Bonjour,

J'espère que vous allez bien.

Aujourd'hui dernier chapitre de l'arc : Les fées des joyaux.


WARNING :

Lemon sur la dernière petite moitié du chapitre.

Pour certains ça n'aura pas manqué mais pour d'autres si ^3^


Chapitre 92 : Deux hommes aux petits soins

[POV Ariel]

Hum… je me sens épuisée…

Je sens qu'on me caresse mes cheveux et qu'on embrasse la paume de mes mains, je fronce les yeux, je les ouvre péniblement et je vois Benn et Crocodile penchés au-dessus de moi. Et soudain tout me revient :

- Benn… Crocodile…

Je me redresse avec peine, fatiguée et je regarde mes mains qui sont dans celles de mes hommes :

- J'ai…

- Oui tu as réussi à redevenir humaine, sourit Benn qui comprenait aisément mon trouble.

- Comment te sens-tu ? J'imagine que tu dois être éprouvée après avoir mobilisée autant de magie, me murmura Crocodile d'une voix douce tout en embrassant ma paume.

- Je… oui, j'ai du mal à réaliser, je n'arrive pas à y croire…

- C'est bien réel ma belle Ariel.

- Merci d'avoir été là pour moi.

Ils me sourirent et là je ne tiens plus, je libère mes mains de leurs emprises afin d'agripper le cols de mes amants pour les attirer à moi et les enlacer :

- Oh ma chérie, soupira Crocodile d'une voix amoureuse.

- Te prendre ainsi dans nos bras nous aura manqué, souffla Benn.

J'étais incapable de parler, j'étais en train de pleurer, me libérant enfin de tout ce stress :

- C'est fini Ariel, tout est fini mon amour, chuchota Crocodile pour m'apaiser.

- Oui tout est terminé, bravo ma belle pour tes déductions, cela n'a pas dû être simple de comprendre tes nouveaux pouvoirs, mais tu l'as fait.

- Merci…, hoquetai-je.

Ils frottèrent et caressèrent mon dos pour tenter de me calmer et me murmurèrent des doux et affectueux, jusqu'à ce que je retrouve enfin ma sérénité :

- Dis-moi mon amour as-tu faim ? Les émotions ça creusent après tout, commença Crocodile.

- Oui un peu, admis-je en essuyant mes dernières larmes.

- Bon voilà une bonne nouvelle, continua Benn.

Je les vois se lever ouvrir la porte de ma chambre et fait entrer un chariot remplit de plats :

- Vous….

- On a cuisiné, sourit Benn en me faisant un clin d'œil.

- Et tu as obligation de laisser donner la becqué, c'est non négociable, ajouta Crocodile tout aussi souriant.

- Vous êtes fous…, soufflai-je.

- Oh oui fou d'amour de notre belle rousse, admit Crocodile.

- Et quand on est fou d'amour on ne lésine pas sur les petites et grandes attentions. Allez ma belle mets-toi à l'aise et laisse-nous te chouchouter Ariel.

- Vous êtes gentils… je vous remercie, vous êtes adorables.

Je me lève pour les prendre dans mes bras et je perds l'équilibre, je pousse un cri avant que mes deux hommes me retiennent contre eux :

- Toi tu as trop abusé de tes ailes, constata Crocodile.

- Assurément, tu vas devoir réapprendre à marcher, mais pas sans avoir repris des forces avant.

Benn me soulève et me repose dans mon lit.

- Reste tranquille, m'ordonna Benn avec douceur.

Je les vois approcher le chariot et s'installer de part et d'autre de moi :

- Allez ouvre-moi cette jolie bouche, me somma Crocodile qui me présenta une cuillère remplit d'une préparation venant d'une verrine.

J'ouvre ma bouche et savoure cette bouchée c'est avocat, crevette avec des graines de courge et un soupçon d'huile d'olive, c'est bon.

- Tiens ici aubergine grillée comme tu les aimes, me présenta Benn en me présentant un morceau.

Aussitôt j'happe le morceau faisant rire mes hommes :

- C'est délicieux, fis-je ravie de ces deux entrées.

Je les finis avec envie, avant qu'ils ne passent au plat de résistance :

- Tu as du riz qui a mijoté avec des petits légumes et du bœuf tendre.

Oh rien que l'odeur ça me met l'eau à la bouche. Benn commence à me donner une première fourchette, je gémis de contentement, c'est juste super savoureux et la viande fond en bouche !

- C'est super bon ! Ça a cuit combien de temps pour être si goûteux ?

