Bonjour à vous !
Voilà la suite avec beaucoup d'amour, de la guimauve, des chatons et de la bouffe.
C'est ma foi un bon résumé ^w^
Je vous souhaite une bonne lecture .
Chapitre 77 : Amour à trois
[Point de vue d'Ariel]
Nous avons quitté Fantasari i jours, Shanks m'avait laissé le choix entre soit rentrer de mon côté avec Benn et Crocodile. Soit, ils faisaient un crochet à Larimar, un royaume voisin qui se trouvait un peu plus loin, car cette île était réputée pour sa boisson.
Au départ je n'avais aucune envie de rester, je voulais rentrer sur Piacere, jusqu'à ce que mes douces moitiés me parlent de ceci : les sources d'eaux chaudes.
Ils m'avaient regardé l'air de dire "On sait que tu vas dire oui".
Et évidemment... j'ai dit oui, j'aime trop l'eau... et puis des sources d'eaux chaudes je n'ai jamais expérimenté, alors comment résister ? Ce combat était perdu d'avance pour moi.
- Et après vous vous plaignez de pas savoir négocier, fis-je taquine.
- Pas souvent qu'on arrive à te faire pincer, mais j'admets que là on était sûr de notre coup, admet Crocodile avec un petit sourire.
- OUI ! Gémis-je.
- Pardonnez belle Ariel.
L'île où on va est hivernale et comme je n'ai pas de vêtements chauds, Benn, cet homme absolument polyvalent en tout, est en train de me coudre un ensemble, pour qu'une fois qu'on arrive sur aille fissa acheter ce qu'il me faut.
Et donc Benn est en train de faire des ajustements et il vient de me piquer par inadvertance :
- J'ai besoin d'un bisou magique, fis-je.
- Pfff ! Pouf Benn.
Benn me dépose un gros baiser langoureux sur ma joue et je souris ravie :
- Je me sens mieux !
- Et j'ai droit de t'en donner un ? Exigez un crocodile.
Pour toute réponse je lui tend ma joue et il m'embrasse sans perdre une seconde :
- Me voilà comblée de bonheur, fis-je guillerette.
- On voit ça, sourit Crocodile.
- En même temps j'ai des douces moitiés attentives.
- J'aime bien quand tu nous surnommes comme ça, fit Benn en tirant ses lèvres.
- J'essaye de vous trouver des surnoms... mais je crois que j'aime trop vos prénoms, amoureuse jusqu'au bout, répliquai-je en me mordillant ma lèvre inférieure.
- Cesse de me déconcentrer belle Ariel, gloussa Benn.
-Quoi ? Je ne fais rien ! Protestai-je.
- Si tu me dis aimer mon prénom et ça me déconcentre.
- Parfaitement, confirme Crocodile.
J'éclate de rire :
- Admettons pour toi Benn, quant à toi Crocodile, tu ne fais que regarder, tu n'aides pas Benn en quoi je te déconcentre ?
- Mais j'avise d'un œil critique ce qu'il fait pour lui signaler tout ce qui ne va pas dans ses coutures.
- Pfff ! Bah dit donc on ne t'a pas beaucoup entendu critiquer, ris-je.
- Normal il fait de l'excellent travail, répondit Crocodile avec dédain.
- Merci du compliment Crocodile, répondit Benn ravi.
Cela étant Benn a bien avancé depuis notre départ, il va lui rester que les coutures pour raccorder toutes les pièces ensemble.
- Bon chérie est-ce que tu peux me dire si tu es confortable ? Ou faut-il que je retouche à un endroit ?
- Pour l'instant ça me parait bien, mais j'avoue je crève de chaud.
Sur la mer il fait doux, mais là avec des habitudes pour l'hiver je meurs :
- Tu vas bientôt pouvoir retirer tout ça, me rassura Benn. Bon je vais mettre des fils à bâtir tu m'essayeras une dernière fois, sans les aiguilles ça sera mieux.
