Titre : La Malédiction des Bennet de Longbourn

Auteur : Selsynn

Trigger Warning : Morts de personnages (peu décrite mais il y a des deuils)

Couple : Darcy/Lizzy.

Genre : Surnaturelle, Romance, Drama.

Disclaimer : Ceci est une fanfiction Orgueil et Préjugés. Le twist fantastique m'appartient.
J'ai oublié de préciser sur tous les chapitres, que le texte m'appartient et n'a pas été généré par ia.


60 jours avant de mourir (partie 2)


«Mademoiselle Darcy, je suis ravie de vous rencontrer enfin !

— Mlle Bennet ! Je croyais que vous ne saviez pas où vous étiez !

— Jusqu'à vous rencontrer, j'étais certaine de ne pas pouvoir être à Pemberley, mais vous lui ressemblez tellement qu'aucun doute n'est permis.»

Je me tais un moment avant de murmurer pour que juste elle puisse m'entendre.

«Pouvez-vous lui dire que je comprend maintenant qu'il savait tout de ma condition ? Et que je suis désolée, totalement désolée pour ce que j'ai pu lui dire.»

Elle me regarde comme si j'étais un insecte très bizarre.

«Pourquoi ne lui diriez-vous pas , Mlle Bennet ?

Liam... Je veux dire, votre frère est ici ?»

Pour toute réponse, elle n'a qu'un sourire en coin. Comment peut-elle ressembler autant à son frère alors que c'est la première fois que je la vois.

«J'aime bien Liam, ajoute-t-elle avec impertinence, mais je n'oserais jamais appeler mon frère avec un tel nom, mais je crois que vous pouvez faire beaucoup de choses, Mlle Bennet.

— Je... Attendez, Mlle Darcy, appelez-moi Elizabeth.

— Et mon frère peut vous appeler comment ?»

Elle se tait un moment avant de reprendre d'un air incertain.

«Pardon, ce n'est pas ma place de vous demander ça.

— Non, ne vous excusez pas. Pour répondre, je ne sais pas. Comme il le veut, j'ai cru, sur les dernières fois que je l'ai vu qu'il ignorait ma situation actuelle, et je ne pouvais pas la le lui dire.

— Je cherchais à vous embêter, Mlle Bennet, mon frère m'a très longuement parlé de vous, et il espérait pouvoir vous voir, à plusieurs reprises. Je ne vous appellerais par votre prénom que si vous m'appelez par le mien. Je suppose que vous le connaissez ?

— J'en serais honorée, Georgiana, de vous appeler ainsi.

— J'ai tellement entendu parler de vous depuis un an et demi, que j'ai l'impression de déjà vous connaître.

— Votre frère vous a parlé de moi avant avril dernier ?»

Je lui pose la question avant d'avoir pu m'en empêcher.

«Mon frère m'a parlé de vous, par lettre, la première fois, alors qu'il séjournait chez Bingley, et que vous étiez venu pour voir votre sœur, qui devait être malade à ce moment-là.

— Il vous a écrit sur moi ? Quand il était à Netherfield ? Il vous a écrit sur moi ? Oui, je me souviens qu'il vous écrivait des lettres, et Mlle Bingley était ridicule...

— Vous ne me croyez pas ? Voulez vous que j'aille chercher ces lettres ? Vous m'avez intrigué tout de suite, Elizabeth, parce que jamais mon frère n'avait partagé une admiration pour une quelconque femme qu'il rencontre.

— Si jamais je n'avais pas été aussi vaine et méchante, tout aurait changé, et je regrette tellement cette époque d'insouciance, Georgiana, je vous prie de me croire.»

Elle ne dit rien et me observe avec un éclat d'acier dans le regard.

«Oui, vous me paraissez honnête, et je comprend que William soit tellement sous votre charme, qu'il vous pardonne vos faux pas. Vous lui avez pardonnez les actions qu'il a regretté, n'est-ce pas ? Quand vous l'avez rencontré, c'était la première soirée qu'il ne passait plus avec moi, et il s'inquiétait. Je ne sais pas exactement ce qu'il a dit, mais il le regrette immensément.

— Je devrais lui dire ma philosophie en ce qui concerne le passé, ne m'en souvenir que de la manière dont cela apporte mon bonheur. Donc je préfère me souvenir de votre frère comme je l'ai retrouvé il y a deux semaines, ou à Hunsford, quand il a commencé sa déclaration. Ou a Netherfield, le bal est l'un de mes favoris moment pour me souvenir de votre frère. La première remarque qu'il a dit, avant même de m'être présenté, j'ai bien compris qu'elle n'était plus vrai dans ses yeux. Ou alors, il est encore plus bizarre que je ne le pensais.»

Mlle Darcy attrape mon bras et le met d'office autour du sien.

«Je vous apprécie beaucoup, Elizabeth. Venez avec moi, nous sommes attendues.»

Je regarde à nouveau comme je suis habillée. Le noir prédomine dans ma tenue, mais elle est encore une fois pas l'une des miennes, et s'est incrustée dans mes affaires, sûrement la faute de Clara.