[Avertissement : violence type de Canon]
Chapitre 5 - Des chœurs et des cris
La fête du Crépuscule battait son plein. La nuit tombait bas, ce soir-là, les étoiles brillaient paisiblement dans un ciel sans nuage. De part et d'autre de la campagne de Juju, des lanternes s'allumaient, en différentes couleurs, en différents schémas, accompagnées dans leur grésillement paresseux de plusieurs musiques paisibles et intenses. D'après les Takeihs, le dessin que formaient les lumières vu du ciel prenait une apparence unique, celui du Crépuscule, des bannis.
Link fronça les sourcils en écoutant Hinné terminer de raconter cette histoire.
- Pourquoi est-ce qu'on fête des bannis ?
L'Hylienne blonde se contenta de hausser les épaules.
- Il s'agissait d'anciens membres du peuple Sheikah, donc j'imagine qu'ils veulent leur rendre honneur.
La petite fille ne comprenait toujours pas. Elle gonfla ses joues, ses yeux verts étincelèrent d'une étincelle furieuse.
- Mais s'ils les ont combattus, alors ils ont été méchants, non ?
Hinné resta silencieuse un instant, les yeux dans le vague, sa main partant frotter sa poitrine comme elle le faisait à chaque fois qu'elle hésitait à offrir une réponse.
- C'est vrai que tu est encore jeune, convint-elle d'une voix douce et enrouée, donc ce n'est pas quelque chose de simple à comprendre. Mais...
La jeune femme ferma les yeux, la tête levée vers le ciel sombre, un sourire timide étirant ses lèvres en une grimace amère. Quand elle les rouvrit, ses orbes n'étaient devenus qu'opale lisse et imperceptible, une rivière ou un lac directement incrusté dans sa pupille. Elle passa une main sur les cheveux courts de la petite fille, toujours lentement, comme si elle était prise de vertige.
- Pardonner est compliqué, mais nécessaire. Si ces gens ont commis un crime, c'est qu'ils devaient avoir une raison, non ?
L'homme cicatrisé de l'arche volante hurlait quelque chose, l'enfant en était sûre. Un cri de désespoir et de détermination, tout mélangé en une flamme étouffante et destructrice.
Et quelque part, loin de tout cela, perdue dans les restes dévastés d'un monde qui avait perdu sa lune, une personne pleurait.
- Je ne comprends pas...
- Tu comprendras plus tard alors. Crois-moi.
Le sourire franc si propre à Hinné revint l'instant suivant.
- Est-ce que je me suis déjà trompée avant ?
Link pouvait citer des dizaines et des dizaines de fois où sa sœur avait soit omis un détail, soit avait raconté le contraire de la vérité sans s'en rendre compte. Pourtant, sur le moment, alors que les lanternes grésillaient pour former un schéma si propre à un peuple ostracisé, alors que les villages s'éclairaient pour offrir de la lumière aux prisonniers des déesses et des esprits, alors que la jeune Hylienne aux cheveux soleils recommençait à raconter une histoire de trahison et de tristesse, l'enfant découvrit que sa gorge était si serrée qu'elle ne pouvait plus parler.
Dans les ténèbres devait se terrer un peuple abusé, illuminé seulement grâce à la lueur des lanternes qui brûlaient en ce soir spécial.
Sauro courait devant elle sur la place chatoyante du feu allumé en son centre, elle pouvait apercevoir, du coin de l'œil, les plumes de Marion gonfler d'excitation. Taketi dépassait de la foule grâce à son plumage vermillon, elle avançait à grandes enjambées avec Vaati, l'Hylien devant presque courir pour suivre le rythme imposé par la femme immense. Demise riait du malheur de son ami mais alla tout de même prévenir la femme-oiseau trop pressée.