- C'est un secret mon irrésistible, me répondit Crocodile.

- Mais je veux la recette, gémis-je.

- On t'en refera trésor, m'assura Benn.

- C'est pour mieux me garder à vos côtés cette absence de divulgation ?

- Précisément, sourit Crocodile.

- Vous êtes méchants, boudai-je.

- Cesse de bouder ou je mange ton plat, me menaça gentiment Benn.

Pour toute réponse j'ouvre la bouche et mange ce que Crocodile me présente, c'est un pur bonheur à chaque bouchée, surtout que ça fait des semaines que je n'ai pas mangé de viande.

- C'est vraiment bon, vous en avez beaucoup des recettes délicieuses comme cela ? Demandai-je.

- Oh oui, ma belle, plus que tu ne l'imagines, de quoi contenter la belle femme que tu es, m'assura Crocodile.

- Tant mieux, j'ai hâte de tout découvrir, car vous êtes de très bons cuisiniers.

Je reçu un baiser sur chacune de mes joues, j'étais aux anges.

- Merci Ariel, susurrèrent-ils.

Un frisson de plaisir me parcouru tout le corps, je les avais plus entendus me parler ainsi depuis ma transformation et cela aussi m'avait manqué.

Mais pour l'instant j'avais bien trop faim pour leur sauter au cou, alors je dévorai avec appétit tout le plat de résistance, qui était vraiment un pur plaisir gustatif.

- Maintenant le dessert.

Ils me fixent avec un grand sourire avant de soulever la cloche pour révéler ce qu'ils m'ont préparé et là je pousse un cri :

- Un fraisier ?!

- Quelle experte, me complimenta Benn.

La présentation est juste… incroyable, on dirait un gâteau sortit d'un magasin d'un excellent pâtissier :

- J'espère qu'il te reste de la place, me prévint Crocodile.

- Pour un gâteau toujours ! Surtout s'il a été fait par mes deux hommes !

J'ouvre la bouche et attend la première cuillère qui vient bien vite, sous les gloussements amusés de mes chéris :

- Les fraises sont si parfumées et juteuses ! Gémis-je de bonheur.

Clairement cela m'avait manqué, je regarde d'un œil critique mon gâteau… je veux le manger entier :

- Dites… je peux le manger entièrement ?

- Peut-être pas en une fois sinon tu vas nous faire une belle indigestion, gloussa Benn. Mais oui il est tout pour toi, on te le conservera et les autres ont interdiction de le manger, sinon Crocodile et moi on se chargera d'eux.

Je ris, car ils savent être effrayant et je plains ceux qui oseraient tenter le diable :

- Bon me voilà rassurée, rigolai-je. Mais une part ne me suffira pas, j'en veux au moins deux !

- Alors finis cette part, imposa Crocodile.

J'étais motivée et je voulais prolonger le plaisir avec une deuxième part. Je savourais chaque morceau, le gâteau n'était pas qu'excellent, il était aussi rempli d'amour, je pouvais le ressentir.

Cela me fit verser quelques petites larmes :

- Oh tu pleures ? Fit Benn en essuyant mes joues.

- Oui de bonheur, j'ai beaucoup de chance de vous avoir.

- C'est nous qui sommes chanceux qu'une femme aussi exceptionnelle que toi nous ai aimé nous, coupa Crocodile en m'embrassant la joue.

Je terminai mon repas qui était des plus réconfortant :

- Merci à vous deux.

- Je t'en prie Ariel, je reviens je vais ramener ce qu'il reste de ton gâteau en cuisine pour le mettre au frigo, me prévient Benn.

- D'accord à tout de suite.

Crocodile resta à mes côtés et j'en profitai pour lui faire un gros câlin :

- Je t'aime Crocodile, murmurai-je en me lovant contre son cœur.

Il referma ses bras sur moi et m'enveloppa de sa chaleur :

- Je t'aime aussi Ariel, je suis le plus heureux des hommes grâce à toi.

Il baisa le dessus de ma tête et me palpa doucement :

- Mon trésor… comme je t'aime… comme cela a été une torture de ne pas te tenir dans mes bras, je t'aime mon cœur, souffla Crocodile.

- Pour moi aussi ça a été difficile et je suis tellement heureuse que tout soit terminé.

Je caresse son visage, le dessinant du bout de mes doigts, jouant avec ses mèches qui tombaient sur le devant de son visage :

- Comme tu es belle Ariel.

Je pique un fard et détourne les yeux avant de sentir les doigts de Crocodile relever mon visage :

- Surtout quand tu es toute timide, tu es craquante.

