Ouf! Écrire ce chapitre m'a donné chaud. Préparez la douche froide, vous en aurez peut-être besoin ;)

Attention; contenu et langage sexuellement explicites.

Enjoy xx


Chapitre 29 – Végéta

Végéta n'en était pas à sa première baise, loin de là. Son statut de guerrier de haut niveau et de prince avait toujours réussi à capter l'intérêt des femmes. Qu'elles aient été des putes assoiffées de sa richesse, ou des combattantes séduites par ses talents, les opportunités d'enfoncer sa bite dans une femelle ne manquaient pas. Et même si le sexe n'occupait généralement pas une grande place dans sa tête, il restait un homme avec des besoins à combler. Et jamais il ne s'était privé de le faire, choisissant périodiquement un spécimen qu'il jugeait suffisamment attrayant pour se soulager.

Toutes ses relations antérieures avaient d'ailleurs eu ce point en commun; une baise, rapide, impersonnelle, une transaction égoïste et unidirectionnelle visant uniquement à se vider les couilles et l'esprit d'un fardeau inutile. C'était pareil chaque fois qu'il se retrouvait enfoui dans la bouche ou entre les cuisses d'une femme. Il fermait les yeux, évacuait les tracas de son esprit, terminait le plus rapidement possible et repartait avant même que la dernière goutte de sperme se soit écoulée. Chaque fois, ça avait été comme ça.

Chaque fois, sauf celle-là.

Cette fois, avec Bulma, il avait terminé, mais il n'avait toujours pas osé la renvoyer à sa chambre, ni même se rétracter non plus. Il préférait rester là, enveloppé de ses interminables jambes, pour la garder dans ses bras un peu plus longtemps, et pour la regarder rougir sous l'effet de ses promesses. Cette fois, il n'avait pas fermé les paupières pour se soustraire de ce monde où il s'adonnait à ses besoins les plus bas non plus. Il avait préféré se nourrir de ses beaux yeux clairs, de ses lèvres charnues et de sa peau de lait pour se gaver de sa splendeur pendant qu'elle se réjouissait de ses coups de bassin.

C'est d'ailleurs cette vision d'elle dans ses bras qui lui avait soutiré son propre plaisir. Et c'est cette vision également qui le retenait près d'elle, et qui le poussait même à vouloir recommencer.

C'était une première dans vie.

Et que dire de ce petit commentaire qu'elle venait tout juste de faire, concernant la rapidité de l'acte. Végéta avait d'abord été étonné qu'elle le souligne. Pour lui, une baise ne durait jamais plus que quelques minutes. Pas qu'il soit incapable de durer plus longtemps. Mais bien parce qu'il avait toujours préféré en finir le plus vite possible, que sa partenaire ait été satisfaite ou pas. Mais cette fois encore, ça avait été différent. Cette fois, il n'avait pas volontairement cherché à en écourter la durée. Le contrôle lui avait simplement glissé entre les doigts lorsqu'il avait senti Bulma se resserrer sur lui, mettant sans le vouloir un terme à leurs ébats, et lui laissant la désagréable impression de ne pas avoir été à la hauteur.

Une première dans sa vie, là aussi.

Végéta connaissait bien ses capacités. Et surtout, il savait qu'il était fier, persévérant et scrupuleux. Sans s'en rendre compte, le commentaire de Bulma, couplé avec le désir de la faire jouir à nouveau, avait fait naître une étincelle de défi dans la poitrine du Saiyan.

Si elle trouvait que leur première fois avait été trop rapide, alors il prendrait toute la nuit pour lui montrer de quoi il était capable.

Le corps de l'Humaine toujours enchevêtré au sien, le prince les transporta donc jusqu'à son lit, sur lequel il la jeta irrévérencieusement. Elle atterrit mollement sur le matelas en poussant un petit cri, ses yeux bleus arrondis par la surprise, car il avait bougé rapidement.

Les rayons de la lune sollicitaient ses instincts d'Oozaru, et il avait besoin de s'en éloigner, car ils posaient un sérieux risque à sa discipline. C'est d'ailleurs leur rayonnement qui lui avait fait perdre le contrôle quelques instants plus tôt, faisant grimper son Ki à un niveau dangereusement élevé sans même qu'il ne s'en aperçoive. La détresse de l'Humaine l'avait finalement interpellé, son faible corps incapable de supporter autant de chaleur lui ayant rappelé qu'il devait se concentrer pour contenir l'énergie qui bouillonnait à l'intérieur de lui sous l'effet des ondes Blutz.

La femme maintenant étendue de tout son long sur le lit, un vide déplaisant se créa autour de Végéta, et il se pencha pour aller retrouver celle qui pourrait le remplir.

-Attends! s'exclama Bulma en l'arrêtant d'une main sur son torse.

Végéta se figea. Il leva un sourcil interrogateur. Elle s'appuya sur ses avant-bras pour se redresser et mieux le regarder. Un éclat de malice brillait dans ses yeux bleus.

-Enlève ton short, demanda-t-elle avec autorité. Je veux te voir.

Le prince plissa les paupières en la voyant contempler son torse nu avec convoitise. Il était si peu familier à répondre aux ordres, en particulier lorsqu'il s'agissait de sexe, qu'il considéra faire l'inverse de ce qu'elle lui demandait juste pour la satisfaction de ne pas lui donner ce qu'elle désirait. Sans oublier que pour lui, la nudité était plus souvent qu'autrement optionnelle.

-Je veux sentir ta peau sur la mienne, ajouta-t-elle dans un murmure.

La femme avait détecté son hostilité, et en habile négociatrice, elle avait également trouvé comment le faire adhérer à sa demande. Cette dernière phrase frappa en plein dans le mille, projetant dans son cerveau habituellement dominé par le pragmatisme une esquisse de ce que cela ferait de pouvoir sentir la peau de Bulma, lisse, douce, parfaite, contre la sienne.

