J'espère que vous allez bien.
Mon déménagement progresse donc je suis contente ^w^
J'ai hâte que ça se termine.
Bref voici un nouveau chapitre.
WARNING :
Moment de séduction, chaud, mais pas de sexe.
Chapitre 95 : Cadeaux du cœur
[POV Ariel]
Je finis mon tour et je m'achetais deux autres bijoux pour mes amours. Pour Crocodile j'avais trouvé une bague en or très ouvragée sur l'anneau avec un énorme et beau saphir jaune intense taillé en radiant.
Pour Benn j'avais eu plus de mal comme il préférait des bijoux plus discrets. Cependant j'avais trouvé un beau bracelet en argent avec une chaine torsadée, cela me rappelait les cordages du bateau et allait parfaitement avec la délicate ancre sertit de petit diamant noir qui prônait au centre du bijou. J'espère que Benn aimera.
J'étais toute contente de mes achats et je retrouvai mes amours et ils étaient enchantés de mes présents :
- Bon dieu Ariel tu es folle, sourit Benn en m'embrassant.
- Oui folle de vous mes amours.
- J'aime beaucoup, merci Ariel, fit Crocodile en m'embrassant avec autant d'ardeur que Benn.
- J'ai aussi un cadeau pour toi, me lança Benn.
- Un cadeau ? Répétai-je.
- Oui, j'ai commandé cette jolie bague pour toi pendant que tu faisais tes épreuves.
Benn m'ouvrit un petit écrin et je trouvai un anneau en or rose délicatement facettée, avec sur le dessus un joli cœur, Benn me prit la main droit et m'enfila la bague :
- C'est un diamant rose de Rubélia pour symboliser mon amour pour toi ma belle Ariel et acheté avec de l'argent propre, me dit-il avec un clin d'œil.
- Vraiment ? Merci Benn. Elle est magnifique, nous avons nos anneaux, je suis heureuse d'avoir un bijou de toi. J'aurais l'impression que toi et Crocodile vous êtes toujours près de moi.
- Mais nous ferons tout pour toi, rassura Crocodile.
- Oh oui, tu es notre trésor, reprit Benn en m'embrassant avec affection.
- Et vous vous êtes mes amours, souris-je heureuse. Mais dis-moi Benn… cet argent… il vient d'où ?
- Je me doutais que tu me poserais la question.
- Désolée…
Benn m'attira dans ses bras et me cala contre lui :
- Chut mon trésor, tu n'as pas à être désolée, nous savons que l'argent sale est un sujet délicat pour toi.
Je rougis embarrassée, Benn se penche vers moi et me murmure dans mon oreille pour que seule moi l'entende :
- Si je te dis Nona, ça te fait penser à quoi ?
Je le fixe, sans comprendre. Nona… ce nom me parle en plus… je cherche et je crois avoir trouvé, il me semble que c'est l'auteur du livre que Barbe Blanche m'avait offert :
- Heu… cela m'évoque… une auteure, soufflai-je tout bas.
- Et donc ? Sourit Benn.
Je regarde mon chéri et mes joues commencent à chauffer :
- Attends tu n'es quand même pas….
- Et pourquoi pas mon trésor ?
J'ouvre la bouche choquée, ce n'est pas possible Benn écrit sous le nom de plume de Nona. Je comprends mieux pourquoi les scènes de sexe étaient si bien écrites.
Oh bon sang et en plus j'ai acheté un des livres de Benn sans le savoir, il est dans ma chambre à Piacere et il a dû le voir, mon dieu il sait que j'aime les lectures érotiques :
- Donc voilà tu sais d'où vient cet argent, reprit Benn tout amusé.
- Mais… depuis combien de temps tu fais cela ?
- J'avais commencé avant de devenir pirate et je n'ai jamais vraiment arrêté, me répondit Benn.
Je réalisai que j'en savais peu sur le passé de Benn surtout la partie de sa vie avant la piraterie :
- Est-ce que tu veux bien m'en dire plus sur ton passé ? Demandai-je doucement.
