Introduction :
Peu de gens pouvaient avoir la prétention de ne pas être n'importe qui.
Anakin Skywalker, alias Dark Vador, faisait partie de ces rares personnes. Un homme autant craint par l'univers que … Non. Il n'y avait pas de comparaison possible face à la terreur qu'il avait su provoquer à des galaxies entières, qu'ils soient ennemis ou alliés. Il était -comme il aimait se le rappeler- un homme puissant, certes manipulable mais puissant.
Bien-sûr, il avait vécu lors de sa vie de nombreux échecs. Il pouvait aisément citer comme exemples sa relation avec sa défunte femme, Padme Amidala ou celle avec ses enfants, encore plus catastrophique bien que légèrement rattrapée sur la fin avec Luke. Un autre de ses échecs concernait sa carrière politique, surtout sa défaite contre les rebelles. Malgré tout cela, Anakin avait toujours -et il aimait insister sur ce « toujours »- gardé la tête haute et tenté de conserver son honneur.
Seulement là, lui, Anakin Skywalker se sentait dépassé. Le grand Sith qui avait rasé des planètes entières, s'était… réincarné dans un bébé ? Bon, il est vrai que dit comme cela, la situation paraissait amoindrie. Voir qu'elle semblait même logique, étant donné que son dernier souvenir était d'être mort dans les bras de son fils. Seulement voilà, lui, l'homme puissant, l'homme au masque, le Sith qui avait tué de nombreux Jedi… Il s'était réincarné… mais dans un corps féminin !
Pas qu'il soit misogyne, bien sûr. Il conservait un grand respect envers de nombreuses femmes qu'il avait pu rencontrer, telles que sa mère, Padme ou encore Ashoka. Cependant, il fallait tout de même comprendre que durant toute sa première vie, il avait été un homme. C'était normal qu'il soit perturbé, outré même et ce, toujours sans pensées misogynes évidemment. Mais… enfin… voilà quoi !
Si le Sith s'était demandé ce qu'il avait bien pu faire dans sa vie antérieure pour mériter cela, la liste fut si longue qu'il préféra l'ignorer et continuer de se plaindre. Pendant un moment, il s'était même permit d'insulter copieusement certains Jedi qui devaient bien se rire de lui. Et il ne fallait pas sous-estimer le temps libre d'un bébé pour maugréer quand il ne dormait pas. Pas que notre ancien méchant n'ait une quelconque notion du temps de tout façon, en raison de cette même condition de bébé.
Pourtant, ses plaintes arrivèrent à leur épuisement puisque ce corps de petite fille découvrit un nouveau sentiment : l'ennui. Analyser son environnement avait été rapide. Il se trouvait dans une pièce non loin d'autres bébés. Les murs de celle-ci étaient couverts de blanc, avec des lits blancs, des meubles blancs et… comme vous l'aurez compris, tout le reste était blanc. Ce qui permit à notre adepte du noir d'avoir un nouveau sujet de plainte pendant quelques temps. Une fois calmé de ce nouvel affront, il se concentra sur ses camarades endormis. Ils semblaient si faibles et inutiles qu'Anakin sentit renaitre un sentiment d'injustice dans son ventre.
S'il était allé plus en profondeur sur la familiarité avec cette sensation d'impuissance, surement aurait-il songé à la période de sa vie en tant qu'esclave. Mais il ne voulait plus repenser à ce moment de sa vie, à la culpabilité de s'en être sorti contrairement à sa mère. Ruminait ne lui correspondait pas. Il était un homme, enfin un bébé, d'action. Et il n'allait pas se laisser faire. Oui, c'était décidée, il allait se rebeller contre sa condition !
Anakin sentit une pointe de fierté en lui, son idée était excellente. Bien-sûr, ce n'était pas surprenant venant d'un génie tel que lui. Le plan était simple : s'échapper de cet endroit et récolter des informations sur la planète où il venait à nouveau de naitre.