Cette fois, il comprit la pertinence de se déshabiller.

Végéta s'éloigna un peu du lit en souriant avec arrogance. Il savait que son obsession pour l'entraînement le gratifiait d'un corps qui faisait saliver la plupart des femmes. Bulma n'y faisait pas exception, et en bon public, elle l'observa avec admiration pendant qu'il retirait le short qu'il portait toujours, dont il se débarrassa avec désinvolture sur le sol. La femme suivit attentivement chacun de ses mouvements, ses yeux inquisiteurs parcourant son corps d'adonis avec appétit avant de les poser délibérément sur son érection fièrement dressée dans les airs.

-Satisfaite? demanda Végéta en appréciant cette lueur de prédation qui luisait dans ses iris.

Bulma avala de travers. Elle se mordit inconsciemment la lèvre et répondit avec un simple hochement de tête, ses cuisses se resserrant presque imperceptiblement.

Lentement, Végéta posa un genou sur le bord du matelas. Croyant à tort que ses intentions étaient de la rejoindre, la femme fit mine de s'étendre à nouveau sur le lit pour l'accueillir. Mais le Saiyan agrippa solidement le col de son chandail pour l'en empêcher.

-Alors je suppose que tu n'as plus besoin de ce bout de tissu non plus, dit-il avant de lui arracher le t-shirt rose qu'elle portait.

Le geste fut brusque, presque violent, et le vêtement se déchira dans ses mains. Le corps divin de Bulma lui fut révélé d'un seul coup. Dépourvue de point d'appui, elle retomba lourdement sur lit en poussant un cri de surprise. Ses courbes voluptueuses s'enfoncèrent entre les draps dans un bruissement de satin, ses seins ronds et lourds rebondissant joyeusement lorsque son dos entra en contact avec le matelas. Elle se retrouva couchée devant lui, complètement nue, ses yeux arrondis par l'étonnement et ses cheveux s'étiolant dans toutes les directions autour de sa tête.

En la voyant dans cette position, telle une offrande prête à être réquisitionnée par celui qui la convoitait, Végéta sentit son cœur accélérer. Cette femme était magnifique, la plus belle créature qu'il ait jamais vue de sa vie. La pénombre qui régnait dans sa chambre ne changeait rien à cette certitude. Chaque parcelle de son corps l'appelait, que ce soit la courbure de ses lèvres, le grain satiné de sa peau, la coloration exotique de ses cheveux ou les contours arrondis de ses hanches. Cette Humaine l'attirait comme un chasseur qui traquait sa bête.

Une bête complètement aveuglée par la convoitise, et dont le sang se mit à bouillir dans ses veines face à pareille tentation.

-Putain… qu'est-ce que tu attends, encore? murmura Bulma en se cambrant sous l'effet de l'impatience. Tu as besoin de cette pause finalement, c'est ça?

La phrase était parfaite pour piquer son égo. Elle le connaissait peu, mais déjà, elle savait que remettre en question ses capacités était la meilleure façon d'obtenir ce qu'elle voulait de lui. Le guerrier montra les dents, agacé par sa perspicacité, et grimpa sur le lit sans attendre une seconde de plus. À genoux devant elle, il se pencha lentement vers l'avant pour étaler son corps contre les courbes de Bulma. Leurs peaux entrèrent en contact, sa robustesse se frayant un chemin contre sa délicatesse, les vallons accidentés de ses abdominaux s'écrasant sur la plaine de son ventre, tandis que sa volumineuse poitrine se comprimait sous ses pectoraux.

Un long soupir s'échappa des lèvres de la femme. Végéta lui, cessa de respirer. Jamais il n'aurait cru qu'une telle douceur puisse exister.

-Comment oses-tu mettre en doute mes capacités? sermonna-t-il à voix basse en la regardant avec sérieux. Je peux te faire crier mon nom toute la nuit si j'en ai envie.

Bulma se mit à rire doucement. Son ventre bougea contre le sien. C'était agréable et étrangement, cela lui donna envie de l'entendre rire encore une fois.

-Femme… qu'est-ce qui t'amuse? fit-il en plissant les paupières.

-Te souviens-tu de ta réticence à me dire ton prénom, quelques jours plus tôt? répondit-elle en souriant.

Les yeux de Végéta dardèrent involontairement vers ses dents exposées, un signe de bonheur qu'il n'avait pas l'habitude de provoquer. Il se souvenait bien de ce moment où, par pur principe de ne pas s'abaisser à répondre aux demandes d'une esclave insignifiante, il avait tardé à lui dire comment il s'appelait.

-Tu sembles plutôt impatient de m'entendre le dire maintenant que tu m'as dans ton lit, hum? le taquina-t-elle.

-Humph… fit Végéta, incapable de trouver quelque chose de plus pertinent à dire, car elle avait raison et il ne voulait pas l'admettre.

Bulma laissa échapper un autre petit rire, apparemment amusée par son amertume. Ses doigts fins glissèrent le long de son trapèze, et la caresse fit naître un frisson peu familier dans son dos. Jamais Végéta n'avait été la cible d'un toucher aussi léger que celui-ci.

-Mais s'il te plaît…

L'amusement dans sa voix mélodieuse disparut, soudainement remplacé par quelque chose de plus suppliant. Elle appliqua une pression à sa nuque, le sommant de s'approcher pendant qu'elle étirait son cou pour aller porter ses lèvres à son oreille.

-…ne te retient surtout pas de me faire crier… Végéta, murmura-t-elle candidement, son souffle chaud volant sur sa peau.

L'invitation, mêlée à sa voix qui prononçait son nom, initia une décharge d'excitation dans le ventre du Saiyan. Cette fois, il lui était tout simplement impossible de refuser d'adhérer à ce qu'elle demandait.