- Oh ce n'est pas très joyeux ma chérie et il y a peu à en dire.
- Le mien de passé non plus n'était pas très joyeux, mais cela m'intéresse je veux comprendre d'où tu viens, si cela n'est pas indiscret évidemment.
- Tu n'es jamais indiscrète ma belle, me rassura Benn. Alors pour commencer je viens de North Blue, tout comme toi je n'ai pas connu mes parents, enfin pas longtemps. De ce que j'en sais mon père est mort avant que je naisse, il était soldat dans la Marine, quant à ma mère c'est la maladie qui l'a emporté et j'avais un peu plus d'un an, je n'en garde malheureusement aucun souvenir.
J'étais attristée pour Benn de le savoir orphelin :
- Je suis désolée pour toi Benn.
- C'est loin tout ça maintenant, ne sois pas triste jolie Ariel. Mon enfance n'a pas été aussi malheureuse que la tienne, j'ai grandi dans un orphelinat, j'étais un enfant un peu turbulent j'en ai fait des blagues aux autres pensionnaires et je ne te parle même pas des adultes qui nous gardaient.
- Toi turbulent ? Alors que tu es de nature si calme ? M'étonnai-je.
- Et oui j'ai eu une petite période où j'aimais bien embêter les gens, sourit-il amusé et mélancolique. Après en grandissant je me suis assagi, je suis devenu bien plus calme. L'écriture m'a beaucoup apporté et aidé, j'appréciai de plus en plus le calme et la tranquillité, pour réfléchir à ce que je voulais écrire et comment développer mon récit. Quand j'avais 15 ans j'ai participé à un concours d'écriture et je l'ai gagné, j'ai obtenu en récompense une coquette somme et j'ai eu aussi la possibilité d'être publié et très vite j'ai choisi un nom de plume et j'ai commencé à écrire plusieurs types de récit avant de trouver mon style et le genre d'histoire que je voulais écrire.
Je l'écoutai avec soin et je le sentais très à l'aise surtout que nous n'étions pas seuls Crocodile était aussi présent. Je pense que le plus important c'est que son nom de plume ne soit pas divulgué :
- Ensuite j'étais en quête d'inspiration et d'aventure, car il ne faut pas croire, écrire c'est bien, mais je subissais aussi beaucoup de pression de mon éditeur et j'avais besoin d'air et de liberté.
- C'est ce qui t'a poussé à devenir pirate ? Demandai-je à tout hasard.
- En effet, j'ai commencé à me libérer de mes chaines et à savourer la liberté que je retrouvai enfin. Je t'avouerai que pendant 2-3 ans j'ai complètement abandonner l'écriture et j'en avais grand besoin. Puis doucement cela m'a repris, j'avais grandi et mûrit, l'argent que j'avais gagné avec mes récit j'ai décidé de l'investir pour créer ma propre maison d'édition en secret pour pleinement devenir indépendant. Et même si j'ai un peu peiné au début j'ai réussi à faire ce que je voulais, je pouvais écrire à mon rythme et sur ce qui me plaisait vraiment sans me soucier du reste. Ainsi, j'ai réussi à percer et à me faire un nom dans ce milieu, cela est devenu un exutoire, un passe-temps que j'apprécie particulièrement, cela me relaxe. Voilà pourquoi je n'étais pas trop inquiet quand tu nous as fait part de ta volonté qu'on n'utilise pas d'argent sale, je savais que j'avais une activité des plus honnêtes avec des revenus réguliers.
- Je vois… et quand as-tu rencontré Shanks ? Qu'est-ce qui t'a poussé à continuer la piraterie ?
- La liberté, j'avais besoin de beaucoup de liberté, de découvrir le monde, des personnes, des cultures, j'étais avide de savoir, d'histoire, c'est ce qui m'a poussé à continuer d'être pirate.
C'est un peu ce que m'avait dit Shanks :
- Quant à Shanks je l'ai rencontré il y a un sacré bout de temps maintenant, c'était il y a 23 ans…
- Tu souris, votre rencontre a été mémorable ? Demandai-je.
