'est pas fait pour s'allonger dedans, mais je pense que ce n'est pas le plus recherché. Je parie plus sur le fait que c'est le genre de baignoire conçue pour faire des choses en couple ou à plusieurs dans l'eau d'où sa grande taille. La Villa des Plaisirs porte bien son nom.
Afin de rendre l'expérience plus appréciable, j'ajoute un peu de sel de bain à la rose que l'équipage du Moby Dick m'a offert et ça envoyé bon, je suis aux anges.
Ensuite Benn me kidnappe dans ses bras et me dépose dans l'eau entre lui et Crocodile. Chacun s'occupe de me nettoyer une moitié de mon corps… enfin ça c'est ce qu'ils disent sur le papier, en réalité leurs doigts taquinent par des caresses furtives mon corps nu et offert. Et leur traitement est si doux et bon que je ne les arrête pas, au contraire je me laisse fondre, faisant le bonheur de mes amants.
Après m'avoir lavé, je décide d'à mon tour de laver mes amants, je me saisis du savon et je me dirige vers Crocodile :
- Sir Crocodile venez donc ici que je vous lave.
- Oh, c'est une riche idée.
Je glosse, il s'assoit sur une des marches, ce qui est parfait pour qu'il soit à ma hauteur.
Je m'assois à califourchon sur lui et pose mes mains pleines de savon sur son torse, je laisse ces dernières cavaler avec soin et attention sa peau ferme.
Crocodile pose ses bras sur le bord de la baignoire et penche sa tête en arrière, en soupirant d'aise.
Je me mords les lèvres et je me saisis de son pénis pour le nettoyer (et accessoirement lui donner du plaisir). Je peux sentir Crocodile se tendre quand je mime les va-et-vient de ma main. Je l'embête en taquinant, dans le même temps, son cou de ma langue, avant de descendre mes mains sur ses cuisses, où je m'attarde sur ses aines :
- Hum tu es sûre que tu me laves ? Exigez un crocodile.
- La qualité du service ne te plait pas ?
- Je n'ai jamais dit ça... tes jolies mains me paraissent balade bienuses.
- C'est l'hôpital qui se fou de la charité ! M'exclamai-je hilare.
Crocodile se jette sur moi et me soulève, moi je pousse un cri de surprise mêlé de rire.
Me voilà bien surélevée, où je le domine d'une bonne tête :
- Cela va être compliqué de poursuivre votre nettoyage si je suis si haut perché, rétorquai-je amusée.
- Vous avez des mains trop baladeuses Mademoiselle Castelrelli, cela me donne d'autre type d'envie, du genre plus intense et charnel.
- C'est embêtant.
- En effet.
- Bon dans ce cas je vais m'occuper de Benn le temps que tu redescendes.
Crocodile fait une moue boudeuse.
- Je crois qu'elle vient de marquer le point de cette joute verbale, rit Benn qui nous observait.
- C'est mon jeu préféré avec lui, obtenir le dernier mot, rigolai-je.
- Petite diablesse mesquine, grogna Crocodile.
- Ahhhhh !
Crocodile dévore ma poitrine et me colle contre un mur froid, je sens une des mains de Benn immobiliser mes poignets au-dessus de ma tête pour permettre à Crocodile de libérer sa main :
-Traître ! Laissez-moi vous laver et avoir aussi les mains baladeuses, bande de rustres, de…
Crocodile m'était en m'embrassant, caressant mon visage de ses doigts, je ne peux m'empêcher de briller avec lui durant notre échange :
- Bon puis-je reprendre mon exploration ? Exigez-je tout sourire.
- Oui beauté, je suis de nouveau calme maintenant que je t'ai embrassé.
- Et tu ne pouvais pas me le dire, plutôt que de me kidnapper dans tes bras.
- Bien sûr que non, cela aurait été tout sauf drôle.
Je pouffe devant cette explication fort bancale.
Crocodile se réinstalle et j'en profite donc pour achever ce que j'ai commencé en lui faisant un shampoing relaxant, j'aime beaucoup sa texture de cheveux. Je me demande d'ailleurs comment sont ceux de Benn une fois mouillés, j'aurais bientôt la réponse. Pour l'heure je rince les cheveux noirs de Crocodile, avant de l'inciter à pencher sa tête en arrière pour que je puisse l'embrasser :
- Vous voilà tout propre.
