Le médecin marchait d'un pas lourd, Akashi solidement accroché à son dos. Son souffle était court, son cœur battait à un rythme effréné. Il savait que ce qui les attendait derrière cette porte n'avait rien de bon. Les gardes les poussèrent brutalement à l'intérieur du bureau, refermant la porte derrière eux avec un bruit sec.
Masaomi Akashi était là, assis derrière son imposant bureau de bois sombre. Son regard froid et calculateur se posa immédiatement sur son fils, mais un sourire étrange étira ses lèvres en le voyant dans un tel état.
—Te voilà enfin, Seijuro.
Akashi ne répondit pas. Son corps, toujours affaibli, tremblait légèrement contre le dos du médecin, mais son regard restait dur, défiant. Il ne voulait pas montrer la moindre faiblesse face à cet homme qui avait ruiné sa vie.
Le médecin, lui, n'avait d'yeux que pour Masaomi. Il savait que cet homme n'avait rien d'un père. C'était un monstre qui n'avait jamais éprouvé la moindre once d'amour pour son fils.
Mais il n'eut pas le temps de réagir. D'un bond, Masaomi se leva et se précipita sur Akashi, le saisissant violemment par le col de son vêtement. Pris au dépourvu, le médecin lâcha prise et Akashi tomba lourdement au sol.
—Regarde-toi !cracha Masaomi, le visage tordu de colè n'es qu'un déchet ! Un misérable qui ne mérite même pas de porter mon nom !
Akashi resta silencieux, mais le tremblement de son corps s'intensifia. Le médecin tenta de s'interposer, mais deux gardes lui tombèrent dessus, l'empoignant brutalement. L'un d'eux lui écrasa le torse contre le sol tandis que l'autre lui tirait violemment les bras en arrière.
—Non...grogna-t-il en se dé le touchez pas !
Mais son cri fut étouffé par un coup brutal à l'arrière du crâne. Sa vision se brouilla un instant, et il sentit sa tête cogner durement contre le sol.
Pendant ce temps, Masaomi agrippa Akashi par les cheveux, le forçant à relever la tête.
—Tu as osé te rebeller contre moi ?!Il serra les dents, le regard brûlant de n'es rien sans moi. Rien !
Akashi sentait l'étau se refermer sur lui. Son corps, affaibli, ne lui permettait même pas de lutter. Mais son esprit refusait de céder.
—Je ne suis pas à toi,murmura-t-il entre ses dents.
Masaomi le frappa violemment au visage.
—Tu es à moi depuis le jour où tu es né !hurla-t-il.
Les gardes, eux, riaient en maintenant le médecin au sol. Ils semblaient attendre un signal. Puis, sans prévenir, l'un d'eux attrapa le médecin par le col et le souleva de force.
—On va s'amuser un peu avec lui, non ?ricana-t-il, le regard brillant de perversité.
Le médecin se débattit avec toute l'énergie qu'il lui restait. Il savait où tout cela menait. Il savait ce que ces hommes comptaient faire.
—Ne touchez pas à lui !hurla Akashi avec une rage déchirante.
Mais il était impuissant.
Un hurlement s'éleva soudainement dans la pièce.
Et tout bascula.