Il prit en coupe mon menton et posa ses lèvres, je l'enserre dans mes bras et approfondit notre baiser, cela m'avait tant manqué. Je profite de chaque seconde, tellement que je suis toute essoufflée. On se regarde lui et moi sans un mot, seul nos yeux parlent pour nous.

Je crois entendre les pas de Benn, il revient enfin, j'essaye de me relever et Crocodile me soutient, sa main est posée sur ma hanche droite et je m'appuie sur son crochet.

Mes jambes ont bien de la peine à me soutenir, mais je veux me tenir debout pour quand Benn entrera et d'ailleurs le voilà :

- On tente de faire ses premiers pas ? Me dit-il gentiment.

- Oui papa !

Je m'élance dans ses bras forts qui me réceptionnent et m'enferment dans leur chaleur. Benn me tient tout contre lui et m'embrasse les cheveux, les respirant profondément :

- Je t'aime Benn, soupirai-je en l'enserrant fort.

- Je t'aime aussi Ariel, quelle joie de tenir de nouveau dans mes bras.

- J'ai tellement attendu cet instant, murmurai-je.

- A qui le dis-tu….

Il fait glisser ses mains le long de mon corps, me détendant doucement, mais surement, je me laissais fondre de bonheur. Je respire profondément son parfum si rassurant, cela m'apportait calme et sérénité, mais j'avais besoin de plus.

Je me tendis, me mettant sur la pointe de mes pieds même si j'avais du mal et je capture les lèvres de Benn, je l'entends soupirer de contentement.

Il me souleva et me porta telle une princesse sans lâcher mes lèvres, je taquinai sa langue qui me répondit avec des taquineries avant de se séparer de moi :

- Belle Ariel, sourit Benn.

Je pousse un petit cri quand il me fait tournoyer dans ses bras avant de s'arrêter, il me repose, tout en me tenant contre lui, m'embrassant chastement :

- Ariel….

- Oui ?

- Tu aimes les surprises ?

- Oui surtout si elles sont aussi délicieuses et plaisantes que le repas.

- Crocodile, je crois qu'on peut lui montrer la suite.

- Je pense en effet que le moment est bien choisi.

Je les regarde curieuse.

- Que m'avez-vous réservé d'autre ?

Benn me porte dans ses bras, Crocodile lui marche vers la salle de bain et ouvre le chemin à Benn et moi :

- Vous m'avez préparé un bain ? Compris-je.

- Oui, mais ce n'est qu'une partie de la surprise, me répondit Crocodile.

- Oh ? Mais c'est quoi le reste ? Demandai-je.

- Que tu es curieuse délicieuse enfant, sourit Benn.

- Mais c'est quoi ? Insistai-je trépignant d'impatience.

- Crocodile, peux-tu lui ôter sa robe de sable ?

- Evidemment, répliqua Crocodile en claquant des doigts.

Je me retrouve d'un coup nue, je n'ai pas le temps de piquer un fard que Benn me dépose dans la baignoire remplit d'eau parfumée avec des pétales de fleurs roses, jaunes, blanches et oranges qui recouvrent toute la surface.

- Ça sent bon ! M'extasiai-je.

- C'est un arrangement floral d'Elbaf, me précisa Benn.

- J'aime beaucoup, c'est frais, délicat et sucré.

Je prends de l'eau dans mes mains et la respire, me shootant à cette fragrance unique :

- Maintenant la suite de la surprise, commença Crocodile.

Je me tourne vers lui, qui s'assoit sur le bord de la baignoire, je vois Benn faire pareil mais du côté opposé, je vois qu'ils profitent que ce soit une baignoire sur pied pour m'encercler. Cependant, je les regarde sans comprendre, me demandant ce qu'ils me réservent.

Ils prennent chacun un de mes bras et là je les vois dégainer une fleur de douche et commencer à me laver délicatement ma peau, me faisant rougir vivement :

- Vous… vous… vous comptez me laver ? Arrivai-je enfin à dire.

- Hum hum, firent-ils simplement en souriant fiers de leur petit effet.

Shakky leur as-tu glissé cette idée ?

Seigneur… je trouve cette attention vraiment très intime, je ne sais plus où me mettre. Shakky c'était quelque chose, mais là… mes hommes… c'est un tout autre niveau.

- Vous avez une peau des plus délicates ma chère, me lança Crocodile avec un regard des plus pénétrants.