Non-loin, Hinné discutait avec Rié et le père de Sauro, un Sheikah de grande taille aux cheveux attachés en un chignon soigné et aux yeux jaunes presque trop brillants. Un autre groupe, composé d'un Zora, d'une Gérudo et de deux Gorons, accordait leurs instruments. Quelques habitants avaient installé des tables et y déposaient désormais un buffet froid. Des Twikis avaient fait le déplacement jusqu'ici, un fait improbable pour ce peuple ô combien timide. Les enfants restèrent quelques minutes silencieux, trop occupés à observer ce spectacle si rare pour vaquer à leurs occupations.
Un cor résonna dans la plaine. Immédiatement, le chef du village, un homme trapu d'une taille indécente, attrapa le sien et souffla dedans. Plusieurs longues oreilles se baissèrent, quelques uns frémirent au son soudain. Un autre hurlement de chasse se répandit dans la campagne, suivit d'un quatrième. Bientôt, les vingt villes et villages de Juju avaient fait sonner leur cor.
Toutes les tours de guet allumèrent leur flambeau, une flamme magnifique aux éclats changeant.
- C'est beau... Souffla Marion en dressant par inadvertance les plumes sur son front.
Quelques applaudissements confirmèrent ses dires, Link était bouche-bée face à ce spectacle de lumière côtoyant la magie comme une vieille amie.
Sauro, lui, hocha la tête, bien que cela sembla difficile.
- Ouais. C'est beau.
Tout en haut, loin au dessus de leurs têtes, la pleine lune brillait d'un éclat laiteux.
L'enfant de ce jour de fête ne pouvait pas savoir à quel point elle lui manquerait.
« Lune bleue... »
Elle ne savait pas comment tout avait commencé. Un instant, elle s'installait à côté de Marion et Sauro au bord d'une petite falaise, juste au dessus du village, pour observer les festivités auxquelles ils ne comprenaient pas l'intérêt. L'instant suivant, le blanc envahissait sa vision. Dans le même temps, un souffle brûlant dévastait tout, une détonation sourde faisait saigner ses oreilles.
Quand enfin la vue lui revint, Sauro avait disparu de la pierre sur laquelle il s'était dressé, et un bras plumeux se trouvait à la place de Marion.
Le village était tombé dans le chaos.
« … lune rouge... »
Elle avait alors commencé à courir. Ses jambes tremblantes suite à la force de l'explosion et la terreur pure qui se déversa en elle la guidèrent droit dans les flammes en contrebas. Les maisons peintes et sculptées de si jolis motifs étaient à l'état de gravas. Les musiciens, elle était même incapable de retrouver les musiciens, ne restant d'eux pas même l'estrade et le velours qui leur servaient de support. Des cris perforaient ses tympans cotonneux, des tâches rougeâtres s'étalaient sur le pavé en ruine.
Des braises suffocantes, des flammes étouffantes, des hurlements de désespoir et de détermination, tous s'entrechoquaient alors que deux épées lourdes se rencontraient dans des jets d'étincelles. Le cor résonnait, encore et encore, encore et encore, encore et encore, venant de partout à la fois, du Nord comme du Sud, d'ici et de là-bas, était-ce la capitale qui flamboyait si bien ? Un homme hurla, cicatrisé, avant de tomber sur un sol qui n'était pas mouillé.
L'enfant s'approcha de l'agonie morbide d'un homme heureux qui les avait emmenés dans la vieille tour de guet que ses amis et elle ne connaissaient que trop bien.
« … lune blanche... »
Un autre combat éclatait à proximité, quelqu'un essayait d'éteindre les flammes avec sa magie. Des cris pleuraient de tous les côtés, d'en haut et d'en bas, de travers, le sol était penché, des gens appelaient à l'aide, des enfants cherchaient père et mère, des rires gutturaux explosaient par dessus des corps rouges devant elle, il y avait un être jamais vu alors, grand, trapu, bleu, au nez de cochon, au ventre proéminent et aux lames effilées comme des rasoirs. Un reniflement dur lui échappa, la bête méconnue se tourna vers elle, lame dégainée, bouclier prêt, un hurlement bestial sautant avec lui alors qu'il se jetait sur elle. Des plumes écarlates l'arrêtèrent, une femme immenses aux ailes vermeilles s'interposa.