Première étape, sortir de cette pièce d'une blancheur infernal. L'adepte du noir tenta de prendre appuie sur les différents membres de son corps afin de pouvoir s'assoir. Ce qui fut un échec. Il tenta à nouveau en se concentrant davantage sur ses bras. Ce fut encore un échec. Le bébé serra sa mâchoire sans dents alors qu'il senti une pointe de découragement venir. Non. Même si l'opération était un lamentable échec, il n'abandonnerait pas. Par toutes les galaxies, il était Dark Vador. La simple évocation de son nom pouvait faire trembler des armées entières !
C'est ainsi que le bébé recommença plusieurs fois, ne s'accordant que peu de répit. Ce fut lorsqu'il fut épuisé qu'Anakin se permit une légère pause. Il se rendit compte qu'il était à présent entourée de plusieurs paires d'yeux, ceux de ses congénères. Ils se contentaient de l'observer, de façon curieuse et ensommeillée.
Si son visage l'avait permis, l'horreur se serait lue sur son visage alors que son humiliation était mise au grand jour. Il était hors de question qu'il se ridiculise d'avantage, il devait changer de stratégie. Abandonnant tout honneur, il se mit à gigoter dans tous les sens, dans l'espoir de se retourner sur le ventre. S'il se souvenait bien, les bébés marchaient à quatre pattes avant de passer sur deux, il avait juste été trop pressé. Un sentiment de victoire grandit progressivement alors qu'il sentait qu'il y était presque. Son moment de gloire arrivait à grands pas. Encore quelques gestes, oui comme ça, aller… Presque… Et-
A-attendez une minute… quoi ? Le bébé aurait écarquillé les yeux s'il l'avait pu lorsqu'il s'aperçu que le sol s'éloignait. Pourtant, il n'utilisait pas la force. Serait-ce… un pouvoir caché ? Sa puissance étant reconnue par le ciel, celui-ci lui aurait-il accordé la lévitation dans ce nouveau corps ? Est-ce que les effets secondaires seraient cette pression sur son ventre et dos ainsi que l'écartement de ses bras ?
C'est alors que le bébé senti une ombre le surplomber. Retenant son souffle, il leva les yeux et contempla avec effroi qu'une énorme forme humanoïde le tenait. Il n'eut pas le temps de l'analyser plus qu'il fut secoué dans tous les sens. Tel un élément déclencheur, Anakin senti qu'il était arrivé au bout de ce que sa conscience pouvait supporter. Sentant la conscience du bébé prendre le pas, il ne put retenir un sanglot. Sanglot qui fut très vite rejoint par des pleurs qu'il ne tenta pas de réprimer.
Le son de différentes voix résonna, le sens de celles-ci lui échappa mais il était trop épuisé pour faire attention à ce langage inconnu.
« -Chéri, qu'est-ce que tu as fait ? »
« -Mais rien ! Elle n'arrêtait pas de bouger et semblait avoir du mal à s'endormir. Je voulais juste la prendre pour la calmer un peu mais elle s'est tout de suite mise à pleurer. »
« -Elle va réveiller les autres bébés… Passe-la-moi ! »
« -Attention, doucement. »
« -Je sais. Laisse-moi faire ! »
Dark Vador sentit qu'il quittait les bras du géant pour arriver dans celle d'une autre personne. Une odeur familière s'infiltra dans ses narines, sans savoir pourquoi, il se sentit soudainement en sécurité. Il se rendit compte que l'étreinte n'était pas si désagréable que ça, voir même confortable. Humf, très bien. Il allait accorder un peu répit à ses ennemis, surtout pour leur faire croire à son impuissance pour qu'il puisse récolter des informations.
C'est ainsi que le bébé s'endormit dans les bras de sa mère suite à sa première journée dans un monde inconnu, celui des Ninjas. Mais ça, il ne le savait pas encore.