Je déglutis et mes joues chauffent plus encore quand je sens que Benn me fixe avec insistance :

- Votre peau est aussi douce que la plus belle des roses, susurra Benn avec sa voix la plus douce et caressante.

Je les vois me fixer avec intensité, me lançant des regards charmeurs à tout va.

Je ne sais comment réagir, clairement mes hommes veulent me donner chaud. En plus ils prennent un soin tout particulier à être le plus doux et délicat dans leurs gestes, ce qui fait qu'au moindre touché j'ai du plaisir.

Benn finit de se retirer, il me contourne et se poste derrière ma tête :

- Il n'y a pas que ton corps qui a grandi tu sais...

- Que veux-tu dire ? Demandai-je sans comprendre.

Je le sentis me prendre mes cheveux et reculer, je percute immédiatement :

- Mes cheveux ont poussé à ce point ?! M'exclamai-je.

- Il faut croire, cela n'est pas pour nous déplaire d'avoir une belle et longue chevelure rousse, continua Crocodile.

- A toi de nous dire si tu veux couper ou non.

- Hum… je vais réfléchir, je vais peut-être les laisser pendant quelques jours et voir si je les garde ou si je les raccourcis un peu, fis-je indécise.

- Très bien, faisons comme cela, belle Ariel ferme les yeux.

- Pourquoi ?

- Ferme les yeux on te dit, répéta Crocodile.

- Vous êtes bien cachotiers vous deux.

- Et toi bien têtue, ferme les yeux, rétorqua Benn amusé.

Je soupire vaincue et je m'exécute.

Je sens les mains de Benn débuter un massage crânien, tandis que Crocodile semble masser mon visage :

- J'ai l'impression d'être une princesse, murmurai-je.

- Normal tu es notre princesse, répliqua Crocodile. Maintenant chut, tu ne dois que te détendre et profiter de ton moment.

Il pose ses doigts sur mes lèvres pour me faire taire et je coopère, je me laisse me relaxer et m'ouvrir aux mains de mes hommes.

Je ne peux m'empêcher de lâcher des soupirs et des halètements de bien-être. Le silence est doux et relaxant, seul le léger bruit de l'eau trouble ce silence.

Je sens les mains de Benn descendre vers mes épaules et me les palper avec délicatesse et fermeté, je sens mon cœur palpiter sous ces stimuli forts agréables. Crocodile cesse de s'occuper de mon visage et à la place il prend une de mes mains et la masse doucement, c'est tellement appréciable. En plus j'ai mangé, donc je digère, je suis dans un bain chaud et toute détendue, je sens que je suis en train de m'endormir à cause de tout ça :

- Je peux ouvrir les yeux ? Sinon je sens que je vais dormir, murmurai-je.

- Alors dors mon cœur, on sera là à ton réveil, me rassura Benn.

- Mais je ne veux pas dormir…

- Têtue vous êtes mademoiselle, gloussa Crocodile.

J'ouvre les yeux et je les entends ricaner :

- Je veux profiter de mes hommes…, me justifiai-je en m'étirant pour sortir du sommeil qui m'appelle.

- Si tu y tiens tant, petite chipie, souffla Benn.

Je les vois intervertir les places, Crocodile s'essuie ses mains et matérialise sa main gauche avec ses pouvoirs et il me fait aussi un massage crânien. Mes hommes ont chacun leur façon de faire et j'aime leurs propositions qui est plaisante au possible.

Ensuite je fixe Benn qui vient s'occuper de me masser ma deuxième main, avant de la délaisser. Il vient récupérer une de mes jambes par mon genou, il la relève et me la lave :

- C'est embarrassant…

- C'est toi qui as voulu ouvrir les yeux, coupa Crocodile avec un petit sourire narquois.

Je lui tire la langue et il penche ma tête en arrière et m'embrasse, je gémis de bonheur et je glousse, Benn me chatouille mon mollet avec ses gestes :

- Arrête Benn tu me chatouilles ! Gloussai-je.

- Mais je n'ai pas fini de te laver, répliqua t'il amusé.

Il a la mauvaise idée de vouloir s'occuper de mon pied, sauf que je m'agite, je crois même que je lui donne un coup dans son torse, avant de replonger mon pied dans l'eau :

- C'est malin tu nous as arrosé et tu en as mis partout, fit remarquer Crocodile.

- Mais il m'a chatouillé, me justifiai-je.

- Bien sûr que non.

Je fixe outrée Benn qui ose me dire que non, alors qu'il est hilare :

- Je vois, vous vous venger parce que j'ai ouvert les yeux !

