Bonjour à toutes & à tous,

Je vous remercie pour vos nombreux messages. Je ne suis navrée de l'attente occasionnée depuis la publication du précédent chapitre.

J'espère que celui-ci vous plaira.

Surtout je voulais vous souhaiter de Bonnes Fêtes de fin d'année

Quartier VIP - Base de Cheyenne Mountain

Maintenant les interrogatoires passés, l'équipe SG1 Beta avait été conduite dans une chambre que l'on réservait habituellement aux VIP. S'ils étaient allés dans un hôtel de luxe on aurait appelé cela une suite. La porte d'entrée donnait directement sur un petit salon avec une table ronde et quatre chaises, sur leur droite un canapé et deux fauteuils faisaient face à une télé. Sur la gauche deux portes menaient à des chambres. L'une avec un lit double et une salle d'eau et l'autre était de même configuration. Seule exception, deux lits séparés remplaçaient le lit double. Seulement la décoration minimaliste et les murs bétonnées rappelaient avec violence la base sur laquelle ils étaient enfermés.

-Enfin de l'espace ! S'exclama le docteur Jackson alors qu'il s'asseyait dans le sofa.

-Ne te méprend pas petit scarabée, ils ont juste agrandi notre cellule mais nous restons leurs prisonniers.

-En effet. Souligna le Jaffa.

-Oui mais soyons honnête, nous avons tout de même un peu plus d'intimité.

Le Général O'Neill se baladait dans le salon. Il n'omettait pas quelques remarques sarcastiques pour passer ce moment de fouille comme une analyse basique de son nouvel environnement. Il avait remarqué la présence des caméras mais y avait-il des micros ? Il se tourna lentement vers Carter et cligna des yeux une fois. Code qu'ils avaient établit avant leur voyage pour indiquer qu'ils pouvaient parler librement.

-Nous venons d'effectuer la partie la plus simple de notre plan. Déclara-t-elle.

-Nous ont-ils cru ? Demanda le Jaffa à son amie.

-Ils ne sont pas aussi avancé que nous. Comme prévu le Major Carter et Maya pense que l'altération des réalités est accidentelle. A compter de demain il nous reste six jours pour remplir nos différents objectifs. Le docteur tenta de fuir le regard de son mari qui s'était posé sur elle pendant sa prise de parole. Celui-ci se renfrogna.

-Bien ! Sam assure toi de mettre le Major Carter sur la voie d'une fermeture de brèche définitive. S'ils pensent que nous sommes capables de nous sacrifier pour fermer la brèche, peut-être nous feront-ils suffisamment confiance pour nous amener sur le Prométhée.

- Comment allons-nous rentrer ? Sam vient de dire qu'ils n'ont pas la même avancé technologique que nous ou même les autres réalités. Demanda Jackson

- Les Asgard, ils nous aideront avec l'équipement. Du moins, il faudra l'espérer. Commenta le docteur Carter.

-Une fois sur le Prométhée, Carter sera certainement aux commandes avec le Major. Elle nous donnera l'accès à l'armurerie. Daniel et Teal'c vous enfermerez les membres de l'équipage.

-Votre fille aussi O'Neill ? Questionna Teal'c

-Ce n'est pas ma fille. Gronda Jack. Si elle fait preuve de résistance traitez là comme les autres.

Teal'c inclina la tête en guise de compréhension aux ordres de son…ami ? Non leader, son ami n'était plus, disparu. La colère le lui avait volé.

-En attendant, 6 jours pour que Sam les mette sur la voie qui conduira à notre retour et quant à moi, je tenterais un rapprochement avec Maya O'Neill afin de m'assurer qu'elle est celle que nous recherchons. Énuméra le Général.

-Wells…murmura Carter.

-Qu'avez-vous dit Sam ? Demanda Jackson en remontant ses lunettes sur son front avant de se frotter les yeux. Il était épuisé par ses voyages d'univers en univers.

-Elle s'appelle Wells et non O'Neill. Rectifia Sam.

-Jack, Hammond vous a-t-il donné une réponse sur ce changement de nom. Est-elle marié dans cette réalité ?

