Cela faisait maintenant environ 3 ans que Harry vivait chez le français. Il avait bien grandi et il avait quitté ce statut de presque anorexique à maigre. Pierre et Harry avaient vraiment une relation fusionnelle. Pierre n'avait pas relevé qu'il était un espion, Harry savait juste qu'il travaillait à l'ambassade française et que ses journées n'étaient pas intéressantes ce qui était une vérité, partielle. En réalité Pierre avait réussi à passer outre cette dispute avec ses supérieurs et ils avaient pu rejuger son poste. Maintenant il faisait quelques filatures et prenait contact avec quelques sources au contact de la couronne britannique, mais rien qui ne pourrait compromettre son identité ou de dangereux. Avec l'adoption d'un jeune anglais comme Harry, il montrait qu'il était à 100% ancrés sur le sol britannique, ce qui était plutôt vrai pour le coup. Pierre appréciait l'Angleterre. Même si les fromages et vins français lui manquaient énormément.
Pendant ces trois années, Harry avait bien changé. Autant physiquement que psychologiquement. Il était devenu plus réfléchit et, avec les conseils et les entraînements de Pierre, il arrivait à rester calme dans des situations qui auraient été stressantes pour lui auparavant. En effet, les Dursley avaient laisser quelques séquelles sur l'esprit d'Harry mais avec l'aide du français, il s'améliorait. Ensemble, dès que Pierre et Harry pouvaient, ils faisaient du sport. Allez courir, nagez dans un lac ou bien faire des exercices de musculation (pas pour Harry, encore trop jeune), le sport remplissait leurs week-ends. Pierre avait impérativement voulu qu'il apprenne le français pour qu'un jour, il puisse partir en France. Pour l'instant, son français n'était pas impeccable, mais il se débrouillait plutôt bien. En réalité, Harry avait beaucoup de facilité à tout ce qu'il touchait, autant dans le sport qu'à l'école où il ramenait de très bonnes notes.
Aujourd'hui, c'était un jour très spécial pour Harry. On était le 31 juillet 1991, c'était le jour de ses 11 ans. Et pour son anniversaire, Pierre lui offrit sa première séance de Pencak-Silat, un art martial centré sur le self-défense. Harry était aux anges, Pierre lui avait dit que lorsqu'il serait prêt, il pourrait commencer à apprendre cet art martial. Il pensa qu'il aurait dû l'apprendre avant pour pouvoir botter les fesses de Dudley et ses amis quand il habitait au 4 Privet Drive. Mais cette ère était révolue, il avait tourné la page et commencer une nouvelle vie avec le français. Après un premier entrainement des plus épuisants, ils allèrent s'installer à la cuisine jusqu'à qu'une chouette se posa devant la fenêtre avec une lettre dans le bec. Pierre et Harry se regardèrent à tour de rôle, les deux surpris par la présence de cette chouette au plumage brun.
— Tu attendais du courrier de ta CHOUETTE famille Harry ? Demanda Pierre avec un regard insistant pour montrer que sa blague était plus que médiocre.
— Et bien, mon cher Pierre, la dernière fois que les aie vu HIBOU-daient ! Renchaina Harry.
Les deux éclatèrent de rire. Ce n'était pas anodins de voir les deux faire un concours de la blague la plus mauvaise. Ayant repris un peu de sérieux, Harry prit la lettre du bec de la chouette. Avant d'ouvrir la lettre, il vit qu'elle était à son nom et qu'elle portait un sceau avec marqué "Poudlard".
Directeur : Albus Dumbledore, Commandeur du Grand Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-En-Chef, Manitou Suprême de la Confédération International des Mages et Sorciers.
Cher Mr Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous retrouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall, Directrice Adjointe.
En premier lieu, il se demanda qui aurait bien pu donner un nom aussi hideux à un collège de sorcellerie. Mais ensuite, il ne comprenait pas, il n'était pas supposé aller dans un collège publique, comme tout le monde ? Ses parents l'auraient inscrit à celui-ci avant leurs morts ? Il lut la lettre à Pierre qui commença à avoir une tête de plus en plus sérieuse. Après la lecture, Pierre demanda à Harry de s'assoir à la table et de l'attendre. Il partit chercher quelques choses dans son bureau. Lorsqu'il revient, il avait une lettre dans sa main. Elle lui semblait familière.