- Faut bien te punir mon irrésistible, rétorqua Crocodile avec un sourire qui barra son visage.

- Mais c'est horriblement mesquin !

- Non Ariel ceci c'est mesquin, coupa Benn.

Je me tourne vers lui, il récupère mes deux pieds et les coincent avec son bras, avant de me les chatouiller, là j'explose de rire, tout en me débattant :

- Non ! Benn lâche-moi ! Rigolai-je.

- J'arrêterai que si tu fermes les yeux, rétorqua Benn.

Je ferme immédiatement et à mon grand étonnement il arrête :

- Vous êtes méchants, gloussai-je.

- Tu veux que je recommence ? Demanda Benn.

- Je disais que vous étiez les hommes les plus gentils de ce monde.

Ils explosent de rire :

- Comme tu es gentille ma douce Ariel de nous laisser avoir le dernier mot, soupira Crocodile contre mon oreille.

J'ai surtout trop peur de vos chatouilles, mais je préfère me laisser faire, visiblement mes hommes veulent que je me détende sans aucune retenue.

Alors je les laisse me chouchouter et me laver pour leur plus grand bonheur.

Quand ils finissent de me nettoyer, je peux enfin ouvrir mes yeux pour me relever, avec leur aide comme mes jambes ne veulent pas coopérer, Benn me tient pendant que Crocodile m'enveloppe d'une serviette et me sèche :

- Merci de ce bain je l'ai beaucoup apprécié, murmurai-je contre Benn toute détendue.

- Je t'en prie ma belle, me fit Benn en déposant un baiser sur ma tempe.

- Tu le méritais, me chuchota Crocodile en embrassant mes cheveux.

Je suis entourée d'amour… vraiment c'est un moment de pur bonheur.

Benn me porte enveloppée dans ma serviette et on revient dans la chambre. On me dépose sur le lit et on finit de me sécher, cela me fait un peu rougir, car je suis nue sous ma serviette et mes amants sont tous habillés.

J'ignore s'ils ont encore prévu quelque chose, alors je pose mes mains sur celles de Benn qui finit d'essuyer les dernières traces d'eau.

- Vous avez prévu une autre surprise ? Demandai-je doucement.

- Pour l'instant non, pourquoi cette question ? Demanda Benn.

- Ne vous ai-je pas dit la première chose que je comptais faire si je retrouvai ma taille humaine ?

- Est-ce raisonnable ? N'as-tu pas envie de te reposer encore un peu ? Répondit Crocodile.

Je me relève et le saisis par le col :

- J'ai bien mangé, je suis pleine d'énergie et je suis détendue, je vous veux vous, assurai-je en l'embrassant brièvement.

Je me tourne vers Benn et je l'attire à moi pour l'embrasser :

- Cela fait des semaines que je n'espère qu'être dans vos bras, si vous me refusez pour unique prétexte que ce n'est pas l'envie qui vous manque, mais à cause de ma présumée fatigue, vous allez m'entendre.

- Crocodile…

- Benn….

- Je crois qu'il est temps qu'on donne satisfaction à cette femme délicieuse.

Sans attendre ils se déshabillèrent, j'aide Benn et Crocodile qui se marrent à moitié de me voir si impatiente :

- C'est fermé à clé ? Demandai-je en désignant la porte.

- Oui, m'assura Benn.

Je saute au cou de mon vice-capitaine et l'embrasse avidement, il m'enserre dans ses bras et en profite pour ôter ma serviette, avant de baiser mon cou de ses lèvres affamées, me faisant glousser. Je me tourne vers Crocodile, je l'attire à moi pour l'embrasser, avant de me saisir de son pénis et de celui de Benn pour les cajoler en même temps :

- Modères-toi sinon on va te dévorer toute crue, soupira Crocodile.

- Me modérer ? Alors que cela fait plus d'un mois que je ne peux pas vous embrasser, vous caresser et vous faire l'amour comme je veux, Je refuse de me mo….

Crocodile me fait taire en m'embrassant férocement.

Mes deux hommes me saisissent et m'enserrent avec entrain :

- Si tu refuses toute modération alors soit, mais tu n'as pas intérêt à te lamenter si tu ne peux plus quitter ton lit après cela, prévient Crocodile d'une voix rauque et chaude.

- Marché conclu, rétorquai-je. Benn s'il te plait prend-moi en levrette et toi Crocodile laisse-moi te goûter.

Le fait que je sois si directive, les firent rougir, ce qui me provoqua un petit sourire de satisfaction et de fierté.