- Oui mon acuponcteur, fis-je.
Benn et Crocodile éclatent de rire tant ils n'ont pas vu le coup venir :
- Tu es trop, soupira Crocodile.
- Ou pas assez, coupai-je.
Cela repart en rire, j'aime bien les faire rigoler un bon coup, mais pour l'heure j'ôte mes vêtements :
- Strip-tease, fis-je en défaisant mes habitudes.
Là ils me scrutent avec soin et attention, car je ne porte que mes sous-vêtements et donc forcément ils me kidnappent dans leurs soutiens-gorge :
- Non je suis en sueur, protestai-je, je veux prendre une douche.
Frustrés ils me relâchent, moi je me précipite dans la salle de bain et je retire ma lingerie avant de faire couler l'eau sur ma peau dans un long soupir de contentement et de satisfaction :
- Je n'ai pas dit que vous n'aviez pas le droit de m'accompagner à la douche, m'exclamai-je tout à fait innocent.
J'éclate de rire en les voyant débouler et commence à se déshabiller :
- Friponne pourquoi ne pas l'avoir dit avant ? Exigez Benn.
- Parce que je voulais trop vous embêter et voir votre réaction, admis-je avec un grand sourire sans aucune honte.
- La garce ! Blêmit faussement Crocodile.
J'asperge Crocodile d'eau :
- Pas vrai, c'est vous qui êtes bêtes, rétorquai-je.
- Tu vas la regretter femme ! S'écria Crocodile avant de se jeter sur moi.
- Salut Benn protège-moi !
Je me cache derrière Benn, il se retourne, m'attrape avant de se retourner en me tenant dans ses bras, m'offrant à Crocodile :
-Traître ! M'écriai-je hilare devant cette haute trahison.
Ils se mettent à deux sur moi pour que chatouiller ou me faire des caresses taquines :
- Arrêtez ! Ça chatouille !
- Certainement pas vilaine petite fille, coupa Crocodile.
- Pas vrai je suis très sage !
- Vilaine menteuse, ce n'est pas beau de mentir tu sais, continue Benn.
- Je ne mens jamais ! Des tricheurs !
- Cessez de dire des absurdités Mademoiselle Castelrelli, somma Crocodile d'une voix douce.
Crocodile me souleva, je peux sentir Benn me tenir mes jambes avant de se baisser pour butiner mon intimité, pendant que dans le même temps Crocodile se saisit de ma mâchoire de sa main pour m'embrasser.
Je gémis de satisfaction et me tend contre eux, avant de m'écarter des lèvres de Crocodile pour jouer la victime implorante :
- Je vous prie ne me faites pas de mal….
- Cela va être compliqué petite fille vous avez été très vilaine.
J'adore quand Crocodile m'appelle «Petite fille», ça m'excite, ça me donne l'impression d'être une personne très malveillante, ce qui ma foi n'est pas faux.
- Et les vilaines petites filles sur les punitions sévèrement, renchérit Benn avec un sourire amusé.
- Je promets d'être très sage, gloussai-je.
- Tu n'es pas crédible mon amour si tu ris, sourit Crocodile.
- Désolée de passer un trop bon moment avec vous mes douces moitiés, fis-je faussement navrée.
- Cessez de dire des bêtises, pouf Crocodile avant de m'embrasser de nouveau.
Notre baiser est un peu chaotique car on est tous deux prient d'un fou rire et je crois que Benn est dans le même état ses coups de langue sont moins précis, mais ce n'est pas grave. Je profite d'avoir mes mains de libres pour papouiller les cheveux de Benn et lui caresser aussi son visage, le redessiner sous mes doigts.
Une fois l'euphorie passée, mes baisers avec Crocodile se font plus calmes, plus langoureux, je peux sentir Benn se relever, je cherche à tâtons son torse magnifique que je palpe, le faisant haleter.