- Dommage que ça ne dure pas plus longtemps.
- Toutes les bonnes choses ont une fin.
Je m'écarte de Crocodile et je me dirige vers Benn qui m'attend bien patiemment :
- Puis-je espérer que vous soyez plus coopératif et calme monsieur Beckman ?
- Hum… seulement si ma belle Ariel m'appelle Benn.
Je souris et nous rions doucement :
- C'est d'accord avec mon Benn.
Je l'embrasse chastement avant de me saisir du savon, je m'amuse à appliquer mes mains sur son torse musclé. Je sens le regard de Benn sur moi, je relève mes yeux et je rougis en découvrant un entendu :
- Quoi ?
- Rien, tu es juste craquante comme tout quand tu prends les rennes et puis tu sembles si fascinée de voir un corps d'homme, c'est très savoureux à voir la somptueuse Ariel.
Je pique un fard.
- J'ai vraiment deux hommes qui aiment me faire devenir rouge pivoine, soupirai-je.
- Il faut dire que le rouge est une couleur qui te va magnifiquement bien, rétorqua Crocodile.
- Oh que oui et je ne me lasse pas de plonger mes doigts dans cette belle chevelure chatoyante, continue Benn en prenant une mèche de mes cheveux dans sa main gauche.
Vengeance !
Je me colle à Benn et j'ondule mon corps contre le sien, le faisant délicatement mousser dans le mouvement, je le vois sourire et fermer les yeux :
- Tu pourrais rougir, gémis-je outrée que Benn me résiste.
- Ah non ça, car c'est mon péché mignon de te mettre dans tous tes états, coupa Benn amusé.
- Mais que dois-je faire pour que tu craques à mes charmes ?
- A toi de trouver délicieuse Ariel, mais pour l'heure, j'adore te voir toute rougissante.
Il pose ses mains dans le creux de mes reins et effleure mon dos avec délicatesse, m'arrachant des gémissements de plaisir.
Benn pose ses lèvres dans mon cou et le dévore de baisers, tout en me gardant contre lui. Je lâche des soupirs de bonheur et décide de laisser mes doigts parcourir la peau humide de Benn, traçant des arabesques aléatoires. Là j'entends Benn soupirer de plaisir contre mon oreille et je rougis de plus belle, sous son rire amusé.
Je le repousse doucement, on plonge dans les yeux de l'un et de l'autre, je me noie dans son regard tellement empreint de tendresse et d'amour pour moi, je me sens bien. Je pose ma tête contre ses pectoraux et l'enlace pour un câlin, je ferme les yeux, j'écoute son cœur et je palpe sa peau dans le même temps.
Benn m'embrasse le dessus de mes cheveux dans un baiser tendre et protecteur.
Hum… je le sens se lever tout en me portant dans ses bras, je ne veux pas encore ouvrir mes yeux, je veux trop profiter de cet instant.
Soudain je sens le bras de Crocodile se joindre à ceux de Benn, je me retrouve collée dos contre son torse et Benn face à moi. Ensemble, ils me prodiguent câlin et baisers amoureux.
Je me laisse aller à leurs bras qui se font tendre, m'invitant à m'abandonner pleinement, sans résistance, sans défense.
- Benn… Crocodile, appelai-je dans un murmure.
- Chut…, chuchota Benn en me faisant taire d'un doigt, laisse-toi aller, ne pense à rien, ne fait rien, juste savoure.
Je garde mes yeux clos, me concentre sur ses mains qui parcourent mon corps, sauf mes zones les plus sensibles. Mon corps devient lourd, enveloppée d'une douce léthargie, où seuls nos souffles et le doux clapotis de l'eau brisèrent ce délicieux silence.
Le temps me parut suspendu, je ne savais pas trop à quel moment on avait quitté notre bain, mais cela n'avait pas d'importance.
Doucement, mais sûrement je me sens partir et m'endormir, après tout, cette journée avait été bien trop chargée en émotions.
Hum... la lumière du jour perce les rideaux de ma chambre, je peux sentir à travers mes paupières fermer la luminosité.
Petit à petit je réalise que des mains et des lèvres parcourent gentiment mes joues ou bien mon corps.
Mes amants se font taquins et amoureux avec moi, je gesticule faiblement et me retourne pour me mettre sur le ventre, enserrant mon coussin.
Je les entends pouffer de rire, les vilains ils se moquent, pensai-je en souriant doucement.
