La lumière de la pleine Lune avait du mal à pénétrer les arbres de la forêt. Il y régnait une obscurité des plus importantes. De nombreuses créatures vivaient dans cette forêt : centaures, loups-garous, trolls et bien d'autres. Mais les plus remarquables étaient les licornes. C'étaient des créatures ressemblant aux chevaux mais elles avaient une corne au milieu de la tête. Leurs pelages étaient d'un blanc si rayonnant qu'elles sont considérées par les sorciers comme les créatures les plus pures.
Pourtant l'une d'entre elles galopait dans la forêt avec une expression apeurée. Une chose la poursuivait sans relâche, assoiffée de son sang, il fallait qu'elle se nourrisse. Après une course ardue, la licorne chuta par terre après s'être pris ses sabots dans des racines. Son poursuiveur en profita pour la griffer. La licorne lâcha des hennissements de douleur jusqu'à qu'elle cède à l'étreinte de la mort. Son agresseur se baissa pour boire le sang argenté de sa victime. Dès lors qu'il commença son acte, une ambiance encore plus froide s'installa dans la forêt. Le vent se leva subitement. L'assassin devenait de plus en plus fort et résistant, pourtant il devenait plus vulnérable que jamais. Une malédiction coulait dans son sang et elle ne faisait que de se propager dans son corps.
Harry se réveilla en sueur dans ses draps devenu humide. Sa cicatrice lui faisait un mal de chien. Ce rêve était complètement horrible, l'ambiance qui pesait dans la forêt était malsaine et dangereuse. Après avoir repris ses esprits, le jeune Serpentard décida de s'habiller afin de faire un tour dans les couloirs de Poudlard. Après avoir lâché le sort Lux Pedes afin qu'il ne se fasse pas entendre, il erra sans but précis. Rare sont les fois où il a eu mal à sa cicatrice. La dernière fois était au banquet de bienvenue en regardant le professeur Quirrell. En passant devant le couloir qui menait à la bibliothèque, il vit une lumière et entendit une voix grave rocailleuse.
— Je sais qu'il y en avait un ici avant hier soir, Miss teigne dit l'homme que Harry supposait être Rusard, le concierge. J'espérais juste qu'il allait revenir ce soir pour finir ce qu'il était venu chercher.
En l'entendant, Harry s'était caché dans une salle de classe abandonné en attendant qu'il passe. C'est alors qu'il y vit un miroir. Un magnifique miroir qui montait jusqu'au plafond avec un cadre d'or sculpté, posé sur deux pieds pourvus de griffes, comme des pattes d'animal. Harry y vit une inscription "risèd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej". Il s'approcha du miroir pour y apercevoir son reflet. Mais il y vit autres choses. 4 personnes étaient reflétées dans le miroir.
Il se retourna instantanément et personne n'était présent derrière lui. Il refait face au miroir. Les 4 personnes lui semblaient très familière. En analysant, il reconnut les personnes qui n'étaient autre que Pierre, Neville, Elliot et lui. Ils étaient tous plus vieux et arboraient un immense sourire. Harry, Neville et Elliot devaient avoir autour des 18 ans tandis que Pierre lui devait avoir autour de la quarantaine. Ils étaient recouverts de poussières, leurs habits étaient déchirés et présentaient quelques cicatrices sur le visage. Mais tous présentaient un sourire radieux.
— Bonsoir Harry, je vois que vous avez découvert le miroir de Risèd dit une voix derrière lui.
Harry se retourna et vit le professeur Dumbledore debout les bras croisés et arborant un sourire malicieux.
— Bonsoir professeur répondit Harry, je ne vous avais pas entendu.
— Ton frère m'a exactement répondu la même chose souligna le directeur. Alors comme ton frère et des centaines de personnes avant, tu as découvert le bonheur de contempler le Miroir du Risèd.
Un silence s'installa, Harry ne voyait pas où le directeur voulait l'amener.
— Sais-tu comment il fonctionne Harry ? Questionna le directeur.
— Oui, je pense avoir compris, il montre le désir le plus profond de celui qui le regarde répondit Harry. "Risèd" est en réalité "désir" lu au travers d'un miroir.
