La tension dans le cachot était palpable, chaque membre du groupe savait que la situation devenait de plus en plus critique. Ils n'avaient pas beaucoup de temps. Les ravisseurs pouvaient revenir à tout moment, et la seule chance de s'échapper résidait dans la porte verrouillée et l'incertitude du bâtiment qui les emprisonnait.
Akashi, qui était toujours allongé sur le lit, incapable de bouger après la fracture de ses jambes, regarda ses compagnons. L'air grave et déterminé, il observa la situation et chercha la meilleure manière d'avancer. Il savait qu'ils ne pouvaient pas rester là plus longtemps.
—Nous devons ouvrir les cellules voisines, dit-il d'une voix faible mais claire, fixant Kise, qui semblait être le plus apte à pourraient nous aider. Plus on est nombreux, plus les chances de s'échapper augmentent.
Kise acquiesça en silence, regardant les autres prisonniers derrière les barreaux. Il savait que leurs chances de survie augmentaient à mesure qu'ils se rapprochaient de la sortie, mais cette idée restait risquée. Ouvrir ces cellules pourrait attirer l'attention des ravisseurs, mais Akashi avait raison, ils avaient peu de choix.
—Laissez-moi porter Akashi. Je vais m'en s'avança malgré la douleur insoutenable qu'il ressentait, sa silhouette géante vacillant sur ses jambes brisées. Ses côtes cassées étaient un fardeau de plus, mais il était prêt à tenir le coup.
Aomine se tourna alors vers Murasakibara, son regard un peu plus apaisé en voyant la détermination de son ami.
—Je vais t'aider. Murasakibara, tiens-toi bien.
Ils s'étaient répartis leurs tâches. Kise s'occupait d'ouvrir les cellules voisines tout en surveillant les environs, tandis que Kagami, à moitié conscient, faisait de son mieux pour soutenir les autres. Quant à Midorima, son état était encore fragile à cause de la drogue qu'il avait reçue, mais il s'approcha de la porte verrouillée, prêt à tenter quelque chose.
La porte métallique, massif et imposante, restait un obstacle de taille. Midorima se pencha en avant pour essayer d'en forcer les mécanismes. Mais soudainement, un bruit sourd se fit entendre. Kagami s'effondra brutalement au sol.
—Kagami !cria Kise, s'élançant en direction de son ami. Son cœur battait à toute allure alors qu'il se penchait sur lui.
Aomine, effrayé, se précipita également à ses côtés. Mais le visage de Kagami était blême, sa respiration irrégulière. Ses yeux étaient ouverts, mais il semblait incapable de réagir.
—C'est une crise cardiaque... !s'exclama Aomine, cherchant désespérément à comprendre la gravité de la situation. Il avait vu assez de blessures graves pour savoir que ce n'était pas anodin. Kagami semblait avoir perdu toute conscience.
Kuroko, toujours un peu perdu dans ses pensées, regarda la scène. Sa vue était floue, mais il comprenait ce qui se passait. Ils n'avaient pas le temps. Si Kagami mourait ici, tout serait perdu.
—Il faut le réanimer !s'écria Kise, qui n'avait pas besoin de plus pour comprendre. Il attrapa les épaules de Kagami pour le maintenir sur le sol, tandis que Murasakibara et Aomine tentaient de le secouer. Mais rien n'y fit.
Aomine, pris de panique, tenta de lui administrer un massage cardiaque. Kise, sans perdre de temps, lui mit les mains sur le torse pour l'aider. Mais Kagami ne réagissait toujours pas. La panique montait chez chacun d' Kagami mourait, il n'y avait plus de raison de continuer.
Akashi, allongé dans son lit, regarda la scène avec des yeux froids mais inquiets. Il n'avait plus de force physique pour aider, mais ses pensées étaient claires.
—On n'abandonne pas,murmura-t-il, ses lèvres se déplaçant à -le. Vous pouvez le faire.
Les secondes semblaient des heures, mais Aomine ne s'arrêta pas. Il redoubla d'effort. Puis, après un dernier souffle, un léger mouvement traversa le corps de Kagami. Son cœur, faible mais vivant, battait à nouveau, et sa poitrine se souleva dans une respiration difficile.
—Il est souffle de Kise s'échappa dans un soupir de soulagement, alors qu'il sentait la tension retomber dans ses membres.
Aomine se laissa tomber sur le sol à côté de Kagami, épuisé mais soulagé. La situation était encore loin d'être sous contrôle, mais au moins, Kagami était vivant.
Mais pendant ce temps, les membres du groupe ne s'attendaient pas à ce qu'ils allaient découvrir à l'intérieur du bâtiment. Les cellules de ces autres hommes, aussi mal en point que les leurs, ne semblaient pas être là par hasard. Ils avaient été enfermés dans cet endroit pour une raison bien précise. Le bâtiment n'était pas une simple prison, c'était un centre de détention, un lieu d'expérimentation et de torture.
Alors qu'ils se préparaient à ouvrir les cellules, un bruit métallique retentit, lourd et menaçant. Les ravisseurs revenaient, et ils n'allaient pas être aussi faciles à repousser cette fois-ci.