Alors sans plus attendre, Végéta plongea. Il plaça l'une de ses mains sous la tête de Bulma et se mit à l'embrasser en pressant avec sa paume. Il aimait la sensation de ses cheveux soyeux entre ses doigts presque autant que le goût de ses lèvres sur les siennes. La femme répondit au baiser avec fougue et se mit à se mouvoir lascivement contre lui, ses épaules, sa poitrine, son ventre, ses hanches, ses jambes, chaque partie de son corps voluptueux ondulant au rythme effréné de leurs bouches, leurs peaux qui s'effleuraient laissant une brûlure tangible partout où il se touchaient.

Cette façon qu'elle avait de bouger rappela à Végéta comment Bulma s'était comportée lorsqu'il avait momentanément perdu le contrôle de son Kî près de la fenêtre. Comme toujours lorsqu'il boostait son énergie, la température de son corps avait alors grimpé dangereusement, créant sans le vouloir une condition particulièrement hostile autour de lui. La souffrance de l'Humaine qui suffoquait entre ses bras l'avait ramené à la raison, et il avait alors volontairement abaissé la température de son corps pour la soulager. Mais c'est la réaction inattendue de la femme qui avait piqué sa curiosité. Une pointe de déception. Une ébauche de désir inassouvi. Puis la préface d'une frustration qui lui avait indiqué que la sensation de son Ki qui irradiait ne lui avait peut-être pas déplu autant qu'il le croyait.

La découverte avait été fortuite. Mais il en était certain; il pourrait certainement tirer profit de ses capacités hors du commun en les testant sur Bulma.

En maître dans la gestion de son Kî, Végéta mit donc ses talents à l'œuvre. Sans briser leur baiser, il fit grimper presque imperceptiblement l'énergie de son corps. La température autour d'eux s'éleva de quelques degrés, le prince s'efforçant cette fois de la maintenir à un niveau plus acceptable. Il dirigea plus particulièrement cette douce chaleur vers son abdomen, qui était toujours bien étampé sur celui de Bulma. La réaction fut presque immédiate. La femme gémit contre sa bouche. Ses jambes se resserrèrent autour de lui. Son dos s'arqua dans l'espoir d'absorber un peu plus de cette sensation qui avait commencé à se dégager de sa peau.

Encouragé par l'évidente réceptivité de sa partenaire, le Saiyan posa la main qui ne tenait pas sa tête dans le creux de son cou. Il serra un peu, juste pour faire bonne mesure, puis alluma un second feu à cet endroit. Sa paume se réchauffa, et il se mit à caresser volontairement cette partie d'elle pour lui transmettre un maximum de la chaleur qu'il avait produit. Encore une fois, l'Humaine réagit favorablement à son toucher.

Ses joues se tintèrent de rouge.

Une fine couche de sueur commença à perler sur son front.

Sa respiration se fit plus laborieuse contre sa bouche.

Qu'elle ait été consciente ou non de ce qu'il était en train de faire, Bulma était en train de s'enflammer sous sa main.

Végéta sourit de côté, heureux qu'elle se prête si bien à ce petit jeu, mais aussi fier de l'effet qu'il avait sur elle. Il fit glisser sa main de son cou jusqu'à son épaule pour explorer son corps, entraînant la brûlure un peu plus bas sur sa peau pâle. Il suivit le contour délicat de sa clavicule. Puis, tout naturellement, il poursuivit son chemin vers son sein. Il en caressa d'abord doucement le galbe, savourant son contour lisse et arrondi, avant de le prendre en entier dans sa paume pour en palper la chair.

Ce geste, il se l'était imaginé tant de fois au cours des derniers jours qu'il en était venu à se dire que ses fantasmes le mèneraient tout droit vers une déception s'ils venaient à se concrétiser. Mais plutôt que d'être décevante, la sensation de sa poitrine écrasée dans sa main fut encore plus exaltante qu'il l'aurait cru. Rond, plein, ferme, ce sein semblait avoir été fait pour être serré par ses doigts et Végéta dut faire un effort conscient pour contenir l'envie de presser plus fort cette chair délectable qu'il voulait s'approprier, car il ne voulait pas la blesser non plus.

Alors plutôt que de se plier à ses instincts possessifs, le Saiyan envoya une décharge de Ki supplémentaire jusqu'à sa paume. La chaleur se fit plus intense, et il se mit à pétrir sa chair pour lui faire sentir tout en pinçant doucement son mamelon entre ses doigts brûlants. Bulma rompit leur baiser et laissa échapper un petit gémissement, à mi-chemin entre l'affliction et l'exaltation. Végéta profita qu'elle se soit écartée pour la regarder. Elle avait fermé les yeux et balancé la tête vers l'arrière, un signe évident d'abandon.

Apparemment, les seins des Humaines n'étaient pas seulement des attributs servant à la séduction. Pour Bulma, cette zone érogène était également une source de plaisir.

Voilà une découverte intéressante que Végéta se jura de ne pas négliger.

-Putain… pantela-t-elle. Végéta… tu es tellement chaud. Comment fais-tu pour… Tu me fais perdre la tête.

Elle passa une main dans ses cheveux turquoise en soufflant un coup, son corps ondulant lascivement sous lui. Son langage corporel et le parfum d'excitation qu'il pouvait sentir sur elle en disaient long. Déjà, elle semblait profondément affectée par ses talents.

Mais le prince était loin d'avoir dit son dernier mot.

Plutôt que de recommencer à l'embrasser sur ses lèvres, Végéta profita de cette trêve pour la laisser respirer plus librement. Il baissa la tête vers sa poitrine, dont il couvrit la rondeur de quelques discrets baisers. Il sortit sa langue et la fit courir sur son sein jusqu'à son extrémité, dont la pointe se dressa dans une imploration silencieuse sous l'effet de la caresse humide. Doucement, il ouvrit la bouche et aspira son mamelon entre ses lèvres, avant de le relâcher bruyamment. Le bruit de succion, vulgaire, provocateur, résonna dans la chambre et arracha un petit rire entrecoupé de soupirs saccadés à Bulma.