Je me plaçai à quatre pattes et je ne pris pas plus de temps pour prendre en bouche le pénis de Crocodile pendant que Benn lui me prépara à le recevoir, même s'il ne mit pas longtemps, tant j'étais excitée.

Je pris la main de Crocodile et la posa sur mon sein gauche et je pris la main droite de Benn pour la déplacer de ma hanche à mon sein, faisant clairement comprendre mes intentions :

- Madame est en manque, constata Benn.

- Ne provoque pas Madame, je te prie, coupa Crocodile sur le même ton que Benn.

Je fixe Crocodile avec un regard rieur :

- Crocodile touche-moi avec ton crochet et parle-moi plus crument. Benn rend-moi folle de tes caresses et si tu veux parler comme Crocodile tu peux.

- Arrête, tu vas vraiment être mangée toute crue, ordonna Crocodile.

- Mais je veux être mangée toute crue ! Sinon je vais voir Shanks et….

Crocodile me fait taire en présentant son pénis dans ma bouche :

- Sucez au lieu de dire des imbécilités mademoiselle, dépêchez-vous je ne me répéterai pas.

Je souris et m'exécute non sans glousser victorieuse de les avoir fait céder :

- Vous êtes une vilaine petite fille, susurra Benn. Je vais vous faire passer l'envie d'aller voir Shanks.

Oh je les ai piqués dans leurs fiertés, mais je crois qu'il fallait au moins ça pour qu'ils cessent de prendre des gants avec moi, puisque la méthode douce était inopérante.

Benn se mouva en moi avec des mouvements fermes et vigoureux :

- Croisez vos jambes vilaine petite fille, somma Benn.

Je fronçai les sourcils, mais je m'exécute et quand Benn me pénètre après ce léger changement, je gémis, mon dieu ! Les sensations sont juste différentes et incroyables.

- La prochaine fois vous m'attachez vos cheveux en queue de cheval, cela fera une belle laisse ces jolis cheveux de feu, fit Crocodile en m'empoignant mes cheveux en une queue de cheval.

Oh bon sang, je les ai allumés correctement, que ce soit l'un ou l'autre, les deux m'excitent.

- Oui Maitre, répondis-je.

- Bonne fille, sourit Crocodile en me caressant les cheveux.

Le voir se comporter ainsi me faisait clairement mouiller et Benn le remarqua et le signala :

- Et elle est toute émoustillée, regarde comment elle est toute ruisselante.

Benn présenta sa main détrempée de mon excitation, Crocodile en prit un peu dans ses doigts avant de se les lécher, je rougis vivement, surtout que Benn l'imita :

- Quelle douce saveur vous avez, ouvrez la bouche que je vous fasse goûter ma petite soumise adorée, somma Crocodile.

Oh bon sang je sens mes cuisses ruisseler, l'abstinence forcée n'a pas été appréciée par mon corps, qui se décharge avec entrain.

J'ouvre cependant ma bouche et Crocodile m'embrasse avec ferveur, me faisant goûter ma saveur. Et a peine je m'écarte des lèvres de Crocodile essoufflée que Benn me présente ses doigts :

- Mange petite gourmande, m'ordonna Benn dans un susurrement pervers.

J'happe les doigts de Benn et les lèche consciencieusement, tout en rougissant d'excitation. Juste les entendre m'émoustille bien trop, je vais finir par jouir juste en les entendant parler ainsi, ce n'est pas possible.

- Hum… vous avez l'air d'aimer ça ma vilaine petite fille, commenta Benn.

- Oui Maitre j'aime beaucoup, confirmai-je toute essoufflée.

- Ah oui tu aimes ? Alors on va jouer un peu… Benn redresse-la et bloque-la, lança Crocodile.

Benn passa ses bras sous mes aisselles et me redressai contre lui, avant d'immobiliser mon visage et mon cou de ses mains :

- Hum… on va jouer à un jeu mon adorable soumise, interdiction de faire du bruit, vous pouvez jouir, mais en silence, me commanda Crocodile. Sinon vous devrez vous déhancher dans un délicieux strip-tease rien que pour nous et à chaque bruit vous augmenter la durée de votre numéro d'une minute.

Je pique un fard, quoi ?! C'est ça le jeu ?!

- Ce jeu est tout à fait approprié, approuva Benn beaucoup trop ravi.

Tu m'étonnes tu m'as parlé de pole danse l'autre fois, mais je vais mourir de gêne si je dois faire un strip-tease privé. Bon cela dit ils sont en train de me dominer et ça ne me dérange pas plus que ça.