Ils déposent avec délice plein de baisers sur mon dos, puis leurs bras enlacent mes hanches, me voilà dans leurs bras :
- Allez ouvre les yeux petite marmotte on sait que tu es réveillée, susurra Benn.
- ...
- Ne fait pas semblant, cela ne prend pas avec nous, continue Crocodile à voix basse.
- ...
Mais moi aussi je suis têtue et je ferai tout pour continuer à faire celle qui dort... même si clairement je suis grillée comme ce n'est pas permis :
- Belle Ariel ouvre tes beaux yeux bleus.
- Non je dors, rétorque-je.
- En parlant ? Rit Crocodile.
- Oui je parle toujours en dormant, donc je dors.
Cette logique est absolument implacable.
Je les entends pouffer de rire et j'ai toutes les peines du monde à retenir mon fou rire, car je les mène par le bout du nez.
Zut ! Ils contreattaquent !
Leurs baisers se font plus insistants sur la peau de mon dos et leurs mains me palpent et caressent avec trop d'entrain.
Je gesticule en brillant et je tente de leur échapper :
- Ah la belle daigne enfin nous faire l'honneur de son "réveil".
Je fixe Benn qui vient de me dire ça et je lui tire la langue, aussitôt il capture mes lèvres et m'embrasse avec passion avant de se séparer de moi.
Je n'ai pas le temps de réagir ou de dire quelque chose que Crocodile pose à son tour sa bouche sur la mienne :
- Bonjour vous deux, finis-je par dire avec un doux sourire.
- Bonjour beauté fatale, susurra Crocodile.
- Bonjour belle Ariel.
Je gigote et me retourne pour leur faire face et mieux les voir.
- Têtue à te tourner et te retourner, maugréa Crocodile.
Je le fixe et lui tire la langue et comme Benn il prend possession de mes lèvres et je gémis hilare.
- Tu es une friponne, taquina Crocodile.
- Ce n'est pas vrai, hein Benn ?
- Tu es une friponne, confirme t'il.
-Traître ! Vous vous liguez encore contre moi, m'exclamai-je hilare.
- Ta faute, tu nous mènes par le bout du nez, faut au moins qu'on soit deux si on ne veut pas se faire avoir, rétorqua Crocodile.
- Je trouve cette manière de faire complètement déloyale.
- Tu as trop de pouvoir à toi seule belle Ariel, il nous faut comprendre, continue Benn.
Je m'écroule de rire devant ce discours absurde :
- Vous faites la paire, mais je vous aime quand même.
J'embrasse leurs joueurs :
- Merci pour hier soir, pour le repas et puis ces moments magiques... je me sens bien dans vos bras.
- Et après avoir dit ça, nous faisant fondre, il devrait qu'on ne se ligue pas contre elle, lance Crocodile.
- C'est là sa dangerosité, elle fait fondre nos cœurs robustes d'homme, reprit Benn.
- Comme vous êtes si malheureux, fis-je faussement compatissante.
- Oui mademoiselle, vous êtes ignoble, reprend Crocodile.
Pour toute réponse je prends mon coussin et frappe Crocodile avant de m'attaquer à Benn qui m'attrape le coussin et me l'ôte des mains avant de le jeter et de m'attraper par la taille :
- Ah lâche-moi ! Ris-je.
- Oh non tu deviens dangereux et violente, Rigola Benn.
- Vous l'avez cherché à m'accuser d'être dangereux et ignoble, coupai-je.
- Elle essaie de nous faire culpabiliser c'est fou ça, s'exclama Crocodile qui remet ses cheveux en arrière dans un geste que je trouve particulièrement sexy.
- Vous avez fait pareil, taclai-je.
Ils se mettent à deux sur moi pour me chatouiller, ces fourbes ! Je me débats dans leurs bras et n'ai malheureusement aucun moyen de fuir, je dois attendre leur bon vouloir.
Mais fort heureusement, ils me relâchent :
- Question Belle Ariel : petit déjeuner au lit ou dehors ?
Je réfléchis intensément, les voir de nouveau à l'œuvre c'est tentant, mais sortir et profiter du calme de l'île en ce début de matinée est aussi très séduisant.
- Déhors ! Piacere m'a manqué, je veux profiter de la vue et de ses rues.
- Très bien, alors habille-toi et on y va.