Je me sépare de Crocodile avant de me tourner vers Benn pour l'embrasser avec fougue, me penchant en avant pour me coller à lui, Crocodile en profite pour déposer des baisers sur mon dos offert.
Benn passe et repasse ses doigts dans mes cheveux durant nos embrassades et j'adore quand il fait cela :
- Ah… Benn j'aime quand tu passes tes mains dans mes cheveux…, soupirai-je.
- Et c'est un vrai plaisir quand tu le verbalises, susurra Benn dans mon oreille de sa voix douce et sucrée.
- C'est normal je veux que vous sachiez ce que j'adore et combien vous le faites bien… vous me mettez en émoi tellement vite.
- Tu es très réceptif et très complice, c'est un vrai plaisir on ne va pas se le cacher, sourit Crocodile.
- Vous me savez commenter chauffeur. T'ai-je dit Crocodile à quel point j'aime quand tu me surnommes « petite fille » ?
- Première nouvelle.
- J'ai osé ne pas te le dire ? Fis-je faussement choquée.
- De toute évidence.
- Mais c'est terrible, continueai-je.
- Que c'est vilain chérie de nous priver d'informations aussi précieuse que capitale, sourit Benn.
- En effet je reconnais que c'est très vilain… vous n'allez pas me punir quand même ? Osai-je demande d'une voix timide.
- Malheureusement si, m'a répondu Benn d'une voix profondément dramatique.
- C'est même obligatoire, assure Crocodile.
- Snif…, reniflai-je de façon tout à fait peu convaincante. Et quelle sera la punition ?
- Vous laver toute nue…, commença Crocodile.
- Avec du savon et de l'eau chaude, acheva Benn.
- Mais c'est une punition tout à fait disproportionnée, fis-je d'une voix choquée et terrifiée.
- Je crois qu'on s'en fiche, osa me dire Crocodile.
Il m'asperge d'eau pendant que Benn me savonne, je me débats avec autant de vigueur que je peux avoir la «captive» que je suis.
En tout cas je me sens toute propre grâce à mes deux «geôliers».
Je me sens bien et étendre, je m'habille avant de m'affaler sur le lit les bras en étoile de mer ma position préférée pour dire à mes amants : celui qui veut un câlin peut se joindre à moi.
Et sans surprise mes deux hommes viennent se caler dans mes bras pour mon plus grand des bonheurs et on reste ainsi à s'enlacer un bon petit moment. On ne parle pas, nos regards suffisent, on ne fait que se caresser, s'effleurer, s'embrasser, c'est un moment plein de tendresse et hors du temps.
Dire qu'en y repensant j'avais des appréhensions sur le fait de m'engager sur un amour à trois, mais pour l'instant tout se passe à merveille, sur une bonne communication et complicité. Puis ce qui aide beaucoup c'est que ni Benn ou Crocodile ne se bataille, j'ai deux personnalités qui de base sont calmes donc ça aide aussi pas mal je dois l'avouer.
Je finis par me relever doucement :
- Vous avez envie de manger quoi mes amours ? Exigez-je.
Mes deux hommes se saisissent ma taille de leurs mains et m'attire de nouveau contre le lit, sous un petit cri de ma part quand je bascule en arrière avant de rire :
- Tu connais mon amour pour les tomates qu'importe la forme.
- Je m'en serai douté, souris-je.
- Laisse parler ta créativité mon cœur, cela me comblera, chuchota Benn.
- D'accord.
Je les embrasse avant de les quitter et de trottiner vers les cuisines.
Je savais ce que j'allais faire, mais bon il fallait que je vérifie les stocks et j'avais l'autorisation de Benn et de Shanks pour me servir, un privilège jalouser de certains. Surtout que l'équipage a découvert mes compétences en cuisine, je crois que j'étais presque à deux doigts de faire manger des légumes à quelques récalcitrants, repensai-je en souriant.