- Oui, nos deux équipages se sont tout de suite bien entendu, on voulait faire la fête, passer du bon temps et pour la blague Shanks m'a proposé qu'on fusionne nos équipages en un seul, ce filou a eu un coup de maître.
- Oh attend, « t'a proposé » tu étais capitaine ? Est-ce que cela veut dire que certain de l'équipage était sous ton commandement autrefois ?
- Et oui ma belle, j'ai bien été capitaine, ce n'est pas pour rien que je suis devenu vice-capitaine de Shanks… même si dans les faits c'est moi qui avais l'autorité sur l'équipage.
Je me mets à glousser :
- Shanks est de nature fêtarde et joyeuse, j'imagine que par moment il n'avait pas le comportement qu'on attendait d'un capitaine.
- Oh m'en parle pas…, soupira Benn.
Je souris j'ai l'impression d'entendre le Rayleigh d'il y a 25 ans qui pestai contre Roger :
- Mon pauvre Benn, avoue que tu as quitté aussi Shanks car tu n'en pouvais plus de faire de la garde d'enfant.
- Je l'avoue sans aucune honte, rit-il. Je préfère mille fois être à tes côtés, tu es si calme et reposante… j'apprécie aussi cet aspect de toi.
- Rayleigh m'avait dit la même chose quand j'ai été envoyée dans le passé.
- Cela ne m'étonne pas, tu as une aura très apaisante, il suffit que je t'enlace ou t'embrasse pour que ma fatigue s'envole, tu me recharges d'énergie.
Je rougis vivement, je ne pensais pas que j'avais ce genre d'effet sur Benn.
- Dis-moi… qui était avec toi dans ton équipage, avant la fusion avec celui de Shanks ?
Il me sortit des noms que je ne connaissais pas vraiment. Les seuls dont je connaissais étaient Snake, Lime Juice et Howling Gab.
- Vous êtes bien trouvé Shanks et toi.
- Oui je le pense et depuis on s'est plus quitté… jusqu'à ce qu'une belle rousse rentre dans ma vie et fasse battre mon cœur.
Je détournai le visage, complètement empourprée :
- Je suis ravi d'avoir croisé ta route mon cœur.
- Merci… je suis contente aussi de t'avoir rencontré, fis-je doucement.
J'étais ravie d'en savoir plus sur Benn, j'étais maintenant très curieuse de découvrir aussi ses autres livres :
- Tu as écris combien de livre ? Demandai-je.
- Petite curieuse, cette question me plait cela dit, sourit Benn. Pour te répondre j'en ai écrit 64.
- 64 ! Répétai-je.
- Hum hum.
J'ai beaucoup de lecture à rattraper, Benn m'attira à lui et me chuchota tout bas, d'une voix douce et chaude :
- Je te recommande mes livres érotiques, c'est ce que je préfère écrire. Si je peux te conseiller un titre, je t'invite à lire « Nuit d'été ».
Je pique un fard et Benn s'éloigne de moi avec un sourire satisfait :
- Je… je prends… note, bégayai-je.
Je me mets à tousser pour reprendre contenance et je me tourne vers Crocodile :
- Et toi Crocodile quelle a été ton enfance ? Demandai-je curieuse d'en savoir aussi sur mon autre moitié.
- Humph… je n'ai pas trop envie d'en parler…
- Tout va bien Crocodile ?
Son visage, il semblait comme contrarié, triste, quand je lui ai posé la question :
- Ce n'est rien, juste un épisode de ma vie désagréable.
Je suppose qu'il doit repenser à sa sœur et que cela doit le retourner, je m'approche de lui et je le tien dans mes bras pour le réconforter :
- Crocodile tu m'en parleras quand tu veux, ce n'est pas grave si ce n'est pas maintenant. Je t'aime et je veux que tu sois bien avec moi.
- Merci mon amour, me dit-il simplement.
Il pressa doucement ma tête contre lui et répondit à mon étreinte :
- Je suis d'accord avec Benn, tu chasses la fatigue….
- Tant mieux, souris-je ravie.