On ne me fera pas répéter, je me lève d'un lien, je prends les premiers vêtements qui me tombent sous la main et je m'habille rapidement avec la première robe que Cléa m'a faite, la nuit bleue :
- Cette robe me rappelle des souvenirs, fit mon corsaire.
- Ah moi aussi, souris-je, oh !
Je me précipite pour récupérer la bague que Crocodile m'avait laissée à son départ :
- Tiens Crocodile je te la rends, tu avais raison, tu es revenu.
- Merci, me dit-il en m'embrassant le dos de ma main avant de la relâcher.
- Cela me fait penser… j'ai réalisé une bague pour Crocodile, mais j'aimerai beaucoup en réaliser une ou un autre bijou pour toi Benn, qu'aime-tu comme style ?
- C'est mignon, mais pourquoi donc ?
- Bah parce que je t'aime et que je veux que tu ais quelque chose de symbolique qui vienne de moi, quelque chose qui nous lie.
- Est-ce… que tu étais amoureuse de moi lorsque je t'ai quitté ? Est-ce pour cette raison que tu m'as offert cette bague ? Osa requirea Crocodile en montrant celle que je lui ai confectionnée.
Je me tourne vers lui, puis vers Benn.
Je soupire et souris faiblement, ce sujet avait été évité, mais je pense que c'est une question qui les taraude tous deux.
- J'imagine que vous vous posez la question depuis un instant…
- Certes, mais tu n'es pas obligée de répondre à nous deux, je peux vous laisser, après tout cette question vous concerne et Crocodile.
- Je pense qu'au contraire tu dois savoir. En effet j'étais tombée amoureuse de toi Crocodile.
- Mais… pourquoi ne rien m'avoir dit le jour de notre séparation ? J'exige le calme.
- Parce que… je…
Comment pourrais-je lui répondre ?
Parce que je viens d'un autre monde et que je connais les événements à venir ? Parce que je savais que tu allais tenter un coup d'Etat ? Que ma mauvaise expérience en révélant le futur à Barbe Blanche m'avait poussé à ne rien dire ? Parce que je te savais avoir du sang sur les mains ? Parce que j'avais peur que tu m'ôtes la vie ?
Je ne pouvais clairement pas répondre à ça…
Je n'avais pas de réponse à donner, car si je me risquais à mentir Benn allait le voir et certainement le signaler, ou tout du moins me poser des questions en privé. J'étais dans une impasse :
- Ariel… pourquoi tu ne m'as pas retenu ? Me redemanda Crocodile en pertinent mon visage.
Si tu savais comme j'aimerais tout te dire… surtout après avoir tant changé….
- J'aimerai comprendre… tu nous dis que notre statut de criminel ne te pose pas de problème… alors pourquoi ne pas avoir tenté ta chance ?
Je réalise que j'aurais peut-être dû ne pas répondre à cette question. Crocodile ne doit pas comprendre car quand on s'est séparé il n'était pas encore démasqué et accusé coupable des crimes contre Alabasta…
En réalité ce qui m'a retenu c'est le fait que je savais que c'était un homme mauvais… même si j'ai découvert par la suite qu'il pouvait et voulait changer :
- ….
- Est-ce lié à ta réincarnation ? Exigez Benn.
Je me tourne vers Benn épouvantée et aussi surprise, comment at-il su ? Je sais que c'est un homme très intelligent, mais comment ?
- Sa réincarnation ? Répéta Crocodile en arquant une source.
- Oh… je vois… vous n'étiez pas au courant, réalisez Benn lentement.
- Attendez c'est sérieux là ? Réincarnation, on parle bien du fait de mourir et d'avoir une deuxième vie ?
- Oui, confirme Benn.
- Tu… tu es morte ? C'est ta deuxième vie ? Demanda doucement Crocodile dont la surprise et le choc se lisait sur son visage.
- ….
- Seigneur… maintenant je comprends pourquoi tu ne voulais pas te venger de tes bourreaux, j'imagine que tu t'es réincarné dans une époque différente de la tienne ou avec une autre apparence. Que ce soit l'une ou l'autre de ces options, tu veux de la tranquillité c'est évident… Bon sang je suis désolé du mal que je t'ai fait subir, maintenant tout devient plus clair…. Pire je saisis pourquoi, malgré mes recherches pour identifier tes bourreaux, je n'ai jamais retrouvé ta trace en tant qu'Ariel ou même Dolores le nom que tu nous as donné à Marineford.