— Harry, cette lettre était celle que tu avais avec toi le jour où les Dursley t'ont adoptés, commença Pierre. Je savais déjà que tu n'étais pas un garçon comme les autres, et dans cette lettre, il y a la cause du décès de tes parents.
Harry avait la gorge nouée. Depuis 3 ans maintenant Pierre lui avait caché ce secret.
— Je n'avais jamais osé te le dire Harry continua le diplomate, car je voulais que tu grandisses au mieux. Certaines choses sont assez particulières et je ne voulais pas que tu te poses trop de questions avec tout ça. Surtout que je n'aurais pas pu y répondre.
Pierre donna la lettre à Harry et celui-ci la lit attentivement.
Monsieur et Madame Dursley,
J'ai le regret de vous annoncer que votre sœur et votre beau-frère ont été assassinés par un puissant mage noir. Heureusement vos deux neveux ont survécu à cet incident. Pouvez-vous élevez et vous occupez de Harry jusqu'à ses 11 ans. A cet âge, il recevra ensuite sa lettre pour Poudlard et il aura connaissance de son statut de sorcier. Ne lui parlez en rien de tous ce qui a un lien de près ou de loin avec la magie avant cet âge mais aussi de son frère jumeau, il est celui qui a tué le mage noir et a délivrée la Grande-Bretagne. Harry doit vivre loin de la notoriété de son frère.
Merci d'accepté et veuillez agréer mes sincères salutations.
Albus Dumbledore, Directeur de Poudlard.
Un profond silence s'installa dans la cuisine. Il était un... sorcier ? Il avait un frère... de plus, un jumeau. Il avait vaincu le mage noir à 1 an à peine et c'est à cause de ça qu'ils ont du être séparé. Il se demanda pourquoi son frère n'avait t-il jamais pris contact avec lui. En ayant un pied dans les deux mondes, il pouvait aisément se renseigner sur sa famille ? Et puis comment un bébé peut vaincre un mage noir ?
— Merci Pierre de m'avoir montré tout ça dit Harry encore abasourdi. Au moins je suis au courant. Mais, as-tu reçu une autre lettre entre temps ?
Le français regarda Harry avec ses yeux bleus rempli de tendresse. Le jeune garçon comprit la réponse instantanément. Harry reprit sa lettre d'admission et vit une lettre annexe. Il la lit avec des yeux écarquillés et une bouche grande ouverte
— Pierre... comment va t-on trouver le matériel ? Interroga Harry au français.
Celui-ci s'apparocha et lu la lettre annexe pour rentrer à Poudlard avec tous les équipements nécessaires écrit. Baguette magique, chaudrons et manuels scolaires en tout genre. Ce n'est pas dans une librairie lambda qu'on pouvait trouver ce genre de livres. Pierre annonça qu'il devait de toutes manières répondre à la lettre en la donnant à la chouette au plumage brun qui commençait à s'impatienté sérieusement. Harry rédigea une lettre à adresser à la directrice adjointe afin de trouver l'endroit. Il attacha la lettre à la patte de la chouette qui s'envola aussitôt. Après cette matinée chargée en révélation, Harry continua sa journée d'anniversaire comme-ci de rien n'était même si des milliers de questions lui traversaient l'esprit.
Le lendemain matin, ils recevèrent la lettre du professeur McGonagall. Celle-ci leurs expliqua qu'une personne a été envoyé afin de les aider à s'organiser pour l'achat des fournitures. Cette personne arriverait vers 14h aujourd'hui même. Pierre était un peu stressé. Parce que de 1, il allait enfin découvrir le monde magique mais surtout une personne allait venir devant chez lui. Il espéra que cette personne n'était pas trop "remarquable" par ses voisins avec qui ils entretenaient de bonnes relations. Puisque l'une des règles primordiales d'un espion est d'être sociable avec les gens qui s'intéresse à vous. Mais faire en sorte qu'ils n'apprennent rien de trop "compromettant".
À 14h pétante, une personne toqua à la porte, lorsque Pierre ouvrit la porte. Malgré sa bonne condition physique et ses nombreux entrainements, il faillit tomber dans les pommes en voyant cet homme qui était anormalement grand. Il faisait plus de 3 mètres, il portait une barbe bien épaisse qui cachait le bas de son visage et avait de longs cheveux bruns emmêlés.