Je descendis donc dans la réserve et je pris ce dont j'avais besoin: des tomates rondes, que je regarde, dire qu'elles ont autant de goût que les tomates cerises dans mon monde… ah vraiment juste pour la qualité des ingrédients je ne regrette pas ma réincarnation.
Je prends aussi des aubergines, ça sera une entrée coupée sympathique en tranches et grillées.
Je prends aussi trois belles dorades et je remonte vers la cuisine, je récupère aussi les pâtes fraîches que j'ai réalisé il ya deux jours, j'en ai fait une belle quantité et je les ai fait sécher.
Je commence à préparer mes dorades, je veux les cuire tout en douceur pour qu'elles soient fondantes à souhait. Je les assaisonne et prépare un beau lit de tomates avec quelques aromates et de l'huile d'olive.
Je dépose mes poissons sur mes tomates, avant de recouvrir de papier cuisson le plat pour une cuisson à l'étouffé.
J'enfourne et j'attaque mes aubergines pour les découper en tranches fines avant de les disposer sur une plaque du four, je mets de l'huile d'olive avec un pinceau avant d'assaisonner. J'ouvre un deuxième four et je les mets à cuire.
Pour le dessert je sais qu'ils n'y courent pas vraiment après, mais bon j'ai fait un crumble aux pommes et à la cannelle, je pense que ça plaira à mes amours.
Je commence à préparer un chariot pour déposer assiettes, couverts et verres, tout ce qu'il faut pour un bon repas.
Quand le plat est presque prêt je lance mes pâtes fraîches en quantité suffisante pour mes deux hommes et moi.
Ensuite je dresse tout dans une assiette, je mets d'un côté ma dorade, de l'autre les pâtes que je vais avoir mélangées avec le fond de tomate pour que toutes soient bien enveloppées de sauce.
Et je m'occupe ainsi, j'essaye de faire une jolie présentation, avant d'apposer une cloche au-dessus de chaque assiette, afin de conserver la chaleur :
- N'y pense même pas Shanks, lancei-je.
- Tu t'améliores ma parole.
- Il ya de ça et puis tu as tendance à roder dans la cuisine quand j'y suis, surtout quand je finis le dressage.
- J'aime voir le résultat final.
Je me retourne et j'arque une source :
- Oui bon d'accord, j'aime aussi goûter, fini-il par admettre tout sourire.
- Je préfère ça, allez vient là.
Il s'approche, je lui ai réservé un bout de ma dorade, qui est énorme pour moi, donc cela ne me dérange aucunement de lui en donner.
Je lui ai fait une petite assiette avec de tout, c'est devenu un peu un rituel entre nous deux.
- Hum c'est délicieux, tu es sûr que tu ne veux pas devenir la nouvelle cuisinière du Red Force ?
Purée il est tenace, il espère vraiment me recruter pour garder Benn et avoir Crocodile en prime.
Comment faire d'une pierre trois coups.
- Toujours pas mon pauvre Shanks.
Le gémissement qu'il pousse ressemble beaucoup à de l'agonie surjoué :
- J'accepte que tu deviennes la deuxième capitaine de la Force Rouge.
Je m'arrête, alors là il ne me l'avait pas encore fait, tenace je vous dis :
- Tu me surestimes, je suis bien trop peu expérimentée pour oser ne serait-ce qu'effleurer la possibilité de gérer autant d'hommes. Ils courent à leurs pertes avec moi, non, non je ne peux décemment pas accepter une telle proposition.
- Je te ferai reine d'un de nos territoires !
- Mais oui, mais oui...
- Je te dédierai le One Piece !
- Bien sûr, tout à fait.
- Tu seras la Reine de ce monde !
- Bien évidemment.
- Tu pourrais y mettre de la joie et de l'enthousiasme dans mes propositions !