— Tu es bien plus perspicace que ton frère complimenta Dumbledore. Tout compte fait, le choixpeau a bien fait de t'envoyer à Serpentard. J'imagine que tu dois voir tes parents dans ce miroir, tout comme Elliot.
Harry regarda à nouveau le miroir, il y vit sa famille c'est vrai. Mais la nouvelle, celle qui l'a vraiment connu. Pierre qui l'a adopté alors qu'il avait fugué de chez les Dursleys. Neville, son véritable premier ami maladroit mais très drôle quand il arrête d'être parano. Et Elliot, son frère. Harry voulait désespérément que son frère change, qu'il arrête d'être le "Survivant". Ce garçon imbu de sa personne et superficiel. Les voir être recouvert de cicatrices étonna Harry. Qu'avait-il bien pu combattre pour être dans cet état et malgré tout gardé le sourire.
— Oui professeur répondit Harry rêveur. Ma famille... c'est vrai.
— Vous savez Harry répondit Dumbledore. Des hommes ont dépéri ou sont devenu fous par ce qu'ils voyaient, car ils ne savaient pas si ce miroir leur montrait était réel, ou même possible. Demain, le miroir sera déménagé ailleurs.
— Pourquoi donc sera-t-il démangé s'il fait tant de mal à de personnes, mieux vaut le détruire non ? Demanda Harry avec un semblant d'innocence.
— On a malheureusement besoin de lui ailleurs répondit Dumbledore d'un ton sec.
Le Serpentard savait que Dumbledore lui cachait quelques choses. Le cerveau d'Harry tournait à toute allure. Et si le miroir allait être utilisé pour protéger le contenu du coffre 713. Il repensa au petit colis de papier kraft. Après cette réflexion Harry décida de regarder une dernière fois le miroir à la recherche d'un élément. En y faisant face de nouveau, il n'y vit que son reflet. Plus une seule trace de Pierre ou de Neville. Il ressenti alors une bosse dans son jean, comme si une pierre était apparue comme par magie. Cela le surprit mais il préféra vérifier quand il sera seul. Il salua le directeur puis retourna dans sa salle commune.
Arrivé dans celle-ci, il inspecta la pierre qu'il avait récupérer. Elle était de la même taille qu'une balle de ping-pong (un sport à raquette moldu). Elle présentait une couleur rouge sang et semblait avoir une aura magique. En effet, Harry sentait qu'elle était comme vivante. Il se rappela qu'il était très tard et préféra en parler demain avec Neville afin qu'il l'éclaire sur la signification de cette pierre.
Le lendemain, après un cours de botanique en commun avec les Serdaigles, Harry décida de parler à Neville de sa trouvaille. Ils se mirent dans un couloir à l'égard des regards et des oreilles indiscrètes. Harry raconta sa rencontre avec le directeur et de la pierre. Il préférait que Neville soit au courant, il lui faisait confiance.
— Je ne sais pas quoi répondre à ça s'exclama Neville abasourdit par le récit de son ami Serpentard.
— Ne dit rien et aide moi à savoir la vraie nature de la pierre ajouta Harry. Elle doit surement avoir des facultés pour avoir cet aspect. Si ça se trouve elle permet d'acquérir une incroyable force rien qu'en la portant dit le Serpentard d'un ton rêveur.
— Ou bien... elle peut rendre maladroit ceux qui la portent enchaina le Gryffondor d'un ton sarcastique.
— Ou encore... devenir l'homme cailloux renchaina Harry. L'homme qui la porte deviens juste une pierre, inutile, obligé à attendre que quelqu'un la porte pour se faire jeter ensuite dit-il d'un ton faussement mélancolique.
— Oh ! Je préfère avoir le cerveau d'un troll plutôt que d'être une pierre répondit Neville en éclatant de rire.
Après cette conversation autant étrange que constructive, ils décidèrent de se retrouver l'après-midi à la bibliothèque pour chercher à quoi correspond la pierre. Le cours de l'après-midi portait sur le sortilège du saucisson. Le premier sort vraiment intéressant pour Harry. Grâce à l'incantation Petrificus Totalus, il permettait à sa cible d'être totalement immobile.