-Non, aucunement, il semblerait que dans cette réalité Maya soit la fille du Sénateur Kinsey.

Daniel se leva furibond.

-Quoi ? Et vous nous le dites que maintenant ! Pourquoi perdre notre temps ici, si nous savons déjà qu'elle n'est pas celle dont nous avons besoin. Sam serait-il possible que Maya existe dans cette réalité sans aucun lien avec Jack ?

-Non impossible. Elle ressemble à celle notre monde et à toute les Maya que nous avons rencontré. Il doit y avoir une explication.

-Le Sergent Wells et le Colonel O'Neill ne sont pas en très bon termes. Je vais utiliser cette faiblesse pour tenter un rapprochement avec le Sergent. Il se tourna vers son équipe et regarda sa femme. Je crois que nous devrions tous aller nous coucher, une bonne nuit de sommeil peut que nous faire du bien.

Daniel regarda le Général et sa femme. Une tempête allait bientôt se lever et il ne voulait pas se trouver sur son chemin.

-Bonne nuit Jack ! Bonne nuit Sam. S'exclama Daniel.

-Bonne nuit O'Neill, Docteur ! Le Jaffa avait compris l'ordre à peine cacher du Général. Il inclina la tête dans leur direction puis suivit Jackson en direction de leur chambre.

Un lourd silence tomba sur le salon, précédemment animé par la conversation de l'équipe. Sam regarda l'homme debout face à elle, elle cherchait du regard son mari doux et aimant. L'homme face à elle n'était plus que l'ombre de lui-même. Qui était-il ? Comment n'avait-elle pas vu les signes avant ? Elle, sa propre femme n'avait pas vu Jack se transformer en un homme assoiffé de sang prêt à tout pour sauver la vie de son fils. Elle ferma les yeux un instant et chercha au fond de sa mémoire l'homme qu'elle avait aimé, entouré de ses deux enfants.

Chalet du Minnesota - Réalité alterné *Souvenir de Sam*

Une main douce remonta lentement le long de sa cuisse nue laissant une trainée de fourmillements sur son sillage. Dieu, cet homme allait la rendre folle. Son corps se réveillait au moindre contact avec sa peau. Sam cligna plusieurs fois des yeux pour s'accoutumer à la lumière du jour. A travers la baie vitrée face à elle, elle aperçut le soleil brillant haut dans le ciel, et une douce brise faisait danser les feuilles des arbres autour du chalet. Le lac scintillait, invitant à la baignade.

Elle sentit son souffle chaud dans son cou, puis très rapidement celui-ci fût remplacé par les lèvres de son mari. Sam ne put retenir un gémissement. Elle étira son cou pour offrir à son conjoint plus de peau sur laquelle partir à l'assaut.

-Bonjour. Murmura-t-elle à moitié endormie.

-Bonjour. Marmonna-t-il concentré sur sa mission

Jack se pencha et l'embrassa doucement, ses lèvres effleurant les siennes avec une tendresse infinie. Sam ferma les yeux, savourant ce moment, ce contact chargé d'émotion

Sans un mot, Jack glissa sa main le long de son bras, traçant des cercles délicats sur sa peau. Il descend lentement, parcourant son ventre, sa main chaude se posant sur sa taille. Sam frissonna sous son toucher, sentant une vague de désir l'envahir. Il remonta lentement, capturant ses lèvres dans un baiser plus passionné, ses mains explorant son corps avec une délicatesse ardente. Sam répondit à son étreinte, ses doigts s'enroulant dans ses cheveux, l'attirant plus près d'elle. Avec un sourire complice, Jack descendit lentement vers son décolleté, l'embrassant, mordillant doucement la peau délicate de son cou, puis sa poitrine. Sam émit un râle de satisfaction, une onde de plaisir parcourant son corps. La tension montait un peu plus à chaque seconde, chaque caresse, chaque baiser les rapprochant davantage au sommet de leurs désirs. Sam, poussée par une vague de passion, attira Jack vers elle, ses jambes s'enroulant autour de sa taille, leurs corps se rapprochant. Leurs mouvements deviennent plus synchronisés, un ballet de sensualité où chaque geste est une promesse. Jack, pris par le désir, descendit en laissant une trainé de baiser le long de son corps. Il se glissa lentement entre les cuisses de Sam, ses mains caressant doucement ses cuisses, une promesse silencieuse de ce qui allait suivre. Il la regarda s'assurant qu'elle était prête, puis se pencha, ses lèvres se posant délicatement sur son intimité.