Bon chanté ! Alors Crocodile cherchait à me venger !
Je suis désolée Crocodile, tu ne trouveras rien sur moi, car je ne suis pas de ce monde… et je n'ai pas le droit d'en parler… comment faire ? J'aimerai tant me libérer de ce poids, mais je ne peux pas, il va falloir que je joue finement.
- Ariel je t'en prie dit quelque chose, supplia Crocodile en prenant en coupe mon visage.
- Si effectivement je me suis réincarnée… cela signifie aussi que je le dois à quelque chose ou quelqu'un… et peut-être que je ne peux pas ou plus en parler, car peut-être que j'en subirai de graves conséquences… .
Ils se regardent curieux et avec sérieux :
- Très bien, fini par dire Crocodile, je ne te demanderai plus rien à ce sujet, mais j'espère un jour pouvoir entendre toute ton histoire, continue Crocodile.
- Merci…
« Ariel je suis désolé…, je pensais que tu lui en avais parlé, vous paraissiez proche… j'ai cru que…. Je te promets de te laisser tranquille, m'assure Benn par télépathie. »
« Ce n'est rien… ce n'est pas plus mal qu'il sache… même si j'aurais préféré dans d'autres circonstances…. Benn comment tu as su que mon silence était à cause de ma réincarnation ? »
« Une intuition. »
« Rien de plus ? »
« Rien de plus. »
Benn me sourit et pose sa main sur ma joue gauche, me la caressant doucement et affectueusement :
- Tu… tu aimes quoi comme style de bijou ? Exigez-je maladroitement pour changer de sujet.
- Je crois que sur cette question je suis l'opposé de Crocodile, j'aime la simplicité et que ce ne soit pas trop tape à l'œil ma chérie.
- Est-ce que… un anneau avec des bords facettés ou ciselés te plairait ?
- Je pense que je risque d'être charmé, j'aurais une préférence pour des bords facettés.
- Tu préfères… l'argent ou l'or ?
- L'argent.
- Très bien…, murmurai-je.
Benn m'attira à lui et m'enlaça :
- Détend-toi jolie princesse.
- Je… suis étendu, mentis-je pitoyablement.
- En effet ça crève les yeux, rétorqua Benn qui n'en croyait pas un mot. Détends-toi j'imagine que ton réveil miraculeux de ton coma n'était pas dû à de la chance, on ne te posera pas de question belle Ariel. Nous ne risquerons pas ta sécurité et votre bien-être.
- Benn a tout dit, n'y pense plus ma belle, tenta de me rassurer Crocodile.
Je me décrispe un peu, je les sais sincère, mais je regrette de ne pas pouvoir leur dire tout ce que j'ai sur le cœur :
- Allons petit-déjeuner dehors, Piacere t'attend après tout, me lance Crocodile.
Je soupirai avec un petit sourire et nous sortons pour aller manger.
Nous nous arrêtons à un café, on s'installe en terrasse profitant du soleil et de la fraicheur matinale.
Je me commande plusieurs douceurs et un chocolat froid.
Sans surprise mes deux amants se prennent juste un café, je ne sais pas comment ils font, moi j'ai faim... surtout après une nuit intense et torride.
Je ne sais pas si c'est qu'une impression, mais j'ai la sensation que Benn et Crocodile se font plus protecteurs, je ne sais pas comment l'expliquer, mais je trouve que dans leurs regards et attitudes quelque chose a changé . J'imagine qu'ayant tapé dans un sujet aussi délicat, qu'est ma réincarnation, ils se font plus prévenant encore.
- Dites-moi avez-vous prévu quelque chose pour ce midi pour le déjeuner ? Car si vous comptez encore cuisiner je veux participer, sinon je veux cuisiner pour vous.
Ils pouffent de rire tous deux :
- Tu te rends compte que tu es encore en train de manger ton petit-déjeuner ? Me fit gentiment remarquer Benn.
- Oui, mais manger c'est une des meilleures choses que m'a offerte la vie, donc je savoure chacun de mes repas et j'aime m'imaginer le suivant, rétorquai-je en souriant.
- C'est toi qui vois ma belle, me répond Benn tendrement.
- Alors je veux cuisiner pour vous ! Vous avez pris soin de moi et chouchouter, ça me ferait plaisir d'en faire de même.