Ainsi, il retrouva le Gryffondor à la dites bibliothèque. La bibliothécaire, madame Pince aimait terriblement ses livres et le silence. Si l'un des deux seraient par malheur brisé ou ce que vous voulez, elle pourrait bien vous brisez en retour. Elle avait la tête et les caractéristiques d'un vautour. Elle surveillait attentivement ses proies jusqu'au moment où celle-ci s'y attends le moins, pour attaquer et faire en sorte que celle-ci ne vienne plus dans son petit paradis biblique. C'est pour ces raisons évidentes que Harry et Neville s'installèrent dans la partie la plus éloigné du bureau de madame Pince.
À la suite d'une lecture en diagonale de livres comme Pierres fabuleuses de Grande Bretagne, Les Mystérieuses et Extraordinaires Roches Européennes ou encore Pouvoirs et Bienfaits des Pierres Magiques leurs recherches n'était pas très concluante. Ils décidèrent d'élargir le champ au découverte en général. En effet, si la pierre rouge avait des facultés, alors ça serait une avancé pour le monde magique.
— Harry ! Je crois avoir trouver quelques choses qui pourrait s'avérer être la pierre. Et si c'est bien ça, alors on n'a pas n'importe quelles pierres chuchota Neville surexcité.
— Bah vas-y racontes mon vieux répondit Harry curieux.
— "Nicolas Flamel, grand alchimiste français a réussi là où les autres ont échoué. Il a réussi l'exploit de créer la pierre philosophale, une pierre rougeâtre qui d'après la légende, permet de transformer n'importe quel métal en or et de produire l'élixir de longue vie. L'alchimiste s'en est servi sur lui puisqu'il a actuellement 650 ans. Il vit maintenant des jours tranquilles avec sa femme. On le connait aussi pour son étroite relation avec Albus Dumbledore le vainqueur de Grindelwald."
— Tout fait sens dit le Serpentard en pleine réflexion. Souviens-toi Neville, le cambriolage de Gringott trois jours après que Hagrid ait pris le paquet. L'interdiction d'aller au deuxième étage de l'aile droite. Le cerbère. Quelqu'un veut cette pierre... cela peut même être Voldemort pour pouvoir revenir à la vie.
— Chuuuut Harry dit soudain le Gryffondor. Et ne prononce pas son nom comme ça ! Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi est ce tu as pu l'obtenir avec le miroir.
— Je pense... songea Harry que le directeur a dû cacher un passage dans la salle du cerbère pour accéder au miroir. Ainsi, l'auteur du cambriolage devra passer devant le chien avant d'accéder à la dit pierre. En tout cas, je vais en prendre un bout de la pierre avant de la renvoyer à son créateur pour lui montrer que c'était une stupide idée de laisser un tel artéfact dans un collège rempli d'adolescent.
Neville le regardait avec des gros yeux.
— Prendre un bout de la pierre. Mais tu es complètement malade gronda sur un ton maternelle Neville.
— Rooooh Neville, je l'ai mérité, j'ai quand même dû affronter les horribles couloirs sombres du château pour ça. Et le pire de tous... une. Discussion. Avec. Le. Vieux. Fou dit-il d'un ton théâtral.
Après que Madame Pince est virée les deux compères à cause du fou rire de Neville, ils décidèrent de se séparer pour aller manger sur leurs tables respectives. Harry décida de voler une fourchette pour voir si la pierre pouvait transformer n'importe quel métal en or. À la suite de son expérience, étrangement, à chaque repas, une fourchette ou encore une cuillère disparaissait par on ne sait quel miracle.
Les mois ont passés. La bise fut remplacée par un doux vent de printemps. Rien d'alarmant s'était produit pendant ces quelques mois. Les cours de Rogue était toujours aussi anti-Gryffondors et ceux du professeur Binns toujours aussi ennuyeux. Gryffondor et Serdaigle était en tête du classement de la coupe de Quidditch avec 2 victoires chacun. Même si Gryffondor avait 20 points de plus que Serdaigle.
Harry sorti de la grande salle après avoir dégusté un repas bien copieux. Neville vient l'intercepter avec un visage livide et complètement apeuré.
— Qu'est-ce qu'il t'arrive mon vieux ? Ça ne va pas ? Demanda le Serpentard.