- Je suis au niveau maximal pour tes propositions, répliquai-je en souriant. Si tu veux de l'enthousiasme plus, plus, dans ce cas propose-moi une vie paisible, sur le rivage aux côtés de Benn et Crocodile et là j'aurais les yeux qui pétilleront de bonheur ! M'exclamai-je en joie.
- Ah... je trouverai le moyen de te faire rester !
- Si tu le dis, ris-je.
- Arrête, quand tu dis ça j'ai l'impression que c'est voué à l'échec….
- Tu es têtu et buté, et moi aussi, donc oui c'est voué à l'échec.
- Tu n'as vraiment aucune pitié ? Je suis handicapé je te rappelle.
- Oh ? Tu le vis pourtant très bien et non pas de pitié, tu es Empereur que je sache, ça compense l'absence de ton bras.
- Benn a vraiment éteint sur toi ! C'est scandaleux !
- Je crois qu'il serait ravi d'un tel compliment, gloussai-je.
Je pousse mon chariot et fait un bisou rapide sur la joue de Shanks :
- Cesse de bouder tu es plus beau quand tu souris.
Il frotte mes cheveux et me décoiffe, tout en souriant de toutes ses dents :
-Friponne.
- C'est celui qui le dit qu'il l'est.
- Chipie va, allez va les rejoindre avant que je ne change d'avis.
- Oui Shanks.
Je me retire avec un grand sourire qui barre mon visage. Je pousse le chariot et je vais retrouver mes douces moitiés.
Quand j'arrive je vois que Benn est en train de finir de mettre le fil à bâtir.
- C'est prêt ! Annonçai-je gaiement.
- Parfait, tu tombes à point nommé pour essayer ton ensemble avant que je ne couse tout.
- D'accord, mais après le repas, négociai-je.
- Oui, oui évidemment, sourit Benn.
Crocodile créait une table de sable et des chaises assorties, je suis toujours impressionnée par tout ce qu'il peut sculpter avec son fruit.
J'en profite pour dresser la table, aider de mes chéris :
- Bon appétit j'espère que vous apprécierez. Alors en entrée, comme j'adore les aubergines gri….
Hum... pourquoi ce calme ? Et pourquoi je les vois se marrer en silence ?
-Quoi ? J'ai dit quelque chose de drôle ? Exigez-je.
- Rien, a répondu Benn qui se retenait difficilement de rire.
- Je ne vois pas ce qu'il ya de drôle à dire que j'aime les aubergines...
Ils s'écroulent...
...
Oh putain de bordel de merde !
- Mais enfin je parle du légume pas d'autre chose ! Vous avez vraiment l'esprit mal placé ! M'exclamai-je en rougissant.
- Pardon Ariel, fit Crocodile qui tente de reprendre sa contenance.
- Excuse-moi Ariel chérie, toussa Benn qui est autant en difficulté que Crocodile.
Ainsi ils se sont foutus de moi...
Je décide de manger un bout d'aubergine avant d'ajouter :
- Mais j'aime aussi beaucoup savourer les vôtres, fis-je d'une voix douce et séductrice.
Et là ils s'étouffent avec leurs bouchées et moi je rigole, dieu que la vengeance est douce.
Ils me dévisagent, avant de sourire, ils savourent leur repas, sans chercher à me taquiner.
Je crois qu'ils se méfient et savent que je vais les tacler autrement.
- Bien le plat de résistance...
Je les regarde en les défiant du regard et là ils rougissent, ils ont bien capté mon sous-entendu :
- Dorades et pâtes fraîches à la tomates, annonçai-je.
- Ça a l'air délicieux, comme d'habitude, merci ma chérie, bon appétit à vous, fit Benn.
- Il y a beaucoup de tomates, cela commence très bien, bon appétit à vous deux, merci Ariel pour ce repas, sourit Crocodile.
Ah lui et son amour pour les tomates, mais faut dire qu'elles sont bonnes aussi.