- Je vous vois toute rougissante ma soumise auriez-vous peur ?

- Oui j'appréhende mes Maitres.

- Peut-être qu'en compensation nous pourrions offrir à notre vilaine petite fille le même spectacle, proposa Benn.

Crocodile releva mon visage de son crochet et me regarda, avant d'étirer ses lèvres :

- Cela sera sa récompense pour nous avoir ravis nos yeux. Qu'en pensez-vous ma petite soumise ?

Ahhhhhhhhhh ! Ces fourbes ! Ils veulent me tenter ! Si j'ai aussi un strip-tease je ne peux pas refuser…

- Mes Maitres, sera-t-il de la même durée que le mien ? Demandai-je.

Crocodile se pencha à mon oreille et me dit d'une voix basse et caressante :

- Oui ma vilaine petite fille, tu auras autant de temps de prestation de notre part que toi qui te déhanchera pour nous.

- Alors je suis d'accord mes Maitres…, haletai-je.

Crocodile se plaça face à moi, il posa une main sur mon clitoris et attira mon cou de son crochet pour m'immobiliser contre lui :

- Léchez.

Je capture son téton et je commence à le lécher :

- Très bonne fille, me félicita Crocodile. Benn que diriez-vous de titiller l'imagination de notre vilaine petite fille en lui susurrant des choses excitantes. Et puis il faut aussi stimuler son corps, je m'en voudrai de la frustrer.

- Je suis votre homme, vos recommandations sont bien trop sages pour ne pas les appliquer.

Ils vont tout faire pour que je sois la plus bruyante possible, c'était à prévoir mais les entendre comploter ouvertement contre moi… je ne tiens plus en place, je veux qu'ils me poussent à bout.

Et ils commencent, Benn accélère ses va-et-vient et Crocodile taquine mon clitoris, j'essaye de ne pas gémir, mais c'est juste impossible :

- Silence vilaine petite soumise, vous nous devez déjà une minute d'effeuillage, sourit Crocodile beaucoup trop ravi que je craque si vite. Vous savez ce qui me plairait ma petite soumise ? Vous attachez à de somptueuses cordes pour vous immobiliser, vous suspendre et vous pénétrer de longues heures durant. Oh oui… voir ces cordes enserrer votre joli corps sera un ravissement pour nos yeux.

- Si cela dure des heures, je me propose pour vous regarder faire, je dessinerai notre soumise et vous, afin d'immortalisé ce merveilleux moment.

Ils ne plaisantaient pour stimuler mon imaginaire, on est en plein dedans. J'essaye vraiment de garder notre calme et de ne faire aucun bruit, mais je me loupe quand Crocodile me décrit son projet et que Benn propose de me dessiner :

- Hum… trois minutes de déhanchement, j'ai hâte de vous voir à l'œuvre ma vilaine petite fille, sourit Crocodile.

- J'aimerai beaucoup vous voir dans une jolie petite tenue de lapine, commença Benn.

Je glapis :

- 4 minutes, susurra Crocodile intransigeant. Continuez Benn vous m'intéressez.

- Je disais une jolie tenue de lapine, je pense demander à Cléa de réaliser cela, ainsi que d'autres petites lingeries affriolantes. Je rêve de faire l'amour à notre petite coquine de soumise habillée ainsi.

- Ce serait en effet excitant au possible, admit Crocodile.

Je gémis en sentant que Benn me donna un coup plus vigoureux et plus encore quand Crocodile me taquine de ses doigts agiles :

- 6 minutes ma soumise. Moi la tenue qui me ferait très plaisir, c'est de vous mettre un petit harnais en cuir noir.

Je pique un fard on rentre plus dans du bondage là, mais cela ne me surprend guère :

- Avec pleins de sangles pour vous prendre de bien des manières.

Ils sont bien trop motivés à me faire perdre. Je pousse un autre gémissement, Benn me pénètre avec des rythmes frénétiques et très lents, il alterne pour me surprendre. Crocodile m'écarte de lui et je suis toute haletante :

- 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13…

Il ne compte quand même pas mes respirations ?! Je le regarde estomaquée :

- J'ai dit sans un bruit ma soumise, respiration sonore inclut, sourit sadiquement Crocodile trop heureux.

- Que c'est mesquin Sir Crocodile…, fit Benn en me donnant un autre coup de rein bien placer.

- Ahhh ! Criai-je

- Nous étions à 20 minutes je crois.