- C'est normal qu'on te bichonne, nous t'aimons et tu as tant souffert, souffla Benn en caressant ma joue.
Crocodile lui me dépose un baiser sur mes cheveux et me murmure un « Je t'aime ».
- Merci à vous, fis-je émue.
Je continue de manger, sous les yeux amusés de mes amours qui ne se lassent pas de me voir savourer et prendre plaisir à m'alimenter.
- As-tu assez manger ma chérie ou tu veux recommander quelque chose ? Exigez Benn.
- Oui je veux commander un câlin de mes chéris.
Ils s'arquent tous deux un sourcil et souriant, ils sont drôles quand ils se coordonnent comme ça.
Je paye mes consommations et eux leurs cafés et ensuite ils m'enlacent, cette chaleur réconfortante me fait du bien :
-Merci d'être là pour moi.
- C'est normal, bon que veux-tu faire ? Demander un crocodile
- Allons au marché ! Comme ça on achètera de quoi faire le déjeuner.
- Tu es beaucoup trop mignonne, tu donnes l'impression de renaître, sourit Benn.
- C'est un peu le cas, répondis-je.
Bras dessus, bras dessous, je suis escortée par mes deux hommes, nous flânons entre les stands et ça parle cuisine, c'est quelque chose qu'ils aiment faire et moi aussi. C'est clairement un point commun et on est en train de limite se batailler pour savoir qui a la meilleure recette et est le meilleur cordon bleu. Ça paye à nous trois, car aucun de nous ne veut lâcher l'affaire, ce qui provoque de sacrés fous rires d'ailleurs.
En tout cas, mes chéris me prennent beaucoup de légumes, hum y'a de quoi fait une délicieuse ratatouille et j'ai bien envie de faire la version de Disney, je l'avais reproduite et j'avais trouvé délicieuse.
Cependant vue le gabarit de mes deux messieurs, il va falloir que je prépare des féculents à côté et aussi de la viande, où ils vont mourir de faim.
Je vois des pâtes fraîches sur un stand, je décide d'en prendre une belle quantité et pour la viande sur prend de beaux filets de poulet.
J'ai assez de légumes pour faire une ratatouille savoureuse qui accompagnera le reste.
Maintenant le dessert… j'aime beaucoup réaliser des gâteaux, mais quelle saveur prendre ? Hum… mais oui ! Au café ! Ces deux-là en boivent, par contre il va falloir que je l'associe à une saveur plus sucrée pour moi, car si c'est amer et acide je ne pourrais pas le manger. Je pense que si je le coupe avec du chocolat blanc ou dulcey ça me permettra d'en profiter.
J'achète donc ce qui me manque, on est tous chargés de vivre… enfin surtout eux, moi je porte le plus léger, car mes hommes sont de vrais gentlemen et je fonds à tant de galanterie.
Une fois rentrée je me mets derrière les fourneaux et je chasse mes chéris qui veulent m'aider :
- Puis quoi encore ! Je vous ai dit que je cuisinais pour vous et vous avez refusé que j'aide hier soir, rétorquai-je.
- Enquiquineuse ! Crocodile Maugréa.
- Vile Capitaine Crochet, rétorquai-je.
- Pas mal, rit Benn.
Certes ils n'ont pas la référence, mais moi cela me fait sourire intérieurement :
- Allez dehors ! Hors de ma cuisine ! Rouspétai-je.
Je les fous littéralement dehors et heureusement ils se font coopératifs, dans la joie et la bonne humeur.
Bon à nous délicieux déjeuner !
[Point de vue de Benn]
Nous retournons dans la chambre d'Ariel et une fois posée, Crocodile sort de son silence :
- Tu sembles savoir plus de choses que moi. Peux-tu m'en dire plus sur Ariel et sa réincarnation ?
- Hum… je ne veux pas trahir sa confiance.
- Je sais… mais j'aimerai comprendre de quoi il en retourne, pour mieux l'aider et la protéger….
- Elle t'a confié le plus lourd de son passif après tout… promet-moi de ne pas lui dire ce que je vais te révéler.
- Je te le promets.
J'hoche la tête, je vois qu'il joue franc jeu avec moi, j'apprécie cela :
- Bon déjà quand j'ai rencontré Ariel, c'est peu de temps avant son arrestation et cela faisait cinq semaines qu'elle était sur Piacere, mais pour elle tout à débuter sur le Moby Dick c'est là où a commencé sa réincarnation et elle nous avoué, à Shanks et moi être mémorable 10 jours prisonnière de Barbe Blanche… Donc elle s'est réincarnée il ya peu de temps, c'est tout récent pour elle.