Et l'enfant courait alors, loin, très loin, le plus loin possible, elle tournait en rond dans un labyrinthe de braises, fuyant dans les rues devenues couloirs infernaux. Ses pieds butèrent sur un corps malmené, son regard rencontra le visage méconnaissable d'un homme simple mais si bon autrefois, celui qui leur racontait la vérité au travers de fables et chansons.
Juste en dessous, pleurant une dernière larme de sang sous un œil décoré de trois triangles, elle découvrit la couleur qui le manquerait à tout jamais, ce jaune brillant, à la limite du fluorescent.
« … et lune de sang. »
Les cors avaient cessé de résonner, les tours s'étaient transformées en bûchers. Haut les flammes s'envolaient, plus haut encore leurs braises s'envolaient. Des monstres, car c'était ce que c'était, ces choses bleuâtres au sang recouvrant leurs lames, des monstres aux atours de bêtes inconnues, celles qui semblaient être sorties tout droit des récits les plus fantaisistes, avançaient au travers des restes ensanglantés et difformes. Un combat de cris d'oiseau attira son attention, un mur rougeoyant lui en cachait la vue. Les pleurs étaient camouflés sous les derniers mots des condamnés, des souffles mourants, une agonie pâle et morbide qui éclaboussait les couloirs de l'enfer d'un chemin de tripes et de sang.
Était-ce la tour qui s'écroulait dans cette cacophonie mortifiante de larmes et d'horreurs ? Telle l'arche volante de son rêve, un oiseau s'écrasa à terre, droit sur un sol sec des flammèches qui le léchaient jusqu'à la noirceur fétide du cadavre pourri.
A l'agonie malheureuse, plus immédiate que celles des deux autres âmes heureuses que l'enfant avait rencontrées plus tôt, la femme immense aux atours de volatile vermeil cracha une dernière fois à terre le liquide qui lui ressemblait tant.
« Ces quatre lune passées... »
Les étoiles, tout la haut, dans le ciel si lointain, semblaient se moquer de leur souffrance. La petite fille s'avançait au travers d'un champ de morts, suivant une route peinte de rouge, l'œil jaune à la lame de sang se reflétant jusque sur les étendards de la fierté d'un peuple injustement massacré.
Droit devant elle se trouvait une ombre, le reflet qui était sorti du miroir d'un homme qu'elle ne connaissait que trop bien, celui qui souriait encore il y avait quelques minutes et riait du malheur de l'un de ses amis. Ses yeux verts se tachèrent du jaune du feu du hameau, comme ceux de cet inconnu, cette couleur fauve si propre à son autre porteur, celui qui agonisait un peu plus tôt sur la place du village.
L'étranger venu d'ailleurs tendit son épée tâchée, longue et lourde, prêt à faucher la vie d'une petite fille, comme il l'avait fait pour tant d'autres avant elle.
- Link !
« … la nuit succédera à la nuit... »
Les cheveux blonds semblaient se teindre des braises tout en conservant leur couleur solaire. La petite fille aux yeux verts sentit les larmes couler sur ses joues, son cœur se calmer, la peur disparaître peu à peu.
Les prochains mots étaient peut-être un accident. Ou alors, peut-être qu'inconsciemment, tout au fond de son être, à chaque fois qu'elle regardait cette jeune femme aux yeux bleus qui l'accompagnait, elle l'avait toujours su.
- Maman !
« … et le Néant deviendra maître à son tour. »
- Ah, tu as deviné alors ?
Hinné était jeune quand la guerre atteignit la ferme familiale. Son père était chasseur, l'une de ces personne fière mais humble dans un même temps, et l'emmenait toujours avec lui lors des expéditions les plus proches comme les plus lointaines, au grand désarrois de sa mère, une femme intègre élevée dans les normes sociales qui voulaient que chacun reste à la place qui lui était destinée. Mais la jeune fille ne l'avait jamais entendu de cette oreille et continuait de suivre les traces de son père, arc et lame en main, peu lui importait de finir couverte du sang de sa proie.