Sans plus attendre je me saisis de mes couverts et je savoure ma dorade qui fond en bouche, c'est trop bon...
- Je ne crois qu'aucun de nous deux ne se lassera de te voir succomber à tes repas, me taquina gentiment Benn.
- J'avais faim et quand j'ai faim je ne peux qu'apprécier mon repas.
- Quelle logique implacable, me tacla avec humour Crocodile.
- N'est-ce pas ? Souris-je.
En tout cas mes dorades sont fondantes à souhait et les tomates à elles seules apportent du goût et une sauce appréciable pour le poisson et les pâtes.
Je savoure et je sursaute légèrement en sentant que mes deux amants me font du pied. Je vois on est d'humeur taquine tous les trois.
Je retire mes jambes, mais ils ont des grandes perches par rapport à moi, donc mes esquivent ne durent pas longtemps.
Jusqu'à je décide de me mettre sur le côté de ma chaise pour extraire mes jambes sous la table :
- Tu n'es pas drôle belle Ariel.
- Moi je trouve ça drôle, souris-je.
- Enquiquineuse.
- Gna gna gna, réponds-je.
On éclate de rire, on continue à manger tout en continuant de se chercher, se taquiner.
Vient le moment du dessert que j'attendais, je me prends une part énorme et eux en prennent deux fois moins que moi. Et quand ils finissent de manger je les vois s'installer de part et d'autre de moi, je les regarde curieuse. Benn m'éloigne mon dessert et Crocodile me pique ma cuillère :
- Mais c'est mon dessert..., fis-je avec une voix plaintive de petite fille.
- C'est notre dessert qui va nous servir à te nourrir, coupa Benn.
J'hausse mes sourcils et là Crocodile me tend une cuillère, je vois ils me donner la becquée.
Alors s'en attendre j'ouvre la bouche et me jette sur ma bouchée, provoquant l'hilarité de mes amants.
Benn prend la cuillère des mains de Crocodile et ainsi il me donne à son tour un nouveau morceau de mon dessert. Ils alternent tous les deux pour me contenter :
- Mon crumble est encore meilleur quand c'est vous qui me le donnez, souris-je.
- C'est la saveur de l'amour, répondit Benn en étirant ses lèvres.
- Je ne m'en lasse pas, fondis-je heureuse.
- Est-ce là ta manière de dire que tu veux qu'on continue de te donner la becquée régulièrement ? Exigez un crocodile.
- Oui, admets-je.
- Délicieuse Ariel..., suite Crocodile.
- Je croyais que j'étais une enquiquineuse, le coupai-je.
J'entends Benn s'esclaffer et Crocodile arborer un sourire contrarié :
- Chipie, là tu es une enquiquineuse.
- Mais délicieux, ajoutéai-je.
Benn part en fou rire et Crocodile lui décide de me répondre :
- Seulement quand tu es docile et que tu ne me cherches pas petite teigne.
Je caresse les cheveux de Crocodile :
- Mon grand chaton est bougon.
- Comment m'appelles-tu ?
- Tu es un chaton tout doux, tout chou, bon au format XXL, mais un chaton quand même.
Dans un réflexe incroyable, je me lève et file hors de la chambre avant que Crocodile se lance à ma poursuite :
- Revenez ici Ariel Castelrelli !
Je cours hilare et j'ai intérêt à aller vite, mais du sable m'entoure et me plaque contre le mur le plus proche avant que Crocodile se dessine devant moi :
- Un chaton ? Répéta-t'il.
- Oui tout ce qui a de plus inoffensif et mignon, souris-je les larmes aux yeux.
Il se penche vers mon oreille et me dit tout bas :
- C'est le compliment le plus dégoulinant de guimauve que tu as pu me sortir.
- Mais un compliment quand même… mon chaton.
- Pff... tu as de la chance que je t'aime.
Il capture mes lèvres et m'embrasse tendrement avant de me prendre dans ses bras et de me porter jusqu'à la chambre, où Benn nous attend.