- Mais alors… quand je l'ai rencontré non seulement elle venait d'Échapper à Barbe Blanche mais ça ne faisait que quelques jours qu'elle s'était réincarnée…. Elle a encaissé tout ça en peu de temps ? Réalisa t'il en reprenant le fils de la chronologie des événements.
- Oui… et puis physiquement elle était différente, elle n'a pas dit à quoi elle apparaît, une chose est sûre son corps était parsemé de cicatrices, avec le haki on en voit encore les traces.
- Je comprends mieux certaines choses… y compris le fait de m'avoir avoué n'intéresser aucun homme, ça m'avait étonné, car c'est une belle femme physiquement, mais maintenant je comprends mieux certaines remarques et agissements de sa part, tout prend sens.
- Et aussi elle se trouvait laide à cause de ses cicatrices principalement, ce n'est pas non plus pour rien que j'aime l'appeler « belle Ariel », car à mes yeux elle l'est, mais je veux surtout qu' elle finisse par voir combien elle est sublime, je veux qu'elle fasse la paix avec elle-même. Ceux qui l'ont malmené n'ont eu aucune pitié, tu ne maitrises pas le haki, mais en le maitrisant on voit des choses... Ariel a bien plus de cicatrices que toi ou moi, j'ignore combien elle en a… mais je pense qu'on est à plus de 200 cicatrices à vue de nez. Elle a une marque au fer rouge, plus d'une cinqquantaine de brûlures de cigarette et cinq marques dues à des balles.
Quand j'énonce ces chiffres je vois le visage de Crocodile se décomposer, être horrifié :
- Ce n'est pas possible…, souffla-t-il, même si qui n'ai pas une réputation d'enfant de cœur, je…
- Je sais… tu n'as pas été aussi loin. Ariel ne s'aime pas, je pense qu'elle voit encore l'image de son ancienne apparence et le « monstre » qu'elle était, enfin ce qu'on lui a dit et répété pour qu'elle s'en persuade. Ariel a beaucoup souffert dans sa vie précédente, il faut prendre soin d'elle.
- Je te promets que je ferai tout pour. J'étais à mille lieux de penser qu'elle avait à ce point morflé, mais ça explique tout…. Je te remercie Benn de ta confiance et de m'avoir laissé l'opportunité de mieux comprendre Ariel.
- Je t'en prie, je sais que tu feras tout pour elle.
[Point de vue d'Ariel]
Je prépare le gâteau sucré qui va être rapide à préparer, j'utilise comme doseur une tasse avant de transférer ma préparation dans un moule et de lancer la cuisson dans un des fours de la cuisine.
Ensuite je m'occupe de faire ma ratatouille, je coupe finement mes différents légumes en rondelles, je dépose une couche de sauce tomate et ensuite je mets en alternance mes rondelles de légumes. Puis une fois que mon plat est prêt à enfourner, je rajoute de l'huile d'olive, du poivre, du sel et des herbes aromatiques.
Je prends mes légumes restants et je les découpe en morceaux avant de les mélanger dans un saladeier et d'y ajouter de l'huile d'olive et aromates, j'en place une partie au fond de mon plat à gratin et avant de mettre mes filets de poulet. Par-dessus ma viande je rajoute le reste des légumes, je veux que ça prenne le goût de mes légumes.
J'enfourne mes plats salés dans un autre four, il ne me reste que les pâtes que je cuirais à la dernière minutes comme elles sont fraîches.
J'ai le temps de faire la vaisselle et de dresser le nécessaire sur un chariot, j'espère qu'ils aimeront ma cuisine. En tout cas ça commence à sentir bon !
Et finalement vient le temps de vérifier la cuisson, je vérifie mes filets ils sont parfaits !
Je commence à les dresser dans nos assiettes avant de les mettre sous cloches, les légumes qui allaient avec vont me servir de sauce pour mes pâtes que je lance et qui cuisent très vite.
Oh la la, les légumes sont fondants, ça va être un délice, ça se mélange bien à mes pâtes quand je les ajoute enfin, je suis ravie.