-Bon dieu Jack ! Dit-elle dans un souffle.

Les sensations se mélangèrent alors que Jack utilisait sa langue avec une précision experte, explorant avec dévotion l'intimité de sa femme. Sam s'accrocha aux cheveux de son mari, ses soupirs se transformant en gémissement, chaque mouvement de Jack la rapprochant un peu plus du plaisir.

-Charlie !

La voix de Maya brisa le silence sensuel qui émanait de la chambre parentale. Sam sursauta, réalisant que dans peu de temps, une petite tornade brune pourrait rentrer à tout moment et les surprendre.

-Jack…

Sam tira doucement sur les cheveux de son mari. Peu désireuse d'être découverte dans cette position. Mais Jack ne l'entendait pas de cette façon et intensifia ses caresses, sa langue dansant avec agilité. Sam se perdit de nouveau dans l'extase. Les vagues de plaisir l'envahirent, son corps réagissant à chaque contact. Ses idées s'embrouillèrent et fût incapable de penser à autre chose que son plaisir.

-Ne…ne t'arrête pas…Haleta Sam.

Le Général répondit à son appel, sa langue s'exécutant avec une passion grandissante. Il se délecta de son intimité, savourant chaque instant, chaque gémissement. Le monde disparaissait chaque fois un peu plus, ne laissant que ce moment partagé.

Emporté par le plaisir, Sam se laissa aller complètement, sa respiration s'accéléra alors qu'elle commençait à atteindre le sommet de son plaisir. Jack attentif à ses réactions, intensifia ses efforts. L'orgasme de Sam éclata comme un feu, la laissant haletante et comblée.

- Sam ! Papa !

Maya ouvrit la porte excitée par l'arrivée de son grand-frère.

-Charlie est arrivée…la jeune femme s'arrêta net. Oups, je crois que je dérange. Je n'ai rien vu. Elle ferma la porte aussi vite qu'elle était arrivée.

Sam cacha son visage dans le torse de son mari et ne pût retenir un gloussement.

-On ne glousse pas Docteur ! Gronda faussement le Général mal à l'aise.

Quand Sam et Jack descendirent les escaliers quelques minutes plus tard, Charlie et Maya était installé sur le canapé, Maya déballait un cadeau donné plus tôt par son grand-frère. Une petite boule de neige à l'intérieur duquel était enfermé la Tour Eiffel se trouvait entre les mains de la jeune fille. Elle la posa délicatement sur la petite table du salon avant de sauter au cou de Charlie.

-Merci, Merci, elle viendra compléter ma collection dans notre laboratoire !

-Ah bon ? Parce qu'il reste de la place de ton côté ? Taquina Sam

-Bien sur j'ai toujours de la place pour les cadeaux de Charlie. Se renfrogna Maya.

Sam rigola face à la réaction de la jeune femme.

-Oh je le sais, je te rappelle que nous partageons le même laboratoire ! Elle a exposé toutes les boules de neige que tu lui a ramené de tes voyages Charlie.

-C'est vrai ? Questionna Charlie intrigué.

Maya rougit fortement que son secret soit sans vergogne mis à jour.

-Il faut dire que je n'ai pas l'occasion de sortir beaucoup de cette base. Avec tes boules de neiges j'ai l'impression de voyager un peu avec toi. Avoua Maya gêné de se dévoiler.

Charlie lui adressa un sourire attendrissant.

-Tu sais quoi ! Demande à ton supérieur une semaine de vacances et je t'amènerais à mon prochain voyage.