Végéta, lui, n'avait rien d'autre en tête que de recommencer à déguster le sein le plus appétissant qu'il ait jamais goûté.

Pendant qu'il lui dévorait avidement la poitrine avec sa bouche, le Saiyan occupa sa main à autre chose. Il se mit à explorer le corps de sa partenaire, passant d'abord sa paume brûlante dans le creux de sa taille, sur la rondeur de ses hanches puis sur le haut de sa jambe. Partout où il passait, il pouvait sentir l'épiderme sensible de Bulma prendre feu, le grain raffiné de sa peau gagnant en vivacité dès que la chaleur enveloppante de son Ki la touchait. Il traça son chemin incandescent entre ses cuisses jusqu'à en atteindre l'apex et lentement, il fit glisser son index et son majeur sur ce bourgeon qui palpitait d'envie. L'Humaine se cambra sous lui dès qu'il la toucha, un doux gémissement s'échappant de sa bouche entrouverte, et Végéta ne put s'empêcher de répondre en projetant une salve de Ki supplémentaire jusqu'au bout de ses doigts, la température grimpant d'un cran à cet endroit bien précis.

Le Saiyan interrompit son jeu de langue l'espace d'une seconde pour esquisser un sourire. Cette femme était un vrai livre ouvert. Il n'avait pas besoin d'écouter les battements de son cœur, ni même de porter attention à sa respiration pour savoir ce qui lui plaisait. Elle l'exprimait librement, et réagissait à ses caresses avec tellement d'éloquence que c'en était déconcertant. Il bougea ses doigts sur elle dans un lent mouvement de va-et-vient, histoire de lui donner la chance de s'ajuster à son toucher brûlant, et elle se mit à gémir de façon plus régulière pendant qu'il recommençait à sucer son mamelon. Le rythme avec lequel il la torturait accéléra, et elle écarta les cuisses pour lui donner un meilleur accès à sa chair humide et implorante.

C'était presque trop facile. Végéta n'avait pas eu besoin de déployer beaucoup d'effort pour en arriver là. Bulma était déjà haletante, sa jouissance imminente survenant presque aussi rapidement que la première fois. Mais même si le prince adorait la voir se délecter de ses coups de langue, même s'il mourait d'envie de la faire jouir sous ses doigts, il avait un point à prouver, et son égo ne lui permettrait pas que cette fois-ci soit aussi courte.

Un sourire cruel aux lèvres, Végéta intensifia sa caresse en faisant de petits mouvements circulaires avec ses doigts comme il savait déjà qu'elle aimait. Bulma se tendit sous lui en quelques secondes à peine et elle se mit à balancer les hanches dans une ultime tentative d'ajouter l'infime pression qui manquait pour la faire jouir. Aussitôt, le Saiyan ralentit la cadence, et il relâcha son mamelon pour mettre un terme à cette escalade de plaisir.

-Pas si vite, femme, dit-il tout bas en prenant soin de souffler son haleine brûlante sur la pointe durcie de son sein.

Il lécha paresseusement son mamelon et passa une dernière fois son index sur son sexe, juste pour faire bonne mesure. Puis, il retira complètement sa main pour aller la placer dans le creux de sa taille, là où sa force physique pourrait contenir les pathétiques protestations d'une Bulma insatisfaite et désespérée. Il se redressa pour lui faire face, son avant-bras fermement appuyé dans le matelas au niveau de son épaule. La plaine caniculaire de son torse s'étendit sur sa poitrine pour la garder au chaud et enfin, il lui écarta les jambes avec son genou, laissant volontairement un vide froid là où elle le désirait le plus.

-Végéta… fit-elle et sa voix se brisa sur la dernière syllabe.

La plainte fut de la musique à ses oreilles. De concert avec sa respiration saccadée, ses joues qui s'étaient embrasées et cette fine couche de sueur qui avait commencé à faire luire sa peau de lait, le portrait désordonné et enflammé que dégageait cette femme était incroyablement excitant. Là, placé entre ses cuisses, son érection lancinante à quelques centimètres de la conquérir de nouveau, Végéta avait terriblement envie de lui donner ce qu'elle demandait.

-Arrête de te plaindre, femme. Je sais que tu as envie que je continue, fit-il tout bas, une teinte de menace dans la voix.

Bulma se mit à se tortiller sous lui, son corps incapable de contenir le désir brûlant que ses mots venaient d'attiser. Végéta la cloua solidement dans le matelas avec sa main.

Il se pencha vers elle, son sourire sadique effleurant ses lèvres roses.

-Mais tu jouiras seulement quand je l'aurai décidé, précisa-t-il.

Réalisant ses intentions, Bulma balança la tête vers l'arrière et poussa un soupir désespéré. Elle tenta de bouger ses hanches à nouveau, espérant probablement capter un peu de chaleur entre ses cuisses, mais la force de Végéta était implacable. Il ne la soulagerait pas de ce feu qui la brûlait tant qu'elle n'adhérait pas à ses règles. L'Humaine le comprit rapidement; jamais elle ne gagnerait cette bataille, et toute tentative de résistance serait vaine. Elle serra la mâchoire, souffla un coup pour tenter de calmer sa respiration et força son corps à s'apaiser. Attentif, fasciné, le Saiyan l'observa pendant qu'elle domptait la vague d'excitation que son toucher avait créée quelques secondes plus tôt.

Végéta jugea que Bulma s'était suffisamment calmé lorsqu'il entendit son rythme cardiaque décélérer. Satisfait de sa coopération, il ajusta son corps par-dessus le sien, et fit descendre la main qui était posée sur sa taille vers la courbure prononcée de sa hanche. Il se pencha pour approcher ses lèvres des siennes en même temps qu'il logeait son bassin entre ses cuisses. Puis, d'un seul et même mouvement, il l'embrassa à pleine bouche pendant qu'il la pénétrait.