Je nous sers et mets une belle ration à mes hommes, avant de remettre la cloche sur nos assiettes. Mon cake sonne, quel timing, je cours le vérifier et le couteau ressort sec ! Génial !
Je le sors et prépare les assiettes à dessert, je pose tout à toute haine, il sera encore tiède quand on arrivera au dessert quelle chance !
Bon bien j'ai tout servi, dressé, direction ma chambre, quand j'arrive je vois que Benn et Crocodile ont dressé une table, qu'ils ont dû emprunter comme je n'en avais pas.
J'y trouve un beau bouquet de fleurs au milieu, je me shoote à l'odeur de celles-ci et quel délice, elles sentent bon.
- Merci pour le bouquet, il est magnifique. Bon installez-vous.
- Tu me fumes, tu es toute guillerette, rit doucement Crocodile.
- Oui, tu es tout mignon.
- Comment ne pas être heureux ? Vous me comblez de bonheur.
Je les embrasse amoureusement tous deux, je suis débordante d'amour. J'en ai trop manqué, alors oui je ne compte pas me priver et cacher ma joie de les avoir à mes côtés.
Ils s'installent et je les sers avant de me servir enfin.
- Vous pouvez soulever vos cloches, j'espère que vous apprécierez.
- Oh, ça a rencontré en appétit et ça a envoyé délicieusement bon belle Ariel.
-Merci…, rougis-je.
- Et tu disais hier soir te sentir nulle…, alors je veux voir souvent ce genre de « nullité », a ajouté Crocodile.
Je me mordis les lèvres, c'est juste qu'hier soir, ils ont mis le paquet :
- Bon… bon appétit, fis-je doucement.
Je commence à prendre une bouchée, mais sans vraiment oser la porter à ma bouche, je les regarde discrètement, j'appréhende un peu leurs réactions, c'est la première fois que je cuisine pour un amoureux, enfin des. Je retiens mon souffle et ils me fixent et moi je baisse les yeux, je sens la main de Crocodile sur ma cuisse droite et la main gauche de Benn sur ma nue :
- C'est délicieux Ariel, tu n'as pas à stresser, commença Benn.
- Je suis bien d'accord, tu te défends même très bien, un vrai cordon bleu à n'en point douter.
Je rougis et peine à cacher mon sourire ému :
- Merci… je suis contente que ça vous plaise….
- Allez relève la tête belle Ariel et mange avec nous, sinon ce repas n'aura aucun charme.
Benn me redresse mon visage et je reçois un baiser sur chacune de mes joues, me faisant fondre et me comblant de bonheur. Cela a le mérite de faire envoler mon trac.
Aussi je me mets à manger avec eux, ce simple moment de partage me fait énormément de bien, après tant de temps de séparation… enfin pour moi, pour eux je n'ai disparu que quelques minutes, tandis que moi plusieurs semaines se sont écoulées quand j'ai atterri dans le passé.
Nous dégustons ensuite mon cake, qui est tout tiède :
- Du café ? Furent surprise mes amants.
- Vous n'aimez pas ? Demandai-je m'inquiète.
- Non, mais c'est juste que vis-à-vis de ton rejet pour l'acidité et l'amertume, nous sommes étonnés, me rassura Benn.
- Là je ne les sens plus avec le sucre, puis je voulais vous faire plaisir avec une saveur que vous aimeriez… même si je suis navrée de vous priver de l'amer et de l'acide si vous appréciez cela.
- Chut Ariel, ce n'est pas un problème, coupa Crocodile. Et il n'y a pas de soucis si tu préfères faire des saveurs que tu aimes, aucun de nous deux veut que tu te prives ou te rendes malade.
- Merci d'être si compréhensif… vous êtes gentils, soufflé-je.
Chacun me prend une main et m'embrassa la joue.
- Notre petite Ariel, chuchota Benn.
- Laisse-nous prendre soin de toi.
Je ferme les yeux et me laisse aller à leur étreinte, que c'était bon d'être aimé et soutenu.
Mowww je sais pas vous mais j'adore quand Benn et Crocodile sont hypers doux et protecteurs avec Ariel pour l'enveloppe dans un cocon d'amour ~~(^3^)~~
Sur ceux je vous dis à bientôt pour un dernier chapitre rempli d'amour avant de passer à quelque chose de différent ^w^
Bien que le prochain arc soit court, il sera spécial pour plus tard, je n'en dis pas plus (^_^)
Un mercredi.
