Bonjour à vous.
J'espère que vous passez un bon week-end.
Sans plus attendre la suite avec un chapitre feel-good.
Chapitre 110 : Rire qui résonne
[POV Ariel]
Le soir commence à pointer le bout de son nez Benn et moi on se rhabille, j'ai moyennement envie que Crocodile revienne et comprenne qu'on a passé du bon temps sans lui. Bon techniquement il s'en fout un peu mais là il travaille pour réparer ses fautes, il y a mieux comme condition.
- Benn dis-moi veux-tu quelque chose pour ton anniversaire ?
- Toi ma beauté, toi et uniquement toi.
- Mais ! Arrête de répondre à côté de mes questions, boudai-je.
- C'est parce que je veux que tu te décarcasses pour moi, dit-il en me lança un clin d'œil.
Je fais la moue :
- Tu pourrais m'aider un peu, un indice ?
Oui car bon Crocodile étant assez présent dans le manga il est assez développé, mais Benn c'est différent, je n'ai pas grand-chose en information, donc j'admets que je peine un peu :
- Cela coûte cher tu sais ? Sourit Benn.
Oh je vois monsieur veut jouer au marchandage :
- Combien tu veux ? Oh j'ai trouvé ce que je vais t'offrir ! M'exclamai-je frappée par l'illumination.
- C'est quoi ?
- Cela coûte cher tu sais ? Répliquai-je hilare.
- Petite copieuse ! Rit Benn.
Il me séquestre dans ses bras et me dévore le cou :
- Dis-moi tout de suite ce que tu comptes m'offrir !
- Jamais de la vie ! Rigolai-je en me débattant joyeusement.
J'essaye de m'extirper de ses bras, mais il m'entraine dans le lit, me surplombant de sa superbe :
- Allez avoue tout ! Ordonna Benn avec un large sourire.
- Non c'est une surprise !
- Je te promets une longue nuit chaude avec Crocodile si tu m'avoues tout.
- Hum… non ! Je refuse d'être corrompue de la sorte !
- Moi je suis pour passer toute la nuit seul avec Ariel et tu te retrouveras bien frustré mon cher Benn, tu n'auras ni Ariel, ni ce qu'elle compte t'offrir.
Benn et moi on s'arrête et on voit Crocodile coller à la porte, il est rentré super silencieusement :
- Tu as vu Crocodile comment il essaye de me corrompre ?
- Oui c'est tout à fait déplorable et scandaleux, admit-il amusé.
Benn explose de rire, Crocodile et moi on le suit. Benn se redresse et j'en fais autant pour m'asseoir, Crocodile s'avance, s'allonge sur le lit et me ceinture ma taille, posant sa tête contre mes cuisses. Oh ? On dirait que mon Crocodile a besoin de réconfort, je glisse mes doigts dans ses cheveux :
- Cela s'est bien passé aujourd'hui ? Demandai-je doucement.
- Oui… mais Cobra m'a demandé de faire du classement dans les archives…, gémit-il.
J'éclate de rire :
- J'imagine que pour un intellect comme toi c'était une tâche des plus ingrates.
- Oui…, j'ai horreur du classement de dossier, grimaça t'il.
- Faut bien que ce travail reste une sanction, souris-je tendrement.
- Tu pourrais avoir un peu pitié de moi quand même, soupira Crocodile lessivé.
C'est clair qu'il me fait de la peine, je le sens HS, puis avoir des menottes en granit marin ne doit pas l'aider, surtout si ce sont celles qui te pompent ton énergie.
- Allez une fois que tout l'archivage sera fini je pense qu'il te confiera des choses un peu plus intéressantes.
- Humph… j'espère… sinon je vais devenir un navet…
- Pff alors un beau navet, gloussai-je.
- Benn elle se moque de moi, fit Crocodile plaintif.
- Je peux mettre fin à mon câlin si tu le ligues contre moi, prévins-je.
- Elle se moque de moi, mais je lui pardonne tout Benn, il ne faut pas me la punir, c'est mon irrésistible après tout, soupira Crocodile.
Benn et moi on rit doucement :
- Mon pauvre chéri, allez ce soir je m'occupe de toi, je suis fière de toi mon amour.
- C'était que de l'archivage…
- Tu l'as fait et puis c'est surtout le fait que tu veuilles réparer tes erreurs qui me rend fière.