Bulma se cambra sous la force de l'assaut. Cette seconde pénétration, plus subite, plus brutale, n'avait rien à voir avec la première. Cette fois, Végéta inséra son érection jusqu'à la base sans laisser le temps à la femme de s'ajuster à sa largeur. Il l'avait senti si serrée autour de lui la première fois qu'il douta un instant de sa capacité à le recevoir aussi rapidement sans être blessée. Mais elle était tellement trempée, le mélange de son excitation et des vestiges du précédent orgasme du Saiyan rendant son étroit passage parfaitement glissant, que l'intrusion se fit sans problème.

Son sexe complètement enveloppé de la douce chaleur de Bulma, Végéta se força à réprimer les manifestations vocales de son propre plaisir, transformant le gémissement qui aurait dû sortir de sa bouche en long et profond grondement dans sa poitrine. L'Humaine, elle, fut beaucoup plus bruyante. Un cri s'échappa de ses lèvres et s'envola dans les airs pour aller percuter les murs de la chambre et faire frissonner son âme.

Le Saiyan ne perdit pas de temps. Il se mit à bouger à l'intérieur d'elle, lentement, lascivement, pour la préparer, pour faire grimper à nouveau l'excitation que Bulma avait réussi à contenir, mais aussi pour assagir ses propres impulsions. Il enfonça ses doigts avec possessivité dans sa hanche pour immobiliser son bassin, et ses mouvements gagnèrent graduellement en vigueur, chacun de ses coups étant accueilli par des gémissements de plus en plus bruyants, chaque intrusion faisant rebondir ses seins magnifiques avec plus de dynamisme. Sans le vouloir, la température augmenta encore d'un cran autour d'eux. Bulma passa ses bras autour de ses larges épaules pour s'accrocher à lui, la chaleur qui irradiait du corps de Végéta faisant rougir ses joues de plus belle. Déjà, il pouvait la sentir se tendre sous lui, autour de lui, son visage rêveur et son corps fiévreux annonçant encore l'approche de l'apogée.

Et pour une seconde fois, Végéta s'arrêta juste avant qu'elle explose.

Un cri d'insatisfaction retentit dans la chambre. Frustrée qu'il se soit immobilisé à un moment aussi critique, Bulma fit mine de protester en bougeant les hanches, espérant ainsi aller chercher l'infime stimulation nécessaire à sa jouissance. Mais sa pitoyable force était loin de faire le poids contre la main du Saiyan qui la maintenait solidement enfoncée dans le matelas.

Et il se retira complètement pour la punir.

-Plus tu bouges, moins je t'en donne, prévint-il en grondant.

Il s'écarta de quelques centimètres en s'appuyant sur son avant-bras pour retirer sa chaleur et ajouter de la crédibilité à son argument. Prise au piège entre ce besoin physique d'être comblée et cette frustration de s'en faire priver, Bulma n'avait pas vraiment d'autre choix que se prêter au jeu malsain mais oh combien excitant que lui imposait Végéta. Aussitôt, elle cessa de se mouvoir sous lui.

Il récompensa son allégeance avec un profond et long baiser.

-Tu ne pourras pas te plaindre de la durée, cette fois, ajouta-t-il cruellement en souriant de côté contre ses lèvres.

-Juste… tais-toi et embrasse-moi, salopard, fit-elle avant de l'attirer vers elle.

Le Saiyan voulut s'insurger de son insulte, car jamais personne n'avait osé le traiter de cette manière auparavant, mais la fougue de la bouche de Bulma sur la sienne l'en empêcha. Il y vit là une stratégie pour oublier le vide entre ses cuisses, et il répondit sans hésiter avec le même enthousiasme, car même s'il gardait un contrôle substantiel sur la situation, lui aussi était désireux de la remplir à nouveau.

La stratégie de Bulma fonctionna. Cette fois, elle dompta sa frénésie avec beaucoup plus de facilité. Végéta ne tarda pas à saluer ses efforts, et il la pénétra encore, prêt à l'emporter avec lui dans une montagne russe effrénée de plaisir.

Jamais le Saiyan n'avait baisé de cette façon. S'il avait toujours été égoïste par le passé avec les femmes, ce n'était pas le cas avec celle-là. Il s'amusa à faire grimper le plaisir de l'Humaine jusqu'à des sommets inexplorés, parfois en prenant son temps, parfois en imposant un rythme impitoyable avec ses hanches, seulement pour en interrompre l'escalade au moment le plus critique et observer cette femme magnifique se morfondre de désir grâce à lui. Il ne changea pas de position, son bassin demeurant bien ancré à l'apex de ses cuisses entrouvertes, alternant les moments où il bougeait avec entrain et ceux où il restait immobile et la faisait languir. Les pauses forcées parfois ponctuées de moments d'inertie complète, parfois agrémentées de baisers le long de son cou et sur sa poitrine, permirent à Végéta de mettre à profit ses capacités physiques Saiyanesques. Il utilisa ses sens aiguisés pour l'empêcher de finir trop rapidement, pour faire prolonger cet état de transe exaltant dans lequel ils étaient plongés, et ne reprenait là où il avait arrêté que lorsqu'elle démontrait suffisamment de retenue.

Encore, et encore, et encore.

Le prince, empêtré dans ce fouillis de sensations nouvelles, fit durer ce petit jeu pendant bien plus longtemps que prévu.

Et c'est perdu quelque part avec cette femme aux longs cheveux soyeux, aux énormes yeux turquoise et au tempérament de feu, qu'il s'abandonna lui aussi au plaisir du sexe, profitant de chaque baiser, de chaque parcelle de peau, de chaque souffle, de chaque gémissement agonisant comme jamais sa fierté de combattant ne l'avait laissé faire. Appuyé sur ses avant-bras pour la regarder, il inonda ses yeux de sa beauté et nourrit sa fierté jusqu'à satiété, car la voir comme ça, submergée par l'euphorie d'être si près du gouffre sans jamais pouvoir basculer à cause de lui, grâce à lui, était infiniment gratifiant.