— Harry ! Elliot, Ron et Hermione vont, ce soir, aller voir ce qu'il y a derrière le cerbère s'exclama Neville. Je les ai entendu parler comme quoi ils veulent arrêter Rogue parce qu'il pense que c'est lui qui derrière tout ça.
Harry n'en croyait pas ses oreilles. Comment son frère aurait pu penser que c'est son directeur de maison le problème. Cela étant, Rogue en voulait à son frère pour une raison qui lui échappait.
— Ok Neville, tu sais quoi répondit Harry. Ce soir, on va les suivre ! Dès qu'ils partent, tu viens me rejoindre dans les cachots, devant la salle du professeur Rogue. Fais en sorte de ne pas te faire prendre.
Neville acquiesça et les deux se séparèrent pour rentrer dans leurs salles communes respectives. Etant donné qu'il n'avait pas d'horaire puisqu'il ne savait pas quand le trio de Gryffondor allait sécher le couvre-feu, Harry décida de s'installer confortablement dans une salle de classe des cachots inutilisée et commença la lecture d'un livre intitulé L'art du duel pour sorcier débutant qu'il avait emprunté à la bibliothèque. Alors qu'il s'entrainait à lancer le sort Flipendo, un sort permettant d'envoyer un coup violent à son adversaire afin de l'expulser de l'arène, Neville débarqua dans la salle.
— Harry... commença le Gryffondor à bout de souffle, il faut qu'on se dépêche. J'ai réussi à échapper de peu à Percy Weasley notre préfet, il faut absolument se presser.
— T'inquiètes Neville, juste avant de partir je vais te lancer un sort qui va bien nous aider expliqua le Serpentard. Lux Pedes !
Soudain, Neville sentait que ses pieds étaient bien plus légers et lorsqu'il se mit à marcher, il n'entendait presque plus le bruit de ses souliers sur les pavés de roche du chateau.
— Whaou... vraiment super ce sort complimenta le Gryffondor. Ça a vraiment du bon d'être avec un Serpentard tout compte fait taquina celui-ci.
— Fais attention Neville... demain, je vais te lancer un sort de magie noire sur tes omelettes, tu vas vite le regretter menaça le Serpentard.
Les deux rigolèrent le plus discrètement possible tout en se dirigeant vers l'aile droite du deuxième étage. Ils arrivent au dit étage par un côté que Neville n'avait jamais pris. En se dépêchant d'aller à la salle où se trouvait le cerbère, le Gryffondor vit un escalier qu'il n'avait jamais vu auparavant. Le duo décida d'y descendre avec la plus grande concentration et leurs sens aux aguets.
Harry entendit soudainement deux voix discutées. L'une d'elle, il l'a reconnu comme étant celle de l'adolescent le plus connu de Grande Bretagne : Elliot Potter. Celui-ci était en colère contre quelqu'un qui ne pouvait identifier. Il se retourna pour avertir Neville.
— Neville ! Chuchota le Serpentard. Restes en haut de l'escalier et avertit-moi si Rusard ou un professeur arrive. Je t'expliquerai après tout ce que j'aurais vu.
Le Gryffondor acquiesça sans broncher et remonta les marches de l'escalier. Harry continua sa descente et distingua deux autres voix. L'une d'elle était celle de son professeur de Défense contre les Forces du Mal, Quirrell. Contrairement à d'habitude, il ne bégayait plus.
— Venez ici Potter dit le professeur. Regardez dans le miroir et dites-moi ce que vous voyez.
— Je me vois serrer la main de Dumbledore dit-il... j'ai fait gagner la coupe à Gryffondor.
— Il ment... il ment dit la voix aigüe qui accentuait ses « s » et « p » comme un reptile.
Harry ne put identifier cette voix, tout ce qu'il savait c'est que cet homme devait être faible pour avoir autant de mal à parler.
— Laisse-moi lui parler de nouveau dit à nouveau cette voix.
— Maitre, vous n'avez pas assez de forces dit Quirrell.
— J'en ai assez pour ça... répondit la voix.