Je regarde Crocodile outrée, il augmente le compteur, mais quel tricheur !

- J'aurais dit 35, coupa Benn.

Oh les….

- C'était 14, protestai-je devant ce complot honteux.

- 74 ? Tu as raison, provoqua Crocodile.

Je le mords à l'épaule et il est hilare :

- Mais c'est que cette vilaine petite fille mord ! Ricane Crocodile. Mais elle peut j'adore cela.

- Mes Maitres sont des tricheurs ! Je ferai une grève du sexe illimitée s'ils refusent de compter les pénalités correctement.

- Oh ? Tu oses te rebeller vilaine petite fille ? Alors soit, nous sommes à 15 voyons voir jusqu'où vous tiendrez petite impertinente. Benn maintenez lui sa bouche ouverte avec vos doigts.

Je vois Benn s'exécuter et caresser ma langue de ses doigts, tandis qu'il immobilisa un de mes poignets :

- Pas bougé vilaine petite fille, ordonna Benn d'une voix langoureuse.

Sauf que je me débats, Crocodile, me tient mon autre poignet et le donna à Benn qui put me tenir mes mains de sa main de libre, Crocodile se baissa et afficha un sourire pervers :

- Prête ma vilaine petite soumise ?

Je secoue la tête, mais il s'en fichait il commença à lécher et sucer mon clitoris, me faisant tendre :

- Vous n'êtes pas très silencieuse ma chère, commenta Benn, 16, 17… 18… 19… 20….

Benn parlait tout contre mon oreille d'une voix séductrice, enflammée et terriblement grave. Je regardais Crocodile suppliante pour qu'il cesse de me tourmenter, mais il n'en avait cure.

Je me concentrai comme ce n'était pas permit pour ne plus faire de bruit, mais le décompte de Benn continua à grimper, même si plus lentement, cependant cela me coûtait terriblement.

Je finis par jouir silencieusement, mais j'étais au bord de la rupture, serrée dans les bras de Benn et de Crocodile, avant qu'ils me laissent tranquille à 30.

J'étais toute haletante et transpirante :

- J'ai hâte de te voir te déhancher mon irrésistible.

- J'espère que vous tiendrez votre promesse de me faire un show privé, sinon je balance tout à Shanks et au reste de l'équipage, fis-je à Benn et Crocodile en âge.

- Mais tu te fais menaçante, pouffa Crocodile amusé. Nous n'avons qu'une parole vilaine fille.

Mes deux hommes finissent par m'embrasser et me caresser avec douceur pour mettre doucement fin à ce jeu de domination, qui m'a vidé.

Ils s'allongent et me mettent entre eux deux, me caressant mon dos nu et offert :

- Vous êtes vraiment des fourbes… même si j'admets aussi aimer quand vous êtes complices et que vous complotez ensemble, c'est amusant.

- Tant mieux mon trésor, murmura tendrement Benn en déposant un baiser doux sur mon front.

- Dites… ce soir vous pourrez me faire l'amour cette fois ?

Ils me fixent surpris :

- Quoi ? J'ai encore de l'énergie et envie de vous.

Ils gloussent amusés :

- Tu vas le regretter mon amour, m'avertit Crocodile.

- Non je ne pense pas, répliquai-je avec un grand sourire.

- Oh que si…

- Oh que non.

- Oh que si.

Crocodile m'embrassa doucement mes lèvres, avant de caresser le bout de mon nez et de le tapoter :

- Tu es un sacré bout de femme pleine de surprises, me dit tendrement mon corsaire.

- Oh oui, tu es vraiment une femme parfaite à tout point de vue, confirma Benn avant de capturer mes lèvres des siennes.

Je ferme les yeux et me laisser aller au ballet de langue mener par Benn et aux caresses douces et furtives de mes deux hommes :

- Tu es un vil beau parleur Benn, haletai-je quand il mit fin à notre baiser.

- Peut-être bien, mais un beau parleur fou amoureux de vous ma chère, souffla Benn avant d'embrasser ma tempe.

Mes hommes m'enserrèrent dans leurs bras, glissant leurs lèvres sur mon cou pour m'embrasser à loisir et me murmurer des mots d'amour.


Et voilà !

J'espère que vous avez aimé ^w^

Je vous donne rendez-vous mercredi pour un nouvel arc qui se finira au chapitre 100.

J'ai nommé : Concours de Circonstance.

Ne vous y trompez pas il y aura une partie complotiste sur la deuxième moitié de l'arc.

Je n'en dis pas plus ^^

A mercredi !