Les jours qui suivirent, Anakin réduisit son plan d'indépendance à une nouvelle première étape : le repérage. Il s'était rendu compte qu'il avait été trop ambitieux en ce qui concernait sa force, à ce moment-là, inexistante. Il tenta tout d'abord d'entrer en contact direct avec ses congénères. Seulement, il se rendit vite compte des limites de la communication, ne pouvant comprendre ce qu'ils souhaitaient lui transmettent derrière leurs baragouinages incompréhensibles.
En ce qui concerne les géants, il finit par en distinguer deux qui passaient régulièrement du temps près de lui. De plus, ils se démarquaient des autres, généralement habillés en blanc. Ces géants étaient aussi ceux qui passaient le plus de temps avec lui, le géant femelle le nourrissait même.
Sans vraiment comprendre comment, les pièces du puzzle s'assemblèrent le troisième jour d'existence du bébé. Ce qu'il prenait pour des géants n'étaient autres que des adultes.
Anakin se sentit honteusement idiot, comment ne s'en était-il pas rendu compte plus tôt alors que cela devait être si logique ? C'était sûr, les Jedi devaient se taper des barres ! Des déductions logiques se firent ensuite par elles-mêmes : il devait surement se trouver dans un hôpital, dans une nurserie plus exactement, les gens en blouse devaient être des médecins et les deux gé-, pardon, adultes qui ses distinguaient devaient certainement être les parents de son corps.
Toutes ses idées de fuite furent chamboulées, l'idée lui paraissait même à présent un peu stupide. Bien qu'il n'eût pas l'intention de considérer les parents de son corps comme ses parents, pour la simple et bonne raison qu'il devait avoir presque le double de leur âge, ils pouvaient lui garantir une sécurité intéressante le temps que son corps soit autonome et indépendant.
Pour se rassurer, il se murmura à lui-même qu'il n'allait pas se laisser faire, qu'il trouvera un moyen de se rebeller ou au moins de montrer son désappointement face à cette nouvelle vie… En attendant, son corps de bébé-fille était incapable de fonctionner tel celui d'un adulte, ce qui était horriblement ennuyant. Et s'il pouvait concéder cette situation, il était hors de question que lui, Dark Vador, face le bébé mignon devant des adultes envahissants.
Cette pensée fit naitre une nouvelle idée dans son esprit. S'il l'avait pu, un sourire mauvais ce serait affiché sur ses lèvres. Et s'il profitait de cette condition de bébé pour se venger ? Sa première cible ? Les parents de son corps. Après tout, qu'elle idée saugrenue d'avoir eu la réincarnation du Sith le plus redouté de la galaxie comme fille ? Un gazouillement joyeux échappa de ses lèvres sous le regard attendrit de ses parents, ignorant tout des pensées diaboliques qui se cachait derrière et du calvaire qu'ils s'apprêtaient à vivre.
Sa meilleure arme ? Ses cris. Les meilleurs moments ? Dès que le calme semblait présent depuis trop longtemps. Les cernes sous les yeux des adultes étaient à chaque fois source de victoire. Progressivement, il arrivait même à percevoir une lueur de craintes dans les yeux qu'il croisait, ce qu'il répondait souvent par un gazouillement innocent.
Alors qu'il commençait à progressivement trouver ses marques dans ce nouveau rythme, au plus grand désespoir des soignants et de ses parents, tout fut à nouveau bousculer lors que ses parents l'emmenèrent en dehors de la nurserie. Alors qu'il pensait qu'il ne s'agissait que d'une promenade pour lui montrer la planète sur lequel ils vivaient, il se rendit compte qu'ils l'emmenaient en fait dans leur lieu de vie. La maison, bien que petite semblait agréable, construite en bois avec des portes coulissantes dénué d'une quelconque technologie. Il n'arrivait pas à relier la culture qu'il voyait avec une quelconque planète qu'il aurait pu connaitre par le passé. Les parents de son corps l'amenèrent dans sa chambre, une pièce à l'étage où un berceau l'attendait.