Harry fut soudainement pris d'une vive douleur à sa cicatrice. Cette douleur était si importante qu'il chuta dans les escaliers et roula jusqu'au milieu de la pièce. Il revit alors le miroir de Risèd. Mais surtout, il vit Quirrell enlever son turban et surtout apparaitre un second visage à l'arrière de son crâne. Celui-ci était horrible, il n'avait pas de nez et portait des yeux rouges terrifiant.
— Harry et Elliot Potter murmura le visage. Tu sais que ce n'est pas poli d'espionner les gens Harry.
— Vous savez, je n'ai pas été élevé par mes parents donc non... faute à qui ? Je me le demande bien expliqua le Serpentard en fixant avec des gros yeux le visage.
Elliot était tétaniser, après sa rencontre avec le cerbère, il devait être épuisé.
— Vous voyez ce que je suis devenu dit la voix sans prendre conscience de la remarque du Serpentard. Ombre et vapeur... Je ne prends forme qu'en partageant le corps de quelqu'un d'autres... Le sang de licorne m'a redonné des forces, ces derniers mois... Dans la forêt, tu as vu le fidèle Quirrell s'en abreuver pour moi... Et lorsque j'aurais l'élixir de longue vie, je pourrais recréer un corps qui sera bien à moi... Maintenant... donne la pierre qui se trouve dans ta poche.
Elliot fouilla ses poches mais il ne trouva rien. Voldemort semblait perdre sa patience quand Harry en profita pour prendre la parole.
— Vous parlez de la pierre philosophale demanda-t-il. Ah non pardon... question rhétorique... bien évidemment. Et bien, sachez que celle-ci est de retour chez son propriétaire. Et un heureux hasard à fait que j'ai pu la récupérer souria t-il à son assemblé.
— Tue les... Maintenant ! Cria le visage à bout de nerf.
Alors que les deux voulaient s'échapper, le professeur, d'un claquement de doigts fit apparaitre des flammes hautes de 2 mètres qui rendirent leurs fuites impossibles. Quirrell se jeta sur Harry, celui-ci, par reflexe frappa d'un violent coup droit le professeur puis l'empoigna par les mains et lui lança un coup de pieds à son professeur. C'était vraiment satisfaisant pour Harry. Le professeur en perdra l'équilibre et tomba sur Elliot. Le professeur sentit un picotement sur son visage mais n'y fait pas attention. Il préféra ce concentré sur le Survivant. Quirell étranglait Elliot de toutes ces forces, le garçon Qui-Avait-Survécu se débattait comme il le pouvait.
Une chose étonnante arriva au visage du professeur. Alors que Elliot avait ses mains dessus, celui commençait à... fondre. Il partait en décomposition. Quirrell, malgré cette douleur des plus intense continua à étrangler le Survivant. Harry observa la scène et décida de cogner, une dernière fois son professeur avec un vilain coup de pied au niveau de ses côtes. À la suite de ça, il ne restait plus qu'un paquet de cendre volant dans les habits de professeurs et une autre partie sur le torse d'Elliot. Celui-ci, avec l'étranglement et les quelques blessures qu'il avait sur le corps lui a fait perdre connaissance. Les flammes s'étaignaient peu à peu. Harry, sous le choc, remonta les marches par lesquels il était venu. En sortant, il vit Neville faire la garde comme il lui avait demandé.
— Neville dit Harryà bout de souffle. Il faut qu'on y aille... je pense que des professeurs vont vite débarquer. On va chacun rentrer dans nos chambres parce que sinon on va avoir de sérieux ennuis... et t'inquiètes... je te raconte tout demain.
Malgré le fait que le Gryffondor ne puisse pas en savoir plus sur cette soirée, il acquiesça et les deux partirent en direction de leurs dortoirs.
Le lendemain, au petit déjeuner, le Serpentard ne vit pas son frère à la table des Gryffondors. C'était surprenant parce que ce jour-là, il avait son dernier match de Quidditch contre Serdaigle. Ses blessures devaient être plus sérieuse qu'il n'y paraissait. Le match était décisif puisque celui qui le gagnera, ce verra dans les bras la coupe de Quidditch des 4 maisons. Après un petit déjeuner bien copieux, Harry retrouva Neville pour lui raconter ce qu'il s'est passé. Après un récit des plus théâtralisé par le Serpentard, le Gryffondor fut interloqué.