- Merci mon trésor, ta présence, ta chaleur et ton parfum réconfortant m'ont tant manqué, je sens ma fatigue s'envoler à chaque seconde que je te câline.
- Tu as le droit de me câliner autant de temps que tu le désires.
Je caresse ses cheveux, les coiffant doucement pour l'aider à se détendre.
- Si je peux avoir un câlin comme ça tous les soir, je promets de plus me plaindre.
- Pff tu as le droit aussi de râler un peu, mais oui tu auras ton câlin mon corsaire adoré.
- Merci mon amour.
- Allez redresse-moi ta grande carcasse et embrasse-moi, fis-je.
Crocodile roule mollement contre le matelas, le pauvre, je m'allonge à ses côtés et l'enlace de mes bras. Puis il m'embrasse amoureusement et me garde jalousement dans ses bras, mais cela n'est pas pour me déplaire :
- Je t'aime mon Ariel….
- Moi aussi.
Je me rapproche de Crocodile et lui murmure :
- Cela te tente un bon bain chaud ?
- J'en rêve.
- Et si je te dis que je serais avec toi ?
- Alors c'est un paradis.
- On dine avant peut-être ? Proposa Benn en désignant le diner qui était arrivé.
- Oui cela te fera du bien, approuvai-je.
- Je ne dis pas non, acquiesça Crocodile.
Il se redresse péniblement, je vois Benn s'approcher et regarder les menottes de Crocodile :
- Tu vas en avoir pour un moment, ce ne sont pas les pires menottes qui te pompent toute ton énergie en un claquement de doigt, mais cela fait partie de celles qui malgré tout t'en prend beaucoup.
- Je m'en suis douté, mais je comprends, me garder affaibli doit être rassurant pour eux… puis si cela me permet d'être là à tes côtés cela me va, soupira Crocodile en me caressant ma joue.
- Crocodile tu peux réduire l'impact avec le haki de l'armement, il faut blinder tes poignets de fluide, conseilla Benn.
- Ah oui ? Demanda mon corsaire d'une voix affaibli.
Je ne l'ai jamais vu aussi HS, clairement il n'est pas dans son état normal. J'étais légèrement embêtée pour Crocodile.
Cependant je comprenais aisément que Cobra veuille le garder sous contrôle, c'est aussi ce qui nous permet d'être ici au sein du palais. Et puis je pense que si on avait été mis hors du palais, les habitants d'Alabasta auraient grincés des dents et auraient été méfiant, peut-être même vengeurs, donc bon là ici on est protégé.
Alors certes on est surveillé, c'est une annexe éloignée des bâtiments principaux, cependant on aurait pu être dans des cellules, je ne vais pas me plaindre.
Enfin Crocodile doit être puni, lui couper son fruit du démon, en plus d'aider Cobra n'est rien en comparaison à ce qu'il aurait pu payer.
Donc oui je suis embêtée, mais je trouve que c'est plus que mérité et je ne ferai aucune négociation sur ce point, sauf si vraiment la santé de Crocodile se dégrade.
Quoi qu'il en soit après qu'on finisse de manger, je me retire et prépare un bain pour Crocodile, je compte faire comme Shakky et mes amants quand je suis redevenue humaine, je vais le laver.
Faut bien que je réconforte mon homme et que je le motive à purger sa peine, en tout cas à la rendre moins désagréable.
- Allez mon Crocodile commence à te déshabiller pendant que je te fais couler ce bain mérité.
- Merci ma belle.
- Je prendrai soin de toi.
- Tu es un ange.
- Je vais être jaloux, commenta Benn.
- Tu m'as eu toute la journée, taclai-je gentiment. Bon si tu es gentil demain je te ferai un bain.
- Ah c'est ce que je voulais entendre ! S'exclama Benn tout content avec un large sourire.
Je roule des yeux au ciel, amusée de voir de temps en temps mes hommes réclamer de l'attention, cela me montre qu'ils adorent passer des moments avec moi.
- Et demain soir Benn on fera un bain à notre chérie, fit Crocodile.
- Oui je ne voudrai pas qu'elle se sente lésée.
Je pouffe de rire :
- On va dire ça, souris-je, allez venez ici mon corsaire.
- Benn elle me donne des ordres, gémit plaintivement Crocodile.
- Quand on porte des menottes faut lui obéir au doigt et à l'œil, gloussa Benn.
