Je reviens encore avec le chapitre 2 cette fois. Le chapitre 1 était calme, hein ? Le deux aussi. L'action arrive plus tard.

[Aucun avertissement ne s'applique à ce chapitre]


Chapitre 2 - La tourelle des braves

L'intérieur était... sale. Pas qu'il ait changé ne serait-ce que d'un détail depuis le dernière fois. Link pouvait compter le nombre d'occasions où ils avaient osé passer par la porte sur les doigts d'une main. Chacune était accompagnée des réprimandes d'Hinné pour être revenue couverte de poussière de la tête aux pieds. Sauro devait avoir reçu les mêmes qu'elle car il n'avait jamais proposé de lui-même l'exploration des locaux, ou au moins ceux du rez-de-chaussée. Elle comprenait. Ses parents étaient effrayants quand ils le voulaient.

Le rez-de-chaussée de la tourelle était encombré de bric et de broc, de planches et de tonneaux détruits. Les planches presque noires grinçaient dangereusement sous leur poids, il fallait s'aider du son pour repérer celles qui risquaient de s'écrouler. Ils sourirent en découvrant la première énigme sur une petite plaquette d'argile : Demise avait laissé derrière lui des inscriptions soignées sur le sol, pour qu'ils puissent les ramasser durant leur exploration. La petite blonde proposa d'en profiter pour faire un tour complet de chaque étage. Ce n'était pas souvent qu'ils pouvaient accuser quelqu'un de leurs bêtises. Sauro s'empressa d'accepter, le même sourire taquin aux lèvres.

L'énigme, pour le coup, était simple. Il leur suffisait de trouver comment rejoindre l'étage sans faire grincer les planches. Surtout sans en casser une.

Sûrement pour éviter de se casser une cheville. Demise devait craindre autant qu'eux les représailles d'Hinné et des parents de Sauro.

L'enfant balaya la pièce du regard. Elle était mal-éclairée, la fenêtre était si crasseuse que le verre était devenu brun. Quelques toiles d'araignée portant encore les cadavres de leurs créatrices avaient été tissées devant, un léger courant d'air traversait les trous de l'un des carreaux. La fillette ramassa l'un des morceaux tombés à terre, mais dut tirer un vieux tonneau pour regarder l'étagère haute qui tenait encore miraculeusement par ses vis. Elle fronça le nez en éternuant.

- A tes souhaits !

- Merci !

L'étagère était globalement vide, à l'exception d'une belle plume rouge sertie de bleu qui traînait dans un coin ombragé. Elle était plus grande que toutes celles que les enfants avaient l'habitude de trouver, les rares fois où ils parvenaient à atteindre la forêt sans alerter l'un des villageois. Toutefois, elle était assez loin pour que l'enfant doive se mettre sur la pointe des pieds pour la saisir. Un craquement retentit, plus fort que celui des planches, et la petite fille se sentit tomber à la renverse alors que la planche pourrie de l'étagère cédait sans crier gare.

- Link !

Heureusement, Sauro parvint à la rattraper avant qu'elle n'atteigne le sol. Souriante, alors que le garçon gémissait encore du choc, elle lui montra sa trouvaille.

- Elle est jolie, hein ?

Le Sheikah ne paraissait pas aussi prompt qu'elle à complimenter la plume.

- Fait gaffe, d'accord ? J'ai pas envie d'expliquer à Hinné comment tu as réussi à te blesser en suivant Demise.

Elle lui tira la langue mais retint tout de même l'avertissement, marchant avec deux fois plus de prudence. Cela, d'ailleurs, provoqua un rire.

- Tu marches en canard !

- Toi aussi !

Le rez-de-chaussée était malheureusement très vide. Les tonneaux étaient vides, à l'exception de ceux qui contenaient des carcasses défigurées par la pourriture et des restes qui sentaient le renfermé. Les étagères, après la cascade de la petite fille, furent délaissées, bien que d'autres plumes du même genre semblaient s'y trouver. Finalement, le seul objet qu'ils trouvèrent relativement intéressant était une vieille lampe à huile qui crachait ses poumons quand ils tentèrent de l'allumer.

