L'atmosphère dans la pièce était de plus en plus lourde. Les garçons, toujours attachés, échappaient à peine à l'étreinte de la peur qui pesait sur eux. Ils étaient dévastés, et pourtant, dans le fond de leurs yeux, une lueur de résistance persistait. Ils savaient que cet homme avait un pouvoir absolu sur leur situation, mais la seule chose qui les poussait à tenir bon était l'espoir que, malgré tout, ils trouveraient un moyen de s'échapper.
L'homme, toujours dans son rôle de prédateur, s'arrêta soudainement devant eux. Il observa chaque garçon comme une marchandise rare, scrutant leurs expressions, cherchant une faiblesse. Puis il esquissa un sourire, un sourire qui n'avait rien d'humain, mais tout d'un démon se réjouissant d'un jeu macabre.
—Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes là,dit-il en s'approchant lentement de Midorima, dont les yeux étaient emplis de dé des jeunes comme vous, des talents prometteurs, des athlètes, des esprits brillants... sont considérés comme rien de plus que des objets à marqua une pause, ses yeux brillants de malice.C'est simple : je ne fais que tester la marchandise. Avant de vous vendre, je dois savoir ce dont vous êtes capables, jusqu'où vos limites peuvent être poussées.
Un frisson glacé parcourut l'échine de Kuroko et des autres garçons. Le médecin en chef, toujours attaché à la table voisine, serra les dents. Ses blessures étaient encore fraîches, mais cela ne l'empêchait pas d'écouter chaque mot prononcé par l'homme. Cet homme voulait les pousser à leurs limites, les soumettre à une série de tests, aussi terrifiants et humiliants soient-ils.
L'homme se tourna alors versAomine, toujours immobilisé et en état de choc. Il s'accroupit près de lui et caressa lentement son visage, comme un prédateur savourant son trophée.
—Aomine, tu as une force brute. Mais sais-tu à quel point cela peut être un fardeau ?Il rit es tout ce que l'on peut attendre d'un produit de ce type : puissant, mais vulnérable à l'intérieur. Et je compte bien tester à quel point ta « puissance » peut supporter la pression.
Aomine tenta de bouger, de réagir, mais les chaînes qui l'entravaient étaient trop serrées. Ses poings se fermèrent, mais il ne dit rien. Il savait que chaque parole, chaque mouvement pourrait être interprété contre lui.
L'homme se leva et se tourna ensuite versAkashi, qui se tenait toujours dans sa position, à la fois brisé et résolu.
—Akashi,murmura-t-il en s'approchant lentement, son visage se déformant en un sourire es une énigme pour moi. Une combinaison parfaite de stratège et d'être humain torturé. J'ai hâte de découvrir combien ta perfection peut tenir face à une véritable é se pencha au plus près de son visage, capturant ses crois que ton pouvoir est invincible ? Alors, laisse-moi te prouver qu'il n'en est rien.
Murasakibara, toujours dans son état fragile, roula légèrement les yeux, fatigué, mais encore assez lucide pour saisir l'ampleur de la situation. Il voulait crier, mais il savait que tout ça n'aurait aucun effet. L'homme continuait à jouer avec eux, comme un enfant avec des jouets précieux.
L'homme leva soudainement la main, ordonnant à un des gardes dans l'ombre de s'approcher. L'un des hommes plaça une seringue à proximité de l'un des garçons, et l'autre prit un instrument de torture, un objet qui n'avait rien de médical, mais tout du sadisme.
—Maintenant, il est temps de tester vos réactions. Je vais commencer avec vous, Akashi.L'homme approcha une seringue près de son ensuite, nous verrons jusqu'où tu es capable de supporter la douleur.
Akashi ferma les yeux, mais une lueur de détermination se dessina sur son visage. Il savait que, peu importe ce qu'ils lui feraient, il ne se laisserait pas briser. Pas sans combattre. Il pensa à ses amis, à tout ce qu'ils avaient traversé ensemble, et à quel point il ne pouvait pas les laisser dans cet état, dans cette situation infernale.
L'homme le regarda, un sourire cruel se dessinant sur ses lèvres, et avant qu'il n'ait eu le temps de faire un mouvement,Akashilança d'un ton glacial :
—Tu ne me briseras pas. Et je vais me venger.
L'homme recula un instant, surpris par la force de la réponse. Il se redressa, observa un instant Akashi, et un air satisfait se fit sur son visage.
—Cela promet d'être inté jeta un regard vers les autres garçons, dont les visages étaient marqués par la peur, mais aussi par la rappelez-vous ceci. Vous êtes à ma merci. Et aucun de vous ne quittera cet endroit avant que je ne l'aie décidé.
Le médecin en chef, bien que toujours attaché, tenta de reprendre son calme. Il devait garder une lueur d'espoir pour ses patients, pour ces garçons, pour Akashi. Mais à ce moment précis, une seule pensée lui traversa l'esprit :Il n'y a qu'une seule issue, et elle doit venir de l'intérieur.
Alors que l'homme continuait de les observer avec son regard d'aigle, un sentiment étrange envahit la pièce. Les garçons étaient brisés, mais leur volonté de survivre, de combattre pour leur liberté, ne faisait que grandir, nourrie par cettelueur d'espoirqui, à tout prix, finirait par éclater dans cette obscurité.