- Quel enfer….
- Je vais vider le bain, répliquai-je en me tournant vers la salle de bain.
- Je disais quel paradis ! Corrigea Crocodile en m'attrapant pour me garder contre lui.
On rit tous devant ces pitreries :
- Bon je vais vous laisser, je ne pense pas que Crocodile apprécie que je le lave, reprit Benn.
- En effet je n'ai toujours aucune attirance pour toi.
- Tant mieux comme ça je ne partage pas l'attention de mes hommes, souris-je.
- Vilaine égoïste, souffla Crocodile avec un léger sourire.
- Je peux encore vider le bain tu sais.
- Mais euh..., gémit Crocodile vaincu.
- Allez vient avec moi que je te redonne un peu le sourire après une longue journée d'archivage.
- Horrible et longue journée...
Crocodile se traine un peu, il est quand même vachement touché, j'espère qu'il s'habituera.
On s'enferme dans la salle de bain, je l'aide à se déshabiller en commençant par défaire sa chemise, clairement il se laisse faire et me prend même dans ses bras pour un autre gros câlin.
Je souris contre son torse attendris devant tant de demande de tendresse, je lève mes mains vers son visage et le caresse doucement :
- Je t'aime chéri.
- Moi aussi mon irrésistible.
Crocodile se lave rapidement les dents, moi je contrôle le bain, l'eau me parait bien en température, je laisse encore un peu couler avant de couper l'eau :
- Voilà il est prêt.
- Merci ma belle.
Crocodile a terminé, donc je l'aide à finir de retirer son pantalon et ses chaussures avant de le soutenir pour l'aider à s'installer.
L'entendre pousser un soupir de satisfaction et de bien-être me fait sourire :
- Ce n'est pas trop chaud ? Demandai-je en m'installant derrière sa tête.
- Non c'est parfait.
- Tant mieux.
Je le vois plonger pour s'immerger quelques secondes avant de ressortir, se rincer le visage et plaquer ses cheveux derrière, dans un geste que j'ai toujours trouvé désirable et sexy :
- Parfait installe-toi bien, que je m'occupe de te shampouiner.
Je ne me fais pas répéter deux fois, Crocodile se cale et il me permet enfin que je commence mes soins. Je prends du shampoing et je m'empresse de mousser ses cheveux noirs, comme j'aime la texture de ses cheveux.
- C'est agréable de sentir tes mains sur moi, chuchota t'il.
- Tant mieux c'est là pour te détendre.
- Merci tu es un ange tu sais, un bel ange tombé du ciel.
- Je crois que j'aime ces menottes, tu es tout tendre, câlin et tu dis plein de mots affectueux.
- … Vilaine chipie, me lance Crocodile avec un léger sourire cependant.
- J'espère tout de même que tu ne seras pas tout le temps fatigué comme ça, tu me fais de la peine.
- Tu es gentille, mais ne t'en fait pas je vais finir par m'habituer, les premiers jours ne seront pas faciles, après ça va aller.
- Tant mieux.
Je me penche et embrasse son front humide, ensuite je rince doucement ses cheveux, Crocodile enlace ma nuque et me penche à lui pour m'embrasser à pleine bouche.
Quand ses lèvres quittent les miennes on se regarde, je lui souris tendrement et lui aussi, je me redresse et le contourne pour me mettre sur le côté :
- Crocodile donne-moi tes jolis poignets.
Il éclata de rire, il avait dû comprendre que j'essayai de l'imiter, pas sûre que ce soit concluant, mais le résultat est là, il a apprécié :
- J'aime ton humour imprévisible, réussit-il à dire après plusieurs secondes de fou rire.
- J'essaye de me renouveler.
- Tu es aussi divertissante que rafraichissante.
- Merci.
Crocodile me tend sa main droite, je la saisis, il n'y a pas à dire sa main est deux fois plus grande que la mienne… au moins.
- Tu as une grande main…
- J'espère que c'est un avantage.
- Oh oui… j'aime sentir de grandes mains sur moi, des mains expérimentées et qui savent aimer.
Je le surprends en lui embrassant l'intérieur de sa paume, cependant je vois que ça lui fait de l'effet, il ne rougit pas beaucoup mais venant d'un homme qui retient tout c'est comme s'il piquait un sacré fard :
- Est-ce que je peux retirer tes bagues ?
