L'instant oùKuroko s'effondrasur le sol en convulsant, Akashi réagit immédiatement.

Son cœur battait à tout rompre, mais son esprit restait lucide. Il savait quechaque seconde comptait.

—Tiens bon, Kuroko... !

Il se précipita pouréloigner tous les objets dangereuxautour de lui. La table basse ? Il la poussa violemment sur le côté. Le lampadaire ?Renverséd'un coup de rien ne devait l'entraver.

Mais alors qu'il se tournait pour s'assurer que Kuroko ne se blesse pas...

Son sang se glaça.

Kurokoétait en train de s'étouffer avec sa propre salive.

Ses lèvres devenaientbleues. Son corps tremblaitde manière incontrôlable.

—Non ! Tiens bon !

Akashi s'agenouilla précipitamment ettenta de basculer doucement Kuroko sur le côté, veillant àne pas forcerses mouvements. Il s'efforça de maintenirsa tête en position sécurisée, mais la crisene s'arrêtait pas.

Elles'éternisait.

Et c'étaitun très mauvais signe.

Une arrivée en urgence

Soudain,des coups violents résonnèrent à la porte.

—AKASHI, OUVRE !hurla une voix paniquée.

C'étaitKagami et Teppei.

Mais Akashi ne pouvait pas quitter Kuroko.

—Ouvrez-leur, et appelez les secours !cria-t-il à son majordome.

Ce dernier s'exécuta immédiatement et ouvrit la porte. Kagami et Teppeise précipitèrentdans le salon ets'arrêtèrent neten voyant la scène.

—Putain...murmura Kagami, son visage blêmissant.

Teppei étaitfigé de terreur.

—Kuroko... ?!

Mais alors qu'ils pensaient que l'aide allait arriver rapidement,le pire se produisit.

Le majordome, aprèsplusieurs tentatives désespéréespour joindre les secours, revintlivide.

—L'opérateur... a raccroché.

Le silence tomba.

—QUOI ?!rugit Kagami, furieux.

—Ce connard a cru que c'était une blague !s'exclama le majordome, paniqué.

—Putain de merde... on ne peut pas attendre !gronda Teppei.

Sans perdre une seconde, le majordomese mit à courir dans tous les senspourpréparer la limousine.

—On l'emmène nous-mêmes !

Akashi, qui n'avaitpas lâché Kuroko une seule seconde, se redressa enfin, son regardglacémais son cœur battantfurieusement.

—Emmenez-le dans la voiture. Tout de suite.

Une course contre la montre

Quelques instants plus tard...

La limousine fendait la nuit àtoute vitesse.

À l'arrière, Akashi, Kagami et Teppei étaientpenchés sur Kuroko, allongé sur la banquette en cuir.

—Il respire encore ?!s'inquiéta Kagami.

Teppei posa sa main sur la poitrine de Kuroko.

—Oui, mais il est trop faible...

Akashi, le visage fermé, lui prit doucement la main.

—Tiens bon, Kuroko... Tu n'as pas le droit d'abandonner.

La limousineaccéléra encore plus.

Ils allaient le sauver.

Coûte que coûte.