Crocodile me caresse mes cheveux, cela me détend :
- Et vous serrez dans mes bras aussi chasse ma fatigue, je crois que c'est la magie des câlins, confiai-je.
- Oui les câlins de l'être aimé ça rebooste, confirma Benn.
- Vive les câlins, j'aime les câlins, m'exclamai-je.
- On l'avait remarqué, sourit Crocodile.
On continue de se promener le reste de l'après-midi et nous finissons par retourner dans notre chambre, où je découvre un paquet énorme sur le lit :
- Qu'est-ce que s'est ? Demandai-je curieuse à mes chéris.
- Il semblerait que Benn et moi on t'a fait un autre cadeau, répondit Crocodile.
- C'est pour moi ?
- Oui, confirmèrent-ils.
- Je peux l'ouvrir ?
- Oui, dirent-ils en cœur en souriant.
Je me rapproche du lit toute curieuse, le cadeau est volumineux et rigide, ce n'est clairement pas un vêtement :
- Mais que m'avez-vous pris ? Demandai-je en déballant.
- Tu verras, répondit Crocodile énigmatique.
Je finis de déballer et découvre une belle boite carrée ouvragée en or blanc et rose avec des motifs de roses délicates :
- Mais vous êtes fou, ça doit valoir une fortune !
- Ouvre-la, me conseilla Benn.
Je m'exécute vu la taille de la boite qui doit faire 50 x 50 cm à vue de nez j'espère ne pas trouver une parure au prix exorbitant.
J'ouvre tremblante et là rien, l'intérieur est en velours argenté avec plein de creux, mais je comprends l'usage de cette boite et pousse un cri :
- C'est une boite pour ranger ma collection de pierre ?! Demandai-je.
- Oui, confirma Crocodile.
- Tu ne peux pas acquérir une jolie collection sans avoir de quoi les ranger et les mettre en valeur, continua Benn.
Je cours vers eux et me love dans leurs bras :
- Merci ! C'est un magnifique cadeau, vous êtes gentils, je l'adore !
- Nous voyons cela tes yeux sont brillants de bonheur, sourit Crocodile.
- Oh je dois l'inaugurer de suite !
Je cours chercher les diamants que j'ai acheté et je les place dans un des emplacements, je les compte j'ai 10 rangées avec 10 emplacements par lignes :
- J'ai de quoi en mettre 100 ! Mon dieu je vais pouvoir les ranger et les mettre en valeur. Je suis trop contente ! Mais où l'avez-vous trouvée ? J'admets en avoir cherché dans les boutiques mais je n'ai rien vu de tel !
Dans ma précédente vie je n'avais clairement pas de boite aussi jolie et avec une aussi grosse contenance.
- Tu es toute excitée, tu es trop mignonne, rit Benn. Et bien pendant que tu te tuais à la tâche avec tes épreuves, Crocodile et moi on est allé trouver un artisan et on lui a passé une commande sur-mesure, la boite que tu as là est aussi unique que toi ma belle.
- Elle est sur-mesure…, répétai-je.
- Oui tu as un exemplaire unique mon amour, car rien n'est trop beau pour toi, reprit Crocodile.
Je versai des larmes émue :
- Merci… vous m'avez fait un beau cadeau… je… merci beaucoup.
- Oh ne pleure pas petite fée, fit Crocodile en m'attirant à lui.
Je sentis Benn se coller à mon dos et m'enlacer :
- Cela fait partie de vos premiers cadeaux… et en plus… vous l'avez fait sur-mesure en pensant à ma passion que vous découvrez depuis peu… vous vous êtes cassés la tête à imaginer cette boite… cela me touche….
- Notre chérie est si sensible, mais cela me ravi de te savoir comblée de bonheur, chuchota Benn.
- Tu as les plus belles larmes du monde quand tu pleures de joie, souffla Crocodile.
Ils me bercent, j'ai la voix trop nouée pour répondre, mais je me colle à eux. Je reviens de si loin, je ne pensai pas vivre ce genre d'instant de pur bonheur, je les avais rêvés, imaginer, mais là c'était bien réel :
- Je vous aime, je vous aime tellement.