Même ainsi, elle était en trop mauvais état pour être utilisable.

Finalement, ils se tournèrent vers les escaliers.

- Souviens-toi de la dernière fois, lui glissa Sauro en passant derrière.

Link hocha la tête, se rappelant du jour où ils avaient pensé pouvoir grimper en toute sécurité les marches branlantes. Malheureusement pour eux, traverser le plancher était une expérience courante dans la tourelle abandonnée. L'Hylienne tâtonna la première marche, veillant à ne surtout pas poser ses pieds au milieu de la planche. Elle pouvait deviner Sauro faire de même, lâchant même un feulement en sentant un craquement sous son poids.

En chemin vers le premier étage, elle fronça les sourcil en trouvant la marche traîtresse qui avait fait tomber Marion, la troisième membre habituelle de leur groupe - du moins, jusqu'à l'accident. La Takeih n'avait plus jamais voulu les suivre dans leurs expéditions après cela.

Ou comment perdre une amie, comme l'avait dit Hinné.

Elle enjamba la marche traîtresse pour atteindre la trappe, dont un battant manquait.

Le premier étage était finalement leur lieu préféré, en dehors du nid de pie, au sommet. Le rez-de-chaussée étant obstrué et pratiquement détruit - sans parler du danger non-négligeable des planches cassées et de la poussière qui débordait de tous les côtés - les deux enfants avaient préféré utiliser la fenêtre pour investir l'endroit. Aussi reconnurent-ils sans mal le mobilier resté ici, à savoir une paire de chaises branlantes mais tenaces, sculptées dans le style local, ainsi qu'une table basse.

Le coffre, par contre, était une énigme.

Sauro attrapa la petite plaquette posée à côté de la trappe.

- Il est écrit « si vous êtes arrivés ici, c'est que vous avez traversé la première énigme »... Évidemment qu'on l'a faite ! On le fait tout le temps !

- Et la suite ? Demanda Link, sachant que les plaintes de son ami pouvaient être longues.

Le Sheikah renifla, manquant d'éternuer au passage à cause de la poussière, mais continua sa lecture.

- « Maintenant, trouvez le croissant, la clé ouvrira le coffre ». Croissant ?

- Le coffre est fermé, releva l'autre.

Les planches craquèrent alors qu'ils s'avançaient dans l'espace libre, guettant toute opportunité pour trouver le fameux croissant.

- Croissant de lune ? Proposa Link en remarquant un éclat étrange sur le bois.

- Ou croissant de bois ? Contra Sauro en montrant un trou de la bonne forme sur le plancher.

Autant la première énigme allait de soit, autant la seconde les laissait déjà dans la poussière. Les deux amis firent séparément le tour de l'étage à la recherche de ce que cela pouvait bien signifier, mais rien ne leur vint. Les enfants tournèrent encore quelques instants avant de revenir au centre.

- Je ne sais pas, avoua Sauro.

Link paraissait s'en être mieux sortie.

- Moi j'ai trouvé un livre !

Le livre auquel elle faisait référence était un vieil ouvrage datant de quelques années seulement si on en croyait les adultes. Il semblait avoir été abandonné dans la tourelle en même temps que le reste du mobilier sans qu'aucun des grands du village ne leur explique jamais à quoi celle-ci avait servi. Les enfants avaient bien entendu théorisé, notamment après avoir trouvé un bout de lance rouillé dans le rez-de-chaussée et des morceaux pointus en tout genre. Le livre, quant à lui, avait été caché dans le premier étage, sous une planche cassée.

Sauro connaissait évidemment son existence. Il la fixa curieusement, pas convaincu de l'utilité de l'objet.

- Et ?

- Il y a peut-être un indice dedans !