« Bonne nuit,
Dors mon fils, ma fille cette nuit... »
Les soldats armés de chacun des peuples ennemis - et ô qu'ils étaient nombreux, leurs ennemis - avaient traversé la frontière et mis le feu à son village, à sa maison, à sa ferme. Le premier corps qu'elle regretta, étrangement, fut celui de cette femme sévère et désapprobatrice que fut sa mère. Son père ne vint qu'en second, alors qu'elle essayait vainement de tirer son cadavre de sous les fondations de leur bicoque. Elle ne savait pas vraiment pourquoi cet ordre était si intéressant, mais, une main sur le ventre, elle sut sans doute comment ses pensées avaient dérivé jusqu'ici.
« Pour que les étoiles s'échappent et brillent de plus belle,
Tu peux te reposer, ma surveillance est éternelle... »
Là, dans son ventre, grandissant lentement, se trouvait un bébé.
« Les bois rient avec toi de ta vie,
Les vagues si fortes s'amusent et te charrient... »
Son géniteur était son violeur, le meurtrier de sa mère, celle qui s'était jetée entre l'agresseur et sa fille dans un dernier acte désespéré.
« Les herbes hautes grimpent et te cachent, alors dors !
Dors, dors, dors, dors mon enfant d'or... »
La chasseresse s'arrêta sur cette pensée. Sûrement était-ce pour cela qu'elle regrettait sa mère.
« Que tes pas te mènent à la chevalerie,
Que tes pensées te guident à la ferme et aux prairies... »
Sa première idée, au sujet de cet enfant, fut de le perdre. De le faire disparaître. La nausée lui retournait l'estomac rien qu'à croire que l'innocent dans son ventre allait avoir le visage de l'homme coupable. Prête à en finir, elle décida de l'abandonner dès qu'il serait né. Lui dire adieu, ne jamais le revoir.
« Qu'importe que ta vie soit de fer ou de voyage,
Tu seras toujours mon enfant quel que soit l'âge... »
Un cruel destin, certes, mais elle ne voulait pas finir folle à revoir son agresseur, ce meurtrier ignoble, partout autour d'elle.
« Alors dors, mon fils, ma fille cette nuit,
La nuit te souhaite de bien dormir... »
Dans sa fuite loin des horreurs de la guerre, du massacre, du génocide inconsidéré pour une futile histoire, elle avait trébuché jusqu'aux plaines de Juju. Sa première rencontre fut avec le chef du village qui lui servit de terre d'accueil. A ce moment là, accroupie à ses pieds, alors que les orbes jaunes épicé semblaient décider de quoi faire d'elle, Hinné avait été certaine de mourir. Peut-être que cette exécution serait plus paisible que la torture que ces hommes lui avaient infligée. Peut-être était-ce finalement mieux pour l'enfant, mourir avec sa mère qui ne savait pas quoi faire de lui.
« Qu'importe que tu sois rapide à oublier de venir,
Maman aime autant l'égaré que le proscrit... »
Le chef avait décidé de la garder en vie, et avait même envoyé des gens pour la surveiller alors que petit à petit, son ventre commençait à grossir. Une autre Hylienne fugitive, Rié, lui avait proposé de garder l'enfant si jamais elle ne le voulait pas.
« Tu te bats pour les gens de bien,
Pour les protéger du terrible Malin... »
Garder la petite fille fut la meilleure décision de sa vie.
« Mais repose-toi, mon enfant chéri,
N'oublie pas un jour de tomber endormi... »
Tout en Link était elle. Les cheveux blonds de sa mère, si lumineux, ensoleillés et chatoyants, ceux qu'elle arborait également, lui allaient aussi bien qu'à la femme qui lui avait donné la vie. Les yeux verts étaient quant à eux si proches de son père que la chasseresse savait que son tempérament se rapprocherait de celui de cet homme si peu conventionnel. Et la forme de son visage, de son nez pointu à l'arche de ses sourcils, tout indiquait qu'elle était sa fille, à elle, et non l'enfant d'un autre.