- Notre petite chérie, chuchota Benn.
- Notre petite princesse.
Je glousse doucement, essuyant mes larmes de bonheur et je profite de ce long câlin :
- J'ai une question… est-ce qu'il y a quelque chose que vous voudriez faire avec moi ? Cela peut être une activité, une sortie. Car quand je vois comment vous vous décarcassez pour moi j'aimerai pourvoir vous rendre la pareil. Vous offrir des bijoux c'est beau… mais je trouve ça un peu bateau, c'est un peu le cadeau par défaut et je veux faire plus. J'aimerai faire plus pour vous deux.
- Tu es si mignonne et attentionnée, déjà rien que ça c'est un beau cadeau. Pour ma part je t'ai confié une activité que j'aimerai faire avec toi et j'étais très sérieux, me fit Benn.
Je rougis vivement, en repensant à la pole danse.
- Maintenant ce que j'aimerai savoir c'est si oui ou non cela te dit d'en faire.
- … J'admets que ça m'a toujours attiré, mais que je n'ai jamais eu la chance de pratiquer, admis-je rouge de gêne.
- Je vois donc tu étais toute embarrassée de gêne et non choquée quand je t'en ai parlé, conclu Benn.
- C'est cela.
- Et quelle est ladite activité ? Vous me rendez curieux, demanda Crocodile.
- ….
- ….
- ….
- ….
- De la pole danse, finis-je par avouer toute empourprée.
Je sens le crochet de Crocodile tourner mon visage vers lui :
- Alors là j'espère pouvoir te voir en faire, me lança Crocodile beaucoup trop intéressé.
- Me mets pas davantage dans l'embarras ! M'écriai-je.
- Je n'oserai mais… y n'empêche j'espère bien avoir le plaisir de te voir danser, taquina Crocodile.
- Et toi Crocodile ? Demandai-je pour changer de force de sujet.
- Tu n'es pas drôle mon amour, sourit mon corsaire.
- M'en fiche.
- Ma douce chipie, je serai ravi de t'avoir à mon bras pour soit te faire danser….
Crocodile me fit tournoyer dans ses bras et je gloussai :
- Soit peut-être t'emmener à l'opéra ou au théâtre je ne sais pas trop ce que tu aimerais le plus.
- Les trois peuvent me plaire, souris-je. En tout cas j'aime danser, donc je suis ravie si on danse.
- Tant mieux et toi ma beauté ? Des envies particulière ? Demanda Crocodile.
- Hum… non comme ça je ne vois pas… ce que je veux plus que tout : c'est passer du temps avec vous, j'ai beaucoup aimé quand vous ma lisiez des livres et les balades aussi.
- Alors on continuera et on essayera d'innover, sourit tendrement Benn.
- Chic alors, fis-je ravie.
On alla diner dans le restaurant de l'hôtel mes hommes prenaient plaisir à me nourrir et moi aussi d'ailleurs je m'amusais à leur donner la becquée. Cependant mes amants s'amusaient à manger de manière tendancieuse, léchant aussi leurs lèvres de manière suggestive, mettant mes nerfs à dure épreuve.
Mais je comptais bien me venger… enfin j'allais essayer… non je n'oserai jamais… sauf si peut-être je bois un petit verre d'alcool pour me donner du courage.
Oh j'espère que Benn ne me fera pas boire sa décoction pour me rendre de nouveau sobre, sinon c'est mort.
J'avais cependant assez de courage pour le verre et tenter le coup, donc je poussais mes hommes à m'attendre dans ma chambre, hors de question qu'ils me voient boire. Ils risqueraient de se douter de quelque chose et ce ne fut pas évident, mais j'arrivais à le convaincre de monter sans moi :
- Excusez-moi pouvez-vous me servir un verre d'alcool, mais pas trop fort… je veux juste avoir un peu de courage, expliquai-je au serveur.
- Très bien je vous sers cela.
J'attendis patiemment et il me servit un petit verre de liqueur à la rose :
- Hum… c'est bon… j'aime beaucoup, merci.