Et surtout, incroyablement excitant.

Complètement épris de Bulma, Végéta entamait une énième escalade de plaisir lorsqu'il se pencha et enfouit son visage dans le creux du cou de l'Humaine pour étouffer ses propres gémissements. Le parfum délectable de la femme, particulièrement intense à cet endroit précis, l'envahit d'un coup. Ses sens soudainement accaparés par cet arôme captivant, il fut tout de suite inondé par un écrasant sentiment d'égarement qui, sans qu'il le veuille vraiment, initia leur ultime ascension vers le paradis.

Saoul de cette odeur intoxicante, il perdit le contrôle. Son Ki s'intensifia, faisant bouillonner son corps de plus belle et enflammant celui de Bulma au passage. La vague déferla sur lui avant même qu'il puisse faire quoi que ce soit pour l'arrêter, et sans ce contrôle qu'il chérissait tant, il se répandit en grondant son plaisir dans son cou. Son orgasme appela celui de la femme, et comme il ne s'était pas arrêté de bouger à l'intérieur d'elle, elle fut enfin libérée de cette interminable torture qu'il lui avait imposée. Elle se convulsa autour de son sexe qui pulsait à l'intérieur d'elle, et fidèle à ses promesses, il l'entendit crier son nom en guise de reconnaissance.

Végéta, désorienté par la force de son orgasme, sentit ses muscles tendus se délier, et il inspira profondément pour tenter de reprendre ses esprits. Enchanté par l'odeur qui lui chatouilla le nez, il lécha goulument la sueur qui couvrait sa peau pour la goûter pendant qu'il assénait quelques coups de bassin supplémentaires à sa partenaire pour drainer le plaisir à son maximum. Il releva la tête et ses yeux noirs furent hameçonnés par ceux de la femme qui le regardait. Ils s'observèrent en silence, leurs visages séparés d'un ou deux centimètres à peine, le souffle court et le regard encore voilé par la luxure, pendant que l'orgasme qui avait secoué leurs corps se dissipait graduellement.

Il s'en était un peu aperçu pendant leurs ébats, mais maintenant qu'il redescendait tranquillement de son euphorie, le Saiyan prit alors conscience du véritable champ de bataille qu'était devenu le corps de Bulma. Sa peau était luisante de sueur. Ses joues avaient pris une exquise teinte rosée. Ses cheveux emmêlés, détrempés, lui collaient au front et à la nuque. En baissant les yeux, il vit les marques de sa main qui avait trop serré sur sa hanche, ainsi que son cou stratifié d'égratignures à l'effigie de ses dents qui s'étaient enfoncées trop profondément.

Et c'était sans oublier le dégât qu'il avait fait entre ses cuisses.

Végéta sourit malicieusement, satisfait de l'œuvre vivante qui s'était dessinée grâce à lui, et qu'il se permit d'admirer un instant.

Puis, désireux de ne pas trop montrer son contentement, il se retira et se mit sur ses pieds en emportant la femme avec lui. Naturellement, elle protesta.

-Qu'est-ce que tu fais? s'écria-t-elle pendant qu'il la transportait vers sa salle de bain.

-Tu as besoin d'une autre douche.

Elle rit doucement, agréant à cette avenue vu l'état dans lequel elle se trouvait.

-C'est ta faute, fit-elle plus calmement en plaçant ses bras autour de son cou.

Végéta n'allait pas s'opposer à ce fait.

Ils arrivèrent dans l'habitacle, qui lui parut soudainement beaucoup plus étroit qu'à l'habitude. Végéta relâcha l'Humaine, et elle posa ses pieds sur le carrelage blanc. Elle se plaça devant lui mais ne retira pas ses bras, qu'elle garda solidement verrouillés à sa nuque.

Le Saiyan mit les jets en marche. Il régla la température à un niveau beaucoup plus bas que celui qu'elle avait ajusté pour sa douche précédente.

-Oh putain non! Je déteste les douches froides!

Elle fit mine d'ajouter de l'eau chaude, mais Végéta s'empara de son poignet avant qu'elle ne touche les contrôles.

-Ne t'inquiète pas, dit-il en faisant glisser sa main le long de son bras, un sourire entendu sur les lèvres. Je vais faire en sorte que tu ne détestes pas celle-là.

Les lèvres de Bulma s'entrouvrirent pendant que ses mots s'insinuaient dans son esprit. Il ne l'avait pas emmené avec lui sous la douche avec la seule intention de se laver.

Elle baissa sa main dans une approbation silencieuse, et l'eau fraîche ruissela sur leurs peaux, emportant avec elle l'excédent de chaleur qui s'y était accumulé ainsi que cette fine couche d'eau salée qu'il lui avait extirpée. Sans dire un mot, Végéta s'empara de la barre de savon derrière elle et se mit à la faire mousser dans ses paumes, avant de les poser sur elle pour la nettoyer. Il ne négligea rien, laissant un chemin de bulles sur ses épaules, son cou, la plaine entre ses seins, sur ses seins - où il s'attarda un peu plus longtemps, volontairement – et son ventre… pour ensuite suivre la courbe parfaite de ses fesses rondes, avant de finalement remonter dans son dos.

Bulma se laissa faire. Elle l'observa attentivement, ses yeux rivés sur son visage sérieux, sa respiration calme, et ses muscles détendus. Sa peau pâle se couvrit de chair de poule qu'il sentit gonfler sous la pulpe de ses doigts. Ses mamelons se dressèrent dans les airs, et il sentit leur pointe durcie effleurer son torse. Croyant d'abord à tort que c'était son toucher qui l'avait fait frissonner, Végéta se ravisa lorsqu'il vit un tremblement sur sa lèvre inférieure.