Même s'ils connaissaient le livre, ils ne l'avaient jamais ouvert pour autant. La lecture n'était pas un passe-temps très courant dans le monde, loin de là. Les érudits étaient des plus rares dans la société mondiale, les gens instruits avaient tendance à préférer une activité plus commune. Les seuls qui y avaient prêté un tant soi peu d'intérêt étaient les Hyliens. C'était d'ailleurs là-bas, dans les ruines du défunt royaume d'Hyrule, que se trouvait la plus grande bibliothèque de toutes les nations.

Certains peuples n'avaient même pas le début d'une bibliothèque et d'autres ne savaient ni lire ni écrire, et n'y accordaient aucun intérêt. Le livre de la tourelle devait être, quant à lui, le seul livre de tout Juju.

- Tu sais lire ?

- Nah ! Je voulais regarder les images.

Le garçon hocha la tête de compréhension, s'installant à ses côtés pour regarder les pages jaunies. Dans une bibliothèque bien entretenue, il aurait sans doute été en bien meilleur état que resté dans une tourelle tourmentée par les éléments et laissée à pourrir. Les trous étaient nombreux, de même que les pages fuyantes. L'encre, par endroit, bavait, ce qui conforta inconsciemment la petite fille illettrée dans son ignorance. Même Sauro qui savait lire ne pourrait pas décrypter les restes détrempés et déformés de ce qui avait été autrefois de l'écriture. Les dessins aussi avaient été touchés par les aléas du temps, mais l'utilisation d'une encre différente les avait sauvés du pire.

La première page représentait trois femmes parées de vert, de bleu et de rouge. Toutes se faisaient face, les bras levés en direction d'un triangle divisé en quatre parties égales, dont trois étaient dorées.

Link fronça les sourcils. Le quatrième triangle, plus sombre, semblait avoir été coupé en quatre parties identiques.

La page suivante révélait un monde verdoyant et lumineux dans lequel trois étoiles aux couleurs identiques à celles des trois femmes traversaient le ciel.

- Je suis pas sûr que ça nous aide, releva Sauro.

- Peut-être plus tard, proposa son amie avant de faire défiler les feuilles.

Elle s'arrêta brutalement à l'apparition d'une lune crayonnée à côté d'un soleil. Trois nouveaux éclats étaient dessinés à côté de chacun des astres. Ceux autour de la lune ressemblaient à des étoiles à quatre branches, ceux du soleil à des carrés.

- C'est ça qu'on cherche ? Demanda Sauro, les yeux rivés sur les symboles.

- Je crois... Donc faut qu'on trouve des étoiles... Ou des carrés ?

- Des losanges, je dirais.

- Bon bah, on cherche des losanges.

Ils se remirent à leurs recherches. La salle n'était pas très grande ni très meublées, aussi il fut assez simple de trouver le premier morceau de verre, placé sous une planche voisine à celle qui cachait précédemment le livre. Un bout d'argile gravé l'accompagnait.

- « Vous avez trouvé le premier ? Félicitation ! » C'est moi ou il se moque de nous ?

- La suite ? Demanda Link en remarquant des marques plus grandes que ce qu'elle savait qu'il avait lu.

Sauro souffla mais accepta de continuer.

- « Le deuxième est caché là où personne ne penserait à chercher normalement ». C'est quoi ça ?

- Ça veut dire que c'est sous le coffre ?

Le Sheikah lui offrit son plus beau regard blasé.

- Pas là. Ce serait bizarre.

- Bah justement !

Son ami renifla et recommença à fouiller la pièce. La petite Hylienne fit la moue et s'approcha bravement du coffret. Sauro tournait désormais autour d'une chaise, juste à côté de celle où ils avaient reposé le livre. La table était basse, juste assez pour lui arriver à la taille. Ce n'était clairement pas une table basse conventionnelle, comme elle était effectivement censée être plus petite que cela, mais elle était également trop courte pour être appelée haute. Sculptée de quelques arabesques sur le côté, son bois était abîmé, preuve du passage du temps. Le coffret, lui, petit et lisse, était la définition même du banal.