- Quelle rapidité, tu as eu le réflexe de prendre la fuite, sourit Benn.
- J'avais peur pour ma vie, gloussai-je.
- Tout de suite les grands mots, j'admire l'absence totale d'exagération dans tes propos, répliqua Crocodile.
- Merci du compliment, répondis-je.
- C'était ironique ma chère.
- Je sais que je t'embête.
Je l'enlace pour un câlin et il passe ses doigts dans mes cheveux :
- Je vois, tu abuses du fait que je te pardonne tout, friponne.
Je souris avant de me défaire de Crocodile pour faire un câlin à Benn qui m'enserre dans ses bras. Il m'embrasse le haut de ma tête et respire mes cheveux avant de passer le plat de ses mains sur mon dos :
- Tu es d'humeur taquine et câline aujourd'hui, remarque Benn.
- C'est parce que je vous aime et puis j'aime les câlins… en plus vous êtes tellement grands… ça me permet d'avoir bien chaud et d'avoir un câlin XXL, c'est un trop grand avantage, je dois en profiter et en abuser.
Je sens la poitrine de Benn tressauter, je l'amuse autant toujours :
- Je ne vais pas me plaindre, j'adore te câliner ma chérie… ma belle chérie…, me berça Benn.
- Je me pose une question… ce n'est pas trop pesant pour vous de me voir dans les bras de l'autre ? Je prends ce risque.
- Si on a choisi de te proposer une relation à trois c'est qu'on a bien réfléchi à plusieurs points dont celui-ci. Tu es unique Ariel, tu ne pourras pas te dédoubler. Et puis entre nous c'est mignon de te voir dans les bras de l'autre, de voir ton regard empreint d'amour pour chacun de nous deux, tes interactions, tes taquineries, quand tu nous chauffes sans aucune honte.
Je me mords les lèvres à ce dernier exemple :
- Donc non Ariel, tu fais déjà de ton mieux pour qu'il y ait une belle alternance entre nous, on ne va pas te demander l'impossible, comme Benn l'a dit tu ne peux pas te dédoubler, reprend Crocodile.
- Pour l'instant à aucun moment je n'ai eu l'impression de passer moins de temps avec toi, continue Benn.
- Idem pour moi, pourquoi cette question ?
- Bah j'enlace Benn pendant que toi tu es là… et inversement… je me demandais ce que vous ressentiez, répondis-je.
- Tu as ta réponse, sourit Crocodile.
- En tout cas c'est très saint comme question, j'apprécie beaucoup que tu communiques avec nous et que tu nous demandes de temps en temps ce que nous ressentons comme maintenant. Cela montre ton attachement et investissement pour nous et dieu que c'est bon et flatteur, souligna Benn.
- Je n'aurais pas mieux dit, heureusement que Benn est meilleur orateur que moi, mais oui j'admets que cela m'a touché ta question, tu es vraiment très attentionnée Ariel et c'est une belle qualité.
Je les regardai alternativement, gonflé à bloc de fierté et d'émotion de savoir qu'aucun des deux ne se sentait mal ou mis à l'écart :
- D'accord, merci de m'avoir rassuré, mais vous me promettez de me le dire si un jour ça vous arrive de vous sentir mis de côté.
- Oui ma petite Ariel je te le promets, me rassura Crocodile.
- Je te le promets également, quant à toi, fais-nous la promesse de nous dire tout ce dont tu as besoin ça va dans les deux sens belle Ariel.
- C'est promis, je te le promets.
Je me blottis contre le torse de Benn et je me shoote à son parfum, rassurée au possible.
- Tu es vraiment adorable Ariel chérie.
J'aime les chapitres feel-good ^w^ et mignon tout plein.
Moi je vous dis faut en profiter qui sait ce que le destin réserve. ^^
Bref je vous dis à dimanche. ^^