La chambre était joliment décorée. En tout cas, suite à l'aventure de la nurserie, les gouts esthétiques du Sith se contentait à présent d'apprécier tout ce qui n'était pas composé entièrement de blanc. Les murs étaient bleus et les meubles en bois. Quelques jouets décoraient la pièce et une petite commode était présente, surement pour ranger les vêtements fraichement achetés. Sur le plafond des petits dessins du ciel avaient été fait avec un grand soleil sur une extrémité et une lune sur l'autre, si l'on faisait attention, les dessins étaient faits sur un papier qui avait été ensuite collé au plafond. Cela ne valait pas le réalisme des hologrammes ni les fresques qu'il avait eu le loisir de contempler mais l'intention était tout de même présente.
Et c'est ainsi que les parents vécurent un enfer pendant de nombreux mois. Entre les réveils au moins toutes les deux heures la nuit, la nourriture jetée, les cris incessants, les excréments réguliers et autres moyens de torture qu'ont les bébés à leurs dispositions, leurs nerfs furent mis à de rudes épreuves.
Pourtant, lors de cette longue période, lui qui avait vu des ennemis tomber pour moins que cela, il se mit à secrètement admirer la résilience de ses parents. En effet, bien qu'Anakin avait du mal à le reconnaître, malgré tout ce qu'il avait bien pu leur infliger, ceux-ci continuèrent à prendre soin de lui avec patience et sourire, alors même qu'il lisait l'épuisement sur leurs visages.
Pour la première fois depuis ce qu'il lui sembla être très longtemps, il se rappela de ce que cela faisait d'être aimé. Et bien qu'il ne se sentait pas de le dire à voix haute, ceux-ci étaient considérés comme des parents acceptables. Ils étaient loin d'être parfaits, mais avec eux, il se sentait suffisamment en sécurité pour ne plus avoir honte de sa vulnérabilité. Et bien que cela n'égalait pas l'amour qu'il avait pu porter à sa mère lors de son ancienne vie, une pointe d'affection commençait à s'accrocher à eux. Et par toutes les galaxies, ce qu'il avait l'impression d'être niais, c'était surement dû à ce corps de fille, cela ne pouvait pas en être autrement.
En parlant d'être une fille, il ne savait pas vraiment à quoi il ressemblait. Cela faisait de nombreux mois, voir peut-être des années qu'il vivait dans ce corps et il n'avait pas encore eu l'occasion de vraiment se voir. Pas qu'il ait vraiment eu envie par le passé, il avait d'être éléments à intégrer et ne se sentait pas prêt de contempler sa nouvelle apparence.
Il savait qu'il avait des cheveux raides et court, qui semblaient curieusement attirer l'attention de beaucoup de monde lorsqu'ils sortaient se promener. Pourtant, sa mère avait des cheveux blond foncé et son père était brun avec des reflets qui lui semblaient légèrement rosâtre mais il accusait le coup de ses faibles capacités sensorielles qui étaient encore en train de se développer. Logiquement, ses cheveux ne devaient pas être si particuliers et dans la norma par rapports aux traits communs qu'il avait pu observer lors des balades.
En ce qui concernait la possible couleur de ses yeux, ses deux parents avaient les yeux verts donc logiquement, si la génétique humaine tenait la même logique que celle de son ancien corps, il devait surement avoir des yeux verts aussi.
Bien qu'il comprenait de mieux en mieux la langue locale, il n'avait toujours pas prononcé le moindre mot au grand daim de ses parents, qui insistaient pour qu'il prononce leur nom respectif comme premier mot. Mais Anakin comptait bien les frustrer encore un petit moment avant de dédier leur montrer son génie. Pour ce qui est de la marche, il arrivait à avancer en totale autonomie à quatre pattes et était fier d'arriver progressivement à tenir debout, bien qu'il avait encore besoin de l'aide de ses parents pour cela. Et puis il y avait son nom, il avait des difficultés à le retenir. Pourtant, il lui semblait maintenant familier grâce à la sonorité « a » qui ressortait beaucoup.
