Le chaos régnait toujours dans le restaurant, les clients et le personnel terrorisés restaient au sol, tremblants sous la menace des ravisseurs. Akashi et Kuroko luttaient pour survivre, tandis que leurs amis faisaient de leur mieux pour ralentir l'hémorragie.

Mais au fond de la pièce, un homme observait la scène avec calme et précision.

Il était allongé sur le ventre, immobile parmi les blessés et les cadavres, feignant la mort pour éviter d'attirer l'attention. Pourtant, il n'était pas un simple client : c'étaitle médecin en chef de l'hôpital du coin, un chirurgien expérimenté.

Discrètement, il s'était déplacé d'un corps à l'autre, apportant des soins d'urgence à ceux qui en avaient besoin, toujours sans se faire repérer. Ses gestes étaient rapides et précis, habitués à gérer l'urgence dans des conditions extrêmes.

Il s'approcha enfin du groupe de basketteurs, se glissant sans bruit jusqu'à eux avant de poser une main ferme sur l'épaule d'Aomine.

Lâche-le. Je vais prendre le relais., murmura-t-il d'une voix calme.

Aomine se retourna brusquement, prêt à frapper, mais lorsqu'il croisa le regard assuré du médecin, il comprit. Il n'était pas un ennemi.

Qui... Qui êtes-vous ?

Un médecin. Faites-moi confiance.

Sans attendre d'autres questions, l'homme sortit discrètement une mousse anti-hémorragie de sa sacoche et la pressa contre la plaie de Kuroko. L'hémorragie massive devait être stoppée immédiatement, sinon il n'avait aucune chance de survie.

Il sortit ensuite une petite bouteille de vodka trouvée dans le restaurant et en versa une bonne quantité sur la blessure.

Désolé, gamin. Ça va piquer.

Kuroko, à demi conscient, tressaillit légèrement, mais ne réagit pas davantage.

Il a perdu trop de sang, il faut qu'on l'évacue rapidement..., murmura le médecin.

Midorima, qui observait la scène avec intensité, prit la parole.

Et Akashi ?

Le médecin tourna son regard vers lui, puis vers Akashi, qui était toujours allongé sur le côté, du sang coulant lentement de sa bouche.

Il est dans un état critique. Une balle dans l'estomac, c'est sérieux... Mais je peux peut-être lui donner une chance.

Il fouilla rapidement dans sa trousse et sortit une seringue remplie d'un liquide clair.

Adré...commença Midorima.

Adrénaline, oui. Il va en avoir besoin.

D'un geste sûr, il injecta le produit dans le bras d'Akashi. Ce dernier eut un léger sursaut, sa respiration s'accélérant légèrement.

Ça va le maintenir en vie un peu plus longtemps, mais ce n'est qu'un répit. Il doit être opéré.

Pendant ce temps, les ravisseurs continuaient de surveiller la salle, sans se douter qu'un véritable sauvetage était en train de s'opérer sous leurs yeux.

Mais combien de temps encore allaient-ils pouvoir passer inaperçus ?