— Bonjour à tous salua le géant je m'appelle Rubeus Hagrid, je suis le gardien des clés et des lieux de Poudlard. Je ne savais pas que les Dursleys avaient déménagé. Je préfère cette maison, elle est bien plus jolie et moins... ordinaire même si elle est encore trop petite pour moi rigola le géant.
Harry et Pierre regardèrent Hagrid avec des yeux ébahis. Pierre avait clairement attiré l'attention de tous les voisins possibles et inimaginables. Il espérait juste que ses voisins ne soit pas là. Hagrid s'asseya sur le canapé du salon.
— Heuuuu... balbutie Harry, vous n'êtes pas chez les Dursleys. Je n'habite plus chez eux maintenant. Mais comment les connaissez vous ?
— AH oui on m'avait parlé de ce détail. Hagrid se maudissa intérieurement. Et bah en réalité Harry, je suis celui qui t'as déposé devant la porte des Dursleys cette nuit où Tu-Sais-Qui a disparu indiqua Hagrid. Oh c'est dingue comment tu ressembles à ton père, mais tu as les yeux de ta mère.
Harry apprécia que pour une fois on ne parlait pas de ses parents en les dénigrant.
— Attendez... l'interrompra Pierre, qui c'est Tu-Sais-Qui ?
— C'est ... Hagrid regarda de gauche à droite comme si des fantômes pourraient surgir des murs. Vol... de... mort chuchota-t-il.
— Voldemort ?! S'exclama Harry, c'est quoi ce nom flingué là ? C'est lui que mon frère a vaincu à l'âge de 1 an.
— Chuuuuuuuuut dit soudainement Hagrid. Même si nous sommes en période de paix, il ne faut jamais prononcer son nom. Mais comment sais-tu que c'est ton frère qui a vaincu Tu-Sais-Qui ? Dumbledore m'avait pourtant affirmé que tu n'étais au courant de rien par rapport au monde magique. Enfin bref, on n'aurait pas des fournitures à acheter ?
Hagrid se leva soudainement et se dirigea vers la porte. Harry était méfiant par rapport au géant. Pas qu'il était méfiant envers sa gentillesse mais plutôt pour ce qu'il représentait. Un relais entre lui et Dumbledore. Il ne l'avait pas encore rencontré mais il lui faisait déjà mauvaise impression. Il se demanda bien en quoi l'élever hors du monde magique aurait bien pu nuire à son frère. Lorsque le gardien des clés était arrivé dans la rue, il respira un bon coup et sorti de son manteau un parapluie. En plein été, il faisait 22°C, comment un géant pouvait porter un manteau par cette température et ensuite pourquoi sortir un parapluie.
— Lumos prononca d'une voix clair le géant.
Une faible lumière jaillit du parapluie du géant. Et soudainement, un bus londonien violet arriva de littéralement nul part. Les trois compères montèrent dans le bus et Hagrid paya pour eux le ticket. En sortant, Pierre et Harry pensaient qu'ils étaient arrivés au paradis, le voyage avaient été un véritable calvaire. Le français a même embrassé le sol pour le remercier d'être toujours stable.
Ils entrèrent dans un pub miteux d'une rue londonienne très peu visités, étrangement il était très peu visible du bout de la rue. Seuls les connaisseurs pouvaient le trouver. Lorsqu'il rentrait l'ambiance était très différentes, les personnes à l'intérieur portaient des robes très particulière tout droit sorti d'un conte Arthurien. Le géant salua un vieil homme au crâne lisse du nom de Tom qui n'était nul autre que le barman. Puis, Hagrid conduisit le français et le britannique à l'arrière du bar qui donnait sur une petite terrasse extérieure entouré de murs de briques. Hagrid se positionna devant le mur le plus éloigné et tapota un schéma sur des briques de celui-ci. Soudain, les briques se mirent à bouger toutes seules et elle commença à se rétracter pour ainsi créer un espace qui donna sur une allée remplie de commerce et de sorciers.
— Bienvenue sur le Chemin de Traverse mes amis annonça Hagrid avec un grand sourire. Avant d'aller acheter tes courses, on doit passer chez la banque des sorciers Gringotts pour que je puisse récupérer un colis que Dumbledore m'a demandé de ramener.
— Mais ... heu comment dire, on n'a clairement pas d'argent sur nous, j'ai oublié ... ahah déclara Pierre avec un ton penaud.