Plus le temps passait, plus il s'était assagit bien qu'il faisait attention à conserver son tempérament capricieux pour ne pas que cela devienne trop facile pour ces parents. Ceux-ci semblaient profondément soulagé par l'évolution de son tempérament et n'hésitaient pas à le combler dès qu'il était demandeur. Anakin savait que ce n'était pas la meilleure éducation qu'il devrait recevoir. Pourtant, cette différence de traitement avec celui qu'il avait eu en tant qu'esclave était si flagrante, qu'il en profitait sans trop de culpabilité et encourageait même se comportement chez ses parents. Ces derniers se remettaient progressivement des nombreux mois périlleux et, s'ils avaient souhaité un jour avoir plusieurs enfants, ils étaient tombés dans un accord silencieux sur le fait qu'un seul enfant leur suffisait amplement.
C'est ainsi que notre Sith miniature se promenait, toujours à quatre pattes, dans l'étage à la recherche d'un miroir. Lorsqu'il se rendit compte que ses recherches étaient vaines, il décida de passer au niveau supérieur, ou plutôt à l'étage inférieur. Alors qu'il se rapprochait des escaliers pour descendre, un obstacle se forma sur son chemin. Depuis quand se trouvait-il des barreaux dans cette maison ? Juste devant les escaliers, alors qu'elle cherchait justement à passer par-là. Mais le bébé refusait d'abandonner, il était, comme il aimait tant le répéter Dark Vador, et Dark Vador n'avait jamais reculé devant le moindre obstacle.
C'est ainsi que ses parents la retrouvèrent, fixant la grille pour enfants avec une intensité qui aurait pu en faire trembler plus d'un lors d'une autre vie. Comme si, par une quelconque force mentale, elle aurait pu la faire disparaitre ou au moins la déplacer. Ce jour-là, ils eurent beau la ramener plusieurs fois dans sa chambre, l'enfant retournait toujours au même endroit dans l'espoir de trouver une faille auprès de ce nouvel ennemi. Et cela dura longtemps, très longtemps…
Qui aurait cru que le grand Dark Vador, celui que personne ne pouvait arrêter, enfin à l'exception de sa progéniture, se fasse si facilement stopper par une simple grille pour enfants. C'était inacceptable ! Pourtant, le bébé franchissait régulièrement la barrière avec ses parents pour aller se promener, mais il n'avait jamais pu le faire de lui-même. Cela accapara tant son esprit, qu'il oubliait même de tenter de regarder son reflet dans un miroir quand il en avait eu la possibilité lors de ces moments.
Cependant, ce jour fatidique arriva.
Le massacreur de Jedi, ne se rappela plus où, ni comment, ni pourquoi mais, il fut face à un miroir. Celui-ci n'était pas très grand, mais permettait la visibilité de toute sa tête. La première réflexion que se fit l'enfant est « mon front… » Bon, c'était normal de ne pas être parfait, c'était même rassurant parce qu'à force d'être trop parfait, cela pouvait nous monter à la tête et nous devenions, par exemple, un Sith manipulable.
Mais le front ne fut pas sa principale observation. Ses yeux avaient une jolie couleur verte dont il se sentait assez fier. Au moins un élément qui ne sera pas l'objet d'un futur complexe. Mais ce n'était pas l'élément le plus important de son apparence. Celui qui lui rappela que sa nouvelle existence ne pouvait être qu'une punition divine. Un sentiment grandissait en elle, souhaitant aller se cacher quelque part et maudire les Jedi, qui, encore une fois, devait savourer cette vengeance cruelle. Son visage était normal, un visage d'enfant. Mais… Pour la première fois depuis sa naissance, la petite fille prononça un mot, les yeux écarquillés de stupeur.
« -Ro-se… » Par toutes les galaxies, elle avait des cheveux roses…
