Le bâtiment résonnait d'un silence lourd et inquiétant, interrompu seulement par les bruits de pas métalliques qui se rapprochaient. Les ravisseurs étaient de retour, plus menaçants que jamais. L'air était chargé de tension, et chaque membre du groupe savait que l'évasion qu'ils avaient commencée ne pouvait durer éternellement. La découverte des autres cellules n'avait fait qu'ajouter une nouvelle couche de complexité à leur situation.

Akashi, allongé sur le lit, les jambes toujours fracturées, n'avait pas cessé d'observer les autres. Il avait entendu les bruits de lutte, vu les efforts désespérés de Kise et Aomine pour sauver Kagami. Mais tout cela, malgré la bravoure, n'était qu'une course contre la montre. Il savait qu'ils ne pouvaient pas supporter davantage de torture ou de violence. Il se tourna lentement vers Murasakibara, qui luttait pour rester debout malgré ses blessures.

—Murasakibara... Tu dois voix d'Akashi était faible, mais elle portait une autorité familiè devons nous échapper maintenant, avant qu'ils ne nous détruisent complètement.

Murasakibara hocha lentement la tête, son visage marqué par la douleur et la fatigue. Sa poitrine et ses jambes le faisaient souffrir, mais il ne se laisserait pas tomber. Pas maintenant. Il tourna son regard vers les autres, qui se battaient pour sauver Kagami.

—T'as raison. Mais comment on va s'en sortir ?Murasakibara marmonna, luttant contre le vertige qui le prenait à chaque mouvement.

Kise s'agenouilla près de Kagami, qui avait repris connaissance, mais restait faible. Il savait que le temps était compté et qu'il fallait agir. Les ravisseurs étaient proches, et il fallait absolument se préparer à un dernier assaut.

—On doit ouvrir les cellules et les libérer, dit Kise, un peu essoufflé.Si on veut avoir une chance, c'est maintenant ou jamais.

Akashi, toujours allongé, serra ses poings malgré la douleur. Il savait qu'il ne pouvait pas contribuer physiquement, mais il avait encore son esprit stratégique. Il se concentra, analysant la situation.

—Il nous faut une ferma les yeux un instant, son esprit marchant à toute , Aomine, vous devez créer une diversion. Kise, va ouvrir les cellules. Midorima, toi et moi, nous allons garder la savait que chaque mouvement devait être parfaitement coordonné.

Les autres acquiescèrent, comprenant la gravité de la situation. Mais alors qu'ils se préparaient à mettre le plan en action, un bruit sinistre retentit derrière la grande porte verrouillée. Les ravisseurs étaient arrivés, armés de cordes et de battes de baseball, prêts à briser tout ce qui se mettait en travers de leur chemin.

Les membres du groupe se redressèrent, prêts à se défendre jusqu'au bout. Kise s'élança pour ouvrir la première cellule, ses mains tremblantes à cause de la pression. Aomine, toujours plus réactif, se tourna vers la porte, les poings serrés, prêt à se battre.

Mais c'est alors que la porte s'ouvrit brusquement. Un homme, grand et menaçant, entra dans la pièce, tenant une batte dans ses mains. Son regard balaya rapidement la pièce, se posant sur chaque membre du groupe. Ses yeux s'arrêtèrent sur Murasakibara et Aomine, clairement choisis comme les plus grands obstacles.

—Vous croyez vraiment pouvoir vous échapper ?dit-il avec un rictus avons tout ce dont nous avons besoin pour vous briser, un par un.

Il s'avança rapidement, levant sa batte. Murasakibara, malgré ses blessures, se leva d'un coup, hurlant de rage. Il avait décidé qu'il ne laisserait personne les briser. Sa silhouette géante se dressait devant le ravisseur, prête à tout pour protéger ses compagnons.

Mais avant que Murasakibara ne puisse frapper, un autre ravisseur apparut derrière lui, portant une corde. Il lança la corde autour de la taille de Murasakibara et le tira brutalement vers lui. L'impact fit trembler le sol, et une douleur fulgurante traversa le corps de Murasakibara, surtout au niveau des côtes fracturées.

Aomine, furieux, se précipita à l'aide de Murasakibara, frappant le ravisseur de toutes ses forces. Mais un autre coup de batte le fit chanceler. Il tomba à genoux, ses bras et ses poignets dévastés par l'impact.

Kise, toujours occupé à ouvrir les cellules, regardait la scène avec une horreur croissante. Il entendait les sons de la lutte, les bruits des battes frappant les corps brisés, mais il ne pouvait rien faire. Ses mains tremblaient alors qu'il ouvrait les portes des cellules, une à une, libérant les hommes captifs.

Mais au moment où la dernière porte s'ouvrit, le bruit d'un autre battement de batte résonna dans la pièce.

Un cri perça le silence.

—Kuroko !s'écria Kise, en voyant son ami tomber au sol, son visage livide. Un ravisseur, caché dans l'ombre, l'avait frappé d'un coup violent. Kuroko, déjà faible à cause de la drogue, était à présent inconscient, son corps ne réagissant plus.

Akashi, malgré sa position de faiblesse, ordonna :

—Kise, va aider Kuroko !

Le groupe se battait désespérément, mais les ravisseurs étaient plus nombreux et plus forts. Ils les encerclaient, prêts à les briser un par un.

C'est alors que l'impensable se produisit.

Un bruit sourd, comme un grondement, fit trembler le sol. Les ravisseurs se figèrent un instant. Ce n'était pas un bruit de lutte, mais quelque chose de beaucoup plus inquiétant.

Un autre bruit, plus proche cette fois, se fit entendre.

La porte verrouillée venait d'exploser.

Tout se passa si rapidement. Les membres du groupe étaient à bout de forces, mais la porte était enfin ouverte. Ils n'avaient plus qu'à s'échapper. Mais au dernier moment, Kagami, toujours faible, poussa un cri de douleur. Il se tordait dans des convulsions effrayantes, ses yeux se révulsant.

Il faisait une nouvelle crise cardiaque.