- Je t'ai dit que c'était inutile, Link !

- Nah, tu l'as pas dit !

Sans laisser le temps à Sauro de s'approcher d'elle, elle attrapa le petit objet et le déplaça. Un sourire victorieux étira ses lèvres, le Sheikah fit entendre un halètement surpris.

- J'avais raison !

- « Là où personne ne penserait à chercher normalement »... Évidemment. Y a vraiment que toi pour trouver ça.

- Comment ça ?

Sauro secoua la tête, ne répondant pas en récupérant la deuxième plaquette d'argile. Il fronça les sourcils.

- « Pour le dernier, vous devez retrouver vos débuts et les plumes vous serviront de guide ».

- Les plumes... Comme celle-là ?

Link dégaina sa plume rouge, qu'elle n'avait toujours pas abandonnée depuis le moment où elle l'avait trouvée, et qui était toujours aussi impressionnante dans les mains de l'enfant. Cette fois-ci, le Sheikah hocha la tête, les sourcils toujours baissés.

- Je crois... Bon bah, on redescend.

La blonde était déjà dans les escaliers, marchant à pas légers à cause de la menace des planches grinçantes. Le garçon la suivit rapidement, retenant l'un des jurons entendus des adultes pas trop attentionnés des oreilles infantiles. Comme Demise, d'ailleurs. Le rez-de-chaussée n'avait pas changé depuis toute à l'heure. La poussière pouvait être vue en train de flotter paresseusement dans les airs, Link éternua violemment en atteignant les planches dangereuses.

- A tes souhaits !

- Merci !

Sauro fut cette fois celui qui déplaça le tonneau pour grimper. Pourtant, il la laissa passer sous prétexte qu'elle était plus légère que lui. Elle pensait plutôt que c'était dans l'espoir d'éviter une seconde cascade. Elle garda néanmoins ses soupçons pour elle et escalada le vieux bois. Une plume rouge se tenait aussi dans un coin de l'étagère branlante et pointait en direction du mur voisin, dans lequel elle savait s'enfoncer un petit trou menant à un espace confiné. En se tournant vers l'endroit indiqué, elle remarqua une autre plume, indiquant le dit-trou.

- T'as trouvé ?

- Je crois !

Elle sauta en bas et se précipita aussi vite qu'elle le pouvait en direction du passage. Elle fronça le nez face à la poussière mais l'ignora pour continuer son chemin. La petite pièce, vide à l'exception de quelques morceaux de bois drôlement pointus, n'avait pas changé depuis... la seule fois où ils avaient osé y entrer, il y a longtemps déjà. Il semblait que Demise avait eu moins de scrupules car, au centre d'un tas de longues plumes rouges, se trouvait le dernier morceau, accompagné d'une plaquette d'argile.

- Je l'ai !

- Alors reviens !

Elle ne se fit pas prier, retournant rapidement sur ses pas pour trouver Sauro l'attendant impatiemment. Elle lui tendit la plaquette d'argile.

- Alors... « Maintenant que tous sont réunis, retournez dans la salle. Trois pôles s'ouvrent à vous. Le croissant apparaîtra à la croisée des chemins ». Tu te souviens les avoir vus ?

- Un... Faudra chercher les autres.

Ils remontèrent, les planches craquant sous leurs pieds. Link se dépêcha de poser l'un des morceaux de verre dans l'endroit mentionné, là où se trouvait avant le coffret sur la table. Sauro trouva le deuxième, sur le mur à côté de la fenêtre. Le troisième les surprit tous les deux : il se trouvait derrière l'une des chaises, à ras le sol. Cette fois, ce fut le garçon qui s'accroupit pour placer le dernier fragment.