Le Saiyan fronça les sourcils. La tolérance de l'Humaine aux changements de température était bien moindre que la sienne. Elle avait froid et ayant promis que cette douche serait agréable, il lui fallait remédier à cette situation.

Végéta termina plus rapidement que prévu de nettoyer le haut de son corps. Il enveloppa la tête de Bulma dans ses mains, emmêlant ses doigts dans ses longs cheveux trempés, et avança vers elle pour l'acculer au mur de la douche. Leurs bouches se rencontrèrent avec passion, et plutôt que de la réchauffer en montant la température de l'eau qui s'écoulait sur eux, le Saiyan boosta une fois de plus son Ki. La douce chaleur se mit aussitôt à irradier dans l'habitacle, vaporisant instantanément les gouttes d'eau fraîche qui percutaient son corps. Une brume épaisse, torride, ne tarda pas à se former autour d'eux, et Bulma souffla son réconfort contre ses lèvres.

Végéta inspira profondément ce soupir qu'elle venait de relâcher. Son odorat aiguisé capta cette odeur qui commençait à lui être familière, et qui attira son attention presque autant que sa langue qui tournoyait dans sa bouche. Le parfum caractéristique de la femme, celui-là même qui lui avait extorqué son orgasme quelques instants plus tôt, s'était accroché aux particules d'eau qui volaient autour de lui. Jamais il n'avait senti pareil effluve, qu'il compara avec un envoûtant nectar avec lequel il était possible de s'intoxiquer.

Tel un junkie obsédé par sa drogue, le Saiyan ne put faire autrement qu'en redemander. Il rompit le baiser et sans quitter Bulma des yeux, il s'accroupit devant elle en posant un genou par terre. Il fit courir ses mains sur le haut de ses cuisses pour les laver comme il avait fait avec le reste de son corps. Et sans perdre de temps ni même cesser de la regarder, il recommença à l'embrasser plus bas, goûtant cet enivrant arôme directement à sa source.

-Oh Végéta…

Le gémissement de Bulma retentit, le son de sa voix plaintive se répercutant sur les parois de verre de la douche dans un écho particulièrement éloquent. Végéta ouvrit la bouche et sa langue se fraya un chemin entre les replis de son sexe pour aller trouver le bourgeon sensible qui la faisait trembler à tous les coups. La respiration de la femme devint chaotique, chaque torsion de sa langue qui la dégustait lui soutirant ce nom qu'il aimait entendre s'échapper de ses lèvres, chaque baiser humide la rendant de plus en plus égarée, chaque souffle chaud qu'il poussait sur elle lui dérobant sa lucidité. Incapable de se tenir debout, les jambes de Bulma se ramollirent, et elle commença à glisser sur le carrelage. Le Saiyan fit passer l'une d'elles par-dessus son épaule pour la supporter, le poids négligeable de son corps reposant sur ses puissants bras pendant qu'elle se convulsait de plaisir sous ses coups de langue de plus en plus acharnés.

Végéta pouvait le sentir. Il serait facile de soutirer un troisième orgasme à Bulma de cette façon. Il pouvait sentir les doigts de l'Humaine se tordre dans ses épais cheveux noirs pour tirer dessus pendant qu'il aspirait son clitoris entre ses lèvres. Elle était proche et cette fois, trop affamé pour se retirer et la faire languir, le Saiyan continua de la lécher jusqu'à ce qu'il la sente jouir contre sa bouche repue.

-Putain… Végéta!

Le nectar exquis qui se collait à sa langue, ainsi que son nom crié comme un aveu de plaisir, lui fit perdre la tête.À peine Bulma eut-elle terminé de se convulser sur sa langue qu'il se mit sur ses pieds. Il la retourna brusquement contre le mur de la douche et entra en elle juste à temps pour sentir les dernières secousses la traverser. L'excitation à son maximum, il se mit à la baiser par-derrière à un rythme presque inhumain, ses instincts bestiaux prenant le dessus sur sa considération, sa discipline complètement annihilée par une volonté nouvelle, un sentiment d'urgence de posséder cette femme qui s'offrait à lui. Son torse brûlant collé à son dos couvert d'eau fraîche, son nez enfoui derrière son oreille pour ne rien perdre du parfum qui s'en dégageait, une main posée sur sa hanche et l'autre en travers de sa poitrine, Végéta ne tarda pas à jouir lui aussi, vite, et fort, et tandis qu'il frémissait contre ses fesses, Bulma se cambra pour mieux le recevoir, sa voix se joignant cette fois à celle du prince qui laissa échapper quelques mots dans sa langue natale qu'il savait qu'elle ne pourrait pas comprendre.

-Nie ainu Bulma koyt.

C'était sorti tout seul, dans la frénésie du moment, et Végéta s'en voulu aussitôt de les avoir prononcés étant donné leur signification. S'entendre les dire eut l'effet d'une douche encore plus froide que celle qu'ils étaient en train de prendre, et aussitôt, il se retira en faisant disparaître ce halo de chaleur qui l'avait entouré. Bulma se retourna, un peu prise au dépourvu qu'il se soit rétracté presque aussi vite qu'il était entré. Il la regarda, horrifié, répugné par son propre comportement, par sa propre dérive, et par son propre manque de contrôle.

Heureusement que la seule personne témoin de ce petit écart de conduite était une Humaine qui ne savait rien du dialecte Saiyan.

-Sors d'ici maintenant, gronda Végéta, implacable.

Un tremblement parcourut les lèvres de Bulma, la température qui venait soudainement de baisser de plusieurs degrés la faisant frissonner. Ses yeux bleus et vitreux, perturbée par ce changement subit d'attitude, elle fronça légèrement les sourcils.

-Quoi…? Je… mais Végéta je…

-Dehors.

Sa demande était sans équivoque, et après une fraction de seconde d'hésitation, l'Humaine ouvrit la porte de la douche et prit la sage décision de s'éclipser en silence.