Les yeux de Maya s'illuminèrent et tourna rapidement la tête vers son père.

-S'il-te-plaît…Supplia-t-elle de ses yeux de biche.

Jack soupira. Il savait que même si Maya adorait son travail, elle souffrait énormément de la séparation avec Charlie. Il faut dire que malgré les dix ans d'âge qui les séparait, Maya et Charlie étaient connecté tel deux jumeaux. Jamais l'un sans l'autre.

- Je verrais ce que je peux faire. Abdiqua le Général.

Maya sauta de joie dans le salon avant de se jeter au cou de son père pour une étreinte de remerciement.

-Milles mercis ! Cria la jeune femme dans ses oreilles.

-Rien n'est encore fait Maya. Gronda Jack.

-Oui mais tu as dit que tu allais voir ce que tu pourrais faire. Et tu déplaces toujours des montagnes papa.

-Allez allons prendre le petit-déjeuner.

Sam partie en direction de la cuisine suivit de Jack, Maya et Charlie écoutant les récits du dernier voyage du jeune homme. Elle se tourna vers les sien, reconnaissante de cet amour familial qui transcende le temps et les épreuves.

Quartier VIP - Base de Cheyenne Mountain

-Sam… avait-il murmuré dans le silence la pièce.

L'espace d'un instant il avait cru qu'elle s'était endormie.

-Qui es-tu ? Avait-elle répondu dans le même murmure. Sam n'ouvrit pas encore les yeux, s'accrochant aux souvenirs du Jack qu'elle avait aimé.

-Ton mari. Jack s'approcha d'elle. Sam avait senti son mari se déplacer dans la pièce. Elle ouvrit rapidement les yeux et verrouilla son regard dans le sien.

-Non ! Cette négation était à la fois un avertissement envers le Général de ne pas s'approcher mais également une objection à la réponse qu'il venait de lui donner. Mon mari est un homme bon, intransigeant envers l'injustice et protecteur des faibles. Toi en revanche, tu es prêt à massacrer quiconque se mettra en travers de ton chemin, y compris les innocents. Combien de Maya sont mortes ? 3, 4 ? Combien t'en faudra-t-il ?

Jack se redresse, les yeux brillants d'une détermination désespérée.

- C'est la seule solution ! Nous n'avons pas le choix. Si nous ne faisons rien, Charlie va mourir. Et je te rappelle que c'est toi qui l'as voulu, elle vient de toi cette idée. Tacla Jack.

-Oh oui je le sais et je me déteste chaque jour un peu plus pour ça. Il s'agissait seulement de prélever des échantillons de sang.

-Mais ça n'a pas suffi je te signal. Avec cette méthode nous perdions du temps.

-Alors quoi kidnapper et vider ses pauvres filles de leur sang jusqu'à la mort était la seule solution. Tu comptes faire de même avec elle n'est-ce pas ?

Le Général recula en fronçant les sourcils.

-Comment ?

-Janet…Tu crois vraiment qu'elle ne serait pas venue me voir. Me faire croire qu'elle avait démissionné pour se consacrer à sa famille. Un sourire jaune apparut sur son visage. Elle m'a montrée les photos du complexe médical, des examens…Sam se leva enfin de son fauteuil, refusant quelconque forme d'infériorité. Elle murmura. Dites-moi Général, comment réagira Daniel quand il apprendra que vous avez relevé sa femme de ses fonctions ?

Jack, aveuglé par la peur et la douleur, la regarde avec une colère mêlée de désespoir. Il déclara sèchement.

-Tu ne comprends rien ! Je ne peux pas me permettre d'être sentimentale. Si je dois sacrifier une autre version de Maya pour le sauver, alors c'est ce que je ferai. Charlie est tout ce qui compte. Rien d'autre.

Sam prit conscience de la vérité dans ses mots. «Rien d'autre» résonnait encore dans sa tête. Les larmes menaçaient de couler mais Sam se refusait à lui donner cette satisfaction. Elle se tourna en direction de la chambre à coucher.

-Tu dors sur le canapé. A notre retour je remplirais les papiers du divorce.