- D'accord.
Je souris et retire délicatement ses bagues une par une avant de les poser, là je profite d'avoir le champ libre pour masser doucement sa main :
- …. Tu aimerais qu'on te masse tes mains ? Demanda Crocodile.
- Heu… oui pourquoi ?
- Parce que si c'est aussi agréable que cela, il faut que Benn et moi on adore tes deux jolies mains, c'est même fou qu'on n'ait pas pensé à cela nous-même.
- Tant mieux tu veux dire, cela montre que même moi je peux vous apprendre des gestes et des caresses.
Il ouvre la bouche un peu surpris, avant de lâcher un soupir et sourire :
- Ce n'est pas faux, tu as raison, ce n'est pas une si mauvaise chose.
Ses doigts s'agitent et s'entremêlent aux miens, avant qu'il n'attire à ses lèvres ma main pour déposer un baiser dessus :
- Merci mon trésor.
Je rougis légèrement, je récupère ma main et je prends une fleur de douche, je la trempe et ajoute un peu de gel douche :
- Votre poignet Sir Crocodile.
Je tends ma paume gauche vers lui pour qu'il pose son bras droit dedans et il s'exécute. Et là je peux poursuivre et commencer à le laver, je trouve que c'est un acte vraiment très intime. C'était aussi une première pour moi de donner, alors que par deux fois j'avais reçu, j'appréciai beaucoup ce sentiment qui m'envahissait, la joie de prendre soin de l'être aimé et de la voir se détendre.
Aussi je passais de longues minutes à nettoyer en douceur le corps de mon homme, qui je le voyais était aux anges, il s'abandonnait à merveille à moi et ce n'était pas rien venant de lui qui aime le contrôle et dominer :
- Merci Ariel… chacun de tes gestes est vraiment un pur moment de bonheur.
- Tu ne pouvais pas me faire plus beau compliment, je suis heureuse d'entendre cela.
- Ariel tu me manques… est-ce que tu veux bien venir dans mes bras ?
- D'accord.
Je me déshabille devant lui et m'attache les cheveux avec une pince avant d'entrer dans le bain à mon tour, Crocodile m'enlace de ses bras forts. Je me cale tout contre lui, soupirant de bien-être en sentant l'eau chaude m'envelopper, les baisers de mon corsaire sur mes cheveux et les caresses langoureuses sur mon corps pour un câlin des plus intimes.
- Je t'aime Crocodile.
- Je t'aime Ariel.
- Tu m'as manqué aujourd'hui.
- On te manque toujours à ce que je vois.
- Que veux-tu j'aime mes douces moitiés, souris-je.
- Adorable, raconte-moi ta journée dans les moindres détails, qu'avez-vous fait toi et Benn ?
- Benn m'a consolé après ton départ...
- Ah oui ? Je te manquai déjà ?
- Oui... il a senti que cela me faisait bizarre, heureusement qu'il était là, c'est un avantage pour ça d'être à trois.
- Certainement, rit doucement Crocodile.
- Ensuite on s'est rendormi, quand on s'est levé on a décidé de faire un tour dehors, moi j'ai acheté de nouveaux vêtements.
- Décris-moi tout, que j'imagine ma tendre chérie.
- D'accord, gloussai-je.
Je prends le temps de lui décrire les accessoires et les robes que j'ai sélectionnés :
- Je suis certain que cela ravira tes jolies courbes, dit-il en effleurant le creux de mes reins du bout de ses doigts.
- Benn lui s'est acheté aussi une tenue... et il était à tomber.
- M'en fiche de Benn...
- Tu as dit que tu voulais que je raconte tous dans les moindres détails, coupai-je.
- Zut... je déteste quand tu as raison.
Je ricane, en fait il ne voulait pas tant que ça qu'on parle de Benn, mais bien que de moi :
- Bref Benn m'a fait beaucoup d'effet, il portait un beau cuir noir et ça lui allait super bien.
- Tentes-tu de me rendre jaloux ?
- Non, ris-je, j'aime vos deux styles vestimentaires, toi c'est plus classieux, ça a un côté "papa".
- Là tu m'intéresses.
- Pff parce que je parle de toi.
- Précisément, admit Crocodile avec un petit rire. Et puis... j'adore que tu sois ma vilaine petite fille.
- C'est réciproque "Papa".