Je payai et montai rejoindre mes hommes, j'avais chaud et je me sentais légèrement euphorique… je crois que j'étais partie pour réussir mon pari.
J'entre dans notre chambre et les trouve dans la salle de bain brosse à dent en main, en train de converser pour savoir pourquoi j'avais demandé à ce qu'ils avancent sans moi.
Moi toute innocemment, je vérifie que la porte de notre chambre est bien fermée et je tire nos rideaux discrètement avant de les rejoindre. J'entre je prends ma brosse à dent et je me les lave et cela fera disparaitre en plus les odeurs d'alcool, ni vu, ni connu.
Bien sûr ils essayent de me cuisiner mais je reste de marbre et ils finissent par abandonner, ils sortent de la salle de bain, me laissant seule. J'en profite pour détacher mes cheveux et je les coiffe doucement avec soin.
Ensuite je retourne dans la chambre et je les vois en train d'ôter leurs hauts… hum… sexy mes hommes, allez je me lance :
- Il est quelle heure ? Demandai-je tout à fait innocemment.
- 20h30 chérie, me répondit Benn.
- Tu es sûr ? Insistai-je.
- Plus que sûr, confirma Benn qui eut le réflexe de vérifier s'il n'avait pas mal lu.
- Très bien.
Je les vois me regarder interloqués, ils doivent se demander pourquoi cette question et pourquoi je demande confirmation.
Je m'approche d'eux et pose une main sur leurs torses et je les pousse vers le lit pour qu'ils s'assoient. Je les vois tous deux sourirent et prendre mes hanches pour m'attirer à eux, me palper et déshabiller, mais je les arrête en stoppant leurs gestes et reculant.
Je m'éloigne de plus en plus, ils me fixent perplexe et là je commence à prendre mes cheveux et à avoir une petite pose séductrice :
- On reste assis, sommai-je en les voyant se lever.
Là je me déhanche et je commence à faire déboutonner ma veste :
- Oh seigneur…, entendis-je.
Je crois qu'ils ont enfin compris que j'allais faire leur strip-tease de 30 minutes.
Je prends mon temps, faisant glisser mes mains sur mon corps, lâchant de doux soupirs, je peux même les entendre déglutir, je souris et je commence à saisir les pans de ma veste, la faisant lentement glisser le long de mes bras avant de complètement la défaire.
Là je leur lance ma veste qu'ils récupèrent, chacun respire un pan de celle-ci.
Je souris et me mordille les lèvres de manière outragement sexy, je les vois avoir chaud, mes pauvres chéris vous n'êtes pas au bout de vos surprises.
Je laisse mes mains descendre le long de mon buste jusqu'à mes jambes, je respire de manière plus profonde et insistante. Je remonte mes doigts déboutonnant les deux premiers boutons du bas, puis je reprends en démarrant ceux du bas de ma chemise. Je les entends soupirer de frustration, ces messieurs auraient certainement voulu voir ma poitrine être révélée, mais patience, cela viendra.
Je continue de défaire les boutons avec lenteur jusqu'au dernier.
Je me mets à danser, me déhanchant avec grâce et sensualité, arrêtant momentanément le strip-tease. Finalement je prenais plaisir à me déshabiller de la sorte pour eux, le plus dur avait été de se lancer, mais une fois partie je m'amuse comme une petite folle de les rendre complètement fou et à ma merci.
Je me saisis ensuite des bords de ma chemise et l'ouvre un peu plus, révélant mon ventre et le haut de mon soutien-gorge rose pâle. J'ondule doucement mon bassin, faisant glisser les manches le long de mes bras avant d'extraire un de mes bras, puis le second. Je m'approche d'eux d'un pas félin, je me sers de ma chemise telle une corde et je la passe derrière la nuque de Benn pour l'attirer à moi et l'embrasser avec passion.
Mais je stoppe rapidement le baiser, je veux les faire mariner, donc mes baisers et contacts avec eux doivent être bref.