— Ne t'en fais pas, les parents d'Harry ne l'ont pas laissé lui et son frère sans rien. Ils ont un compte en banque avec assez de galions pour vivre toutes leurs vies sans soucies déclara Hagrid.
Le trio traversa la rue marchande jusqu'à arriver devant un grand bâtiment d'une blancheur immaculée qui était portés par des piliers tout droits sortis d'un temple grec. Mais ce qui étonna le plus Pierre et Harry, c'étaient les personnes qui étaient à l'intérieurs. C'étaient des créatures plus petites que Harry avec un visage intelligent et des barbes taillés différemment selon l'individu. À chaque fois qu'ils passaient devant un gobelin, celui-ci s'inclinait. Le hall de la banque était fait de marbre et composé de longs comptoirs où des gobelins s'afféraient devant des parchemins.
— Bonjour dit Hagrid à un gobelin aux cheveux d'une blancheur immaculés. On est venu prendre de l'argent dans le coffre de Mr Harry Potter.
— Vous avez la clé ? demanda le gobelin tout en continuant de rédiger sur son parchemin.
— Oui je l'ai, deux secondes dit le géant tout en fouillant dans ses nombreuses poches de manteau. La voilà, et aussi j'ai une lettre du Professeur Dumbledore concernant Vous-Savez-Quoi dans le coffre 713.
Après avoir demandé ça, le gobelin acquiesça et appela un certain Grispec pour les amener devant leurs coffres. Le dénommé Grispec était un gobelin bien plus jeune que celui du comptoir mais avec le même regard espiègle que ses compères. Le gobelin et le trio montèrent ensuite dans un petit wagonnet qui les emmena tout d'abord devant le coffre 713. Harry et Pierre étaient restés dans le wagonnet, tous deux très curieux de savoir le contenu du coffre. À leur plus grande surprise, rien ne s'y trouvait, mis à part un tout petit chose emballé dans du papier kraft. Après avoir récuperer le paquet, Hagrid et le gobelin remontèrent dans le wagonnet et ils plongeaient un peu plus profond dans la banque. Ils arrivèrent ensuite, devant une grande porte blindée, dessus on pouvait y lire, Fortune de la famille Potter/Peverell. En rentrant dans celle-ci, Harry aperçus 3 tas d'or, un au centre très conséquent avec de nombreux bijoux, livres et artéfacts en tout genre qui commençait à sérieusement prendre la poussière. Les deux autres tas à côtés était bien plus petit mais il y avait quand même un sacré nombre de pièces d'or. Devant chaque tas, il y avait mis une inscription à qui il était destinés. L'un, plus petit, parce que Harry se doutait qu'il avait déjà tapé dedans était celui de son frère, Elliot Fleamont Potter. Et un autre tas où était écrit Harry James Potter. Le jeune sorcier prit le maximum d'or qu'il pouvait sous le regard de Pierre qui était complètement bouche bée face à tant d'argent.
Après être sorti, Harry et Pierre allèrent commencer à faire leurs courses pour la rentrée d'Harry. Hagrid avait décider de les attendre au Chaudron Baveur. Ils commencèrent à aller acheter tous ce qui était de l'ordre des fournitures : chaudron, boite de fioles, télescope et une balance en cuivre. Pierre eu la brillante idée d'aller voir dans un magasin si il ne vendait pas des valises plus grandes car avec le nombre de choses à amener pour une année, la valise allait vite être remplie. C'est en poussant la porte d'un magasin que le britannique et le français furent accablé par une forte odeur de cuir. En visitant le magasin, Pierre fut surpris de voir que les valises ne faisaient pas leurs tailles, littéralement. Lorsqu'on rentrait dans une valise, on aurait pu penser que c'était un salon, c'était insensé pour Pierre à l'esprit cartésien. Au moins, Harry aura la place de mettre tous ces livres et sûrement toute sa chambre dans sa valise. Après avoir payé la valise 70 gallions, ils partirent à la librairie magique "Fleury et Bott". Là bas, Harry acheta tous ses manuels, ainsi que quelques livres en plus pour comprendre comment marche le monde magique, sur les différentes grandes familles magiques et sur l'histoire de Poudlard. Pierre avait trouvé un livre sur des sorts de discrétion qu'il trouvait bon d'acheter à Harry.