— Mais pourquoi Quirrell a brulé après que ton frère l'ait touché ?
— En réalité... je pense que Voldemort ne peut pas toucher mon frère à cause de cette nuit-là expliqua Harry. Il doit être immunisé ce qui fait qu'il ne pouvait rien lui faire. C'est pour cela, qu'il préféra l'éliminer dès que je l'ai frappé.
— Ou alors c'est toi... se dit Neville à lui-même.
Le Serpentard lui faisa les gros yeux. Le petit Gryffondor devenait analyste. Harry déteignait beaucoup trop sur celui-ci.
— Nan mais écoutes... tu l'as empoigné juste avant que celui-ci ne roule sur ton frère. Tu peux tout autant être concerné raisonna-t-il.
— Alors, je suis très fier de ton nouveau coté analyste Neville... mais tu sais très bien qu'entre nous, Elliot est le Survivant, tout le monde sorcier le sait. Et ça fait maintenant plus de 10 ans que ça dure.
— Oui mais on ne sait jamais... imagine la tête des autres élèves ou encore des professeurs. Encore mieux... du ministre lui-même. Ça ne pourrait qu'être incroyable s'imagina le Gryffondor.
En réalité Harry était songeur. En effet, il avait déjà pensé à cette alternative. Être le Survivant. Mais c'était complètement irréaliste. Il abandonna, de nouveau, cette idée.
Après cette discussion, les élèves de Gryffondors et de Serpentards avaient leur matin de libre à cause de la soudaine démission de Quirrell. Déjà des rumeurs circulait sur l'implication d'Elliot dans celle-ci. A cause de son séjour à l'infirmerie, Gryffondor perdit 300 à 0 contre Serdaigle ce qui leurs permettaient de gagner la coupe. Faute de remplaçant dans l'équipe des Lions.
Le Survivant réapparu lors du banquet final en compagnie de Ron et Hermione. Ses exploits ont été confirmé par l'allocution du directeur qui leurs attributs bien de nombreux points ce qui permettait à Gryffondor de dépasser Serpentard et ainsi gagner la Coupe de Quatre Maisons. Les Serpentard étaient fous de rage, ils regardaient même Harry comme un traite. Tous ses efforts avaient été balayés par son frère et sa chance de Felix Felicis.
En rangeant ses affaires, Harry revit le bout de Pierre qu'il avait gardé. Elle ne lui servait pas à grand-chose vu qu'il ne savait pas comment faire un élixir de longue vie. En revanche, il avait dans sa valise bien de nombreux couverts ornés d'or qu'il allait s'empresser à présenter à Pierre pour que celui-ci puisse les revendre.
Le Serpentard avait fait le trajet dans le Poudlard Express en compagnie du Gryffondor. Arrivé sur la gare, Harry vit la grand-mère de Neville. Elle n'avait pas l'air très enjoué de voir son fils être avec un étudiant portant une cravate verte et argent.
— Bonjour Madame Londubat commença Harry. Je ne l'ai pas proposé à votre fils encore mais est-ce que vous le laisseriez venir fêter notre anniversaire ensemble le 31 juillet à la maison ?
— Bonjour, tu dois être le frère Potter... et bien je verrais si Neville en aura besoin, pour l'instant, on a d'autres chats à fouettez expliqua-t-elle sur un ton autoritaire.
— Et bien j'attendrai sa réponse avec impatience répondit le Serpentard enjoué prenant sa réponse pour un "oui". À la prochaine Neville.
— À plus Harry ! Salua le Gryffondor.
Après la rencontre avec cette charmante dame, Harry se dirigea vers le côté Moldu de King Cross où se trouvait Pierre. Celui-ci attendait Harry avec impatience pour qu'il puisse lui raconter tout ce qu'il s'était passer ces derniers jours sans avoir pu conserver.
NDA : Et voilà, la première année terminée ! L'histoire suit encore beaucoup l'original mais ne vous inquietez pas, je vais faire en sorte de la démarquée ! En tout cas, merci à vous qui ont lu jusqu'ici ça me fait très plaisir ! Et à une prochaine ;)