Les trois rayons de lumière s'unirent sur le sol, sous la table, éclairant un trou en forme de croissant.

- Mais c'est celui que j'avais vu !

- C'était... plutôt facile, confirma Link.

Autrement dit, Demise s'était embêté à leur tendre un piège. Le petit Sheikah grommela mais déplaça le plancher marqué pour trouver la clé du coffret. Celui-ci contenait une autre clé, qui ouvrait cette fois-ci la trappe condamnée du deuxième étage. Les enfants prirent alors pour la première fois les escaliers pour monter. Link, passée en première, lâcha une petite exclamation ravie. Au centre de la pièce vidée de tout sauf de quelques écritures qui firent frissonner le garçon, se trouvait le plus gros œuf qu'elle ait vu de sa vie. Sauro siffla dans son dos.

- Wow ! Il est énorme !

L'Hylienne le toucha du bout des doigts, poussant un petit cri en le sentant bouger.

- Il va éclore !

Le Sheikah s'approcha à son tour.

- Qu'est-ce qu'on fait ?

- On le prend !

Son ami haussa les épaules, le livre sous le coude. Rien ne semblait avoir été préparé pour cet étage. Pas même le début d'une tablette d'argile, Sauro confirmait que les écritures gravées ne les concernaient pas. Les deux enfants se dirigèrent vers l'autre escalier, ignorant commodément le trou de la taille de l'œuf qui se trouvait dans le plafond. La lumière filtrait au travers, le toit même de la structure avait été explosé par l'impact. C'était d'ailleurs dans le nid-de-pie que se trouvaient le plus de plumes.

Demise leur fit signe de sa place dans le champ. Le soleil commençait à descendre.

- On a trouvé un œuf ! Cria Link en soulevant sa trouvaille tant bien que mal.

A sa taille, d'ailleurs, se trouvait la longue plume qu'elle avait ramassée au début. Elle ne l'avait toujours pas lâchée.

Et elle ne la lâcherait jamais.

- Et on a pris un livre !

- Bien ! Vous pouvez descendre par où vous voulez maintenant ! Mais faites gaffes à rien vous casser !

Ce qu'ils firent, après avoir utilisé le drapeau rouge pour accrocher l'œuf dans le dos de la petite fille. Et, évidemment parce qu'ils étaient connus pour cela, ils descendirent la façade. Au grand amusement du guerrier.

Demise les aida à descendre les derniers mètres, attrapant l'Hylienne sous les épaules pour éviter la chute qui casserait l'œuf. Il se tourna vers le village, un sourcil haussé.

- Il semblerait que notre chef ait des invités. Des membres de la tribu Bongo, si je ne me trompe pas. Va falloir se faire discrets, ok ?

Les enfants se regardèrent, remarquant finalement la couche de poussière qui les recouvrait et les transformait en fantômes. Ils gloussèrent mais hochèrent la tête à l'intention de l'adulte, le suivant rapidement en direction des maisons peu à peu recouvertes par la brume.

- C'est quand qu'on mange ? Demanda Sauro, rappelant qu'ils n'avaient rien mangé de la journée.

- Une petite collation près de Rié, ça vous va ?

Les amis applaudirent avant de se crisper au cri soudain d'une femme en colère. Tous trois savaient très bien de qui il s'agissait.

- Demise ! Je peux savoir ce que tu fais ?!

Hinné était déjà sur le pauvre guerrier apeuré. Ignorés mais rapidement traînés au bain, les enfants riaient de joie. Rié se trouvait non-loin, leur remettant à chacun une collation, commentant expressément leurs trouvailles.

Au loin, dans la campagne de Juju disparaissant sous un brouillard intime, la tour se découpait comme une ombre lugubre, une étincelle verte brillant à son sommet, comme un appel à l'avenir.


Sachant que je publie les chapitres sur les trois plateformes le même jour, je verrais si je peux sortir le suivant demain. Normalement, oui.

A la prochaine !