« Mais tes ébats peuvent éveiller les courroux... »
Mais Hinné était jeune, alors. Elle était jeune, trop pour jouer à la mère avec l'enfant. Quatorze ans n'est pas assez pour agir comme un adulte, surtout pas auprès d'un enfant qui avait besoin d'une figure parentale inexistante. La jeune fille décida alors, même si cette idée seule lui déchira le cœur en pièces, de se faire passer pour sa sœur.
« Et si un jour des larmes coulent sur tes joues... »
L'enfant aux yeux verts l'appelait au travers des braises et des murs ravagés. La chasseresse resta droite, le dos tourné vers elle, tant pour ne pas céder à la tentation de l'attraper pour la cacher des atrocités qui avaient lieu que pour ne pas lui montrer ses larmes.
« Souviens-toi toujours... »
Et l'homme dégaina son épée sur l'air d'une vieille chanson.
« Que maman t'aime, mon petit amour. »
La tête quitta le corps de maman. Le corps droit, solide, de la jeune femme tomba au ralenti. L'un de ses genoux lâcha. Tout le buste, de ce côté, suivit la chute, bras d'abord, épaule ensuite. Comme cela, lentement, doucement, s'écrasant dans un silence assourdissant sur les pavés chauds. Le crâne atterrit peu de temps après, la cascade blonde entourant le désordre humain en une flaque à la teinte d'un soleil défunt.
Link regarda longtemps. Elle ne rata rien. Rien de la chute, rien de la façon que la tête avait eu de voler, rien du gâchis sanglant qui s'écoulait désormais de la blessure béante du cou. Elle ne rata rien des yeux désormais vides et froids de maman, des restes de larmes coulant désormais de ses paupières. Elle ne rata rien du coup de pied de l'homme directement dedans, du visage envoyé voler dans les décombres brûlants, des bottes sombres de l'étranger venu d'ailleurs flottant dans le sang.
« Lune bleue, lune rouge... »
La voix de la prêtresse résonnait une seconde fois dans le silence crépitant. Son regard était fixé sur ces pieds tachés de sang, sur la pointe de l'épée recouverte du liquide safrané de nombreux innocents. Quelle que soit l'apparence de cet homme, elle ne la connaissait pas, ne voulait pas la reconnaître. Des larmes commencèrent à tomber de ses yeux.
« … Lune blanche et lune de sang. »
La voix rauque de l'étranger ne l'atteignit pas. Il se déplaça lentement autour d'elle, alors que ses genoux étaient enfoncés dans une flaque vermeille venue de la tête d'une femme aux cheveux soleil, que ses propres mèches blondes disparaissaient sous la trombe de cendres qui tombait désormais.
« Ces quatre lunes passées, la nuit succédera à la nuit... »
Dans les restes d'une contrée brisée, un homme épargna une enfant silencieuse, perdue au centre des ruines de ce qui fut autrefois l'habitacle de la vie. Dans un village dévasté, l'homme venu d'ailleurs partit en laissant derrière lui la petite fille aux yeux de la déesse verte, celle qu'il vénérait tout en la détestant de tout son cœur. Et, dans l'esprit d'une épargnée, résonnait encore le pardon de celle qui lui avait donné la vie.
« … et le Néant... »
Juste ainsi, en l'espace d'une nuit seule, Juju sombra dans l'oubli.
« … deviendra maître à son tour. »
[Fin de la Partie I]
Je suis encore sur la rédaction du chapitre 6, donc il faudra revenir à une publication plus dispercée - bien que je ferais en sorte de ne pas mettre six mois avant le suivant, comme j'ai déjà pu le faire...
A la prochaine !
