Lorsque Kurokoaccepta enfinde subir la chirurgie, Akashin'attendit pas une seconde.

Il informa immédiatementla famille de Kuroko, expliquant la gravité de la situation et les raisons qui avaient poussé leur fils àgarder le silence.

Dans lasalle de repos, un lourd silence pesait sur l'air.

Jusqu'à ce que Kagami et Teppeicraquent.

—PUTAIN, Kuroko !

Kagami,d'un coup, frappa violemmentle mur, son corps tremblant sous l'émotion.

Teppei, lui, ne chercha même pasà contenir ses larmes.

Il s'effondra sur une chaise, levisage cachédans ses mains.

—Bordel...sanglota-t-il.

Kurokocligna des yeux, surpris de les voiraussi bouleversés.

Il voulut dire quelque chose, maisTeppei releva la tête, ses yeuxrougis et remplis de douleur.

—Tu sais ce que j'ai fait, Kuroko ?!hurla-t-il.

Kurokoresta figé.

—J'ai failli perdre mon putain de boulot !

Sa voix se brisa sousle trop-plein d'émotions.

—J'ai couru dans toute la ville comme un fou ! J'ai fouillé partout, j'ai appelé tout le monde !

Il se leva brusquement,les poings serrés.

—Et toi... TOI, TU VOULAIS JUSTE ATTENDRE LA FIN EN SILENCE ?!

Kurokobaissa la tête, incapable de répondre.

Kagami, toujoursdos au mur, serrales dents.

—T'as réfléchi une seule seconde à nous, Kuroko ?demanda-t-il d'une voixtremblante.

Kuroko sentitson cœur se serrer.

Kagamiprit une inspiration tremblante, tentant de contrôlersa rage mêlée à la peur.

—T'es mon putain de rival...lâcha-t-il.

Il tournaenfin la tête, son regardbrûlant de colère et de douleur.

—Tu crois vraiment que je pourrais continuer à jouer normalement si tu crèves ?!

Le silence revint,glacial et pesant.

Kurokoserra doucement les draps de son lit, se sentantaccablé par la culpabilité.

Ilavait sous-estimé leur attachement.

—Je suis désolé...murmura-t-il.

Teppei passa unemain tremblantesur son visage.

—Tu devras faire mieux que ça...

Puis, il s'avança et posaune main fermesur l'épaule de Kuroko.

—Tu vas vivre, Kuroko.

Kagami hochalentementla tête, les yeux brillants de larmes contenues.

—Et cette fois, on sera là pour toi.

Kuroko sentitses propres yeux s'embuer.

Il n'étaitpas seul.

Il ne l'avaitjamais été.