En sortant, Harry alla dans la boutique de prêt à porter pour sorciers tandis que Pierre l'attendait devant. À l'intérieur, il vit deux garçons être positionné debout avec les bras tendus tandis qu'une femme prenait des mesures sur l'un d'eux. Le garçon positionné à gauche avait des yeux gris, des cheveux blond plaqués et un teint pâle aristocratique. L'autre avait les cheveux châtains et les yeux marrons avec les traits du visage tirés.
— J'espère que ton frère n'est pas aussi sot que toi Potter, tu fais une bien grande erreur en m'ayant comme ennemi lâcha le blond.
— Si mon frère accepte ton amitié Malfoy ou même ne serait-ce que d'être dans la même maison que toi, il ne sera plus digne d'être mon frère cracha l'autre garçon.
Après ça, il avait bien compris que c'était son frère. Malheureusement pour Harry, Elliot prenait bien trop à cœur son rôle du Garçon-Qui-A-Survécu donnée par la presse et devait surement abuser de sa notoriété. Après ça, les deux garçons partirent de la boutique sans faire attention à Harry qui avait su se faire discret. Après que la dame lui ai fait ses mesures, il sorti dehors rejoindre Pierre et lui raconta comment était son frère. Cela ne l'étonnait pas et il demanda à Harry de le surveiller de près lorsqu'il sera à Poudlard car il doit bien savoir de nombreuses choses avec son statut.
Pour gagner du temps, Pierre et Harry se séparent, le français allait choisir une chouette pour Harry alors que celui-ci allait acheter sa baguette. Il était devant une boutique assez petite avec marqué en lettre d'or "Ollivander" sur la devanture. La boutique était minuscule et il y faisait plutôt sombre à l'intérieur. Soudain, un vieil homme arriva, il avait de grands yeux pâles.
— Bonjour dit Harry un peu mal à l'aise, je viens pour acheter ma baguette.
— Ah oui, bien sûr, je t'attendais répondit le marchand. Vous avez les yeux de votre mère. Je me souviens quand elle est venue acheter sa baguette, 25,6 centimètres souple et rapide, bois de saule. Excellente baguette pour les enchantements. Votre père, lui en revanche avait une baguette en acajou, 27,5 centimètres. Flexible. Un peu plus puissante et remarquable pour les métamorphoses.
Harry écouta le vieil homme attentivement, il n'avait jamais eu d'information sur ses parents chez les Dursleys. Et Pierre, lui n'en savait rien. Ollivander sorti de sa poche un ruban.
— De quelle main tenez-vous votre baguette Mr Potter demanda le commerçant.
— Je suis droitier répondit Harry.
Après quelques mesures de son avant-bras dans tous les sens, Ollivander partit dans son arrière-boutique. Il faisait tester à Harry plusieurs baguette, qui se soldait par, soit une étagère casser ou bien un vase en mille morceaux. Après bien des essais, il prit soudainement un air très sérieux.
— Et si je lui faisais essayer celle-ci se murmura à lui-même Ollivander, ça ne me coute rien d'essayer. Regardez celle-ci Monsieur Potter, bois de houx et plume de Phénix, 27,5 centimètres.
Alors que Harry prit la baguette, il sentit soudainement une étrange chaleur se répandre dans ses doigts. Quelques petites étincelles vertes et argent sorti de la baguette.
— Intéressant dit alors le marchand, voyez-vous Monsieur Potter, il y a eu deux plumes du même phénix qui ont servi à faire deux baguettes. Celle que vous avez dans vos mains à une jumelle et c'est celle qui a causé la cicatrice de votre frère, c'est donc très étrange de savoir que c'est vous qui hérité de cette baguette et non votre frère. Vraiment étrange.
Alors qu'il paya Ollivander, la tête d'Harry tournait à 1000km/h. Pour lui c'était complètement bizarre que cette baguette lui revienne à lui et non à son frère. Après être sorti du magasin, il vit Pierre porté une cage où se trouvait une magnifique chouette blanche qui dormait paisiblement. Ainsi, ils rentrèrent au Chaudron Baveur où Hagrid les attendait. Le géant les accompagna jusqu'au métro où il donna le ticket pour la rentrée à Harry. Après cette journée épuisante, les deux compères rentrèrent chez eux afin de profiter au mieux des vacances.