Je me tourne vers Crocodile, je me saisis de sa nuque d'une main et tourne autour de lui avant de m'asseoir sur une de ses cuisses, je jette de manière désinvolte ma chemise dans un geste qui je l'espère est sexy, puis je l'embrasse tout aussi follement que Benn avant de me retirer.
Je marche quelques pas avec un petit déhanché aguicheur, leur faisant dos, je m'étire, avant de me retourner, je me caresse le haut de mon corps devant eux et ils m'en peuvent plus.
Et j'en suis déjà à presque 10 minutes de show, je commence à jouer avec le zip de ma jupe cintrée, avant de la glisser, je fais descendre ma jupe doucement le long de mes cuisses avant de la laisser tomber le long de mes jambes. Je me baisse pour la ramasser, rassemblant d'une main mes cheveux pour que mes hommes est une vue dégagée sur ma poitrine.
Une fois que je me saisis de ma jupe, je les fixe avec intensité, clairement ils me dévorent des yeux et sont en peine. Je leur lance ce nouveau vêtement qu'ils récupèrent.
Je porte plus que mes chaussures, bas, porte-jarretelle et mon soutien-gorge. Là je me remets à danser, à onduler mon corps à jouer avec mes cheveux, passant mes bras derrière la nuque pour les faire glisser.
Ensuite je m'approche d'eux, ils se tendent et se tiennent aux aguets.
Cette fois je m'assois sur une cuisse de Benn et je tends ma jambe droite à Crocodile :
- Sir Crocodile ôtez-moi cette chaussure je vous prie, fis-je d'une voix charmeuse et séductrice.
- Oui madame, me répondit-il sans sourciller complètement sous le charme.
Il saisit doucement l'attache de ma cheville de mon escarpin et l'ouvre, avant de retirer ma chaussure, je tends ma main pour la récupérer, Crocodile me la donne.
Là je me lève avec grâce et sensualité et j'enlace le cou de Crocodile de mes bras :
- Merci beaucoup Sir Crocodile.
Je me saisis de ses lèvres, pour les mordiller délicatement avant de me détourner de lui à son grand regret, je laisse tomber ma chaussure défaite et je tends ma jambe gauche :
- Monsieur Beckman aidez-moi à ôter cette chaussure.
- J'en serai ravi madame, murmura Benn.
Il prend délicatement ma cheville, il se saisit de l'arrière de mon talon pour me le tenir pendant qu'il retire mon escarpin avec une grande délicatesse. Je le soupçonne de vouloir ajouter un peu de contact, mais qu'importe, je souris, Benn dépose mon escarpin par terre. Je me redresse et m'approche de lui, j'enlace son cou et me penche vers son oreille gauche que je mordille doucement :
- Merci beaucoup monsieur Beckman.
Je me relève et je recule, continuant ma danse érotique.
Je laisse mes doigts effleurer mon corps, je n'oublie aucun endroit, mon visage, mes bras, mon torse, mon ventre ou même le haut de mes jambes par lesquelles je finis. Je profite d'avoir mes mains sur mes cuisses pour commencer à défaire les attaches de mes porte-jarretelles.
Je reprends ma danse sensuelle, j'ai encore quelques minutes à tenir après tout.
Quand je finis de me déhancher, je reviens vers eux avec une démarche lente et féline. Puis je pose avec autorité mon pied droit entre eux deux. Je commence à défaire lentement mon bas droit, le faisant glisser le long de ma peau, ensuite je le retire avant de m'en saisir de part et d'autre. Je me tourne vers Crocodile et je passe le bas derrière sa nuque et l'approche de moi pour l'embrasser avec passion avant de m'en aller. Je l'entends soupirer frustré.
Je reviens entre eux et je m'occupe du bas gauche, je m'amuse là par contre à effleurer ma peau, avant de retirer complètement le bas. Je recule avant de lancer sur le côté ce bout de lingerie, puis de revenir en express pour embrasser Benn chastement avant de repartir tout aussi vite.
Mes hommes doivent me trouver terriblement cruelle.