Végéta serra les dents en s'emparant du savon pour se laver. Il se passa la main dans les cheveux et frotta son visage avec force comme pour tenter de s'extirper à ce monde où son envie de posséder avait supplanté sa fierté. Comment avait-il pu laisser cette luxure artificielle appeler ses instincts de Saiyan les plus profonds? Comment cette putain de femme avait-elle réussi à lui arracher ces mots qu'il n'aurait jamais cru un jour s'entendre prononcer? Elle était en train de le rendre fou. Elle était en train de lui faire perdre la tête. Après l'obsession qu'il avait eue pour elle, la voilà qui l'entraînait sur une nouvelle pente glissante encore plus redoutable que la première, une qui menaçait sérieusement de lui dérober sa sanité.

Il allait devoir mettre un terme à tout cela, et vite.

Furieux, Végéta sortit de la douche en s'interrogeant sur la réelle étendue du vœu que cette stupide femme avait fait il y a des années de cela. L'attraction physique était-elle réellement le seul aspect sur lequel le dragon avait de l'influence? Y avait-il plus à cette attirance qu'il le croyait, ces mots arrachés contre son gré n'étant pas le fruit de sa propre dérive, mais bien l'œuvre de l'emprise mystérieuse qu'avait le dragon sur sa relation avec Bulma?

Le Saiyan s'empara d'une serviette et des questions plein la tête, il se sécha sommairement avant de prendre la direction de sa chambre. Il avait besoin d'être seul, de s'étendre sur son lit, loin des distractions et de toute tentation pour remettre ses idées en place, et pour réfléchir à une solution qui lui permettrait de sortir de ce merdier.

Mais il s'arrêta net lorsqu'il trouva ladite source de ses distractions étendue dans son lit.

Il croyait pourtant avoir été clair quand il lui avait demandé de partir. Il avait voulu qu'elle quitte sa chambre. Il avait voulu se débarrasser d'elle comme il l'avait toujours fait avec les autres femmes avec qui il avait couché. Mais apparemment, Bulma avait interprété ses ordres autrement et plutôt que de retourner à ses quartiers personnels, elle avait simplement quitté la douche pour aller se blottir dans ses couvertures. La tête posée sur non pas un, mais deux de ses oreillers, ses paupières closes, son visage paisible, sa respiration régulière et profonde, elle dormait à poings fermés dans son lit sans même y avoir été invitée.

Végéta serra la mâchoire une fois de plus, frustré que le message ne soit pas passé comme il l'aurait voulu. Il s'approcha du lit avec la ferme intention de la réveiller pour lui demander de déguerpir et de le laisser tranquille.

Il se pencha vers elle. Plaça sa main près de son épaule dans le but de la secouer.

Puis, son œil capta encore une fois les reflets de la lune dans ses cheveux sarcelle.

Et il ne lui en fallut pas plus que ça pour se perdre, et se raviser.

Bulma avait l'air bien. Sereine, complètement à la merci des dangers qui ne manquaient pourtant pas sur ce vaisseau, et en particulier dans cette chambre avec lui comme locataire, elle s'était sentie suffisamment confortable en sa présence pour se laisser porter par les bras de morphée.

Végéta fronça les sourcils, importuné par un sentiment peu familier qui commençait à le démanger. Il avait l'habitude d'être fui comme la peste. Il avait l'habitude qu'on se méfie de lui, qu'on le traite comme un ennemi qu'il fallait aborder avec précaution et suspicion. Toute sa vie, les gens avaient tremblé en sa présence, et s'étaient sauvés avec le feu au cul dès qu'ils en avaient la chance.

Bulma elle, avait baissé sa garde et s'était endormie en moins de deux minutes dans son lit, faisant fi de la menace qu'il représentait. Cela lui semblait totalement absurde. Complètement irréfléchi. Mais elle était là, paisible, et elle lui faisait confiance comme jamais personne ne l'avait fait dans sa vie.

Il fallait dire qu'après une affectation aux Quartiers, un quasi-viol interrompu par la sanglante décapitation de son agresseur, les négociations avec Frieza et les révélations qu'elle lui avait faites à propos des Dragon Balls, sans oublier leur torride partie de jambe en l'air à laquelle ils venaient de s'adonner, le jugement de Bulma avait probablement été altéré par l'épuisement. Aucune personne saine d'esprit ne se serait installée dans le lit du dangereux prince des Saiyans pour s'y endormir avec autant d'insouciance.

Submergé par un curieux sentiment de reconnaissance et d'admiration, Végéta abandonna alors l'idée de la secouer pour la réveiller, et prit plutôt la couverture entre ses doigts avant de tirer dessus pour cacher son épaule dénudée.

En silence, il s'allongea ensuite à côté d'elle.

Elle était fatiguée. Il avait besoin de réfléchir, et à bien y penser, sa présence ne lui posait pas vraiment de problème, allant même jusqu'à calmer son esprit agité. Étrangement.

Il la laisserait donc dormir un peu. Quelques minutes, une heure au maximum. Puis il lui demanderait de partir pour qu'il puisse dormir seul. Peut-être même serait-il tenté de la baiser une dernière fois avant de le faire.

Végéta, en paix avec sa décision de la laisser se reposer dans son lit, tourna la tête pour observer sa captivante beauté sous les rayons de la lune.

Puis, sans le vouloir, le sommeil l'emporta, lui aussi.


Ohh comme j'aimerais prendre une douche froide comme celle de Bulma!

Je sais, je sais… j'avais dit que les chapitres de cette fic seraient courts. Oups…

N'ayez crainte, celui-ci est une exception. Il est et sera le plus long de la série. Je n'arrivais tout simplement pas à réduire sans couper dans les détails, et le scinder en deux me semblait être un sacrilège. J'espère que vous avez apprécié malgré tout! Un GROS merci pour vos beaux commentaires!