L'horloge de la chambre d'hôpitaltictaquait doucement, seul bruit audible dans la pièce silencieuse.
Sur lelit blanc immaculé, Kuroko reposait enfin, sonvisage pâlemarqué par l'épreuve qu'il venait de traverser.
Sacrise d'épilepsieavait été maîtrisé était hors de danger... pour l'instant.
Mais Akashi, Kagami et Teppei savaient quele véritable combat ne faisait que commencer.
L'attente insoutenable
Les trois garçonsne bougeaient pas, assis près du lit,attendantavec une patience fébrile que Kuroko ouvre enfin les yeux.
Ils devaient lui parler.
Ils devaient le convaincre.
L'opération n'était plus uneoption... c'était unenécessité absolue.
Teppei jeta un regard en coin à Akashi.
—Tu vas lui dire comment ?murmura-t-il.
Akashi,droit comme un roc, fixait Kuroko sans ciller.
—Je lui ferai comprendre qu'il n'a pas le choix.
Sa voix étaitbasse, mais d'unefermeté absolue.
Kagami soupira, passant une mainnerveusedans ses cheveux.
—Tu crois vraiment qu'il va accepter si facilement ?
Akashi ne répondit pas immédiatement.
Puis, d'une voixcalme et tranchante, il déclara :
—S'il refuse, alors je le forcerai.
Teppei et Kagami échangèrent un regard,troubléspar la détermination glaciale d'Akashi.
Mais au fond...ils savaient qu'il avait raison.
L'appel à son père
Dans uncoin de la pièce, Akashi savait qu'il devaitfaire un autre choix crucial.
Il sortitson téléphone, inspira profondément, et appelason père.
—Seijūrō ?répondit une voix grave à l'autre bout du fil.
Akashin'hésita pas une seconde.
—Père, j'ai besoin de vous parler. Il s'agit de Kuroko.
Un silence pesants'étira.
Puis, d'un ton mesuré, son père répondit :
—Explique-moi.
Akashi luiraconta tout, sansdétour ni mensonge.
Quand il eut fini, il s'attendait à unelongue discussion.
Mais contre toute attente, son père déclaraimmédiatement:
—Je prends en charge l'opération.
Akashi serra le poing.
—Non.
Son père sembla surpris.
—Non ?
Akashileva la tête, son regard brûlant dedétermination.
—Je vais tout payer de ma poche.
Unnouveau silences'abattit.
Puis, lentement, unelégère exhalationse fit entendre au bout du fil.
—Seijūrō...
Son père marqua unepause, avant d'ajouter d'une voix plus douce que d'ordinaire :
—Tu es prêt à aller aussi loin ?
Akashin'hésita pas une seule seconde.
—Oui.
Son père semblaréfléchirun instant.
Puis, il déclara :
—Alors fais ce qu'il faut. Même si tu dois utiliser ton nom pour le sauver.
Akashi hocha lentement la tête.
—Je le ferai.
Quand il raccrocha, son regard étaitaussi tranchant qu'une lame.
Peu importe ce qu'il faudrait faire...
Kuroko survivrait.