Aussi je me tourne pour leur faire dos et monte mes mains vers l'attache de mon soutien-gorge, je l'ouvre et ôte le haut de ma lingerie et je le lance en arrière. Pendant qu'ils profitent pour réceptionner ce délicat vêtement, je décide de passer de longues mèches de cheveux devant, pour cacher ma poitrine. Je zieute discrètement l'horloge de notre chambre, ma foi j'ai tenu la demi-heure.
Ensuite je me retourne, je les entends pester de frustration, car mes cheveux cachent tout :
- Un problème messieurs ? Demandai-je innocemment.
- Aucun, mentirent-ils de mauvaise foi.
Je glousse et m'approche d'eux :
- Quelle heure est-il ?
- 21h… madame, répondit Crocodile.
- Hum hum… je crois que je me suis libérée de votre sanction Sir Crocodile.
- Tout à fait madame et c'était somptueux, dit-il la bouche sèche.
Je me saisis d'une de leurs mains et je les pose de part et d'autre de mes hanches, sur les nœuds de ma culotte :
- Sir Crocodile, Monsieur Beckman, ôtez-moi cette culotte et faites l'amour tendrement, sensuellement et avec passion à votre femme adorée.
- Oui madame, répondirent-ils en cœur.
Ils tirent sur mes nœud et je me retrouve nue face à eux.
Ils me prennent dans leurs bras, et commencent à m'embrasser le corps avec bonheur et douceur, comme s'ils vénéraient chaque parcelle de ma peau. Et je crois bien que c'étaient leur attention, comme une façon de récompenser ma prestation.
En tout cas ils me touchaient et manipulaient avec mille précaution, comme si j'étais un objet précieux et fragile.
Ils reprirent complètement la main, après les avoir tant chauffés, ils voulaient aussi en faire de même avec moi et concrétiser mes souhaits.
Ils me firent l'amour, me murmurant des mots doux à mes oreilles, usant de leurs voix graves et chaudes pour me faire languir et tendre de bonheur.
Je soupirai, sonnée et fatiguée des orgasmes qu'ils m'ont donnés, je me mets paresseusement sur le ventre, calant ma tête contre mon coussin, pendant que je sentais leurs lèvres embrasser mon dos ou le caresser.
- Tu étais une vraie séductrice, c'était un beau spectacle, tu nous as épaté, soupira Benn épuisé.
- Et tu étais délicieusement frustrante, tu as su nous tenir en appétit, c'était si beau…
- Je vous avouerai que j'ai aussi pris un petit verre d'alcool pour oser me lancer.
- C'était pour ça que tu nous as chassé après le repas ? Réalisa Benn.
- Chassé non, je vous ai lourdement invité à prendre les devants.
- Pff j'appelle ça chassé aussi, ricane Crocodile.
- Passons, si cela t'a aidé à trouver un peu de courage, pourquoi pas. En tout cas merci Ariel, tu étais magnifique, si tentante et directive aussi…
- Une vraie petite féline qui jouait avec ses amants, sourit Crocodile.
- Je suis contente que vous ayez aimé… maintenant j'ai hâte de vous voir vous effeuiller pour moi, fis-je tout à fait innocemment.
- Je ne sais pas si je serai capable d'égaler ton numéro belle Ariel.
- Oui c'est vrai que là on va se sentir minable.
- Interdiction d'user de cette excuse pour vous défiler, prévins-je.
- Nous défiler ? Jamais ma belle, tu auras tes strip-teases, rassura Benn.
- Nous ferons tout pour allumer tes sens, ronronna Crocodile.
- Oh oui j'ai hâte de voir cela, souris-je.
- Petite dévergondée, vous allez le regretter mademoiselle Castelrelli.
- Ou pas… Sir Crocodile.
Mes hommes me pressent contre eux et m'embrassent avant d'éteindre les lumières pour dormir.
Et je m'assoupie jusqu'au petit matin, dans un sommeil parfait et revigorant
Voilà.
Je ne pense pas reposter mercredi, car je serais encore dans mes cartons, reboucher les trous de mon appartement actuel et le nettoyer pour rendre les clés, etc.
Donc voilà, pas trop le temps, ni la force.
Sur ce à dimanche prochain pour la suite.