- Ne me tente pas.
- Impossible je suis une "vilaine" petite fille, faut que je fasse honneur à ma réputation de petite teigne, gloussai-je.
- Fichtre.
On rit doucement tous les deux, je caresse son large torse et je pose mon menton contre ses pectoraux :
- Et qu'avez-vous fait d'autre ?
- Benn m'a mis dans des états pas possible...
- Je l'avais compris...
- Mais ça a une importance capitale, coupai-je.
- Bon d'accord mais n'oublie pas que je n'ai aucune attirance pour Benn.
- Je le sais, ris-je devant ce running gag, bref Benn m'a allumé avec ses vêtements, mais le pire a été quand il a suggéré d'acheter des tenues de danseur pour lui... mon imagination s'est affolée.
- Et je parie que Benn a entretenu et aggravé ce désir.
- Oui... il a été méchant avec moi papa..., fis-je d'une voix enfantine.
- Hum... j'y crois à moitié.
- C'est la vérité ! Il a osé m'emmener au restaurant avant qu'on rentre.
- Quelle infamie, se moqua Crocodile ironique.
- Oui, surtout qu'il m'avait promis de faire son strip-tease en tenue de danseur. Attendre tout le déjeuner c'était si dur !
- Oh je comprends mieux pourquoi tu disais qu'il avait été méchant, en effet, te faire patienter est si mesquin.
- Voui..., fis-je d'une voix de gamine.
- Ma pauvre fille adorée.
- Et pour le sanctionner de me faire attendre j'ai demandé à ce qu'il ajoute 15 minutes de pénalité à son show... au final j'ai regretté car je me tortillais sur place, j'avais envie qu'il me touche.
- Tu as eu les yeux plus gros que le ventre petite gourmande, se moqua gentiment Crocodile.
- Peut-être bien... mais son show était très satisfaisant... j'ai hâte de découvrir ta proposition mon amour, ajoutai-je en me mordillant les lèvres.
- Peut-être quand je serai habitué à ces menottes... autrement ça ne serait pas agréable ni pour toi, ni pour moi, mais je te promets de faire aussi bien que Benn, voire mieux.
- Oh oh ton âme de compétiteur se réveille.
- Évidemment.
- Ensuite on a fait l'amour, on s'est câliné et on est resté ici bien pénard pendant que toi tu bossais.
- Tu es vraiment une vilaine fille de me narguer de la sorte.
Il capture mes lèvres possessivement, m'arrachant un rire étouffé.
- Est-ce que tu tenteras Benn de la sorte comme tu viens de le faire avec moi ?
- Hum... c'est risqué... Benn est très patient, j'aurais trop peur qu'il se venge par des caresses qui m'enflamment sans pour autant me donner satisfaction, jusqu'à ce que je le supplie d'arrêter de me tourmenter.
- C'est bien son genre... et le mien... moi aussi je peux te caresser, te tenter, te maintenir excitée sans que tu puisses te libérer pleinement.
- Tu n'oserais pas ?
- Rappelle-moi qui est le plus dominant de nous trois ?
- C'est moi !
- Mais quelle menteuse !
Je pousse un petit cri, mêlé d'un rire, pendant que Crocodile m'emprisonne de ses bras, je me débats et gesticule pendant qu'il dévore mon cou et me palpe des plus intimement pour me faire craquer.
- Je vais tout dire à Benn ma vilaine fille et tu vas regretter tes vilains mensonges.
- Un papa doit protéger son enfant !
- Mais je te protège de toi-même en te punissant.
- Sadique !
- Oh oui ma vilaine fille chérie.
Il capture mes lèvres et m'embrasse avec ardeur me rendant toute chose.
- Que c'est bon de jouer avec toi, si tu me réserves ce genre d'accueil je pense pouvoir déplacer des montagnes, je te rendrai fière ma belle, tu ne regretteras pas de m'avoir laissé une chance de t'aimer.
Je souris émue :
- Courage mon Crocodile, fis-je en posant ma joue votre son torse le câlinant un peu plus.
- Venez ici ma fille que je vous embrasse encore un peu, dit-il avant de capturer mes lèvres pour un baiser remplit d'amour.
Voilà ! Les prochains chapitres seront axés sur l'anniversaire de Benn ^w^.
Avez-vous une idée de son cadeau ?
A mercredi pour la suite.
